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(
DESCRIPTION
DES FEUX D'ARTIFICES
FAITS A LHONNEVR
DU ROY
A LILLE,
Pur <vn
nouveau,témoignage du
zèle deMessieurs du Magiflrat
t enfuite de lu
venue dp
Su MAfESTÉ
en cette Ville,&>
de lu reioùijfancefublique
de luFaix*
l'un 1680.
A LILLE,
pe l'Imprimerie it ]ean Chrisostome Malte , Jmprimeur juré , en la place Saint Martin au bon Pafteur. 1680.
AVEC PRIVILEGE.
jk;„ «siau dba. ~ «a\a. ,j3>e. .m»' JnTi :ïT"ï
—
- «y ,v-^. ~Ji^~J ^JAU
E P ITRE.
vos conquêtes, qui paroitront incroiables à
lapofterité. Elle à vu
lepremier de tous lesRois à
latête de fes armées contant au- tant de triomphes,qu'il à
faitd'entreprifes.
Enfin
ilfembloit qu
ilne manquât plus rien
à
lagloire, qu'une generofité fans exemple
dans vn Roy Conquérant, laquelle a paru
lors que vôtre MAJESTE' a donné
laPaix
à toute PEurope facrifiant des victoires af-
feurées au repos même de fes ennemis. La
ville
de Lille, qui eft
laplus redevable à
vôtre MAfESTE', jouit heureufement des avantages d'vne Paix
figlorieufe. Elle a
at-tendu, S IRE
yl'occafion de faire éclater
fareconnoilfance, & de vous donner des
marques de
lagrandeur de
fajoye. On a
travaillé avec
plaifirpour trouver quelque
chofe, qui eut du rapport avec
lesactions
Héroïques de vôtre MAfESTE
1& qui luy
fît
connoîtrelestranfports de joye qu'a ce peuple voiant tant d'ennemis ligués être redevables de
laPaix, & de leur conferva-
tion à vôtre generofité.Pour cet effet nous avons choifi
leplus
aélif,&
leplus éclatant
de tous
lesélemens, qui eft
leFeu
:& pour
donner une idée légère de vôtre gloire,
nous
E P I TR E.
nous nous fommes fervi de
l'artificeprodi- gieux de cet élément pour reprefenter un
lujet
guerrier
,& Héroïque, qui comme
nous efperons
,ne defagréera pas
àvôtre
MAfESTE'. C'eft
laGigantomachie, ou
laguerre desGeans,que
lesPoètes appellent lesenfans de
laterre. Et de vray pour peu
qu'on fafle réflexion fur
laguerre derniè-
re,
on trouvera que ce
fujet,qui
eftl'un des plus
illuftresde
lafable, renferme l'idée
des actions Héroïques de LOVTS LE
GRAND &delaconfu(ion de tant d'en- nemis ligués invtilement contre luy. Les Poètes difent que ces Geans
fe laiffant fe-duire par une préfomption téméraire, &
contant trop fur
lagrandeur de leur
taille,
&de leurs forces prodigieufess
s'allièrent,enfemble, & entreprirent de renverferle trône de Jupiter. Ce Dieu fans s'allarmer fe
mit en état de faire avouer
àfes ennemis
,
que toutes
lesforces de
laterre ne pou- voient ébranler
fapuifiance. Et comme
ilss'obftinoient aveuglément dans leur mal- heur fur de fauffes
,& de trompeufes efpe-
rances,il foudroya
leMont Olympe que
fesennemis avoient élevé pour l'attaquer,
ilanéantit ce grand ouvrage
, ildéfit tous
lesW ou
-E F IT R E.
ouvriers
,& donna
ainfià connoître
,que
toutes
lesforces de
laterre n'égaloient ny
la
grandeur de fon courage, ny
lapuiilan- ce de ion bras.
