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Chapitre 3 : l’évolution humaine

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Academic year: 2022

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(1)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

B. Construire un arbre phylogénétique

1. en utilisant des caractères anatomiques 2. en utilisant des données moléculaires C. La place de l’homme parmi les primates

II. La lignée humaine (ou rameau humain)

A. L’attribution d’un fossile à la lignée humaine B. Le genre Homo

C. Homo sapiens

(2)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

(3)

Caractéristiques des primates

(4)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

B. Construire un arbre phylogénétique

1. En utilisant des caractères anatomiques

(5)

Reconstituer une histoire évolutive

(6)

Annexes embryonnaires de quelques vertébrés

(7)

État ancestral

Etat dérivé = innovation évolutive

Deux états d’un caractère

(8)

Choix d’un extragroupe

EXTRAGROUPE

Il possède tous les

caractères à l’état

ancestral

(9)

vertèbres Mammifères

Reconstituer une histoire évolutive

caractères

Taxons-- vertèbres amnios placenta

Chien 1 1 1

Mésange 1 1 0

Sardine 1 0 0

ver de terre 0 0 0

Ver de terre Sardine

Mésange Chien

amnios placenta

Vertébrés Amniotes

Innovations évolutives

Ancêtre commun au chien et à la mésange

Ancêtre commun au chien, à la mésange et à la sardine

1 : état dérivé = innovation 0 : état ancestral

Ancêtre commun au chien, à la mésange et à la sardine et au ver de terre

(10)

Arbre phylogénétique

(11)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

B. Construire un arbre phylogénétique

1. en utilisant des caractères anatomiques 2. en utilisant des données moléculaires

(12)

Séquence d’un gène ou de la protéine correspondante

Utilisation de données moléculaires

(13)

Utilisation de données moléculaires

Pourcentage de différences entre les séquences de la protéine étudiée

(14)

Utilisation de données moléculaires

Temps 0 MA

(15)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

B. Construire un arbre phylogénétique

1. en utilisant des caractères anatomiques 2. en utilisant des données moléculaires C. La place de l’homme parmi les primates

(16)

Activité : positionner l’homme dans le groupe des primates

(17)

ongles ongles ongles ongles ongles ongles griffes

coccyx coccyx coccyx queue queue queue queue

Activité : positionner l’homme dans le groupe des primates

(18)

Arbre phylogénétique obtenu à partir des données anatomiques

(19)

Activité : positionner l’homme dans le groupe des primates

(20)

Activité : positionner l’homme dans le groupe des primates

Arbre phylogénétique obtenu à partir des données anatomiques

(21)

Activité : positionner l’homme dans le groupe des primates

(22)

Activité : positionner l’homme dans le groupe des primates

(23)

Activité : positionner l’homme dans le groupe des primates

Arbre phylogénétique obtenu à partir des données anatomiques

(24)

Entraînement :

(25)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

B. Construire un arbre phylogénétique

1. en utilisant des caractères anatomiques 2. en utilisant des données moléculaires C. La place de l’homme parmi les primates

II. La lignée humaine (ou rameau humain)

(26)

Rameau humain

Le rameau humain :

(27)

Caractères dérivés propres aux

humains

Les caractères dérivés possédés par l’Homme mais pas par le

chimpanzé sont forcément apparus sur le « rameau Humain » après le dernier ancêtre commun à l’Homme et au Chimpanzé

Le rameau humain :

(28)

Rameau humain

Le rameau humain :

(29)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

B. Construire un arbre phylogénétique

1. en utilisant des caractères anatomiques 2. en utilisant des données moléculaires C. La place de l’homme parmi les primates

II. La lignée humaine (ou rameau humain)

A. L’attribution d’un fossile à la lignée humaine

(30)

Fossile présentant au moins un des caractères dérivés propres aux humains

Le rameau humain :

(31)

Le rameau humain :

(32)

Caractères liés à la bipédie

permanente

(33)

La colonne vertébrale

4 courbures 1 seule courbure

chimpanzé

homme

Les membres

Membres supérieurs plus grands que les membres inférieurs

Allongement du membre postérieur par rapport au membre antérieur

(34)

grand singe homme

Le bassin de l’homme est : - court

- large

- évasé (en forme de corbeille)

Bassin

(35)

Col du fémur

Le fémur est plus long et oblique par rapport à l’axe du corps Le col du fémur est plus long

fémur

(36)

Trou occipital en position avancée

Tête au sommet de la

colonne vertébrale Tête en avant

de la colonne vertébrale Trou occipital en

position reculée

Trou

occipital

(37)

La main

Main préhensile (rotation du poignet 180°)

Organe du toucher et de la préhension Mouvement du

poignet 90 °

Le pied

Orteil parallèle aux autres doigts : le pied n’est plus préhensile

Voûte plantaire

(38)

Caractères spécifiques du crâne et

de la mâchoire

(39)

Le crâne

Volume crânien élevé

Région crânienne développée vers le haut et l’arrière

(40)

La face

Face presque plate = orthognathe Absence de bourrelets sus-orbitaires

Front plat

menton

(41)

Arcade dentaire parabolique (en V)

Dents serrées, peu différenciées de petite taille

denture

Email épais

(42)

La lignée humaine

(43)

Une origine Africaine

(44)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

B. Construire un arbre phylogénétique

1. en utilisant des caractères anatomiques 2. en utilisant des données moléculaires C. La place de l’homme parmi les primates

II. La lignée humaine (ou rameau humain)

A. L’attribution d’un fossile à la lignée humaine B. Le genre Homo

C. Homo sapiens

(45)

4,5 MA 1 MA

A. Afarensis (Lucy)

Les Australopithèques

(46)

Bipédie permanente mais imparfaite Les Australopithèques

(47)

Caractéristiques du genre Homo

Bipédie plus élaborée

Capacité crânienne importante -2.5 Ma actuel

(48)

Homo erectus = grand migrateur qui a colonisé l’Afrique du nord, du sud, le proche orient, l’Asie et l’Europe.

