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ANDRÉ MANOUKIAN DOSSIER DE PRESSE

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Academic year: 2022

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ANDRÉ

MANOUKIAN

« Le chant du périnée »

Conférence psycho-érotique pianotée par

Photo : Solène Renault

ENZO PRODUCTIONS PRÉSENTE

DOSSIER DE PRESSE

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Le chant du périnée

Conférence pianotée par André Manoukian.

« Savez-vous que le premier microsillon fut inventé en 3000 avant JC dans une pyramide égyptienne?

Que les chanteurs à la voix aigüe affolent les filles ?

Que l’expression ‘’Con comme un ténor» est justifiée par les lois de l’acoustique ? Que l’exécution de Robespierre a donné naissance au Jazz ?

Que les notes de la gamme influencent nos humeurs ?

Assis au piano, André Manoukian nous propose un parcours érudit et déjanté dans l’histoire de la musique.

Il nous explique pourquoi certaines notes nous tirent des larmes, quand d’autres nous angoissent ou nous rendent idiots d’amour.

Il nous fait partager la magie de la création musicale.

Si le petit Wolfgang, à 3 ans, cherchait « les notes qui s’aiment » sur son clavecin, donnant au passage la plus belle définition de la musique, l’inspiration suprême, c’est… quand on se fait larguer.

Un bon chagrin d’amour, rien de mieux pour composer…

Beethoven et Wagner, en grands spécialistes du râteau, ont produit une quantité impressionnante de chefs d’œuvres.

André ayant connu lui-même un certain nombre de muses et de sirènes, a voulu savoir pourquoi il transpirait de la moustache quand une jeune fille chantait « Fever » en claquant des doigts à contretemps.

Tachant de percer le mystère de la voix, il nous emmène des Égyptiens de l’Antiquité aux divas du jazz en passant par les castrats de la Renaissance.

De sa cure de désintoxication vocale à sa rédemption grâce à Pythagore et Claude François, André Manoukian nous brosse une histoire de la musique comme vous ne l’avez jamais entendue

Vous n’écouterez plus jamais Sheila de la même manière !

Synopsis

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«Artiste de la punchline, le pianiste

touche-à-tout qui vit à Chamonix s’invente un seul-en-scène.

Le rythme ralentit, le débit s’étire, le souffle syncope le propos. Même en pleine ascension, André Manoukian est intarissable : les origines du blues, le travail des gammes, l’éthio-jazz, les Yorubas… On arrive essoufflé au sommet de son duplex parisien, perché sous les toits à une encablure de la place de la République. Lui non. L’expérience croisée du Savoyard rompu à l’effort en altitude et du musicien en équilibre sur le fil de l’impro, sans doute. Miles Davis, les gammes orientales, Mozart et Beethoven… Il a le flow, Dédé. Et une «culture musicale impression- nante. C’est un passeur, capable de faire le pont entre Sheila et le stérilet afghan», s’amuse Charline Vanhœnacker. Les auditeurs de France Inter et les spectateurs de ses concerts connaissent ses tirades savantes, mélange d’érudition documentée et de joyeuses approximations. Il les a réunies dans un seul-en-scène, au Théâtre de l’Œuvre : le Chant du périnée, une «conférence pianotée» version très personnelle de l’histoire de la musique.

La sienne a commencé tôt. A 6 ans, lors de son premier cours de piano à l’église arménienne de Lyon. Depuis, sa quête, c’est la grâce. Son graal, les quarante secondes de magie qui surgissent parfois au milieu d’une heure et demie de concert.

«Avant d’improviser, il faut faire des gammes, à l’endroit, à l’envers. Là seulement, tu commences vaguement, petit à petit, à jouer vraiment ce dont tu as envie.» L’étincelle brille dans l’œil de ce skieur chevronné : «Avant de faire du freeride, de descendre des couloirs et de faire des sauts de dingue, il faut bouffer du piquet.» De son père tailleur, il a hérité le goût pour «la musique, la philosophie et la randonnée». Garde un souvenir mitigé de la marche dominicale imposée par le patriarche, «sa manière de revivre l’exil qui fut celui de ses parents quand il avait 2 ans». En revanche, sa capacité à croiser Sheila et Spinoza a beaucoup fait pour sa notoriété. C’est en 2002, alors juré de Nouvelle Star, l’émission de télé-crochet de M6, que Manoukian devient Dédé. Une révélation pour le (grand) public, opérée en quelques punchlines bien senties à base de «potentiel psycho-érotique» des candidates et de «moustache qui transpire». Le début aussi d’une relation durable et consentie avec Libé : chaque semaine, il s’applique à relever les défis et place en prime-time les mots et expressions im- posés par les Garriberts, ex-chroniqueurs médias du journal. «Il ne se prend pas au sérieux, mais il fait les choses sérieu- sement», glisse le trompettiste Ibrahim Maalouf, compagnon de groupe. «Il est fondamentalement curieux, ouvert aux autres, pas dogmatique. C’est rare dans le jazz.» Moins chez les fils et petits-fils d’exilés. «Le sens de la formule, c’est pour me faire comprendre, tente l’intéressé. Ma grand-mère arménienne s’est sauvée du génocide comme ça : elle voyait que le commandant turc était pieux, elle lui a parlé sa langue.»

Quand d’autres ont changé leur nom, André est resté Manoukian. Depuis une dizaine d’années, sa notoriété l’a propulsé ambassadeur naturel de la communauté arménienne. En octobre 2018, il était à Erevan pour l’inauguration du musée Azna- vour, au côté de Macron. Il avait fait confiance à Hollande («Kung Fu Panda qui rencontre James Brown») contre Sarkozy en 2012. Et a voté pour le jeune impatient aux deux tours en 2017. Mais se dit «déçu par la putain de politique de droite» menée depuis. Où est passée la révolte de l’étudiant trotskiste qui allait tracter à l’ouverture des usines pour dire «Réveillez-vous !»

avant d’aller se coucher ? Cela a mué en une forme pacifiée de «conscience politique en forme d’humanisme». Bien-pensant, Dédé ? «C’est devenu bobo, on se fait trasher, mais je m’en fous !» Au fond, il n’a jamais cessé de croire. Pas en Dieu, plutôt aux «forces de l’esprit». Il confesse une «crise de mysticisme» à l’adolescence, couplée à une entrée en puberté qui brouille un peu les frontières : «Je priais la Vierge Marie, une femme plutôt jolie. En même temps, je commençais à me masturber et je ne savais pas s’il fallait le faire avant ou après la prière. En fait, la religion et le sexe, c’est la même chose.» Punchline.

Photo Samuel Kirszenbaum pour «Libération»

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ANDRÉ MANOUKIAN, QUI VA PIANO MONTE LÀ-HAUT Par Christophe Israël photo Samuel Kirszenbaum pour «Libération»

— 6 octobre 2019 à 17:06

En couple à 18 ans, il plaque études de médecine et domicile familial pour s’installer avec sa copine. Et avec une bande de potes, bouillant mélange d’idées, des substances et de fluides. «On essayait des trucs, comme ne pas tomber dans la ja- lousie, ce cliché bourgeois. On n’a pas réussi.» En 1979, la mère de sa fille s’envole avec le percussionniste de la bande, lui pour les Etats-Unis. Objecteur de conscience insoumis, il échappe au bataillon disciplinaire de Lunéville quand le doua- nier américain lui rend son passeport avec un sonore «barheev» («salut» en arménien). Direction Boston et le Berklee College of Music. Il en revient pianiste de jazz, enchaîne cachets et collaborations. Rencontre Liane Foly, devient son Pygmalion. Elle est sa muse, et l’une des femmes de sa vie : «Sophie m’a donné une fille, avec Liane j’ai eu trois albums, et avec Stéphanie deux fils.» La progéniture musicale est la plus nombreuse, le reste, une légende savamment entretenue.