C'eft
auffice que toute l'Europe
aadmi-
ré en cette dernière guerre dans
laperfon- ne de LOVIS LE GliAND. Ouy,Grand
Roy
,vôtre MAfESTE*
avu
lesplus
jiluf-tres,&
lesplus puiffins Princes liguez con-
tre
ellerelie
avu
lesforces redoutables de
ces
alliés,quipretendoient de mettre obfb-
cle à
larapidité de vos conquêtes: &
ellea
regardé cette multitude d'ennemis qui
al-larmoient vos bons
fujets,comme des gens
qui venoient relever
l'éclatde vos actions guerrieres,& recevoir de vôtre main Roy
a-levne Paix
, qu'ilsauroient inutilement ef- fayé d'obtenir par
lefecours des armes. En
effet xôtrcMAfESTE déconcerta tous ces
ligués par
fafage conduite donnant
elle-même ordre à toutes chofes. Elle
lesdéfit
dans
lesbatailles
: elleforça
lesplaces les
mieux fortifiées &
lesplus imprenables de l'Europe
: elleanéantit tousleurs defseins*
elle
fournit leurs volontés aux fiennes.- &
voulant couronner
fagloire par un prodige debonté,
ellefurmontaJupiter
;puis qu'é-»
touffant,pour
ainfidire,dans fon ame
lede-
E P IT RE.
fir
de
lag!oire,qui luy
eft finaturel, Elle mît
Elle-même des bornes à ks conquêtes. Ea
effet toute l'Europe a été témoin de Ia'ge^
nerofitédeiorrs ze grand, qui tout
couvert de gloire a donné
laPaix
à fesen- nemis, & a préféré
lebien public à
fes in-térêts dans vn t£ms
,ou
lavidoire fem-
bloft erre fixée àfonfervice. CeA: ce qui a
ftirpristoute
laterre,
c'eftce qui rend
le nom de vôtre MAJESTE' immor-
tel^ qui luy donne avec juftice
le titredu
plus grand, & du plus généreux de tous
les Roys. Ce
fiaufsi ce que nousrecon-
noiffons avec toute
lavénération que nous devons à vôtre MAfESTE\ efpe- rans qu'elle nous fera
lagrâce d'agréer nos
refpets
,
& de croire que nous fommes &
que nous ferons toujours avec toute
la
iouraifsion pofsible.
SIRE,
.m
DE VOTRE MAIESTE,
Les très - humbles très -obeiÏÏans,
&
tres-fidelles fujets
&
ferviteursLES
REWART, MAYEUR,
ESCHEVINS, CONSEIL, ET HUITHOMMES DE
LA VILLEDE
LILLE.à
1
w
r
»*;p*
PREMIER SPECTACLE.
LA GIGANTOMACHIE
ou
]jguerre des Geans,
Et
teReprésentation
étant lapre- miere
, elle eft aufsi laplus
éton-nante
tantpar
lagrandeur
defa ma-
chine
que par ï
artifice de [esfeux.
Vne grande
(§* largeMontagne
eftfoute
nue fur un
piedeftal otfogone ,&>furl'appuy
de cetteMontagne
l'ony
njoit lesGeans
d'unegran- deur
excefsive ,qui par
leurspoftures$r
leurmain-
tien font ajfez
connohre
qu'ilsen
^veulentau Ciel êr qu
ilsont entrepris d'en ^vfurperl'Empire. Ain
fiils entaffent
Montagnes fur Montagnes
afin de l'ef- calader&*
d'y faire irruptionpour
en chaffcr lesDieux a même tems
qu'ilsmettent
la confufiondans
toute la Terre.C
'eftcequi
feremarquera par
le
feu ê" par h
bruit. Ilsfcmblent
tous s'animer
l
un
l'autrea
bien fairepar
ce cry deGuerre qui
marque
leur pafsionhautaine Prœftat Victoria
M U
rid u m
:C
Jefta
dire, l'univers eft leprix
deno-
tre cviftoire.
Cette
devife eft tiréedu
Fo'èteClau-
dien,
qui
décritcetteGuerre
a<vec toutesfes circonf- iances.U
artificedu feu &*
l'ordrequ'on
y obferveneft
pas moins admirable que
lamachine.
