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Submitted on 1 Jan 1982
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Evapotranspiration et caractéristiques aérodynamiques d’un gazon et d’une culture de riz en zone intertropicale
humide
Jean-Paul Lhomme, Bruno Monteny, Joël Humbert
To cite this version:
Jean-Paul Lhomme, Bruno Monteny, Joël Humbert. Evapotranspiration et caractéristiques aérody-
namiques d’un gazon et d’une culture de riz en zone intertropicale humide. Agronomie, EDP Sciences,
1982, 2 (2), pp.183-186. �hal-00884369�
Evapotranspiration et caractéristiques aérodynamiques
d’un gazon et d’une culture de riz en zone intertropicale
humide
Jean-Paul LHOMME, Bruno MONTENY Joël HUMBERT
ORSTOM, Laboratoire de
Bioclimatologie,
B.P. V51,Abidjan,
Côte-d’Ivoire.RÉSUMÉ La méthode mixte de détermination des flux est utilisée pour mesurer, sur la base de temps du quart d’heure,
.. l’évapotranspiration réelle de deux couverts végétaux irrigués, l’un de gazon, l’autre de riz pluvial. Les Evapotranspiration,
caractéristiques
aérodynamiques des deux couverts(rugosité,
hauteur dedéplacement,
vitesse defrottement)
Gazon,
sont analysées ainsi que l’évolutionjournalière
de leur bilanénergétique.
Les valeursd’évaporation
obtenuesRizpluvial, sont
comparées
aux valeurs correspondantes du terme radiatif de la formule de PENMAN(évapotranspiration
Méthode mixte,
. standard,
ET o ).
Dans les conditions danslesquelles
nous avons opéré, ilapparaît
que ces deuxgrandeurs
sontParamètres aérodynami- relativement proches l’une de l’autre.
ques.
SUMMARY
Evapotranspiration
andaerodynamic
parametersof
a lawn and a rice crop in aintertropical
humid Evapotranspiration,region
Lawn, The combined method
(combination
of the aerodynamic method and energy balanceequation)
is used toRice crop measure the
evapotranspiration
rate from twoplant
communities, a lawn and a rice crop. The aerodynamicCombined method, parameters
(roughness
length, zeroplane displacement,
frictionvelocity)
are analysed and their energyAerodynamic parame- balance followed on a
daily
basis. We compare the measurements ofevapotranspiration
obtainedby
thisters
. method with the
corresponding
values of the radiative term of PENMAN’S formula(standard evapotranspira-
tion
ET.).
Under ourexperimental
conditions, the two estimates arerelatively
close in value.1. INTRODUCTION
Cette étude
présente
etanalyse
des mesures de flux etd’évapotranspiration,
réaliséesprès d’Abidjan (5 °N)
enCôte-d’Ivoire. Ces mesures ont été effectuées sur deux
couverts
végétaux irrigués,
l’un de gazon, l’autre de rizpluvial,
par la méthodemixte,
combinaison de la méthodeaérodynamique
et de celle du biland’énergie.
En étudiantces deux couverts, aux
caractéristiques aérodynamiques
etbiologiques différentes,
notreobjectif
a été d’obtenir unemeilleure connaissance de l’ETR et de son estimation en
climat
intertropical
humide.Nous n’insisterons pas sur les
aspects méthodologiques qui
sont connus : la méthodeaérodynamique
mixte estmaintenant un moyen
classique
de mesure del’évapotrans- piration,
à la foispratique
et fiable(G RANT , 1975). Après
avoir discuté les
caractéristiques
des deux couverts, et enparticulier
leurspropriétés aérodynamiques,
et étudiél’évolution
journalière
de leur bilanénergétique,
nousnous intéresserons à l’estimation de leur ETR au moyen de
l’évapotranspiration
standard(ou évapotranspiration d’équilibre) ET O . Beaucoup d’auteurs,
eneffet,
à la suite de SLATYER & MCILROY(1961),
PRIESTLEY & TAYLOR(1972),
ont montré l’intérêt de la
prise
encompte
de ceparamètre
dans l’estimation de l’ETR :
citons,
enFrance,
les travauxde BOUCHET& PERRIER
(1973), qui
ont discuté lasignifica-
tion de
ET o
et enparticulier
son rôlelimite,
et ceux récents de PERRIER et al.(1980)
concernant une culture de blé dans le bassinparisien.