«André est un séducteur pour l’honneur. Le jeu amoureux le stimule intellectuellement. Il n’a pas besoin de consommer pour être satisfait», décrypte le chanteur Tété.

Acteur, producteur, arrangeur, écrivain, animateur… il est un touche-à-tout, tendance boulimique. Son problème, il ne sait pas dire non. «Et ça n’est pas maintenant que je vais apprendre !», convoquant Pierre Barouh et son «devoir de disponibilité». «Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir vivre de ma musique.» Charline Vanhœnacker : «On se fout de sa gueule quand il fait de la pub pour les bijoux ou le poker, alors que c’est peut-être pour faire tourner la Maison des artistes.» Le lieu, installé dans l’ex-villa de Herzog à Chamonix, accueille des musiciens en résidence. Pas loin de là où il vit avec Stéphanie et où ses deux fils ont grandi. L’aîné travaille dans la finance. Le second est parti étudier à Boston, «par hasard» bien sûr. C’est aussi à Chamonix, où il a créé le festival CosmoJazz, que Dédé réunit chez lui les fidèles, dont l’in- fatigable bourlingueur Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin, pour discuter voyages et montagne. Depuis deux ans, il se découvre chef d’entreprise, avec la start-up cofondée avec un pro de l’informatique. L’idée : confier à l’intelligence artificielle la déclinaison d’une œuvre musicale originale : «Les robots assistent les musiciens, comme les apprentis dans les ateliers du Quattrocento. Pas l’inverse.» Pas sûr que la machine perce un jour le secret des maîtres : jouer plus de silences que de notes.

Suite article...

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Spectacles Humour : Les one-man shows à Paris en 2019-2020 Dernière mise à jour : lundi 25 février 2019, par Jean

https://www.lci.fr/sorties/emmenez-moi-manoukian-en-scene-la- lecon-de-piano-2134571.html

"Emmenez-Moi" : Manoukian en scène, la leçon de piano

EMMENEZ-MOI - André Manoukian, connu pour ses envolées lyriques, nous présente son nouveau spectacle intitulé

"Le chant du périnée".

10 oct. 2019 07:55 -

"Le chant du périnée" est une conférence psycho-érotique pianotée par André Manoukian. A travers ce spectacle, l'artiste nous confie qu'il veut rendre la musique plus fun. Ainsi, pour une éducation musicale révolutionnaire, rendez-vous tous les lundis soir au Théâtre de l'Oeuvre jusqu'au 30 décembre 2019.

Ce jeudi 10 octobre 2019, Hélène Mannarino, dans sa chronique "Emmenez-moi", nous fait découvrir le nouveau spec- tacle d'André Manoukian, "Le chant du périnée". Cette chronique a été diffusée dans La Matinale du 10/10/2019 présentée par Pascale de La Tour du Pin sur LCI. Du lundi au vendredi, dès 5h45, Pascale de La Tour du Pin vous présente la Mati- nale entourée de ses chroniqueurs.

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3 bonnes raisons d’aller voir « Le chant du périnée » d’André Manoukian

Ophélie Daguin - Publié le 14 octobre 2019 à 12h15

Depuis le 7 octobre et jusqu’au 30 décembre 2019, André Manoukian se livre sur la scène du Théâtre de l’Œuvre, à Paris. Intitulée « Le chant du périnée », sa

conférence psycho-érotique se veut drôle, instruc- tive et musicale. A écouter absolument.

La preuve par 3.

Inoubliable juré de « La Nouvelle Star », pianiste de talent et pédagogue doté d’un sens de l’humour indéniable, André Manoukian se produit tous les lundis soir sur la scène du Théâtre de l’Œuvre, à Paris. Assis au piano, ce mélomane érudit nous révèle une flopée d’anecdotes – souvent insolites – sur l’histoire de la musique. Que vous soyez musicien.ne dans l’âme ou non, aller voir « Le chant du périnée » c’est l’assurance de passer un bon moment.

POUR PARFAIRE SA CULTURE MUSICALE ET HISTORIQUE

Pendant près d’une heure et demie, André Manoukian se livre à cœur ouvert aux centaines de spectateurs pen- dus à ses lèvres. On se laisse volontiers embarquer au fin fond d’une pyramide égyptienne en l’an 3000 avant JC, à Vienne en compagnie de Wolfgang Amadeus Mozart ou encore dans les bordels de la Nouvelle-Orléans à la fin des années 1800. André Manoukian nous dresse l’histoire de la musique à sa façon : avec humour et sensibilité. A la fin de son one man show mélodieux, nul doute que vous ressortirez avec une foule d’anecdotes parfaites pour briller en soirée et épater les invités si l’ambiance devient barbante.

POUR (RE)DÉCOUVRIR ANDRÉ MANOUKIAN

Armé seulement de son amour pour la musique, le musicien de 62 ans nous envoûte sans difficulté aucune. De sa voix suave et posée il nous fait remonter le temps mais passe également en revue sa carrière, de ses débuts à Lyon à Chamonix – où il réside désormais – en passant par son passage sur le petit écran. Une introspection tantôt drôle tantôt sévère, rythmée par quelques digressions mais toujours bourrée d’autodérision. Conteur et mélo- mane au talent de comique, André Manoukian capte illico l’attention de son public pour ne plus jamais la lâcher.

Une mise à nue savoureuse.

POUR SON RÉEL TALENT DE PIANISTE

Seul sur scène, avec un piano et un clavier, l’artiste érudit nous montre l’étendue de ses talents de musicien. Car, si durant sa conférence psycho-érotique André Manoukian parle beaucoup, il pianote aussi avec brio des mélodies émouvantes, connues ou plus personnelles. « Le chant du périnée », un spectacle réussi composé de petits apartés musicaux qui sonnent comme un vrai régal auditif.

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Spectacle à Paris : André Manoukian, « tout nu » avec son piano

Dans « le chant du Périnée », le pianiste de jazz et ex-juré de la Nouvelle star raconte tous les lundis au théâtre de l’Œuvre l’histoire de la musique à sa façon. Erudit, accessible et brillant.

André Manoukian pour ses conférences le chant du périnée Emmanuelle Nemoz

« Le chant du périnée, conférence psycho-érotique »… Un titre comme ça, forcément, ça titillle la curiosité. S'attendait-on à une aussi belle surprise ? Clairement, non. Tous les lundis, jusqu'au 30 décembre, André Manoukian, joue du piano et parle, surtout, pendant plus d'une heure et demie, au théâtre de l'Œuvre (IXe). Loin de son image de séducteur à la tchatche un peu lourde, il se révèle subtil et plein d'autodérision. Excellent vulgarisateur et érudit. Et c'est passionnant de l'entendre nous raconter l'histoire de la musique à sa sauce, où « tout est presque vrai ».

Ce qu'il fait de mieux, c'est décrypter. Expliquer pourquoi elles ont ce pouvoir de nous émouvoir, ces notes. Pourquoi lui- même « transpire de la moustache » (son expression préférée) dès qu'une chanteuse lui chante « Fever » en claquant des doigts à contretemps. Pourquoi un demi-ton émoustille tant, alors qu'une quinte n'est bonne qu'à alimenter une marche militaire. « La musique n'est faite que de déséquilibres qui, au dernier moment, s'équilibrent, résume l'auteur-composi- teur, aussi à l'aise sur scène que sur les plateaux de télévision ou derrière le micro de France Inter. De notes qui s'aiment et de notes qui ne s'aiment pas ».

