Ce document peut être consulté dans les centres locaux d emploi et dans le site emploiquebec.net.

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Ce document peut être consulté dans les centres locaux d’emploi et dans le site emploiquebec.net.

Rédaction : Régent Chamard Économiste

Table métropolitaine de Montréal Collaboration :

Centre d’étude sur l’emploi et la technologie

Monique Bernier Denis Hétu Serge Lacroix Richard Masson Alain Robitaille

Suzanne Ducas (mise en page)

Production :

Direction de la planification, du suivi et de l’information sur le marché du travail de la région de Montréal

© Gouvernement du Québec

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2007 ISBN : 978-2-550-49178-8

La reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée à condition d’en mentionner la source.

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Avant-propos

C’est avec plaisir que je vous présente Le Marché du travail dans la région de Montréal. Perspectives professionnelles 2006-2010 produit par la Direction régionale d’Emploi-Québec de Montréal. Cette publication est consacrée à l’analyse des perspectives d’emploi de plus de 500 métiers et professions, parmi lesquels plusieurs offriront de bonnes perspectives professionnelles d’ici 2010.

On y trouvera, pour les différentes catégories professionnelles, l’état attendu sur le marché du travail d’ici 2010 selon les prévisions d’Emploi-Québec ainsi qu’un tableau regroupant les professions et leurs perspectives. La publication comporte également une analyse des tendances futures et des changements qui s’amorcent dans le paysage urbain des professions et des métiers à Montréal.

Je suis convaincue que l’effort déployé par notre équipe de la Direction de la planification, du suivi et de l’information sur le marché du travail, responsable de la production du document, contribuera à assurer des services de haute qualité à l’ensemble de la population montréalaise dans le but de favoriser l’adéquation entre l’offre et la demande de main-d’œuvre.

Je vous invite à consulter Le Marché du travail dans la région de Montréal. Perspectives professionnelles 2006-2010 dans les centres locaux d’emploi (CLE) et à l’adresse Web suivante : http://emploiquebec.net/francais/regions/montreal/index.htm.

La directrice régionale par intérim Emploi-Québec de Montréal

Jocelyne Brault

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Table des matières

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétence ...4

Définition des variables, méthodologie et interprétation des résultats...10

Gestion...15

Affaires, finance et administration ...20

Sciences naturelles et appliquées et professions apparentées...25

Secteur de la santé ...32

Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion ...36

Arts, culture, sports et loisirs ...40

Vente et services...44

Métiers, transport et machinerie ...49

Secteur primaire ...58

Transformation, fabrication et services d’utilité publique ...62

Index alphabétique des groupes professionnels de la CNP ...71

Liste des bureaux régionaux et des CLE du Québec ………...90

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Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétence

Selon les plus récentes estimations d’Emploi-Québec, l’emploi augmentera en moyenne de 1,5 % par année pour la population de Montréal entre 2005 et 2010.

C’est un taux de croissance supérieur à celui que connaîtra le Québec (1,2 %). La population montréalaise bénéficiera ainsi de 70 000 nouveaux emplois sur cinq ans, ce qui représente 29,3 % de tous les postes qui seront créés dans l’ensemble du Québec (238 000).

Historiquement, l’emploi pour les Montréalais et Montréalaises s’est accru de 0,3 % par an entre 1987 et 2005. Le niveau d’emploi est alors passé de 868 400 en 1987 à 920 200 en 2005. Même si l’emploi a peu bougé, certaines compétences sont désormais davantage en demande, plus particulièrement les professions de niveau professionnel. À l’inverse, d’autres ont perdu de leur lustre, comme les professions de niveau intermédiaire.

Les changements organisationnels et techniques et la croissance ou la décroissance de certaines activités économiques façonnent les mouvements qui se produisent sur le marché du travail.

Certaines professions ou certains métiers reliés au transport ou à la machinerie ont été en diminution au cours de cette période alors que des professions reliées aux arts, à la culture, aux sports et loisirs ont pris de l’importance. Ces changements se reflètent alors dans les parts qu’occupent ces groupes dans la structure d’emploi de la région.

La croissance économique n’est pas la seule raison qui amplifie les mouvements sur le marché du travail. Il y a aussi le vieillissement des personnes en emploi et, comme la cohorte des baby-boomers se prépare à quitter le marché du travail au cours de la période de prévision, il faudra en remplacer un très grand nombre chaque année. D’ailleurs, au cours des prochaines années, les retraites continueront à prendre de l’ampleur. En plus de ce phénomène qui attisera les besoins de remplacement, il faudra s’assurer de pouvoir remplacer ceux qui quitteront leur profession pour changer de carrière ou pour obtenir une promotion dans une profession plus qualifiée. Ces besoins globaux de remplacement atteindront 170 000 au cours des cinq prochaines années. C’est donc dire qu’il y

aura tout près de 240 000 emplois pour lesquels il faudra trouver preneurs.

Les secteurs d’activité économique L’évolution de l’emploi sur le marché du travail connaîtra une hausse rapide dans certains secteurs. Il convient de rappeler que le secteur des services, au sein duquel se retrouvent près de quatre emplois sur cinq, sera le porteur de croissance autant en pourcentage qu’en nombre. De ce côté, les services professionnels, scientifiques et techniques seront en haut de la liste, suivis des services de santé et d’assistance sociale, du secteur de l’information de la culture et des loisirs et des services aux entreprises et bâtiments. Les industries manufacturières ont continué de s’adapter à la hausse du dollar, des coûts de l’énergie et des matières premières et, de manière générale, ont continué de faire des mises à pied. Quelques secteurs afficheront des hausses du niveau d’emploi, soit les fabricants de matériel de transport, avec la reprise dans le domaine de l’aérospatiale, les fabricants de produits électriques et électroniques et les fabricants de machines, qui auront de bonnes perspectives d’emploi.

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétence

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D’autres secteurs vont cependant ralentir la croissance prévue. Plusieurs se concentrent dans l’industrie manufacturière. Les fabricants de vêtements, de textiles et de meubles devront continuer à affronter la concurrence asiatique autant sur le marché intérieur que sur les marchés extérieurs. La construction sera aussi dans un mode de décélération après quelques années de croissance rapide. Les administrations publiques devraient également continuer à réduire les effectifs.