Il.
MÉTHODE
ET DISPOSITIF DE MESURE Leprincipe
de la méthodeaérodynamique
mixte consiste à calculer le flux de chaleur sensible àpartir
desprofils
devitesse du vent et de
température
et de déduirel’évapora-
tion de
l’équation
du biland’énergie, grâce
aux mesures durayonnement
net et du flux conductif de chaleur à la surface du sol. Sonavantage
sur les autres méthodes micrométéoro-logiques (rapport
deBowEtv,
méthodeaérodynamique directe)
vient du faitqu’elle
ne nécessite pas de mesuresd’humidité de l’air. Celles-ci sont en effet délicates à réaliser de
façon
continue dans les conditions naturelles(P ERRIER
etal., 1975).
A. Conduite des calculs
Les
équations
de base sont d’unepart l’expression
dubilan
d’énergie (cf.
tabl.1) :
d’autre
part,
lesexpressions
desprofils
de vitesse du vent et detempérature (P AULSON , 1970 ; B U S INGER , 1975) :
où F et G sont des fonctions de la variable adimensionnée
(z - D)/L.
L se calcule àpartir
du nombre de RICHARDSONau niveau z en utilisant les relations suivantes : L =
(z - D)/Ri(z)
en
régime
d’instabilitéthermique
L =
(z - D).(l/Ri(z)-7)
en
régime
de stabilitéthermique.
Ri(z)
est lui-même déterminé au moyen desgradients
mesurés de vitesse du vent
(Au)
et detempérature (!0) :
De
l’ajustement statistique,
suivant la méthode des moindrescarrés,
des courbesthéoriques (2)
et(3)
auxvaleurs mesurées de la vitesse du vent et de la
température,
on déduit la valeur de la
pente
de chacune des droites derégression : u(z)
sur[Ln(z - D) - F(z - D)]
et0(z)
sur
[Ln(z - D) - G(z - D)].
Le flux de chaleur sensi- ble s’obtient alors aisément àpartir
de u, etO x
: 4l! = pcp
u,0!.
Comme D n’est pas connu àpriori,
onprocède
par tâtonnements pour le déterminer. Plusieurs valeurs de D sontessayées,
d’abord pour calculer L àpartir
de
Ri,
ensuite pourajuster
leprofil théorique,
et l’on retient cellequi
donne le meilleurajustement statistique,
c’est-à-dire le meilleur coefficient de corrélation. Notons que I’riEa
(1980)
et Riou(1982)
ontproposé
des formulespermettant
d’estimer(D,
àpartir
de 2 niveaux de mesure seulement(la
hauteur de
déplacement
D étantfixée).
B.
Dispositif
de mesureLes vitesses du vent sont mesurées à 6 hauteurs au-dessus du couvert avec des anémomètres à
coupelles, type
CA S ELLA
. Le
profil
detempérature
est déterminégrâce
àune série de 5
thermocouples
cuivre-constantanprotégés
durayonnement
direct par despetites plaques
en bois. Unbilanmètre SCHENK mesure le
rayonnement
net et un fluxmètre(SRI 9),
le flux conductif de chaleur.Les tensions délivrées par tous ces
capteurs
sontintégrées
sur une
période
de 12 mn et lescompteurs
relevéspendant
l’intervalle de 3 mn
qui
termine lequart d’heure,
base detemps
servant à la mesure.III.
CARACTÉRISTIQUES
DES COUVERTSÉTUDIÉS
A.