Ça fourmille d'anecdotes et d'humour

Seul avec son piano, « tout nu » comme il dit, car sans chanteuse pour se cacher, il nous montre combien la musique peut être érotique. « La lettre à Elise, ces deux notes qui se frôlent, sans jamais se toucher, c'est tout ce qu'il y a de plus obscène

», clame-t-il avec malice, démonstration à l'appui, révélant au passage que l'Elise de Beethoven s'appelait en fait… Thérèse.

Il n'y a pas vraiment de fil conducteur. Ça fourmille d'anecdotes et d'humour avec des digressions à foison. Et pourtant, on ne se perd pas. Le capitaine tient son cap et nous embarque. Au jardin des Tuileries, après la Révolution française, où la jeunesse parisienne danse la quadrille, « ancêtre du jazz ». A Vienne, dans le salon de Mozart. Ou en Arménie, sur les routes de l'exil de sa grand-mère.

Il glisse aussi quelques piques sur l'enseignement de la musique en France, qui pour lui, trop porté sur le solfège, ne laisse pas assez de place à l'improvisation. « Mozart, Haydn passaient leur temps à improviser, faisaient des battles de clavecins, insiste-t-il. Tous les musiciens dits classiques, en fait, étaient de sacrés jazzmen ! » Un moment savoureux et généreux qui nous laisse le sentiment d'avoir appris plein de choses et sérieusement aiguisé notre oreille.

Par Pauline Conradsson Le 14 octobre 2019 à 15h36

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La leçon de piano d’André Manoukian : un chant du périnée drôle et instructif

Humour et connaissance s’accordent comme un piano dans ce Chant du périnée instructif, drôle et mélodieux.

« Le chant du périnée, conférence psycho-érotique » : il n’y a qu’André Manoukian pour oser un titre comme celui-ci ! Le mélomane de 62 ans, aussi à l’aise dans un jury de télécrochet que sur les antennes de France inter, choisit cette fois de mon- ter sur les planches pour faire ce qu’il sait faire de mieux : nous balader avec érudition et humour dans toute l’Histoire de la musique. Savez-vous que le jazz est une invention française ? Ou que les premiers hiéroglyphes furent la retranscription d’un chant magique ? Que Mozart et Haydn faisaient des battles de clavecins ? Ou encore pourquoi si peu de compositrices sont passées à la postérité ?

André Manoukian le promet : dans son spectacle, « tout est presque vrai ». Certes, André Manoukian use comme à son ha- bitude de son image de séducteur à la tchatche très tantrique, mais celui qui « transpire de la moustache » se révèle ici aussi et surtout subtil et plein d’autodérision pour rendre à la musique toute sa sensualité... Et en profiter pour mettre toute sa libido dans son piano et se mettre à nu. Sans chanteuse derrière laquelle se cacher, André Manoukian se révèle pédagogue et vulgarisateur pour nous montrer ô combien la musique peut être érotique et créer des affects : « La lettre à Elise, ce sont deux notes qui se frôlent, sans jamais se toucher, c’est tout ce qu’il y a de plus obscène », clame-t-il avec malice, démonstra- tion à l’appui.

Et c’est bien assis à son piano qu’il est le plus touchant, lui qui rythme son spectacle par des séquences où il joue en live des mélodies plus ou moins connues, plus ou moins personnelles... Dont certaines pourraient bien rappeler des souvenirs d’en- fance au public arménien. Car dans cette version musicale de l’exercice du one man show, André Manoukian n’hésite pas à faire parler son orientalisme, nous entraînant sur les routes de l’exil de sa grand-mère et les « musiques splendides » de ce territoire qui, pour une fois, lui a « amené autre chose que des névroses ».

Hymne à la femme, hymne à la joie, hymne à l’Arménie, hymne à l’amour : André Manoukian suspend le temps pour 1h30...

Voire un peu plus, car avec ce fougueux adepte de l’improvisation, on sait quand on arrive, mais jamais exactement quand on repart puisque, comme il le souligne, pour une fois, « personne ne m’arrête ». Et ce passionné qui respire musique pour- rait en parler pendant des heures ce 4e art qui n’est fait que de déséquilibres qui, au dernier moment, s’équilibrent. Ou, pour le dire comme le très précoce Mozart, « de notes qui s’aiment et de notes qui ne s’aiment pas ».

Texte et photo : Claire Barbuti Le chant du périnée

Conférence psycho-érotique d’André Manoukian Théâtre de l’Œuvre - 55 Rue de Clichy - 75009 Paris Tous les lundis à 20 h jusqu’au 30 décembre

par Claire le mardi 15 octobre 2019

© armenews.com 2019

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PAR ALEXANDRA LEBRETHON - 23 OCTOBRE 2019

André Manoukian, vous le connaissez certainement grâce à la télévision où il a fait sa première apparition en 2003 dans le jury de la Nouvelle Star. Toutes ces années de télé et de radio l’ont fait passer du statut de pianiste jazz acclamé au rang de personnalité publique. Aujourd’hui aux yeux du public il est «Dédé » mais surtout il est le pianiste amoureux des chan- teuses, amoureux des voix. J’ai voulu rembobiner le fil de sa vie et de sa carrière, pour comprendre d’où lui vient ce goût pour le verbe et le récit – cf. ses punchlines télévisuelles, ses saillies philosofico-érotiques toi même tu sais – et ce talent certain pour raconter des histoires. André a un fort appétit pour les challenges et multiplie les activités : la maison des ar- tistes qu’il a crée à Chamonix, son label Mad Shaman, son festival le Cosmo Jazz, ses émissions de TV, de radio, ses albums (4 entre 2008 et 2019)… dernier défi en date son spectacle, un seul en scène intitulé « le chant du périnée ». Dans ce spec- tacle il mêle toutes les facettes de son existence et de sa personnalité. Il convoque l’histoire, la philosophie et la musique, saupoudrant le tout d’anecdotes personnelles. Exactement comme dans cette conversation de presque une heure.

Assistez au « Chant du périnée » tous les lundis jusqu’au 30 décembre inclu, au Théâtre de l’Oeuvre à Paris. Ce spectacle est un délice, courrez y!

https://www.onlike.net/podcast/podcast-onlike-episode-44-andre-

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André Manoukian nous parle du Chant du périnée au Théâtre de l’Œuvre : des mots, des notes et beaucoup d’émotion!

26 OCTOBRE 2019 | PAR GERALDINE ELBAZ

Ce que Fabrice Luchini est à la littérature, André Manoukian l’est à la musique. Un seul en scène instructif, drôle, su- blime…qui touche toutes nos cordes sensibles. Récit .. et interview !

Pendant près d’une heure trente, l’artiste nous fait le très beau cadeau de nous jouer quelques morceaux choisis, de nous raconter une certaine histoire du jazz, la sienne aussi et de partager pléthore d’anecdotes insolites.

Une prodigieuse masterclass à nulle autre pareille, qui mériterait d’afficher complet à chaque date!

Revêtu de noir et accompagné d’un piano droit faisant office de compagnon, à qui l’on confie ses joies et ses peines, Ma- noukian nous envoûte avec ses mélodies et sa voix suave et rassérénante.

Chaque représentation est unique puisqu’il improvise à partir des thèmes qu’il affectionne et dont les mémos, ses «notes»

cachées dans le piano lui permettent de suivre le fil conducteur.

Il nous parle notamment de ses premières amours et du rôle majeur qu’a joué le piano dans sa vie sentimentale, il revient sur l’origine du jazz qui serait attribuée à Robespierre et évoque la rencontre de Beethoven et de Mozart, improvisateurs de génie.