C’est sur cette toile de fond qu’ont été élaborées les perspectives professionnelles de la région de Montréal. Mais, au-delà des effets de l’évolution de l’économie, il faudra aussi prendre en considération les besoins de remplacement qui prennent de plus en plus d’importance.

Le remplacement de la main-d’œuvre En plus des nouveaux emplois qui seront créés au cours des prochaines années, de nombreux postes sont libérés chaque année par des personnes qui se retirent définitivement du marché du travail (retraites ou décès) ou qui quittent leur emploi pour pourvoir un poste disponible dans un autre emploi (mobilité interprofessionnelle). La méthodologie utilisée dans notre modèle de prévisions

tient compte des besoins de remplacement importants que peut susciter cette mobilité interprofessionnelle. Par contre, le modèle ne permet pas de distinguer les besoins de remplacement par profession et qui proviendront des retraites et des décès seulement. Les projections de la Régie des rentes du Québec peuvent toutefois donner une bonne approximation des retraites anticipées. Selon la dernière analyse actuarielle, le nombre de nouveaux bénéficiaires de la rente de retraite s’élèverait à environ 90 000 personnes à Montréal pour l’ensemble de la période de prévisions 2006-2010. En 2006, les retraites sont estimées à près de 16 000 et leur nombre ira en augmentant pour terminer la période avec près de 17 000.

Globalement, retraites et mobilité interprofessionnelles confondues, il y aura près de 170 000 postes qui seront ouverts au remplacement.

Les postes provenant de l’expansion économique et des besoins de remplacement deviennent donc disponibles pour les personnes à la recherche d’un emploi et offriront des possibilités dans plusieurs types de professions.

Les professions par niveau de compétence

Comme on peut le voir au graphique 1, la population montréalaise occupe en 2005 des professions exigeant des compétences de niveaux supérieurs (gestion et professionnel) relativement plus souvent que l’ensemble de la population du Québec. La majorité (56,8 %) des emplois occupés par les Montréalaises et les Montréalais requièrent cependant des qualifications de niveaux technique ou intermédiaire.

Toutes proportions gardées, ce sont les compétences de niveau professionnel et de niveau élémentaire qui seront les plus en demande au cours de la période de prévisions 2006-2010.

Étant donné leur volume important, les professions de niveaux intermédiaire et technique comptent cependant pour plus de la moitié des futurs emplois disponibles.

Parmi les emplois de niveau technique, la demande portera davantage sur les postes exigeant une formation technique collégiale que sur ceux requérant une formation professionnelle secondaire.

Au total, 287 des 520 professions pour lesquelles Emploi-Québec présente des perspectives offriront des possibilités

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d’emploi acceptables (162 professions), favorables (109 professions) et même très favorables (16 professions) à la population de Montréal entre 2005 et 2010. Ces bonnes perspectives d’emploi concernent près de 80 % emplois occupés par les Montréalaises et les Montréalais en 2005.

Deux niveaux de compétence prendront davantage d’importance au cours des prochaines années. Il s’agit des compétences de niveau professionnel et de celles de niveau technique. Les professions de niveau intermédiaire auront tendance à maintenir leur part de l’emploi alors que les professions en gestion et celles de niveau élémentaire verront leurs parts aller en diminuant.

Les professions par genre de compétence Le graphique 2 montre la structure professionnelle de la population de Montréal. Les professions sont regroupées en dix grands domaines d’activité professionnelle. Par rapport à celle du Québec, la population de Montréal est relativement plus concentrée dans la gestion, dans les affaires, la finance et l’administration, dans les sciences naturelles et appliquées, dans les sciences sociales, l’enseignement, l’administration publique et la religion de même que dans les arts, la culture, les sports et les loisirs.

Près de la moitié (43,4 %) des Montréalaises et Montréalais en emploi exercent toutefois des professions liées à la vente et aux services ainsi qu’aux affaires, à la finance et à l’administration.

Même si l’on prévoit une demande de main-d’œuvre pour tous les domaines de compétence, quatre groupes professionnels se démarquent des autres.

Les professions reliées aux arts, à la culture, aux sports et aux loisirs sont celles qui bénéficieront du taux de demande le plus élevé. Toutes proportions gardées, la demande de main-d’œuvre la plus forte revient ensuite aux professions de la vente et des services, qui devancent un peu les professions de la santé. Les professions liées aux sciences naturelles et appliquées présenteront également un taux de demande supérieur à la moyenne.

Compte tenu de leur poids imposant dans l’emploi de la population montréalaise, les professions de la vente et des services et celles qui sont liées aux affaires, à la finance et à l’administration offriront néanmoins le plus grand nombre de possibilités d’emploi entre 2005 et 2010.

Les professions liées aux industries manufacturières, soit les professions de la transformation, de la fabrication et des

services d’utilité publique verront leur niveau d’emploi diminuer entre 2005 et 2010. Les besoins de remplacement viendront atténuer cette baisse. C’est le seul genre de compétence dont le niveau d’emploi diminuera.

Quelques exemples de professions

Les professions avec des perspectives favorables ou très favorables

Sur les 125 professions qui ont des perspectives d’emploi soit favorables soit très favorables, plusieurs se retrouvent dans les domaines de la santé, de l’enseignement, des services professionnels et du commerce de détail. Les perspectives d’emploi sont influencées par l’évolution des secteurs d’activité économique dans lesquels elles se retrouvent le plus souvent et par les besoins de remplacement qui se feront sentir à la suite de départs à la retraite.

Les professions qui ont de telles perspectives comprennent les vendeurs et vendeuses (CNP 6421) et les directeurs et directrices (CNP 0621) du commerce de détail, les infirmiers et infirmières (CNP 3152) en santé, les comptables, les vérificateurs et vérificatrices (CNP 1111) et les analystes, consultants et consultantes en informatique (CNP 2171) qui se

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retrouvent souvent dans le secteur des services professionnels et le personnel de l’enseignement à tous les niveaux, soit primaire (CNP 4142), secondaire (CNP 4141), collégial (CNP 4131) et universitaire (CNP 4121).