Caractéristiques générales
Deux couverts ont été étudiés sur le même
site, près d’Abidjan,
à despériodes
voisines de l’annéecorrespondant approximativement
à la 2cmoitié de lagrande
saison sèche.Chacun des 2 couverts avait une
superficie
deplus
d’1 ha etétait situé sur un terrain
dégagé
etapproximativement
horizontal. La
région
a un climatgénéral
detype intertropi-
cal humide avec un
régime
de vent de secteur S-SW(brise
de
mer).
L’humidité de l’air est en permanence élevée(=
30mb)
même en saison sèche. Les mesures sur gazonont été effectuées en mars et avril 1978 et, sur
riz,
en févrieret mars 1980. Les 2 couverts étaient
régulièrement irrigués
par
aspersion.
Le gazon
(Paspalum notatum)
est un couvertpérenne
avec fauches
régulières.
Sa hauteur évolue entre 8 à 20 cmenviron entre
chaque
fauche. La culture de rizpluvial (variété
« IRAT 13 », a été semée à la mi-décembre. Elle aatteint son indice foliaire maximal dès le stade de montaison
(fin
février-débutmars).
Durant laphase suivante, qui correspond
auremplissage
desgrains,
legain
depoids
despanicules
a été tel quel’épi
s’estinfléchi,
réduisant ainsi la hauteur du couvert(de 1,05
m, il estpassé
à0,80 m).
B. Paramètres
aérodynamiques
Le tableau 2 donne les valeurs du
paramètre
derugosité
4en fonction de la hauteur du couvert. Dans les 2 cas, zoest
approximativement
le mêmequelle
que soit la hauteur : ilest très voisin de 5 cm pour une culture de riz bien
développée (après
lamontaison)
etlégèrement
inférieur à 1 cm(0,8 exactement)
pour le gazon. Ces résultats recou-pent
assez bien ceux que l’onpeut
trouver dans la littératurescientifique.
En cequi
concerne leriz,
UCtiIJIMA(1976)
mentionne une
dispersion
assezimportante
dans la bande3 cm-10 cm. Pour le gazon, nos résultats sont en accord avec ceux de GOSSE
(1976) qui,
pour le même couvert de gazon(Paspalum notatum ),
donne la relation :Les 2
paramètres qui
entrent directement dans le calcul du flux de chaleur sensible(et
donc del’évapotranspiration)
sont la hauteur de
déplacement
duplan
de référenceaérodynamique (D)
et la vitesse de frottement(u x ).
D est liéà la hauteur Zh du couvert et caractérise sa
plus
ou moinsgrande perméabilité.
La valeur0,65-0,70
durapport D/z h
est souvent utilisée
(T HOM , 1971).
Lafigure
1 montre que, dans le cas du gazon, cerapport
diminue sensiblement avec la hauteur.Inversement,
pour un couvert de riz biendéveloppé,
les résultats semblentindiquer
unelégère augmentation
avec la hauteur(pas
très nette,toutefois,
sion considère la
dispersion
desvaleurs).
L’accroissement de laperméabilité
dans le cas du gazons’explique
par le fait que lesfeuilles,
ens’allongeant, s’assouplissent.
Aucontraire,
lestiges
deriz,
ens’allongeant, acquièrent
unecertaine
rigidité qui contribue,
avec ledéveloppement
simultané du
feuillage,
à une diminution de laperméabilité.
Remarquons
que les valeurs durapport D/z h
sont dans le casdu gazon
légèrement supérieures,
et dans le cas du rizlégèrement inférieures,
à la valeurclassiquement
admise.Nous n’avons pas mis en évidence de
façon
clairel’influence de la vitesse du vent sur D et zo. Dans le cas d’un
couvert ras comme le gazon,
l’impact
de celle-ci sur ces2 paramètres
doit être somme toute faible. En cequi
concerne le
riz,
UCHIJIMA(1976)
n’a pastrouvé,
lui nonplus,
unedépendance
nette vis-à-vis de la vitesse du vent.Dans la
figure
2 estprécisée
l’évolution de la vitesse defrottement
(u j
en fonction de la vitesse du vent au niveau de référenceu(z,).