YREMIEV.E AIENT tout remiromiementejl illuminé par quatre Nymphesd'vnegran- deurproportionnéea Umachine.CesNymphes rcprefcntentles quatrepartiesdel'Europe qui mtfervideThéâtre alaGuerre , feaveirla Fiance }l'Efpagne , l'Empire,
&
laSuéde.Etcomme laFrance ejl lepremierprincipe
&
lagrande fourcedetant (U biensqui nous vienent dela Paix, vne fuféepartiraducôtéou fera Sa MAIESTE', lai (fant parlechemin vne greffequeuequi nefefeparerapointquela fuféen'aitcommuniquéfon feuàla matièrequelaNymphe,quifert defigureàlaFrance,portedans fonCouronnement
&
qui fournit autant dejour&
de lumièrequ'il en faut pourimprimer dans les efprits unebelleimagedela joye qu'ellevacommuniquer aux autres parties de l'Europe. Adefibeauxeffets fcjoindrale bruit des boettes&
des petars, qui contreferontla marche Françoife;&
qui fc meflans aveclefonconfusdesapplaudijfimensquife ferontentendre de tous cotez, à laveué du bon- heurquiaccompagnepartoutla conduite duROT , feront aufi retentirl'airde leurs éclats,commed'autant d'échos desacclamations queSaM.AIESTE'reçoit detouslesendroitsde
U
Place.
Aprèsquela Francefemble bienéclairée , elle répand enfuite vne infinitédefeuxquife communiquentàtaNymphelaplusvoifinequireprefentel'Efpagne , pour donner à entendre lapromptitude avec laquelleelleàdonné la mainalaFrance afin d'attiterpar fonexemple l'Empire
&
la Suéde. Enfuite cette féconde NympheCommunique lesfeuxqu'elleàreceus dela France ala troifiéme,&
celle-cy ala dernière deforte que toutes quatrefemblent être en vnmomentcommeautant de fources de lumières.Ces!icy qu'àla faveurdetantdeclartés on voit le commencement deh Gigantomachie
&
levéritable portraitdecetteGuerre fabuleufe. CarlesGeansfe voyanstoutà coupenvi- ronnez, d'éclairs (? de coupsde Tonnerre qui font trembler toutes cesgrandes Montagnes qu'ils ont entafées les vnesfur les autres,font tellement furpris, qu'ils perdent envn moment toutes ces belles efperances qu'ils avaient conceués d'envahirle Ciel&
l'Empire dumonde- Ilsfe fentent repouffez, d'vneforcefecrete&
plusqu'humaine; Usvoient tous leurs deffeins arrêtez.&
Us mettent eux-mêmesle d'efordre&
ledefefpoirpar tout. Enfin undeces defefpercz. nef
cachant pas à quis'enprendre, alahardiejfe à'aggreffer lupiter&
tde lancer vne groffe pièce de rocher pour l'attaquer enfaperfonne: Cette téméritéirrite tellementceDieu que lofé de tant d'infolencesildépefchele Soleil(quifertde fymboleà,
lagrandeurduROT )arméde foudrespourécrafer cet infolent. Ilparoit toutà coup enl'air
aveccette infeription
UNUS
IN OMNES. Sonéclatfurprendtoutlemonde-.cararrêtant en vnmoment le cours impétueux de ceRocher lancépar ce Géant, il lerepoujfed'vnejlgrande force qu'il renverfe tout,
&
faitle tombeaudecestemerairesfous ledébrisdeces Montagnes.Toutcela s'expliqueparcettedevifequi paroit enl'airtracéed'vne lumièretrès*vive
&
tres-pmc REDIT IN AUCTORES.SECOND SPECTACLE.
La Paix renaiiïante des Cendres de
laGuerre.
Es Cendres &>
des débris de cesMontagnes
aufsi bien
que
de cesG
e Pins renait touta
coup,
la
charmante Faix
,que
l'on <voitElevée fur un
pedeftal quarré
',au
basdu quel
on litCette
devifequi
fertd'ame a
tout leCorp
de cettemachine
,è Cinere
Belli.Cette Faix far
oit d'autantplus ay m ab
leque
cesGeans
paroiffoientauparavant
plus affreuxpuif- quelle
nedonne que du
plaifir§r
deT admiration.
A fa
droitefur une
belle nu'è eft legrand génie
deSa MAfESTE
,qui apercevant a
(on cotéun Autel couvert
detoutes fortesd'armes, met
a^ueefon
arc lefeu a
ce trophée.Les fiâmes femblent
faireun combat
entr ellesa
caufedu
bruit qui les agite,&>
qui
quelque fois lesconfondant &
lesfeparantfem-
blcfaire evoir en effet, quelles fe difyutent lagloire dedétruire ces
Arme
s,qui
cèdent enfina
leurs éclats.Ce fjmbole
eftficlair
qutl n a
prefquepas
befoin d^explication,néanmoins
l'onverra
cette devife tram
cée
en beau feu A.