Les professions avec des perspectives restreintes ou très restreintes

Les perspectives restreintes s’appliquent à 67 professions et celles très restreintes, à

17 professions, soit au total 84 professions qui, somme toute, s’appliquent à relativement moins d’emplois comparativement à celles qui ont obtenu des perspectives favorables ou très favorables. De manière générale, les professions ayant des niveaux de compétence intermédiaire ou élémentaire reçoivent davantage de telles perspectives.

À titre d’exemples, parmi les professions de niveau intermédiaire, on retrouve les expéditeurs et expéditrices (CNP 1471) et les opérateurs et opératrices de machines à

coudre (CNP 9451). Ces dernières sont dépendantes de ce qui se produira dans les industries du vêtement, pour lesquelles on prévoit encore des baisses d’emplois.

Certaines professions de niveau élémentaire seront aussi touchées; parmi celles-ci, on retrouve les préposés et les préposées à l’entretien ménager (CNP 6661) et les concierges d’immeubles (CNP 6663).

7

(9)

PART RELATIVE DE L'EMPLOI EN POURCENTAGE SELON LE NIVEAU DE COMPÉTENCE, RÉGION DE MONTRÉAL ET ENSEMBLE DU QUÉBEC, 2005

12,2

31,6 30,5 16,5

9,2

11,3

30,3 26,5

21,5 10,4

0 5 10 15 20 25 30 35

Élémentaire Intermédiaire Technique Professionnel Gestion

Québec Montréal

8

(10)

PART RELATIVE DE L'EMPLOI EN POURCENTAGE SELON LE GENRE DE COMPÉTENCE, RÉGION DE MONTRÉAL ET ENSEMBLE DU QUÉBEC, 2005

7,9 2,5

13,7

23,7 3,2

8,7 6,4

6,8

18,1 9,2

6,9 0,5

8,9

23,2 5,6

9,7 6,2

8,4

20,2 10,4

0 5 10 15 20 25

Transformation, fabrication et services d'utilité publique

Secteur primaire Métiers, transport et machinerie Vente et services Arts, culture, sports et loisirs Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion Secteur de la santé Sciences naturelles et appliquées Affaires, finance et administration Gestion

Québec Montréal

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Définition des variables, méthodologie et interprétation des résultats

Groupes professionnels

(Code CNP et titre de la profession) La classification et la définition des groupes professionnels de cette publication reposent sur la Classification nationale des professions (CNP), élaborée par le ministère du Développement des ressources humaines du Canada

¹

. La CNP est une classification hiérarchique des professions et comporte trois niveaux.

Elle comprend 26 grands groupes (code numérique à 2 chiffres) qui se subdivisent en 140 groupes intermédiaires (code numérique à 3 chiffres) et, par la suite, en 520 groupes de base (code numérique à 4 chiffres).

Le niveau et le genre de compétence sont les deux principaux critères employés dans l’élaboration de la CNP

1.

Devenu depuis le ministère des

Ressources humaines et du Développement social.

NIVEAUX DE COMPÉTENCE

ÉTUDES

─

FORMATION AUTRES CRITÈRES

O

Gestion ♦

Peu déterminant dans la majorité des cas.

♦

Expérience dans le domaine visé.

♦

Capital financier.

A

Professionnel

♦

Un diplôme universitaire (baccalauréat, maîtrise ou doctorat).

B

Technique

♦

De deux à trois ans d’études postsecondaires dans un collège communautaire, un institut de technique ou un cégep, ou

♦

de deux à cinq ans d’apprentissage, ou

♦

de trois à quatre ans d’études secondaires et plus de deux ans de formation en cours d’emploi, de cours de formation liée à l’emploi ou d’expérience de travail précise.

♦

Le niveau de compétence B est aussi attribué au personnel qui assume des responsabilités de supervision.

♦

Le niveau de compétence B a été attribué au personnel qui assume des responsabilités importantes dans le domaine de la santé et de la sécurité (par exemple, les pompiers et pompières, les policiers et policières et les infirmiers et infirmières auxiliaires).

C

Intermédiaire ♦

De un à quatre ans d’études secondaires,

ou

♦

jusqu’à deux ans de formation en cours d’emploi, des cours de formation externe ou une expérience de travail précise.

D

Élémentaire ♦

Une brève démonstration du travail ou une formation en cours d’emploi, ou

♦

pas d’exigences scolaires particulières.

Sources : Ministère du Développement des ressources humaines du Canada, Classification nationale des

professions 2001 et Emploi-Québec.

10

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Niveau de compétence

Le niveau de compétence est généralement défini selon la durée et la nature des études et de la formation requises pour accéder à un emploi et en exercer les fonctions.

L’expérience requise, la complexité des tâches et les responsabilités inhérentes à cet emploi sont également prises en compte, par rapport aux exigences des autres emplois, pour établir le niveau de compétence qui lui est associé

²

.

Quatre niveaux de compétence sont établis dans la CNP, auxquels celui de la gestion a été ajouté :

1. Professionnel.

2. Technique.

3. Intermédiaire.

4. Élémentaire.

L’encadré sur les niveaux de compétence présente les grandes lignes des portes d’entrée les plus usuelles en matière d’études. Il définit ainsi les catégories de niveaux de compétence.

Genre de compétence

Le genre de compétence est fonction du genre de travail exécuté, quoique la CNP reflète d’autres facteurs liés au genre de compétence. Un de ces facteurs est la

similitude de la discipline scolaire ou des domaines d’études donnant accès à une profession. Un autre de ces facteurs est l’industrie ou le secteur d’activité dans lequel l’expérience à l’interne ou dans une industrie particulière constitue généralement une condition préalable d’accès à la profession

2. Ministère du Développement des ressources humaines du Canada, Classification nationale des professions 2001–

Description des professions, p. vii.

3

.

En plus de la gestion, neuf catégories selon le genre de compétence sont établies dans la CNP :

1. Affaires, finance et administration.

2. Sciences naturelles et appliquées.

3. Secteur de la santé.

4. Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion.

