• Aucun résultat trouvé

Juger le faux : Moyen Âge - Temps modernes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Juger le faux : Moyen Âge - Temps modernes"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Renseignements

É

COLE NATIONALE DES CHARTES

Olivier.Poncet@enc.sorbonne.fr

J

OURNÉE D

ÉTUDE

ORGANISÉE PAR

L

’É

COLE NATIONALE DES CHARTES

JUGER LE FAUX

MOYEN ÂGE – TEMPS MODERNES Vendredi 6 juin 2008

École nationale des chartes Grande salle

19, rue de la Sorbonne

75005 Paris

(2)

Au confluent des préoccupations historiographiques actuelles qui valorisent les sciences dites auxiliaires, les pratiques et comportements sociaux ou encore les mécaniques et méthodes institutionnelles, le jugement porté sur le faux, du Moyen Âge à la fin des Temps modernes, apparaît comme un thème d’étude fécond et fédérateur.

Des historiens de la société, du droit, des institutions, des pratiques de l’écrit se sont donné rendez-vous pour examiner, dans une démarche volontairement ouverte, les modalités dans lesquelles le faux a été débusqué, jugé, condamné ou absous durant environ un millénaire de l’histoire occidentale.

Il s’agit moins ici de tromper que de détromper, de suivre le faussaire dans son atelier que l’expert dans sa démonstration, de connaître les intentions du falsificateur que les motivations de son juge, de rechercher le faux réel que d’explorer les zones grises du vrai-faux ou du faux-vrai que les sociétés et leurs justices affrontent, examinent, comprennent ou tolèrent.

MATIN

Sous la présidence de Claude Gauvard, professeur à l’université de Paris IPanthéon-Sorbonne et à l’Institut universitaire de France 9 h 00 : accueil des participants.

9 h 15 :Olivier Poncet, École nationale des chartes, « Juger le faux (Moyen Âge – Temps modernes) ».

REGARDS MÉDIÉVAUX

9 h 30 :François Bougard, université Paris-Ouest – Nanterre-La Défense, etLaurent Morelle, École pratique des hautes études, IVeSection, « Appréciation et sanction du faux dans les actes judiciaires (VIe-XIIesiècle) ».

10 h 00 :Chantal Senséby, université d’Orléans, « Litige et expertise documentaire. Un précepte carolingien suspecté de fausseté à l’épreuve de la critique diplomatique médiévale (XIe-

XIIesiècles) ».

10 h 30 :Elizabeth A. R. Brown, The City University of New York, « Fraude, fiction, et fausseté : Jean de Chabannes et le cas curieux du testament de sa fille Anne (1500-1502) ».

11 h 00 : discussion.

JURISTES ET EXPERTS

11 h 30 :Corinne Leveleux-Teixeira, université d’Orléans – Institut universitaire de France, « Juger le faux pour croire le vrai. Le discours desconsilia juridiques sur les pratiques de falsification (XIVe-XVesiècles) ».

12 h 00 :Katia Weidenfeld, tribunal administratif de Paris,

« Le juge de l’impôt et le faux (XIVe-XVesiècles) ».

12 h 30 :Marc Smith, École nationale des chartes,

« L’expertise judiciaire des écritures : les traités théoriques, de François Demelle (1604) jusqu’au code criminel de 1670 ».

13 h 00 : discussion.

13 h 30 : buffet.

APRÈS-MIDI

Sous la présidence de Robert Descimon, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales PRATIQUES PARLEMENTAIRES À LÂGE MODERNE

14 h 30 :Guillaume Ratel, Cornell University, « Le parlement de Toulouse saisi par le faux (XVIe-XVIIesiècles) ».

15 h 00 :Françoise Hildesheimer, Archives nationales – université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et Isabelle Storez-Brancourt, CNRS–Centre d’études d’histoire juridique,

« Le faux devant le parlement de Paris auXVIIIesiècle ».

15 h 30 :Reynald Abad, université Paris-Sorbonne, « Le faux, un crime impardonnable ? Le procureur général du parlement de Paris face aux demandes de grâce des faussaires au

XVIIIesiècle ».

16 h 00 : discussion.

LA PART DU VRAI

16 h 30 :Marie-Françoise Limon-Bonnet, Archives nationales,

« Les notaires au Châtelet de Paris face à la procédure d'inscription en faux de leurs actes (XVIIe-XVIIIesiècles) ».

17 h 00 :Simona Cerutti, École des hautes études en sciences sociales, « Vérité ou accord. Offre et demande de justice dans les tribunaux d’Ancien Régime (Turin,XVIIIesiècle) ».

17 h 30 : discussion.

18 h 00:Patrick Arabeyre, École nationale des chartes, conclusions.

Références

Documents relatifs

93 On ne connaît plus de famille de Petra (de la Pierre) bourgeoise de Savièse. 94 Johannes Fabri, soit Favre, est cité ici comme curé de Savièse ; Mau- ricius et Johannes sont

 Ils mangeaient peu de légumes, car ils pensaient que ce qui poussait dans le sol était moins noble que ce qui poussait dans les arbres (qui étaient donc

L’intérêt de l’entreprise réside dans le lien établi entre architecture et liturgie, ce qui permet de questionner les choix architecturaux, l’esthétique et

Fais correspondre à chaque numéro du schéma ci-dessus le nom qui convient : donjon, basse-cour, créneau, chemin de ronde, douve, pont-levis,

C’est à des auteurs bien postérieurs aux luttes du temps que l’on doit deux acquis décisifs pour constituer et qualifier la rupture entre Moyen Âge et temps modernes :

À partir du XIIème siècle, les châteaux sont construits en pierre pour être plus résistant, notamment aux incendies.. Château de Foix – 7 ème

Avant la découverte de Copernic, on pensait que le soleil tournait autour de la Terre.. Les temps modernes sont aussi appelés « l’âge des

Trois lieux, malgré tout, se détachent, où, sous des formes et avec des moyens bien différents, est assurée une animation constante de la recherche: le Collège