Il s’insurge aussi du scandale musical de la fin du XIXème siècle, quand on a sciemment désappris la technique d’impro- visation : comme si nous ne pouvions plus nous parler sans avoir un texte sous les yeux, mais écrit par quelqu’un d’autre!

S’il est majoritairement connu pour avoir été juré dans l’émission Nouvelle Star pendant douze saisons et en tant que chroniqueur de talent sur France Inter, André Manoukian est avant tout un pianiste et un compositeur génial formé au Berklee College of Music (Boston), une des meilleures écoles de musique au monde.

Impossible de résumer en quelques lignes le parcours de cet artiste hors normes aux activités multiples, qui a créé entre autres le Cosmo Jazz Festival à Chamonix et a lancé Museek, une start-up se basant sur l’intelligence artificielle pour augmenter les compositeurs.

Son dernier album Apatride est une magnifique invitation au voyage et à l’occasion de son nouveau spectacle Le chant du périnée, au Théâtre de l’Oeuvre, André Manoukian nous reçoit chez lui pour une interview… improvisée!

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Suite interview...

Il aura fallu attendre que Bob Dylan ait le prix Nobel de Littérature pour s’apercevoir que la musique était de la littérature, si votre musique était une oeuvre littéraire, laquelle serait-ce?

Vendredi ou les Limbes du Pacifique de Michel Tournier, c’est un roman initiatique. C’est l’histoire de Robinson Crusoé à travers la psychanalyse du personnage.

Dans un premier temps, il est désespéré. Dans un deuxième temps, il se laisse aller à l’animalité et dans un troisième temps, la nature le console et il perd conscience de lui-même. Dans un sursaut de vie, il se reprend et établit des lois très strictes.

Il découvre une combe sableuse, jouit et enfante des mandragores.

Il est très heureux, il a domestiqué l’île qui est devenue aussi sa femme. Puis il dérive au fond d’une caverne et redevient fœtus, l’île devient sa mère.

Arrive Vendredi, le bon sauvage, qui va lui apprendre à vivre avec la nature sans la domestiquer. A la fin il accède à une forme de sagesse suprême et à la sexualité solaire, cette jouissance permanente d’être exposé au soleil.

Quand le bateau arrive à la fin, Vendredi part mais lui choisit de rester, il est passé à un autre stade de l’humanité.

Et alors vous, vous en êtes où?

Je viens de découvrir la combe et je suis en train de m’accoupler avec l’île. En musique cela donne cette fameuse liberté qu’on cherche tous. On s’exprime en se défaisant des règles. La musique c’est une affaire compliquée, où pour être libre, il faut apprendre la contrainte.

Pouvez-vous nous raconter une anecdote personnelle sur vos ancêtres que vous n’avez racontée à personne?

La première fois que je suis allé jouer à Erevan, à l’Opéra, j’avais peur. Je suis lyonnais, ce pays je ne le connais pas et à la fin du concert, une vieille dame vient me voir et me dit en français : « Monsieur, vous m’avez fait découvrir mon pays. » C’était le plus beau compliment qu’on pouvait me faire.

Et puis j’ai un autre souvenir à Istanbul, où j’avais été invité à jouer devant 1500 turcs pour un festival de jazz. On était en alerte maximale car j’étais considéré comme une cible idéale. Je monte sur scène avec mes musiciens et après trois mor- ceaux, je dis en turc au public : « je suis content et ému de jouer devant vous ce soir et particulièrement sur la terre de mes ancêtres. » Et là, ils se sont tous levés et ont applaudi comme des fous, ils étaient très fiers que je revendique cette terre comme étant la mienne.

Quelle est votre vertu préférée?

Avoir le courage de ses convictions car cela devient de plus en plus dur aujourd’hui, on vit dans une espèce de dictature avec les réseaux sociaux, où tout ce qu’on dit est décortiqué. On se retrouve à se censurer. Des horreurs se passent et on laisse faire. Quand on voit tous les dictateurs qui se mettent en place et que la foule adore ça… Que va-t-on devenir?

Vous êtes optimiste tout de même?

Oui grâce à la musique.

Quel est le principal trait de votre caractère?

Je ne sais pas dire non.

Vous pouvez m’écrire une mélodie?

Oui, je vais prendre une feuille de papier à musique et je vais écrire votre prénom, en notes cela donne : sol – mi – si – la – ré – fa – la – fa – mi

Je suis en train de travailler sur la musique des prénoms. (NDLR : André Manoukian a joué une improvisation au piano à partir des notes de mon prénom, moment d’anthologie).

Quelle est votre idée du bonheur?

D’être dans l’instant présent. Il n’y a que deux moments où on est dedans, c’est quand on joue et quand on fait l’amour.

L’ennemi c’est la tête, il faudrait ne penser à rien du tout…

Si vous n’étiez pas vous, qui aimeriez-vous être?

Une fougère. Nous avons reçu un botaniste l’autre jour, il y avait une fougère sur le bureau et il nous a dit : « A côté de cette fougère, Albert Einstein a cinq mois. »

La conscience d’Einstein n’est rien à côté de cette fougère qui a une conscience de tout. Elle a plein de capteurs sensoriels et se nourrit du soleil. Les plantes sont les seules espèces à fabriquer leur énergie sans tuer et aujourd’hui on sait que les arbres se parlent.

Quel est votre artiste favori?

Bill Evans reste pour moi l’un des meilleurs, on est tous un peu ses enfants : Brad Mehldau, Keith Jarrett. Il amène le solo au stade d’une mélodie, il fait le pont entre le classique et le jazz : on entend Debussy, Chopin, des brisures…c’est d’une élégance formidable.

ANDRE MANOUKIAN – LE CHANT DU PERINEE Conférence psycho-érotique

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André Manoukian semble avoir définitivement posé son piano dans le 3 e arrondissement de Paris.

SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

André Manoukian: ses adresses à Paris 3e

MON QUARTIER - Musicien, animateur, pianiste, cet auteur-compositeur intarissable met en scène sa vie et sa passion pour la musique au Théâtre de l’Œuvre… Très loin de la «Nouvelle Star»…

Par Anne Sollier

Publié le 29 octobre 2019 à 15:43, mis à jour le 30 octobre 2019 à 11:56

Il a habité dans beaucoup d’endroits différents à Paris et en région parisienne (Le Marais, les Yvelines, Les Halles, Fonte- nay-sous-Bois) mais comme il le déclare : «Le 3e arrondissement, c’est définitivement le mien. J’ai habité d’abord rue des Fontaines-du-Temple, puis rue Meslay et depuis dix ans je suis installé dans une rue voisine. Ici, c’est à la fois un village et très cosmopolite. Quand mon frigo est vide, je descends, je m’installe à une terrasse et je retrouve des amis.»

Depuis un mois, il est au Théâtre de l’Œuvre et raconte les principes de la musique. «Ce spectacle, c’est toutes les phrases que je n’arrivais pas à finir», dit-il dans un sourire. «Pendant mes voyages, j’ai emmagasiné des choses que j’ai commencé à mettre bout à bout et j’en ai fait un parcours musical, une conférence pianotée.» Dans son spectacle, il démontre que la mu- sique est à la fois mathématique (avec Pythagore), physique (avec les fréquences) et mystique (pour la manière de s’adresser aux dieux). «Un moment pédagogico-ludico-érotico-cosmico… bref complet», comme il le définit. À méditer et surtout à aller écouter.

Conférence pianotée au Théâtre de l’Œuvre (9e ). Le lun. à 20 h jusqu’au 30 déc.

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Savez-vous que le premier microsillon fut inventé en 3000 avant JC dans une pyramide égyptienne ? Que les chanteurs à la voix aigüe affolent les filles ?