5. Arts, culture, sports et loisirs.

6. Vente et services.

7. Métiers, transport et machinerie.

8. Secteur primaire.

9. Transformation, fabrication et services d’utilité publique.

Emploi estimé en 2005

Le niveau d’emploi estimé en 2005 correspond au volume de l’emploi de chaque groupe professionnel pour l’année de base de l’exercice de prévisions d’Emploi-Québec. On l’obtient au moyen de la répartition sectorielle de l’emploi

3. Ibid., p. viii.

estimée en 2005, par Emploi-Québec, en utilisant notamment les estimations de personnes occupées de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada.

Le niveau d’emploi est ensuite réparti en groupes sur la base de la structure professionnelle des secteurs d’activité du recensement de 2001, qui fournit la répartition de l’emploi d’un secteur entre les groupes de la CNP. La structure professionnelle de 2001 a été actualisée et rajustée en tenant compte, entre autres, de l’évolution de l’emploi par profession selon l’EPA.

L’emploi estimé correspond au nombre de personnes résidentes de la région qui occupent un emploi, quelle que soit la région de leur lieu de travail. Ainsi, lorsqu’un marché du travail régional recoupe deux ou plusieurs régions (comme à Montréal, Québec, Trois-Rivières et Ottawa), il est fréquent que des personnes occupent un emploi dans une autre région administrative que la leur. Pour ces régions, les perspectives d’emploi peuvent dépendre de l’activité économique d’une région limitrophe.

Le niveau d’emploi estimé des groupes professionnels doit être considéré comme une approximation, comportant une marge d’erreur qui peut être importante, en

11

(13)

particulier lorsque le volume d’emplois est faible. Il ne doit être perçu que comme une indication de l’importance relative du groupe professionnel.

Revenu annuel moyen

d’emploi à temps plein (2000)

Le revenu annuel moyen d’emploi à temps plein est fourni par le recensement de 2001, la seule source disponible.

Le revenu annuel moyen d’emploi à temps plein correspond au revenu moyen gagné, en 2000, par les travailleurs et travailleuses qui occupaient un poste à temps plein dans un groupe professionnel, peu importe le nombre d’années d’expérience. Les revenus à l’entrée sont généralement plus faibles. Sont inclus dans le revenu annuel moyen d’emploi les salaires et traitements avant les retenues, les revenus nets dans une entreprise non agricole non constituée en société ou dans l’exercice d’une profession ainsi que les revenus qui sont tirés d’un travail agricole autonome. Le revenu annuel moyen d’emploi à temps plein pour l’ensemble des groupes professionnels, au Québec, se situait alors à 36 200 $.

Taux de demande de main- d’œuvre entre 2005 à 2010

⁴

La demande de main-d’œuvre est composée de la variation de l’emploi (croissance ou décroissance) en raison de l’évolution économique ainsi que du remplacement des personnes qui, d’une part, se retirent du marché du travail et, d’autre part, quittent leur emploi pour pourvoir un poste disponible dans un autre emploi (mobilité interprofessionnelle).

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu est présenté en quatre classes, qui se définissent comme suit :

Nul ou négatif

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu est égal ou inférieur à zéro.

4

. Le taux de demande de main-d’œuvre est le rapport entre la demande de main-d’œuvre prévue au cours des années 2006 à 2010 et l’emploi de 2005. Ainsi, pour l’année 2006, le taux de demande prévu porte sur la demande attendue en 2006 par rapport au niveau de l’emploi en 2005. Il en va de même pour les autres variables projetées et pour les autres années couvertes. C’est pourquoi la perspective porte sur les années 2006-2010, mais l’horizon pris en compte va de 2005 à 2010.

Faible

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu est supérieur à 0 % mais inférieur à 19,6 %.

Modéré

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu est supérieur ou égal à 19,6 % mais inférieur à 30 %.

Élevé

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu est supérieur ou égal à 30 %.

Taux de chômage estimé pour 2005

Le taux de chômage estimé pour 2005 correspond au nombre de chômeurs et chômeuses par rapport à la population active. Ce nombre a été calculé en fonction du total des chômeurs et chômeuses en 2005, relevé par l’EPA. Il a par la suite été réparti dans chacun des groupes d’emploi selon la structure professionnelle du chômage tirée du recensement de 2001 et de son évolution entre 2001 et 2005, selon l’EPA.

Le taux de chômage estimé est présenté en trois classes, qui se définissent comme suit :

12

(14)

Faible

NIVEAUX DE DIAGNOSTICS DE PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES Très favorables

Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport

au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront très bonnes.

L’établissement de ce diagnostic ne doit cependant pas être interprété comme une garantie d’emploi dans le groupe professionnel visé.

Favorables

Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront bonnes.

L’établissement de ce diagnostic ne doit pas être interprété comme une garantie d’emploi dans le groupe professionnel visé.

Acceptables

Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront satisfaisantes.

Même si les personnes incluses dans ces groupes professionnels subiront une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée.

Restreintes

Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront limitées.

Même si les personnes incluses dans ces groupes professionnels subiront une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée. Ainsi, ce diagnostic ne doit pas être interprété comme une absence totale de débouchés sur le marché du travail.

Très restreintes

Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront très limitées.

Même si les personnes incluses dans ces groupes professionnels subiront une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée. Ainsi, ce diagnostic ne doit pas être interprété comme une absence totale de débouchés sur le marché du travail.

N. P.

Pour certains groupes professionnels, aucun diagnostic de perspectives n’a été posé. Un nombre d’emplois peu important, un manque d’information de nature qualitative ou l’absence de marché du travail pour ces groupes professionnels expliquent le fait que cette information ne soit pas publiée (N. P.).

Le taux de chômage estimé est inférieur à 5,7 %.

Modéré

Le taux de chômage estimé est supérieur ou égal à 5,7 % mais inférieur à 12,9 %.

Élevé

Le taux de chômage estimé est supérieur ou égal à 12,9 %.