I.M.
cetadiré Amori in rneos. Ces mots
fignifientque Sa MALESTE'
ne
Sacrifiepas par
contrainte fesarmes a
lapaix
,mais par une
bontéque
les fieclesfui<vans ne fau*
fontajfez
admirer.
%
Agatif"*A gauche
leGénie
de Lillepur
reconnaîtreV af-
fection ,
que
leRoy a four
cette Villeayant afpercâ
de Ton cotéun
autel, oufontramaffez
tous lesCœurs
de ce
f
eutle, décoche -pareillementune
flèche de fettqui vu
lesembrafer ër
lesconfacrer tousau feu
viclo-vieux
del
'amour au
'ilsontfour Sa MAfESJE
.Ce qui
fedonne a
entendrefar
cette devifeA. P.
c'est
à
direAuétori
Pacis-qui
fignifieque
leROT
féal donne
lafaix ër
lebonheur a
cette Ville,Cefendant
lamachine faroîtra
toute enfeu,fifur ër
flferain,que
cet'Elément fera
lefjmhole
de la brillantePaix
5fuis
afrésun
autrefeu flus
rougeër
flusvif donnera Us
derniersagrémens a
cetar-
tifice,
ër marquera
engrand caraUere détaché
de lamachine
, ces mots,VIVE LE ROT:
cequi durera
environ vne demie
heure.A
cesffectacles fe (oindra<vn grand nombre
defufées,dont les
<vnesfe
croifantdans
l'airferontnjne
effece de berceau y
ër
les autres s'élèveront tout droitl/ïijfantîufques
a
terreune
belle trace de lumières\ Ily
enaura qui remf
liront leCiel d une
lueurdans
laquelle
une
infinité defeux fromfs ër
ferfentansfcmbleront
fepuer au
milieu d'une fluje dorée:d'au-
tres enfin feront briller
f
air de mille Etoilles t&*
d'uneinfinité
£
autresduriez.
Voila l'ordre qu'on obfervera
en
cettefohnnité
Une
refteffara.untcnant
qu'a'f
ire /„ defcrittion despieds i',p.itx,qui ferment d'a^uy mx deux m ^
chines, leurs
façadesfont
enrichiesdeflufieursSym-
bolesGr dévifs, qui far une
double fgnification re- frefententégaU^Lt incommoditez
de laGuerre
<Sr les
avantage
laPaix. Nous avons
bie'n,voulu
lesfairegraver pur
contenter lescurieux.h
Frémi
èrela
çadedu Vie
défial
O.lovone.B A C C
IIU S SANS VIN.
Premier tableau de la Guerre*
f~^ E Dieu
, tout défait ,pâle
(Sr mélancoliquefait^^^^ ajfez connoitre les reffentimens
au
ila
defe ?voirfi
mal
traité desPart/fans
deMars
, qui luy ont cajjéfon tonneau,fon
verreèr fa
bouteillepar une manie qui d
ordinaire lesfofede
jDelà
njientqu
il néglige lefoin de cultiverfa Vigne
quienfuitedemeu*
ve infruftueufe j cefi ce
qui
luyfait direque M.ars
efiun crueljar
ladevifequon
voity§r
qui lefait ujbirer ap>rés laVaix.
Seconde Taçade du mime
Piedefial.CERES SANS È P Y
S.Deuxième tableau de la Guerre,
/^ Ette
Deejfe déflore -pareillementfon malheur
^-^
^voyant la moijfon toutegatêe
,
par
cesim-
pitoiahles ,
qui ravagent
lescampagnes
,ér qui
fefervent
defes outilspour
en fairedes infirumens de leurfureur
t&> pour
caufer ladéflation par
tout.Ce
qui
s'expliqueparfa
devife. Bllefouhaiteque Car
laFaix
ces outilsreprennent leurplus
douce figure&*
leur
premier
ufage.Troi
filmeFaçade du même F h
deftal.SATURNE EN HABIT DE FER.
Troisième Tableau.
| ^E Dieu ennuie
d'unefi longue
Guerre
>fe eonfolefar ÏEfperance quilu que
laFaix ehangera en
orfon habit de fer ,Sr
quelleramènera
lepremier âge du monde
a<-uec les richcjfcsOr £ abondance
de tous biensfans quil
foit plus befoind
épienj d'uw
très
armes
,qui
ne£refœgent que
ruine.Quatrième façade du même
fiedeftaLMINERVE SANS PALME ET SANS OLIVE.