Que l'expression ''Con comme un ténor" est justifiée par les lois de l'acoustique ?

Que l'exécution de Robespierre a donné naissance au Jazz ? Que les notes de la gamme influencent nos humeurs ?

Assis au piano, André Manoukian nous propose un parcours érudit et déjanté dans l’histoire de la musique.

Il nous explique pourquoi certaines notes nous tirent des larmes, quand d’autres nous angoissent ou nous rendent idiots d’amour.

Il nous fait partager la magie de la création musicale.

Si le petit Wolfgang, à 3 ans, cherchait « les notes qui s’aiment » sur son clavecin, donnant au passage la plus belle définition de la musique, l’inspiration suprême, c’est… quand on se fait larguer.

Un bon chagrin d’amour, rien de mieux pour composer…

Beethoven et Wagner, en grands spécialistes du râteau, ont produit une quantité impressionnante de chefs d’œuvres.

André ayant connu lui-même un certain nombre de muses et de sirènes, a voulu savoir pourquoi il transpirait de la mous- tache quand une jeune fille chantait « Fever » en claquant des doigts à contretemps.

Tachant de percer le mystère de la voix, il nous emmène des Égyptiens de l’Antiquité aux divas du jazz en passant par les castrats de la Renaissance.

De sa cure de désintoxication vocale à sa rédemption grâce à Pythagore et Claude François, André Manoukian nous brosse une histoire de la musique comme vous ne l’avez jamais entendue.

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COUPS DE COEUR !, MUSIQUE, SPECTACLES

LE CHANT DU PÉRINÉE : ANDRÉ MANOUKIAN JOUISSEUR MUSICAL ET PASSEUR D’HISTOIRES

© Emmanuelle Nemoz

Qu’il agace ou séduise, André Manoukian ne laisse personne indifférent. Il va sans dire que nous lui devons beaucoup dans la démocratisation de la musique. Quel lien existe-t-il entre Robespierre et le jazz ? Qu’est-ce que le psycho-érotisme ?

Grâce à sa pédagogie, sa finesse et son sens de l’humour caractéristique, son spectacle Le chant du Périnée, au théâtre de l’œuvre, est comme lui : atypique et brillant !

© Emmanuelle Nemoz © Emmanuelle Nemoz

En 2017, nous l’avions rencontré pour la sortie de son album Apatride.

André Manoukian aime parler, échanger et tout mélanger comme ça vient. Aussi bien la musique, les femmes, ses muses, que sa vie personnelle, ses origines, ses passions ou le jazz. Il possède un univers bien à lui et c’est une joie que de pouvoir le découvrir !C’est exactement ce sentiment que l’on retrouve sur scène : l’homme, deux pianos et un esprit bouillonnant n’attendant qu’à s’exprimer.

La musique… féminine

C’est bien l’axe principal de cette discussion-conférence. En effet, André Manoukian est passionné par les femmes. À l’instar de Beethoven, «Jean-Seb», Mozart ou Wagner dont l’inspiration provient autant de leur amour que de leur dé- pit…Inspiratrices mais également parfois destructrices, elles lui permettent de composer ses partitions. Après une énième dé- ception et son passé Arménien refaisant surface, il décide de s’affranchir d’elles afin d’écrire et de composer.Il aura main- tenant une nouvelle compagne : son piano.Ce même piano qui, adolescent, ne lui donnait pas l’avantage face aux guitares des séducteurs du lycée. D’ailleurs, beaucoup se retrouveront dans cette anecdote…

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Le chant du périnée !

C’est quand même assez fou parce qu’André (oui, nous sommes intimes maintenant) nous donne envie de retrouver nos 9 ans et de nous inscrire au solfège ! Mais uniquement avec sa méthode, intuitive, artistique et non rébarbative ou fasti- dieuse…

Il éclaire aussi sur l’évolution de la musique : l’improvisation étant la base de tout jusqu’au 19ème siècle. C’est à cette époque qu’apparaissent les «conservatoires» de musique. Le but était de conserver et diffuser cet héritage précaire voué à disparaître. À partir de ce moment-là, les musiciens jouent en devenant de simples exécutants. En voulant sauver un patrimoine, c’est tout un art qui se retrouve complètement castré de son principe fondamental…

Vous découvrirez aussi une kyrielle d’histoires passionnantes sur l’importance de la musique dans les relations diploma- tiques, mais aussi pourquoi la moustache d’André Manoukian se met à transpirer à l’écoute de certains morceaux. En effet, il serait bien réducteur de croire que la musique éveille simplement l’ouïe…

Soyez bien à l’écoute de votre corps, laissez circuler les notes et vous pourriez être surpris… Nous en avons fait le test et le résultat est intéressant !

Le chant du périnée,

c’est véritablement 1h40 (et parfois plus) de plaisir, qu’il soit musical, instructif, pédagogique ou poétique. Sans oublier bien entendu le décryptage des morceaux à deux mains en live sur clavier ou stand-up version Ma- noukian !

Passionnés de musiques ou novices, il ne faudrait pas rater ça ! Sinon, on vous a dit que nous avions adoré ?

Suite article ...

© Emmanuelle Nemoz

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André Manoukian : "Je m'insurge un peu contre l'enseignement rébarbatif du solfège"

17h12, le 25 septembre 2019

Dans "L’Équipée sauvage" sur Europe 1, le compositeur explique pourquoi il estime que l'enseignement du solfège tel qu'il est actuellement pratiqué est contre-productif.

INTERVIEW

Dans son spectacle Le chant du périnée, André Manoukian se livre à une histoire personnelle de la musique, entre anec- dotes surprenantes ("Savez-vous que l'exécution de Robespierre a donné naissance au jazz ?") et coups de cœur. L'occasion, également, de se confier sur sa manière de voir le quatrième art, comme il le rappelle au micro d'Europe 1 dans L’Équipée sauvage.

"À l'époque de Mozart, la musique était beaucoup plus naturelle"

"Je m'insurge un peu contre l'enseignement rébarbatif du solfège", fait savoir André Manoukian, pour qui la musique a toujours été liée à une certaine idée de la liberté. "Cela dégoûte juste les enfants de la musique", estime-t-il, ajoutant : "C'est comme si vous disiez à votre bébé, qui vient de naître, qu'il n'a pas le droit de parler tant qu'il ne saura pas lire et écrire".

Même si l'enseignement du solfège comme méthode d'apprentissage musical remonte au Moyen-Âge, il est appelé "forma- tion musicale" depuis une réforme de 1977 et il représente un grand nombre d'heures dans les cycles de musicologie. Au point parfois d'irriter des spécialistes… "À l'époque de Mozart, la musique était beaucoup plus naturelle", affirme André Manoukian. "La musique, c'est à la fois de la spiritualité et du sexe", résume le musicien.

Europe 1

Par Guillaume Perrodeau

https://www.europe1.fr/culture/andre-manoukian-je-minsurge- un-peu-contre-lenseignement-rebarbatif-du-solfege-3921691

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Sur Europe 1, le compositeur évoque sa série de conférence autour de la musique, "Le chant du périnée", qui se tient à Paris jusqu'à la fin de l'année.

INTERVIEW

Du 14 octobre jusqu'au 30 décembre, André Manoukian se livre à une conférence musicale "psycho érotique" tous les lundis au Théâtre de l'Oeuvre à Paris, intitulée "Le chant du périnée". Son objectif ? "Rendre à la musique classique toute sa sensualité", grâce à une histoire personnelle du quatrième art, comme il l'explique dans Culture médias lundi matin.