Perspectives

L’approche utilisée pour établir les perspectives professionnelles repose à la fois sur l’estimation de la demande de main-d’œuvre (l’ampleur des besoins à combler) et sur l’estimation du nombre de chômeurs et chômeuses en début de période (la concurrence entre les personnes pour obtenir les emplois disponibles). Le croisement de ces deux facteurs nous renseigne sur les possibilités d’intégration au marché du travail.

Une méthode de regroupement statistique, soit une analyse selon les écarts-types, a permis de répartir, dans un premier temps, l’indicateur de perspectives en cinq classes.

Par la suite, une analyse qualitative a permis d’infirmer ou de confirmer l’attribution d’une classe à un groupe professionnel. Dans cette analyse

13

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qualitative sont pris en considération, entre autres, un investissement marquant, une mise à pied massive ainsi que l’évolution récente de certains indicateurs opérationnels, comme l’évolution du nombre de prestataires de l’assistance- emploi et de l’assurance-emploi par profession et les résultats des enquêtes d’intégration au marché du travail des nouveaux diplômés et diplômées du réseau de l’éducation effectuées par le ministère de l’Éducation du Québec. Des études et des enquêtes sur la situation dans certaines professions sont aussi considérées.

Cinq niveaux de perspectives professionnelles, qui déterminent les possibilités d’intégration au marché du travail, ont ainsi été retenus (voir le tableau sur les niveaux de diagnostics).

Interprétation des résultats

Malgré l’intérêt qu’il suscite auprès de ses utilisateurs et utilisatrices, un exercice d’estimation des perspectives pour les professions présente des limites qui obligent à une certaine prudence dans l’interprétation des résultats. On peut repérer une série de ces limites qui, prises de façon individuelle ou en bloc, peuvent influencer les résultats, sans qu’il soit possible d’en mesurer les incidences sur la qualité des prévisions pour les professions.

Il n’en demeure pas moins que, malgré les difficultés d’estimer l’offre et de prévoir la demande de main-d’œuvre en raison de ce facteur, la production de telles prévisions est essentielle. Ces limites exigent cependant que les prévisions soient considérées comme des tendances, d’où

l’utilisation de classes et non pas de données chiffrées dans la présentation des principaux résultats. De plus, ces résultats doivent être mis en relation avec d’autres sources d’information. On pense ici au savoir-être ou aux compétences qui sont exigées sur le marché du travail, aux connaissances qualitatives que peuvent avoir de ce marché les utilisateurs et utilisatrices ou, encore, à l’information qui leur a été transmise par les acteurs et actrices du domaine ou par d’autres sources. Mentionnons finalement que les résultats obtenus ne déterminent en rien la qualité des emplois, mais plutôt la possibilité, pour les personnes en mesure d’exercer une profession choisie, d’intégrer le marché du travail.

14

(16)

Gestion

Cette catégorie englobe les membres des corps législatifs et les cadres supérieurs et intermédiaires

⁵

.

Selon nos estimations, la catégorie de la gestion regroupait environ 96 000 emplois en 2005, soit 10,4 % de la population montréalaise en emploi. C’est relativement plus qu’au Québec (9,2 %).

Au cours des prochaines années, l’expansion économique devrait générer relativement peu de nouveaux emplois dans ce groupe professionnel. Avec un taux de croissance annuel moyen inférieur à la moyenne de l’ensemble des professions, la part d’emploi de ce groupe professionnel tendra même à diminuer. Au cours des années antérieures, soit entre 1987 et 2005, la part de ce groupe professionnel avait eu tendance à s’accroître. C’est donc un changement de tendance, même si la croissance est au rendez-vous.

Les possibilités d’emploi proviendront surtout des besoins de remplacement de gestionnaires qui quitteront leur poste pour

prendre leur retraite ou encore pour changer d’emploi. Comme plusieurs années d’expérience sont habituellement requises pour occuper un poste de gestionnaire, la moyenne d’âge est relativement élevée : au recensement 2001, le tiers d’entre eux avaient 55 ans et plus.

On peut donc s’attendre à ce que plusieurs d’entre eux prennent leur retraite au cours des années à venir.

5. Ministère du Développement des ressources humaines du Canada, op. cit., p. viii.

Grâce à un taux de chômage faible en 2005, toutes les professions de la gestion offrent de bonnes perspectives d’emploi.

Sur les 44 professions de ce groupe, 19 ont des perspectives acceptables et 14 sont favorables. Aucune ne présente de diagnostic restreint ou très restreint. Les 11 autres professions n’ont pas de diagnostic qui peut être publié

⁶

.

Voici quelques de postes en gestion qui ont des perspectives favorables. Très souvent, ce sont les besoins en remplacement qui justifient ces perspectives professionnelles.

6. Pour les postes de membres des corps législatifs et de cadres supérieurs, aucun diagnostic n’a été posé, car les méthodes de dotation de ces postes diffèrent trop des mécanismes habituels du marché du travail.

Les directeurs et directrices du commerce détail (CNP 0621), les gestionnaires de systèmes informatiques (CNP 0213), les directeurs et directrices en finance (CNP 0111), les directeurs et directrices de banque, du crédit et autres services financiers (CNP 0122) et les directeurs et directrices des ressources humaines (CNP 0112) se retrouvent parmi les professions avec de bonnes perspectives d’emploi.