Quatrième tableau de la Guerre.
Minerve n
efl pas moins defolêeque les autres^voyantles feuilles
(f
les branches defes Olives pâlirÇf
les belles lettres détruites. Elle en attend le rêta- blijfement
par U
"venue de laPaix
, corne le dit fa de*wfe.
Cinquième façade du même
fteâefeil.APOLON SANS LAURIERS.
Cinquième tableau de la Guerre.
Apollon
ne faitque penfer voyantfes Lauriersflétrislesquelsil croyoitjmmortels. Il tiredes fons lugubres de
fa Harpe
quifont corne les échosdefesgemifemens.Cependant l'ejperance de la
Paix
lefaitpenfera
repren- drebientôt fesdoux
concerts*Sixième façade
du,même
foedeftal.PLUTON SANS ARGENT.
Sixième tableau de la Guerre.
PLUTON
tout epuifé d'argent, èjt bien étonnédevoirfes Coffres remplis de toutes fortes d'armes ,- //
ffpere que le Caducée de
Mercure
( Symbole de laPaix)
par
[on attouchement les changera en chaînes d'orÇf
d'ar- gent. Ilfeconfiepar
cette penfée%Septième façade
dttmême
pedeïtftl. .FLORE SANS FLEURS.
Septième tableau de la guerre.
CEtte Deefe
exprimeparfaitement bienpar
fapofturemélancolique
Q?
nonchalante, le dépit&
le chagrinquelle
a
de voirfes jardins ravaoez^. Ellefe plaint de neplusjouir dela douce haleine desZephirs, quipar
leshorreurs de la Guerrefemblent noz^er plus paroitrepour
entretenir l'éclat de fes feurs: elle en attend le retour avec la
Paix
yHuitième façade du même
pitde/tal.NEPTVNE SANS COMMERCE.
Huitième tableau m la guerre.
^^T ~Epune
enfin eft toutalarmé voyant
lamer
***
^
troubléefar
lesarmées Navale
s,gai
luyempef~
chent
de procurerau publique
lesavantages,
qui'ila coutume
dedonner dans
lepaifiblecommerce
^&> que
tour
ce trouble lesMatelos
(ùxâx obligez d'attendreau fort fans
ofer lever l anchreX nyÈtnjlre les <voiles.2dais
il-prend couragepar
tefhefance de laFaix.
Suit
la defcription desquat^rÊ^^des ;qm
corn- jpofcnt le 1Jtedéfial quarré^quifertd
'appuy
a lafecon-
de machine, h f que
liesnous font
voirautant de ta-
bleaux de
laPaix.
PREMIER TABLEAU DE LA PAIX.
f~^ Ette première Ea m
^^*^
çade nousfait voirdeux mains qui
enfilent descœurs
,qui
font lesSymboles
de luFaix, êr
de lu reunion desE
rinces yqui
ont enfintrouvé
lemoyen
defere*
concilierenfemble.
DEUXIEME TABLEAU DE LA PAIX.
"\ Ans
lu féconde^"-^
paroijfent
deux
cornes
d abondance^dont tune
eïtremplie de tou- te forte de fruits ,èr
l'autre de carcans d'or
<èr d'argent '
au milieu
eft <runcaducée de
M.er~
cure. '
Tout
celafigmfieque
luE
aix
fait lafeli*çitâdespeuples.
TROISIEME TABLEAU DE LA PAIX,
•A
troifiemefaçade
*-*- refrefenteflufiturs ,
Rame m x
tefie mefle,êr une main qui en
choifit
un d
Olivier.Ceey montre que
laFaix
<z>autmieux qwe
la rvittoire*QUATRIEME TABLEAU DE LA PAIX.
LA
dernièrefaçade, qui contient <vne palme&un
lauriercroifesau mi'
lieud'une courone defleurs,
qui renfler
me
cemot Y
i-ClOVV.acheveles louanaes, que nous donons a
LOVïS
LE GRAND
pouravoir accordélà
Paix
àflesfujets^quiflans plus refpan- dre de fang, employer ontK leurs patmes
&
leurslau-riers , à embellir la Cou- ronne de notre Invincible
MONARQUE.
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