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L'internationalisation des banques françaises

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Academic year: 2022

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journée d’études IDHE

Les Banques françaises, histoire, économie, sociologie L’INTERNATIONALISATION DES BANQUES FRANÇAISES Journée d’études organisée par l’IDHE – Nanterre et Economix

Avec le soutien de l’Ecole doctorale EOS (Université Paris X) 16 avril 2008

Université Paris X Nanterre

Patrice Baubeau, Michel Boutillier, Chantal Cossalter, Michel Lescure

Contacts : patrice.baubeau@u-paris10.fr ; chantal.cossalter@u-paris10.fr

L’internationalisation est un phénomène presque consubstantiel aux banques, créées et développées notamment pour effectuer le change des monnaies ou transférer des valeurs dans le temps et l’espace. Cette internationalisation a pris toutefois une ampleur exceptionnelle à certaines époques, surtout dans les décennies précédant la première guerre mondiale et depuis le retour à la convertibilité des monnaies européennes à la fin des années 1950.

Les formes de l’internationalisation ont également évolué, en fonction des objectifs poursuivis et des moyens déployés, dans le sens d’une institutionnalisation croissante. Ainsi, et bien que les deux phénomènes coexistent depuis le Moyen Âge, le rôle des banques dans l’internationalisation des mouvements de capitaux (pour le financement du commerce international et des investissements extérieurs) s’est appuyé sur une internationalisation croissante des banques elles-mêmes. Cette « multinationalisation » des banques a pris la forme de réseaux de personnes, puis de filiales, aujourd’hui de plus en plus intégrées dans des perspectives mondiales et non plus seulement destinées à exploiter des opportunités économiques locales ou des relations de réseau relativement fermées.

Tant en France qu’à l’étranger, ce phénomène a fait l’objet de nombreuses recherches centrées principalement, au plan macroéconomique, sur les ressorts de l’internationalisation et ses conséquences sur les économies de départ et d’accueil ; au plan microéconomique, sur les différentes modalités d’internationalisation des banques et leurs implications en termes stratégique et organisationnel.

Sans jouer un rôle pionnier et premier, les banques françaises ont largement participé à ce mouvement, derrière les banques anglaises au 19e siècle, derrière les banques américaines puis japonaises dans la seconde moitié du 20e siècle. Leur rôle a donné lieu à des débats, avant la première guerre mondiale comme depuis les années 1970, qui sont à l’origine d’une solide tradition d’analyse en histoire, en économie et en sociologie.

La journée d’étude vise à dresser un état des lieux de la question et à proposer de nouvelles pistes, notamment par le croisement systématique des disciplines, mais aussi des témoignages de professionnels de la banque. A partir de l’exemple de la Société Générale, confronté à celui d’autres banques françaises, on se demandera s’il existe des modèles ou des chemins d’internationalisation des banques françaises et quels sont les objectifs et les contraintes qui ont déterminé leurs stratégies. Nos interrogations porteront notamment sur les problèmes d’information, d’apprentissage collectif, de reconnaissance et de valorisation des expériences et des pratiques étrangères ainsi que sur les mécanismes d’adaptation ou de retour d’expérience, sans oublier, bien sûr, d’évaluer les résultats obtenus.

Les propositions de communication sont à adresser, par mail, à Patrice Baubeau ou à Chantal Cossalter avant le 15 mars 2008. Elles doivent comprendre le titre de la communication, un résumé de 2 000 caractères et une brève notice sur l’auteur. Les communications retenues donneront lieu à un exposé oral de 15 minutes. Selon la qualité des contributions et des débats, une publication des actes sera envisagée.

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