Gestion

15

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Région de Montréal RMR de Montréal

Ensemble du Québec CODE

CNP

Titre de la profession Niveau de compétence

Emploi estimé (2005)

Revenu annuel moyen d'emploi à temps plein (2000)

Taux de demande de main-d'œuvre entre 2005 et 2010

Taux de chômage estimé (2005)

Perspectives Perspectives Perspectives

0011 Membres des corps législatifs

Gestion 250 70 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) 0012 Cadres supérieurs/cadres

supérieures - administration publique

Gestion 600 79 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP)

0013 Cadres supérieurs/cadres supérieures - services financiers, communications et autres services aux entreprises

Gestion 6 000 130 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP)

0014 Cadres supérieurs/cadres supérieures - santé, enseignement, services communautaires et sociaux et associations mutuelles

0015 Cadres supérieurs/cadres supérieures - commerce, radiotélédiffusion et autres services, n.c.a.

0016 Cadres supérieurs/cadres supérieures - production de biens, services d'utilité publique, transport et construction

0111 Directeurs

financiers/directrices financières

Gestion 4 000 73 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

0112 Directeurs/directrices des ressources humaines

0113 Directeurs/directrices des achats

Gestion 600 61 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

0114 Directeurs/directrices d'autres services administratifs

Gestion 1 500 65 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Favorables

0121 Directeurs/directrices des assurances, de l'immobilier et du courtage financier

Gestion

16

(18)

Région de Montréal Ensemble du Québec RMR de

Montréal CODE

CNP

0122 Directeurs/directrices de banque, du crédit et d'autres services de placements

0123 Directeurs/directrices d'autres services aux entreprises

Gestion 1 500 66 000 Élevé Modéré Favorables Favorables Favorables

0131 Directeurs/directrices de la transmission des télécommunications

Gestion 1 500 65 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

0132 Directeurs/directrices des services postaux et de messageries

Gestion 200 46 000 Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

0211 Directeurs/directrices des services de génie

0212 Directeurs/directrices de services d'architecture et de sciences

Gestion 500 81 000 Modéré Modéré Acceptables Favorables Favorables

0213 Gestionnaires de systèmes informatiques

0311 Directeurs/directrices des soins de santé

0312 Administrateurs/administrat rices - enseignement postsecondaire et formation professionnelle

Gestion 1 000 55 000 Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

0313 Directeurs/directrices d'école et

administrateurs/administratr ices de programmes d'enseignement aux niveaux primaire et secondaire

0314 Directeurs/directrices des services sociaux, communautaires et correctionnels

Gestion

17

(19)

CNP

0411 Gestionnaires de la fonction publique - élaboration de politiques et administration de programmes sociaux et de santé

Gestion 350 62 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

0412 Gestionnaires de la fonction publique - analyse économique, élaboration de politiques et administration de programmes

Gestion 400 61 000 Modéré Faible Favorables Acceptables Favorables

0413 Gestionnaires de la fonction publique - élaboration de politiques et administration de programmes

d'enseignement

Gestion 100 68 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Favorables

0414 Autres gestionnaires de la fonction publique

Gestion 450 64 000 Modéré Faible Favorables Acceptables Acceptables

0511 Directeurs/directrices de bibliothèque, d'archives, de musée et de galerie d'art

0512 Directeurs/directrices - édition, cinéma,

radiotélédiffusion et arts de la scène

0513 Directeurs/directrices de programmes et de services de sports et de loisirs

0611 Directeurs/directrices des ventes, du marketing et de la publicité

Gestion 11 000 65 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Favorables

0621 Directeurs/directrices - commerce de détail

0631 Directeurs/directrices de la restauration et des services alimentaires

0632 Directeurs/directrices de services d'hébergement

Gestion

18

(20)

CNP

0641 Officiers/officières de direction des services de police

Gestion 150 65 000 Modéré Faible Favorables Acceptables Acceptables

0642 Chefs et officiers supérieurs/officières supérieures des services d'incendie

0643 Officiers/officières de direction des Forces armées

Gestion 200 54 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) 0651 Directeurs/directrices

d'autres services

Gestion 1 500 43 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) 0711 Directeurs/directrices de la

construction

0712 Constructeurs/constructrices et rénovateurs/rénovatrices en construction domiciliaire

0713 Directeurs/directrices des transports

0721 Directeurs/directrices de l'exploitation et de l'entretien d'immeubles

Gestion 1 500 46 000 Faible Faible Acceptables Restreintes Acceptables

0811 Directeurs/directrices de la production primaire (sauf l'agriculture)

Gestion 100 71 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Acceptables

0911 Directeurs/directrices de la fabrication

0912 Directeurs/directrices des services d'utilité publique

Gestion

19

(21)

Affaires, finance et administration

Cette catégorie comprend les professions qui touchent la prestation de services financiers et d’affaires, de services administratifs et de réglementation et de services de supervision de bureau et de soutien. Quelques-unes des professions incluses dans cette catégorie sont uniques aux secteurs des finances et des affaires; cependant, la plupart se retrouvent dans tous les secteurs industriels

⁷

.

Avec plus de 186 000 emplois en 2005, ce domaine professionnel occupe la deuxième place en importance dans l’emploi de la population montréalaise, après celui de la vente et des services. Une personne sur cinq (20,5 %) y travaille; c’est une proportion relativement plus élevée que dans l’ensemble du Québec (18,1 %).

Depuis 1987, le niveau d’emploi dans ce groupe professionnel tend à diminuer. Au cours des prochaines années, soit de 2005 à 2010, cette tendance devrait s’inverser et l’emploi devrait croître, mais avec une croissance annuelle moyenne plus faible que la moyenne de l’ensemble des professions.

Malgré les nombreux besoins de remplacement prévus au cours des

7. Ibid., p. ix.

prochaines années, le taux de demande global est inférieur à la moyenne de l’ensemble des professions. Compte tenu de l’importance de ce secteur, plusieurs professions présentent toutefois des perspectives d’emploi intéressantes.

Ce domaine professionnel regroupe un large éventail d’emplois de niveaux intermédiaire et technique, qui n’exigent habituellement pas de diplôme universitaire. Bénéficiant d’un taux de chômage légèrement inférieur à la moyenne sur le marché du travail en 2005, 43 des 56 professions offrent des perspectives acceptables (26), favorables (16) et très favorables (1). Les autres professions ont des perspectives restreintes (10) ou n’ont pas de diagnostic qui est publié (3).

Les perspectives les plus favorables vont surtout aux professions de niveaux professionnel et technique, mais plusieurs professions de niveau intermédiaire présentent des perspectives d’emploi acceptables ou favorables. Parmi ces dernières, on trouve surtout des postes de commis aux services à la clientèle et à l’information et personnel assimilé (CNP 1453), qui travaillent souvent en centre d’appels et ont des perspectives acceptables,

et des agents et agentes de recouvrement (CNP 1435) avec des perspectives favorables.