La relation est presque linéaire comme le laisseprévoir
la théorie et ladispersion
despoints
-qui
est
plus grande
pour les faibles valeurs de vitesse du vent - est en relation directe avec lesphénomènes
d’instabilitéthermique, plus prononcés
enrégime
de vent faible.IV.
ÉVAPOTRANSPIRATION
DES COUVERTSÉTUDIÉS
A. Evolutions
journalières
de leur bilanénergétique
La
figure
3présente
2exemples
d’évolutionjournalière
des différents termes du bilan
d’énergie
surPaspalum.
Lajournée
du 23 mars est caractérisée par unrayonnement
net relativement faible(<
500W.m l ).
Le flux de chaleur sensi- ble oscille autour de zéro(voisinage
de la neutralitéthermique)
etl’évapotranspiration
suit de trèsprès
lerayonnement
net.L’énergie
radiativedisponible
est doncpresque entièrement consommée sous forme de chaleur latente de
vaporisation.
Durant lajournée
du 6avril,
lerayonnement
net estplus
élevé et l’instabilitéthermique plus
accentuée :l’évapotranspiration
ne suitplus
le rayon-nement net.
La
figure
4 montre, dans le cas du couvert deriz,
l’évolution des différents flux au cours de 2
journées
carac-téristiques.
Durant lajournée
du 3 mars1980,
6ejour
sanspluie après
uneirrigation
de 25 mm, le couvert souffre d’un déficithydrique
assezprononcé,
enparticulier
durantl’après-midi où 1 <1> SI > 1 <1> LI .
Le 12 mars au lendemaind’une
irrigation
de 25 mm, le flux de chaleur sensible est, aucontraire, beaucoup plus
faible et l’essentiel del’énergie
radiative est utilisé par
l’évapotranspiration.
Cettejournée
du 12 mars montre aussi un
phénomène particulier
en débutde
matinée,
entre 8 h et 9 h 30 :l’évaporation
intense de la roséequi
recouvre la culture parapport d’énergie
advective.La masse d’air de secteur S-SW
qui
balaie à ce moment-là laculture,
est relativement chaude(température
voisine de 27°C)
et sa vitesse assez élevée(supérieure
à 3 m.s-’ auniveau de
référence)
favorise le transfert convectif de chaleur. Cephénomène
s’observeégalement
au coursd’autres
journées,
defaçon
un peu moinsmarquée.
B.
Expression climatique
del’évapotranspiration
réelleBeaucoup
d’auteurs à la suite de PRtESTLE·t & TAYLOR(1972)
s’accordent à penser quel’évapotranspiration
descouverts
végétaux
bien alimentés en eau(régulation
stoma-tique faible)
dans desrégions
pastrop
sèchess’éloigne
peude
l’évapotranspiration d’équilibre ET o (WiLsoN
&R OUSE , 1972) :
L’évapotranspiration
des couvertspourrait
alorss’expri-
mer sous la forme ET = k.
ET o
où k serait un coefficient voisin de 1. Cette formulation relativementsimple, qui
réduit l’influence du climat à
l’énergie
radiativedisponible (pondérée
par latempérature),
et résume celle de la culturedans un coefficient cultural
k,
a étélargement
utiliséedepuis quelques années,
dans de nombreuses conditions naturelles(D AVIES
&A LLEN , 1973 ; T H O MP SO N , 1975 ; GossE, 1976).
