CHAPITRE II – L’UE et SES TERRITOIRES
La CEE fondée en 1957 par le traité de Rome prend une dimension politique lors du traité de Maastricht en 1992 et devient l’UE en vue d’intégrer la scène internationale.
Ses territoires –espaces économiques, sociaux, politique – sont diversifiés mais tentent le pari de la solidarité.
Problématique : Comment l’UE tente-t-elle de consolider, de solidariser ses espaces géo-économico-politiques ?
I. UN ESPACE A GEOMETRIE VARIABLE – SITUATION N°1
L’UE est une construction à géométrie variable car tous ses membres n’adhérent pas au même projet, à la même idée de cette union.
Ainsi le Royaume-Uni, le Danemark et la Suède ont refusé la monnaie unique et n’appartiennent donc pas à la zone euro. Ces états se montrent hostiles à tout abandon de souveraineté, dont la monnaie est le plus fort symbole.
A l’inverse des états non membres de l’UE participent à l’espace Schengen comme la Norvège ou la Suisse. Cet accord garantit la libre circulation des personnes et des biens.
Cependant, l’ouverture des frontières intérieures à l’UE s’accompagne d’une fermeture à l’extérieur, au niveau des frontières avec les autres pays (ex : Espagne / Maroc).
La diversité des espaces se remarque aussi grâce aux constats des disparités économiques, de développement entre l’est et l’ouest. Les élargissements de 2004 et 2004 ont renforcé ses disparités.
L’Europe occidentale est toujours la zone riche, organisée autour de la mégalopole.
L’Europe du sud tente de rattraper son retard mais subit la crise de 2008.
Quant à l’Europe de l’Est nouvellement intégrée, elle accuse un fort retard dû à son passé communiste.
II. UNE CONSTRUCTION PERMANENTE AUTOUR DU DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES.
La diversité des espaces se remarque grâce aux constats des disparités économiques, de développement entre l’est et l’ouest. Les élargissements de 2004,2007 et 2013 ont renforcé ses disparités.
L’Europe occidentale est toujours la zone riche, organisée autour de la mégalopole.
Elle reste dominante tant au niveau des décisions que de l’économie en concentrant 50 % des richesses, de grandes infrastructures et réseaux de communication.
L’Europe du sud tente de rattraper son retard mais subit la crise de 2008.
Quant à l’Europe de l’Est nouvellement intégrée, elle accuse un fort retard dû à son passé communiste. Malgré les nombreuses délocalisations qui les rendent
attractives, La Hongrie et la Bulgarie ne peuvent accéder à l’€ tant que les critères d’adhésion économique ne sont pas remplis.
Afin de pallier à ses nombreuses différences économiques, des mesures politiques vont être prises pour renforcer l’union comme le FEDER (fond économique de développement régional) qui va servir à financer le développement de ses régions.
Des partenariats économiques et des grands projets comme Ariane ou Airbus symbolisent la coopération technologique et économique entre les états. Ils sont le reflet de l’Europe, de sa puissance dans le reste du monde.
Cependant concernant l’idée d’union, il reste encore des voix à explorer comme une armée européenne, projet lancé dès la création de l’union mais qui peine à aboutir.
Aujourd’hui la question de l’élargissement fait débat car quelle construction apporter à d’autres pays quant à 28 elle semble difficile. Jusqu’où s’étendre ?
Il existe bien des critères d’entrée mais d’autres considérations semblent prendre le dessus, à voir la virulence dans les débats concernant l’entrée de la Turquie ou des Balkans.
Enfin la nature même de l’Europe reste un débat : une Europe fédérale ou une Europe des Nations où chaque pays conserve un pouvoir de décision ?