"Il y a quelque chose de terriblement organique qui se passe dans la musique"

Avec "Le chant du périnée", André Manoukian se plaît à se balader dans l'Histoire de la musique. L'idée est partie d'une suite de voyages pour plusieurs documentaires, dans lesquels il a pu découvrir la musique à Cuba, aux États-Unis ou encore sur le continent africain. C'est lors de ces périples qu'un constat s'est posé : "il y a quelque chose de terriblement organique qui se passe dans la musique". Une dimension physique qu'il a voulu retranscrire dans son spectacle.

"Une histoire de la musique comme on ne l'a jamais entendu", espère-t-il.

https://www.europe1.fr/culture/andre-manoukian-jai-voulu-rendre-a-la-musique-classique- toute-sa-sensualite-3925375

André Manoukian : "J'ai voulu rendre à la musique

classique toute sa sensualité"

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https://www.youtube.com/watch?v=xRtg9otXswE

André Manoukian , le point de départ de sa vie, c’est la musique

Sud Radio 65,3 k abonnés

Jacques Pessis reçoit André Manoukian. Le point de départ de sa vie, c’est la musique. D’abord en coulisses puis à la scène et enfin à la télévision. Il aime aussi la chanson qu’il vit et raconte à son rythme.

André Manoukian

Par Arnold Derek

Diffusion du mercredi 30 octobre 2019 Durée : 53min

Il est actuellement tous les lundis sur la scène du théâtre de l’œuvre avec son spectacle « Le chant du périnée »

Savez-vous que le premier microsillon fut inventé en 3000 avant JC dans une pyramide égyptienne ? Que les chanteurs à la voix aigüe affolent les filles ? Que l’expression « Con comme un ténor » est justifiée par les lois de l’acoustique ? Que l’exécution de Robespierre a donné naissance au Jazz ? Que les notes de la gamme influencent nos humeurs ?

Assis au piano, André Manoukian propose un parcours érudit et déjanté dans l’histoire de la musique. Il explique pour- quoi certaines notes nous tirent des larmes, quand d’autres nous angoissent ou nous rendent idiots d’amour. Il nous fait partager la magie de la création musicale.

https://www.francebleu.fr/emissions/acces- direct/andre-manoukian

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André Manoukian

est sur la scène du Théâtre de la main d'oeuvre tous les lundis jusqu'au 30 décembre, à Paris, pour son spectacle "Le chant du périnée". " Savez-vous que le premier microsillon fut inventé en 3000 avant JC dans une pyramide égyptienne ?

Que les chanteurs à la voix aigüe affolent les filles ?

Que l'expression ''Con comme un ténor" est justifiée par les lois de l'acoustique ?

Que l'exécution de Robespierre a donné naissance au Jazz ?

Que les notes de la gamme influencent nos humeurs ? André Manoukian vous raconte tout!

ANDRE MANOUKIAN

André Manoukian © Radio France / Christophe Abramowitz

Antoine de Caunes

reçoit

André Manoukian

actuellement au Théâtre de l'Oeuvre pour son spectacle Le Chant du périnée.

Antoine de Caunes reçoit André Manoukian, compositeur, musicien, chroniqueur, animateur et maintenant auteur d'une conférence pianotée Le Chant du périnée qu'il joue actuellement au Théâtre de l'Oeuvre pour son spectacle.

André Manoukian nous propose un parcours érudit et déjanté dans l’histoire de la musique.Il nous explique pourquoi certaines notes nous tirent des larmes, quand d’autres nous angoissent ou nous rendent idiots d’amour. Il nous fait partager la magie de la création musicale.

Il nous emmène des Égyptiens de l’Antiquité aux divas du jazz en passant par les castrats de la Renaissance. De sa cure de désintoxication vocale à sa rédemption grâce à Pythagore et Claude François, André Manoukian nous brosse une histoire de la musique.

La pop culture selon André Manoukian :

Amener la culture au peuple comme si le peuple en avait été coupé.

La pop liste d'André Manoukian

livre culte : Vendredi ou les limbesdu Pacifique de Michel Tournier film culte : Huit et demi de Federico Fellini (1963)

chanson culte : "Fever" de Peggy Lee

série tv culte : _Californication s_érie créée par Tom Kapinos en 2007 https://www.franceinter.fr/emissions/popopop/popopop-12-novembre-2019

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André Manoukian et son rapport aux muses :

« C’est là que ma psy m’a parlé de relation morbide »

Par Renée Greusard - Publié le 27 novembre 2019 à 17h16

La « muse » est-elle un concept sexiste ? Qui domine qui dans cette relation ? On a parlé de féminisme avec André Manoukian après son spectacle « le Chant du périnée ».

Andre Manoukian. AFP PHOTO / THOMAS SAMSON

(Photo by THOMAS SAMSON / AFP) (THOMAS SAMSON / AFP)

Ce soir-là, dans le public une dame d’un certain âge hurlait des trucs à André Manoukian (qui était sur scène). Dans une sorte de parade séductrice périlleuse, elle osait tout un tas de choses.

« JE VOUS AIME ANDRE ! »« MAIS NON, C’EST PAS VRAI QUE VOUS CHANTEZ FAUX. JE VOUS AI ENTENDU CHANTER A LA TELE »

(Là, André Manoukian a fait remarquer qu’il n’avait jamais chanté à la télé, mais la dame a insisté et beuglé un autre truc tout à fait incompréhensible.)

La salle a ri. Mais tout le monde a eu un peu peur, je pense, que cette dame ne laisse pas André Manoukian finir son spectacle au théâtre de L’Oeuvre. Qu’elle le harcèle et qu’il n’arrive jamais à s’en défaire. Et ce jusqu’à sa mort. Ce qu’il y avait d’ironique, quand même, c’est que, depuis le début de son spectacle, l’auteur-compositeur parlait lui-même de son obsession pour les femmes. Pour les chanteuses surtout. Pour celles qu’il définit lui-même comme ses « muses ». De son rapport à elles, entre séduction, amour, érotisme et musique. Après le spectacle, on lui a posé des questions qui piquent auxquelles il a répondu drôlement et sincèrement.

Voici une interview où tout le monde dit ce qu’il pense....

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Rue89 : On est en pleine vague Metoo et je trouve que la place des femmes est particulière dans ton spectacle, à la fois centrale et à la fois… Elles sont un peu interchangeables.

[Il fait une moue désapprobatrice. Je poursuis.]

Bah si, un peu. Elles ont une fonction quoi. Et « muse », en fait, c’est un truc où tu objectifies la personne. En fait, on a l’impression qu’elles n’ont pas de voix ces femmes.

André Manoukian :

Elles n’ont pas de voix ?

Rue89 : Oui, elles sont une sorte de trou à fantasmes, un peu… Tu vois ce que je veux dire ? André Manoukian :

(petit silence) T’as raison. Putain.

[Rires]

André Manoukian :

Ce serait donc des chanteuses qui ont d’incroyables voix mais qui seraient sans voix… En fait, il faut sûrement préciser que pour moi une chanteuse, ça n’a pas de sexe. Peu importe si c’est une femme ou un homme. Cela n’a aucune importance. D’ailleurs, quand un garçon chante bien, je lui dis : « Putain tu es ma chanteuse préférée. » Je l’ai dit à Vincent Delerm, par exemple. Donc, on commence à s’éloigner de #Metoo déjà…

Ce qui m’intéresse, c’est l’organe qui est magique. Platon disait « la musique qui sort d’un corps est divine ». Ce soir ; je n’ai pas eu le temps, mais souvent je parle des castrats aussi. Les castrats sont des garçons qui ont des voix aiguës de femmes et qui sont très féminins…

Rue89 : Mais c’est quoi le féminin pour toi ?