Caractéristiques du genre Homo

(49)

Ont peuplé l’Europe de 110 000 à 30 000 ans.

Corps trapu (membres courts), robuste 1,70 m pour 70 à 90 Kg, très musclé.

Capacité crânienne environ 15% plus grande que celle de l’Homo sapiens : 1500 à 1750 cm3.

Adaptés aux conditions glaciaires de l’Europe de cette époque (glaciations successives).

Outillage varié

Pratique des rites funéraires

Homme de Neandertal

(50)

Homme de Neandertal

(51)

Métisse entre une femme néandertalienne et un homme

dénisovien -90 000 ans (Sibérie)

l’Homme de Denisova

(52)

Relations de parenté avec néanderthaliens et dénisoviens

(53)

Aires de répartition de quelques espèces du genre homo

(54)

Hybridations au sein du genre homo

(55)

Chapitre 3 : l’évolution humaine

I. L’homme, un primate

A. Le groupe des primates

B. Construire un arbre phylogénétique

1. en utilisant des caractères anatomiques 2. en utilisant des données moléculaires C. La place de l’homme parmi les primates

II. La lignée humaine (ou rameau humain)

A. L’attribution d’un fossile à la lignée humaine B. Le genre Homo

C. Homo sapiens

(56)

Biodiversité intraspécifique = diversité génétique des individus d’une même espèce.

99,9 % de ressemblance génétique

(57)

Alimentation et microbiote

(58)

Transmission du microbiote

(59)

Transmission des langues

(60)

L’exercice 2

(61)

Arbre phylogénétique obtenu à partir des données de la matrice.

Correction de l’exercice 2

(62)

L’exercice 3

(63)

Q1 : Arbres phylogénétiques contruits en exploitant les données de comparaisons des séquences

des protéines opsines bleues du gène MYH16 du gène ASPM

Q2 : Pour deux des trois molécules utilisées pour établir de relations de parenté entre ces espèces (opsines bleues et gène ASPM), le chimpanzé est l’espèce qui est la plus proche de l’homme (parce que la comparaison des séquences peptidiques ou nucléotidiques révèle le moins de différence). Pour la dernière molécule utilisée (gène MYH16), chimpanzé et gorille apparaissent aussi proches l’un que l’autre de l’homme.

En synthèse, on peut donc raisonnablement penser que le chimpanzé est l’espèce la plus proche de l’homme.

Correction de l’exercice 3

(64)

Correction de l’exercice 4

Arbre de parenté de quelques représentants de la lignée humaine

(65)

L’exercice 5

(66)

Correction de l’exercice 5

Le document présenté montre un très faible pourcentage de différence (moins de 4%) entre les ADN de Denisova 3, 4 et 8, alors que les ADN de Denisova 4 et 8 présentent environ 8% de différence avec l’ADN du fossile néanderthalien et presque 12% avec l’ADN de différentes populations d’Homo sapiens actuels.

Le peu de différences entre les ADN des trois fossiles dénisoviens justifie de les positionner dans une même espèce, tandis que la différence plus importante existant entre ces ADN et celui du

Néanderthalien justifie que cette nouvelle espèce soit distincte de celle de l’homme de Neandertal. La différence encore plus importante existant entre ces ADN et celui des Homo sapiens actuels, confirme que ces fossiles n’appartiennent pas non plus à notre espèce.

C’est pourquoi les chercheurs ont décidé d’attribuer ces trois fossiles à une nouvelle espèce : celle des dénisoviens.

(67)

L’exercice 6

/!\ Rappel : Un fossile sera considéré comme

appartenant à la lignée humaine s’il possède au

moins un caractère que possède l’homme mais

pas le chimpanzé. /!\

(68)

Correction de l’exercice 6

- col du fémur long (comparables à Homo sapiens)

- Pour le col du fémur : Paroi

osseuse supérieure plus fine que la paroi inférieure

=> Montrent que cet individu était bipéde => caractéristique de la

lignée humaine

(69)

Correction de l’exercice 6

1 mm

Caractères étudiés Homo sapiens Chimpanzé Orrorin tugenensis

Morphologie de la

phalange du pouce lAP/lB*100=69 lAP/lTOT*100=42

lAP/lB*100=62 lAP/lTOT*100=22.5

En utilisant l’echelle on trouve : lAP= 5cm / lB= 7cm / LTOT= 12 cm

4

lAP/lB*100=71 lAP/lTOT*100=41 Longueur du col du

fémur

Long (1,9cm) -> bipédie

Court (1,1 cm)

Long (1,9cm) -> bipédie ? Comparaison de

l’épaisseur des parois osseuses inférieures

du col du fémur

Paroi supérieure moins épaisse que la

paroi inférieure -> bipédie

Paroi supérieure plus épaisse que la

paroi inférieure

Paroi supérieure moins épaisse que la paroi inférieure

(fossile déformé !)

-> bipédie ?

=> Valeurs plus proches de celles d’Homo sapiens que de celles des autres primates

Orrorin possède plusieurs caractéristiques propres à Homo

sapiens (bipédie, morphologie de la phalange) => Ce fossile

appartient à la lignée humaine

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