En ce qui concerne les professions avec des perspectives favorables, on les retrouve principalement parmi les professionnels et quelques exemples sont liés à la croissance des secteurs reliés aux services professionnels ou à la santé. Il s’agit, entre autres, des comptables et vérificateurs et vérificatrices (CNP 1111), des professionnels et professionnelles des services aux entreprises de gestion (CNP 1122), des analystes financiers et des analystes financières (CNP 1112) et des secrétaires médicaux et des secrétaires médicales (CNP 1243).

Les 10 professions qui affichent des perspectives restreintes sont soit de niveau technique (1), soit de niveau intermédiaire (9) et comprennent principalement celles-ci : les expéditeurs et expéditrices (CNP 1471), les commis de banque ou d’assurance (CNP 1434), les intervieweurs et les intervieweuses pour enquêtes (CNP 1454) et les magasiniers et magasinières (CNP 1472). Aucune profession de niveau professionnel dans ce genre de compétence n’a de perspectives restreintes ou très restreintes.

Affaires, finance et administration

20

(22)

Région de Montréal RMR de Montréal Ensemble du Québec CODE

CNP

Emploi estimé (2005)

Revenu annuel moyen d'emploi à temps plein (2000)

Taux de demande de main-d'œuvre entre 2005 et 2010

Taux de chômage estimé (2005)

1111 Vérificateurs/vérificatrices et comptables

Professionnel 12 000 50 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

1112 Analystes financiers/analystes financières et analystes en placements

1113 Agents/agentes en valeurs, agents/agentes en placements et négociateurs/négociatrices en valeurs

1114 Autres agents

financiers/agentes financières

Professionnel 3 500 64 000 Élevé Faible Très favorables Favorables Favorables

1121 Spécialistes des ressources humaines

Professionnel 3 000 50 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

1122 Professionnels/professionnell es des services aux entreprises de gestion

1211 Superviseurs/superviseures de commis de bureau et de soutien administratif

Technique 2 000 38 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

1212 Superviseurs/superviseures de commis de finance et d'assurance

Technique 2 000 41 000 Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

1213 Superviseurs/superviseures de commis de bibliothèque, de correspondanciers et d'autres commis à l'information

Technique 1 000 36 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Restreintes

1214 Surveillants/surveillantes de services postaux et de messageries

Technique 250 38 000 Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

1215 Superviseurs/superviseures de commis à la transcription, à la distribution et aux horaires

1221 Agents/agentes d'administration

1222 Adjoints/adjointes de direction

21

(23)

CNP

1223 Agents/agentes du personnel et recruteurs/recruteuses

1224 Agents/agentes de gestion immobilière

Technique 1 500 35 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

1225 Agents/agentes aux achats Technique 2 000 39 000 Modéré Faible Favorables Favorables Acceptables

1226 Planificateurs/planificatrices de congrès et d'événements

Technique 1 500 33 000 Faible Modéré Restreintes Restreintes Acceptables

1227 Juges de paix et

officiers/officières de justice

Technique 200 66 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Acceptables 1228 Agents/agentes

d'immigration, d'assurance- emploi et du revenu

Technique 1 500 40 000 Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

1231 Teneurs/teneuses de livres Technique 3 000 30 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

1232 Agents/agentes de prêts Technique 1 000 35 000 Modéré Faible Favorables Acceptables Acceptables

1233 Experts/expertes en sinistres et rédacteurs/rédactrices sinistres

1234 Assureurs/assureures Technique 700 42 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

1235 Estimateurs/estimatrices et évaluateurs/évaluatrices

Technique 800 43 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

1236 Courtiers/courtières en douanes, courtiers/courtières maritimes et autres courtiers/courtières

Technique 500 47 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

1241 Secrétaires (sauf domaines juridique et médical)

1242 Secrétaires juridiques Technique 2 000 34 000 Modéré Faible Favorables Favorables Acceptables

1243 Secrétaires médicaux/secrétaires médicales

1244 Rapporteurs/rapporteuses judiciaires et transcripteurs médicaux/transcriptrices médicales

Technique 100 25 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP)

1411 Commis de bureau généraux/commis de bureau générales

Intermédiaire 13 000 27 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

1413 Commis au classement et à la gestion des documents

22

(24)

CNP

1414 Réceptionnistes et standardistes

Intermédiaire 8 000 22 000 Élevé Élevé Acceptables Acceptables Acceptables

1422 Commis à la saisie de données

1423 Opérateurs/opératrices d'équipement d'éditique et personnel assimilé

Intermédiaire 250 36 000 Faible Modéré Restreintes Restreintes Restreintes

1424 Téléphonistes Intermédiaire 1 500 23 000 Modéré Élevé Restreintes Restreintes Restreintes

1431 Commis à la comptabilité et personnel assimilé

1432 Commis à la paye Intermédiaire 2 000 32 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

1433 Représentants/représentantes au service à la clientèle - services financiers

1434 Commis de banque, d'assurance et d'autres services financiers

Intermédiaire 3 500 30 000 Faible Modéré Restreintes Restreintes Restreintes

1435 Agents/agentes de recouvrement

Intermédiaire 2 000 30 000 Élevé Modéré Favorables Acceptables Acceptables

1441 Commis de soutien administratif

1442 Commis des services du personnel

Intermédiaire 600 32 000 Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

1443 Commis des services judiciaires

Intermédiaire 50 28 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP)

1451 Commis de bibliothèque Intermédiaire 1 000 28 000 Faible Modéré Restreintes Restreintes Restreintes

1452 Correspondanciers/correspon dancières, commis aux publications et personnel assimilé

1453 Commis aux services à la clientèle, commis à l'information et personnel assimilé

1454 Intervieweurs/intervieweuses pour enquêtes et commis aux statistiques

Intermédiaire 2 500 17 000 Faible Modéré Restreintes Restreintes Restreintes

23

(25)