André Manoukian :

Ah, tu vas encore me dire que c’est old school et tout…

Rue89 : Ah non, non, je pose sincèrement des questions. Je ne cherche pas à te coincer…

André Manoukian :

Le féminin, c’est… Peut-être que c’est con mais c’est la sensibilité, c’est ce qui est en rapport à l’émo- tion. Si on prend la psychanalyse jungienne de base, c’est ça. Moi je le dis souvent, je suis 50/50. Pour me définir sexuelle- ment, je dis que je suis lesbien parce que j’adore les femmes peut-être comme une femme, je ne sais pas.

Mais vraiment je les adore, enfin bref…

Rue89 : Oui, on a compris que tu aimais bien les femmes, oui…

André Manoukian :

Voilà, voilà. D’ailleurs, on m’appelle oralito parce que pour moi l’oralité est très importante. J’en suis fier. Bergson déjà parlait de religion statique et dynamique. Le statique, c’est le marbre et le début de tous les fascismes alors qu’avec l’oralité, on raconte une histoire et on la transforme.

C’est pour ça qu’on m’appelle oralito. Pas que pour le sexe oral bien que… [Rires]

Rue89 : D’où ça vient cette obsession du cul ?

André Manoukian :

Je me suis foutu en couple à 18 ans. Je suis resté sept ans avec elle, puis elle m’a quitté. Je suis parti à Boston. Elle m’a dit : reviens. Je suis revenu. On fait un enfant. Ensuite, j’ai été avec Liane Foly. Ce n’était pas facile avec un bébé. Et puis, finalement, je me suis retrouvé avec ma femme actuelle. Bref, je n’ai pas un palmarès de ouf. Du coup, c’est ce que je dis souvent à des copines. Ne vous inquiétez pas : moi, je ne suis pas dangereux.

Interview suite...

Rue89 : Tu veux dire qu’en fait, tu parles beaucoup mais que tu ne fais pas grand-chose ? André Manoukian :

Exactement. Par contre, parler évacue cette tension et ça me libère. J’adore faire des compliments à des superjolies filles et ça me délivre de cette hantise. La voix dans la tête qui dit : « J’ai envie de t’embrasser, j’ai envie de t’arracher ton haut panthère magnifique ». Tu la fais sortir et t’es apaisé. Presque.

Rue89 [qui porte un haut panthère] : Ça te soulage toi, oui. Mais la personne en face, elle se sent comment tu crois ?

[Rires]

André Manoukian : J’en sais rien. Après, je me suis fait plus draguer qu’autre chose.

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Interview suite...

Rue89 : Ce que je trouve joli dans le spectacle en tout cas, c’est que tu commences sur ces femmes qui t’ont envoûté et que tu finis sur ta grand-mère. Dans ce rapport, enfin j’espère pour toi, complètement désérotisé, est-ce que t’as l’impression de t’être guéri de cette obses- sion des femmes ?

André Manoukian : J

’ai été entouré de femmes toute mon enfance. Ma mère, ma sœur, ma grand-mère. Mon père et ma mère travaillaient ensemble : ils avaient un magasin. Mon père rentrait du magasin, il allait travailler sur mon bureau d’enfant et moi je restais sur le canapé mais ça m’emmerdait : j’étais le seul mec. Une fois une psy m’a dit : « En fait vous étiez l’homme de la famille. Vous étiez le pénis de votre mère. » T’es content de payer 100 balles pour t’entendre dire que tu as été « le pénis de ta mère ».

J’en sais rien. Mais c’est vrai que j’ai manqué d’un modèle viril. Par contre pour toutes les histoires de philo, pour la mu- sique et la montagne, mon père était parfait. Du coup, j’ai une colonne vertébrale qui est géniale et je dirais que si virilité il y a eu, il me la transmise là : dans son amour pour ces putains de philosophes. Ça ma éclairé.

Et ma mère disait, tu vois pas que tu fais chier les gamins et elle, c’était « câlins bisous câlins bisous ». C’était génial. Un modèle un peu classique, un peu old school, mais génial.

Rue89 : Tu dis que ton père n’était pas un modèle de virilité, mais on en pleine rediscussion de ces normes-là. Il y a un mouvement pour sortir de ce qu’on appelle la masculinité toxique…

André Manoukian :

Mais moi j’attends que ça de me faire draguer. Mais tous les jours… Allez-y ! [Rires]

Rue89 : Mais c’est pas le sujet du tout !

André Manoukian :

Ah pardon [Rires]. Pardon, pardon, pardon. Une fois, en pleine période #Metoo, Guillaume Meurisse vient me voir et il me dit : « Tiens, on a cherché on n’a rien trouvé sur toi. » J’étais là : « Mais espèce d’enfoiré ». Et une fois, y a une dame aussi qui m’a demandé aussi à la fin d’un concert : « Oh, bravo monsieur, c’était génial. Dites-moi, vous vous êtes jamais fait embêter par #Metoo ». Mais, putain, je ne suis pas un prédateur, je suis une victime !

Rue89 : Ah. Une victime de quoi exactement ?

Andre Manoukian :

Des muses ! Non, mais en vrai… Ce dont parle Adèle Haenel, par exemple, c’est un prédateur.

Moi, de toute manière, je ne peux rien faire. Je suis timide. Il me faut trois mois pour draguer.

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Rue89 : Ouais, mais du coup tu dragues une salle entière en lui expliquant que ce spectacle, c’est comme si tu faisais l’amour à la salle.

André Manoukian :

Voilà ! En vérité, à chaque fois que j’ai été avec des chanteuses, c’était de vraies histoires d’amour qui ont duré. Et heureusement qu’il m’est arrivé de travailler avec des chanteuses avec qui il ne s’est absolument rien passé et avec qui j’ai eu de très belles relations d’amitié et de travail.

Un jour ma psy m’a dit qu’avec mes muses j’étais dans une relation morbide. En fait, c’est le principe même du pygmalion : tu mets tout ton art, tout ce que t’aimes et tu le donnes à l’autre. Et du coup, l’autre porte une immense responsabilité et peut se sentir surinvestie. Y en a une, une fois qui m’a dit ça : « Tu me prêtes des qualités que je n’ai pas. » Genre « ça m’étouffe un peu tout ce truc-là ». Alors effectivement, ça les sert parce que tout d’un coup : bim, elles sont mises en avant.

Mais à un moment donné, c’est quand même trop.

Liane (Foly) quand elle m’a quitté après sept ans de relation m’a dit : « Pendant toutes ces années, tous les matins quand je me levais j’avais l’impression d’aller faire un match de boxe » parce que moi j’étais toujours en train de dire « faut faire ça comme ci et pas comme ça ».

A un moment donné, elle a eu envie de s’affirmer, elle. Et j’ai vu la limite de ce fonctionnement. Avec une autre chanteuse j’ai vécu ça en très accéléré, en un an. Après notre dernière engueulade, j’étais perdu, j’ai pris ma caisse. Normalement j’allais en haut de Montmartre mais là ma voiture m’a emmené dans un magasin d’instruments. Je rentre, je dis : « Bon- jour monsieur, je voudrais un piano à queue » et là, j’ai senti que c’était une rupture définitive avec mon passé, que j’allais reprendre des choses et que j’allais y aller à fond…

Rue89 : Que tu allais surtout jouer tout seul, surtout… Tu dirais que ton rapport aux chan- teuses t’a éloigné de toi-même ?

André Manoukian :

Quand je travaillais avec des chanteuses, mon père me disait : « Mais et toi là-dedans ? » Et moi je lui disais : « mais t’es con ou quoi ? » Et, comme c’était moi qui faisais la musique, je lui disais cette phrase magnifique : « Moi, c’est elle. » C’est affreux hein ?