Nous allonsl’appliquer
en Basse Côte-d’Ivoire,
aux couverts considérés.Voici dans le cas du gazon, les valeurs du coefficient k obtenues pour
quelques journées
de mesure(moyenne
desvaleurs
instantanées) :
- 16 mars
1978,
z,, =0,20
m, k =0,86
- 23 mars
1978,
Zh =0,08
m, k =1,26
- 30 mars
1978,
Zh =0,11
m, k =0,96
- 04 avril
1978,
z, =0,13
m, k =0,82
- 05 avril
1978,
z,, =0,13
m, k =1,08
- 06 avril
1978,
Zh=0,14
m, k =0,91
- 14 avril
1978,
Zh=0,18
m, k =0,95
La valeur relativement élevée du coefficient k
(1,26)
le23 mars,
malgré
un couvert peudéveloppé s’explique
par laproximité
del’irrigation (20 mars)
et par unepluie
de 6 mmtombée la veille. La valeur faible
(0,82)
du 4avril, qui
succède à k =
0,96
le 30 mars, est due à l’assèchementprogressif
du solaprès l’irrigation.
Unepluie
de 18 mm esttombée
pendant
la nuit du 4 au 5 avril. Le5,
on retrouve un coefficient k de1,08.
Lafigure
5 donne larépartition
despoints expérimentaux.
Dans les conditions où nous avonsopéré, l’évapotranspiration
du gazon se situe bien auvoisinage
du termeET o
autourduquel
elle varie suivant lesdisponibilités
en eau.Dans le cas d’un couvert de riz bien
développé
etirrigué,
nous observons
également
cette fluctuation autour del’évapotranspiration
standard :- 06 février
1980,
Zh=0,70
m, k =0,80
- 25 février
1980,
z,, =0,85
m, k =0,95
- 03 mars
1980,
Zh=0,95
m, k =0,72
- 12 mars
1980,
Zh=1,05
m, k =1,22
La faible valeur du coefficientk,
le 3 mars,qui indique
uncertain stress
hydrique, s’explique
par le fait que le couvert n’avait pas reçud’apport
d’eaudepuis 6 j (dernière irriga-
tion le 26
février).
Aucontraire,
la forte valeur du 12 mars trouve sonexplication
dansl’irrigation
de la veille. Lafigure
5 montre ladispersion
des résultats pour 6journées
de mesure. Les
points correspondants
au début de lajournée
du 12 mars(caractérisée
par uneévaporation importante
de larosée)
se détachent nettement des autrespoints.
Les résultats que nous venons
d’exposer,
toutfragmentai-
res
qu’ils soient,
semblent montrer quel’évapotranspiration
des couverts
irrigués
en Basse Côte-d’Ivoires’éloigne
peu du termeET O .
La variation de ± 30 p. 100 observée estliée,
en
grande partie,
à l’état de dessèchement du sol.Mais,
dans leurensemble,
les valeurs que nousprésentons
sontinférieures à celles obtenues sur blé et maïs dans la
région parisienne (Kn’rER.rl
etal., 1977),
où k avoisine1,2
pour toute lapériode
devégétation.
V. CONCLUSION
La méthode
mixte, appliquée
dans le cadre de cetteétude,
à deux couvertsvégétaux, l’un
de gazon, l’autre de rizpluvial,
nous apermis
d’obtenir des valeursd’évapo- transpiration
réelle dans le climatintertropical
humide de laBasse Côte-d’Ivoire. Il
apparaît
que ces deux couvertsirrigués,
auxcaractéristiques aérodynamiques différentes,
ont
globalement
uneévapotranspiration
voisine del’évapo-
transpiration
standardET o .
Ces résultats accréditent les idées avancéesqui
tendent à faire deET o
la référenceclimatique
en matièred’évapotranspiration (M ONT ENY
etal., 1981).
Elle est, eneffet,
trèsproche
de l’ETR dans ungrand
nombre de conditions naturelles et fait intervenir desparamètres
facilement calculables àpartir
des donnéesmétéorologiques
du réseau(M ONTENY
etal., 1980).
KcçM/c j’Orne 79!.
Reçu le 30 mars 1981.
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