CNP

1461 Commis au courrier et aux services postaux et personnel assimilé

1462 Facteurs/factrices Intermédiaire 1 000 38 000 Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

1463 Messagers/messagères et distributeurs/distributrices porte-à-porte

Intermédiaire 1 000 22 000 Modéré Élevé Restreintes Acceptables Acceptables

1471 Expéditeurs/expéditrices et réceptionnaires

1472 Magasiniers/magasinières et commis aux pièces

1473 Commis à la production Intermédiaire 800 33 000 Modéré Élevé Restreintes Acceptables Acceptables

1474 Commis aux achats et à l'inventaire

1475 Répartiteurs/répartitrices et opérateurs radio/opératrices radio

Intermédiaire 1 000 29 000 Élevé Modéré Favorables Favorables Favorables

1476 Horairistes de trajets et préposés/préposées à l'affectation des équipages

Intermédiaire 300 38 000 Élevé Modéré Favorables Favorables Favorables

24

(26)

Sciences naturelles et appliquées et professions apparentées

Cette catégorie comprend les postes professionnels et techniques en sciences, y compris les sciences physiques, les sciences de la vie, le génie, l’architecture et la technologie de l’information

⁸

.

Près de 77 000 Montréalaises et Montréalais occupaient des professions liées aux sciences naturelles et appliquées en 2005. Ce volume d’emplois représente 8,4 % de l’ensemble de la population montréalaise en emploi, qui s’y concentre relativement plus que l’ensemble de la population québécoise (6,8 %).

C’est un des groupes professionnels qui a connu la plus forte croissance depuis 1987, juste derrière le groupe de la santé, et l’importance de ces emplois devrait continuer d’augmenter au cours des prochaines années puisque c’est le domaine d’activité professionnelle qui profitera le plus de l’expansion économique prévue au cours de la période s’étendant de 2006 à 2010. Les professions de ce groupe bénéficient ainsi d’un taux de demande de main-d’œuvre supérieur à la moyenne de l’ensemble des professions.

Environ les deux tiers des emplois de cette catégorie requièrent des compétences de niveau professionnel. L’autre tiers exigent des

8. Ibid.

compétences de niveau technique.

Généralement associé à des qualifications plus élevées, le taux de chômage global de ce groupe est inférieur à celui de l’ensemble des professions. La plupart de ces professions obtiennent donc de bonnes perspectives d’emploi. Comme plusieurs professions spécialisées comptent peu d’emplois, 20 des 63 professions de ce groupe n’ont pu être analysées et reçoivent le diagnostic de non publié. Parmi les 43 autres professions, 20 présentent des perspectives acceptables, 20 des perspectives favorables et 2 des perspectives très favorables. Le seul diagnostic restreint de ce groupe résulte de la demande à la baisse qui touche les pilotes, les navigateurs et navigatrices et les instructeurs et instructrices de pilotage du transport aérien (CNP 2271).

Les perspectives d’emploi les plus favorables se trouvent chez les chimistes (CNP 2112) et dans le domaine du génie, soit les ingénieurs et ingénieures en aérospatiale (CNP 2146) et les ingénieurs informaticiens et ingénieures informaticiennes (CNP 2147). Celles qui sont reliées à l’informatique, comme les ingénieurs en électricité et électronique (CNP 2133), les ingénieurs et ingénieures en logiciel (CNP 2173) et les consultants et consultantes et les analystes en informatique (CNP 2171), auront des perspectives favorables.

Sciences naturelles et appliquées et professions apparentées

25

(27)

CNP

2111 Physiciens/physiciennes et astronomes

Professionnel 350 76 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

2112 Chimistes Professionnel 2 500 45 000 Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

2113 Géologues, géochimistes et géophysiciens/géophysicienn es

Professionnel 200 41 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Acceptables

2114 Météorologistes Professionnel 150 64 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) 2115 Autres

professionnels/professionnell es des sciences physiques

Professionnel 150 41 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP)

2121 Biologistes et autres scientifiques

Professionnel 1 500 38 000 Modéré Faible Favorables Favorables Acceptables

2122 Professionnels/professionnell es des sciences forestières

Professionnel Moins de 50 N.D. Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Restreintes 2123 Agronomes,

conseillers/conseillères et spécialistes en agriculture

Professionnel 50 41 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Acceptables

2131 Ingénieurs civils/ingénieures civiles

2132 Ingénieurs

mécaniciens/ingénieures mécaniciennes

2133 Ingénieurs électriciens et électroniciens/ingénieures électriciennes et électroniciennes

Professionnel 3 500 61 000 Élevé Modéré Favorables Favorables Favorables

2134 Ingénieurs

chimistes/ingénieures chimistes

2141 Ingénieurs/ingénieures d'industrie et de fabrication

2142 Ingénieurs/ingénieures métallurgistes et des matériaux

Professionnel 300 63 000 Faible Faible Acceptables Non publié (NP) Acceptables

2143 Ingénieurs

miniers/ingénieures minières

Professionnel Moins de 50 91 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Très favorables

26

(28)

CNP

2144 Ingénieurs

géologues/ingénieures géologues

2145 Ingénieurs/ingénieures de l'extraction et du raffinage du pétrole

2146 Ingénieurs/ingénieures en aérospatiale

Professionnel 1 500 68 000 Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables 2147 Ingénieurs

informaticiens/ingénieures informaticiennes (sauf ingénieurs/ingénieures en logiciel)

Professionnel 3 000 61 000 Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables

2148 Autres

ingénieurs/ingénieures, n.c.a.

Professionnel 600 57 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Favorables

2151 Architectes Professionnel 2 000 49 000 Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

2152 Architectes paysagistes Professionnel 200 56 000 Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Non publié (NP) Acceptables 2153 Urbanistes et

planificateurs/planificatrices de l'utilisation des sols

Professionnel 300 45 000 Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

2154 Arpenteurs-

géomètres/arpenteuses- géomètres

Professionnel 200 43 000 Modéré Faible Favorables Favorables Acceptables

2161 Mathématiciens/mathématici ennes,

statisticiens/statisticiennes et actuaires

2171 Analystes et

consultants/consultantes en informatique

2172 Analystes de bases de données et

administrateurs/administratric es de données

2173 Ingénieurs/ingénieures en logiciel