Quand tu dis ça, c’est le dernier degré du problème psy, quoi. C’est là que ma psy m’a parlé de la relation morbide. Ça veut dire que toute ta vie affective, professionnelle, c’est elle. Et toi tu es derrière. Et ça devient pas ton trophée, pire que ça : ton rapport à la vie. La vie t’arrive à travers cette personne. Tu es comme un vampire.

Mon père en un sens avait déjà ce problème. Chez moi, c’était ça le modèle. Mon père dans la stratosphère et ma mère dans la vraie vie, les câlins, les bisous. Quand j’ai compris le problème, c’est là que j’ai commencé à aller voir des psys, j’ai vu une magnétiseuse chinoise, j’ai fait de la danse cosmique… J’ai fait n’importe nawak.

C’était dans les années 1990. Et puis voilà, et un jour, c’est fini, rupture ninani et un jour tu recommences et avec qui ?…

Avec une chanteuse.

Interview suite...

Rue89 : Ça a l’air d’être un gros problème, les chanteuses…

André Manoukian :

Oui, mais pour le coup, cette fois-ci, ce n’était pas une question de vie ou de mort. Ni pour elle ni pour moi. On a fait des gosses et tout va bien. Mais j’ai quand même dû me dire « bon allez stop ». Parce qu’il faut com- prendre ce que tu ressens… Quand tu fais une mélodie et que tout d’un coup tu l’entends chantée…

Rue89 : C’est quoi, c’est du pouvoir ?

André Manoukian :

Non, pas du pouvoir, c’est de la beauté pure. C’est comme si tu imaginais un scénario et tout, et qu’ensuite des acteurs sublimes le jouaient. Tu es dans un rapport presque érotique quoi…

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Rue89 : Mais c’est quoi l’érotisme ?

André Manoukian :

C’est ce truc qui circule ! C’est pas de l’érotisme de pacotille, mais celui des Grecs. Eros, c’est la vie.

On est en train de faire pousser quelque chose ensemble. Schopenhauer disait : il faut éradiquer la passion, elle fait souffrir les hommes. Nietzsche dit lui : non, il ne faut pas l’éradiquer, il faut la transformer, la canaliser en force créative. C’est-à-dire que cet Eros que tu sens, tu le canalises et t’en fais une œuvre. Et à la base de toute œuvre, il y a du désir. C’est de ça dont j’ai voulu parler dans ce spectacle.

Rue89 : Mais pour revenir au concept de muse, il est même parfois contesté. On peut en en- tendre certaines dire qu’elles sont à l’origine des idées de l’artiste qu’elles inspirent.

André Manoukian :

Non, mais c’est sûr que le concept de la muse est obsolète. Après, il y a une double vampirisation : elle aussi, elle te capte. C’est pour ça que la rupture est aussi dure. Parce que tu ne sais plus ce qui est à qui. Il y a aussi ce vieux tableau « L’alchimiste avec sa femme » de David Ryckaert. On voit un alchimiste devant une tête de mort et un élixir.

Une femme est adossée à lui et tient un parchemin. Seul l’alchimiste ne peut rien faire seul. Elle l’aide à s’accomplir. Ils font à deux.

Interview suite...

ANDRÉ MANOUKIAN

[REPLAY] | Chaos : L'intégrale

Durée : 00:12:46

Date : jeudi 12 décembre 2019

Dernière ligne droite pour André Manoukian. À la fin du mois, l'un des musiciens les plus médiatiques mettra un terme à ses représentations du Chant du Périnée. Ce seul en scène à retrouver sur les planches du Théâtre de l'Oeuvre possède plusieurs portes d'entrée.

Il y a l'introspection d'un artiste soulignant avec verve son amour profond pour la voix féminine, la capacité par sa présence sur scène à nous faire vivre des anecdotes et moments marquants de l'histoire de la musique, et la quête sous- jacente d'une plus grande liberté pour tout musicien "classique" qui soit. Regrettant l'incapacité de nombre de grands musiciens à improviser, André Manoukian use de ce spectacle pour livrer un plaidoyer en faveur d'une réforme de la méthode Conservatoire, trop archaïque à ses yeux.

Développement au cours de cette interview réalisée pour Radio Néo.

http://www.radioneo.org/fr/podcasts/view/1563/andre-manoukian

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André Manoukian

Le Chant du périnée-Conférence psycho érotique pianotée

ANDRÉ MANOUKIAN charme, émeut, captive, dans cette conférence psycho-érotique pianotée.

Le Chant du Périnée est un spectacle ô combien particulier, empreint d’intelligence et de poésie. Un spectacle qui ne ressemble à aucun autre. À découvrir tous les lundis soirs à 20h jusqu’au 30 décembre prochain au Théâtre de l’Oeuvre…

Une conférence psycho-érotique pianotée

Charismatique et chaleureux, à la présence enveloppante, André Manoukian nous propose un parcours érudit et dé- janté dans l’histoire de la musique. Avec poésie et une grande intelligence émotionnelle, cet incroyable et talentueux musicien nous fait partager la magie de la création musicale

À travers cette conférence pianotée, André Manoukian fait parler la musique… Ainsi il nous explique pourquoi cer- taines notes nous tirent des larmes, quand d’autres nous angoissent ou nous rendent idiots d’amour.

Si le petit Wolfgang, à 3 ans, cherchait « les notes qui s’aiment » sur son clavecin, donnant au passage la plus belle défi- nition de la musique, l’inspiration suprême, c’est… quand on se fait larguer.

Un bon chagrin d’amour, rien de mieux pour composer…

Beethoven et Wagner, en grands spécialistes du râteau, ont produit une quantité impressionnante de chefs d’œuvres.

André ayant connu lui-même un certain nombre de muses et de sirènes, a voulu savoir pourquoi il transpirait de la moustache quand une jeune fille chantait « Fever » en claquant des doigts à contretemps.

L’on sourit avec tendresse lorsqu’André évoque son premier amour, mais l’on est aussi émus lorsqu’il évoque sa grand- mère arménienne. Par le truchement d’anecdotes drôles ou tendres, cet artiste si talentueux nous livre une partie de lui et c’est ce qui rend ce spectacle si incomparable. Si l’on sait que son père était tailleur et qu’il souhaitait que son fils soit médecin, l’on en sait peu sur l’influence de ses origines arméniennes sur sa musique, l’occasion ici d’en apprendre un peu plus, émotionnellement parlant surtout.

Une histoire de la musique comme vous ne l’avez jamais entendue.

Le spectacle dure 1h20 et se joue tous les lundis à 20h dans le cadre raffiné du Théâtre de l’Oeuvre.

crédits photos: Webpromo/Princesse Acidulée

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ANDRÉ MANOUKIAN

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Actu en ligne

https://www.sortiraparis.com/scenes/theatre/articles/197303-andre-manoukian- au-theatre-de-l-oeuvre-avec-le-chant-du-perinee

https://selectionsorties.net/2019/09/30/le-chant-du-perinee-une-conference- pianotee-par-andre-manoukian-au-theatre-de-loeuvre/

http://www.divertir.eu/agenda/spectacles/andre-manoukian-le-chant-du- perinee-theatre-de-l-oeuvre.html

https://www.facebook.com/watch/?v=758975034619000

https://www.facebook.com/dameskarlett/posts/2764854503554348

https://www.facebook.com/lebonbon/videos/andr%C3%A9- manoukian/404111223617200/

https://www.franceinter.fr/emissions/le-sketch-par-jupiter/le-sketch- par-jupiter-07-octobre-2019

https://www.europe1.fr/emissions/C-est-arrive-demain/andre-

manoukian-je-me-suis-beaucoup-cache-derriere-des-femmes-3923835

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