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CHAPITRE: I Présentation de la zone d'étude

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1. Patrimoine forestier de la wilaya de Djelfa

Malgré l'hétérogénéité du milieu et les conditions climatiques rigoureuses, la région de Djelfa présente une biomasse végétale importante. Le domaine forestier de la wilaya de Djelfa est composé de, nappes alfatières, de reboisement, et de forêts naturelles; ces forêts sont constituées de huit massifs biens distincts d'une superficie globale de 152.753 ha, dont la forêt de Sénalba Chergui se localise à près de 2 km à l’ouest de la ville de Djelfa (D.G.F, 2012).

2. Forêt domaniale de Sénalba Chergui 2.1. Situation géographique

D’après le B.N.E.F (1983), le massif de Sénalba est le principal chaînon des monts des Ouleds Naïls (Atlas Saharien) et la forêt du Sénalba chergui occupe la partie orientale du massif à environ 300 km au sud d’Alger (Figure 01). Elle est comprise entre 36°36 et 36°42 latitudes Nord, 3°et 3° 12 longitudes Est.

Elle est limitée au Nord par la dépression de Zoubia, à l'Est par la route nationale n° 1 reliant la ville d'Alger aux villes du Sahara, et au Sud par la route n° 164 reliant Djelfa à Charef et à l’Ouest un large couloir de terre dénudée entaillée par les affluents de l’Oued Zoubia.

2.2. Situation administrative

La forêt du Sénalba Chergui est située dans la Wilaya de Djelfa, Daïra de Djelfa, et fait partie de la circonscription de Djelfa.

2.3. Surface de la forêt

La superficie du Sénalba Chergui est 20000 ha répartis:

En Pin d'Alep (6/10) En Chêne vert (2/10) Genévriers (1/10).

Cette superficie totale est répartie dans le tableau 01:

Tableau 01: Répartition de la superficie totale de la forêt de Sénalba Chergui (B.N.E.F, 1983).

Espace Type d'occupation Superficie/ha Pourcentage (%) Total/ha

Superficie boisée

Pin d'Alep 4436,4

60,2 11894,03 Pin d'Alep et essences

secondaires 5978

Reboisement 1479,63

Superficies unproductive

Clairières 499,71

9.3 772,03

T.P.F et enclaves 272,32 Superficies de

matorral Matorral 6084 30 6084

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Figure 01: Forêt domaniale de Sénalba Chergui (DGF, 2010).

La forêt de Sénalba chergui est devisée en 12 séries (Figure 02). Les séries I et II constituent le versant Sud, la série III constitue le versant Sud Ouest, les séries IV, V, VI, VIII, IX, X constituent le versant Nord, et les séries VIII, XI, XII constituent le versant Sud Est.

Figure 02: Les séries de la forêt de Sénalba chergui (DGF).

2.4. Relief

N

(3)

FERERSA (1994) cite que, la forêt de Sénalba chergui est située sur les collines et les hauts plateaux de l’Atlas Saharien. Elle occupe deux crêtes principales, respectivement le djebel Sénalba Chergui orienté Sud-ouest, d’une longueur de 17 km et le djebel Haouas, orienté Nord-est, d’une longueur de 20 km. L’altitude est comprise entre 1200 et 1492m. Ces deux crêtes descendent en pentes douces au Sud, abruptes au Nord vers les hautes plaines.

2.5. Hydrographie

La forêt de Sénalba est traversée par de grands Oueds dont le courant d'eau est constant pendant une partie de l'année et par de très nombreux Oueds secondaires, secs, pendant presque toute l'année. Le réseau hydrographique est constitué de nombreuses chaâbates (TOUIL, 2005).

2.6. Cadre climatique

Les facteurs climatiques jouent un rôle important dans le contrôle de la répartition géographique des espèces qu’elles soient végétales ou animales (DAJOZ, 1996).

Avant d'analyser les différents paramètres climatiques, nous noterons que les données climatologiques utilisées sont recueillies auprès de la station météorologique de l'O.N.M de Djelfa. Et d'après la localisation de la station météorologique, qui se trouve dans une altitude de 1180 m. on a pris en considération une correction pluviométrique suivant la localisation de la station d'étude, d'une altitude moyenne de 1320 m.

Pour une étude climatique, il est d'usage de considérer les deux éléments essentiels pour la végétation: pluviosité et température.

Les gradients latitudinaux pluviométriques et thermiques que nous avons utilisés sont ceux de SELTZER (1946), adoptés par DJEBAILI (1984), pour la steppe sud-algéroise. Le gradient pluviométrique est de 20mm/100m d'altitude DJEBAILI (1984). Et le gradient thermique est de 0.4°C/100m pour les minimum (m) et 0.7°C/100m d'altitude pour les maximum (M) SELTZER (1946).

2.6.1. Précipitations

DJEBAILI (1978), défini la pluviosité comme étant le facteur primordiale qui permet de déterminer le type de climat. En effet celle-ci conditionne le maintien et la répartition du tapis végétal d'une part, et la dégradation du milieu naturel par le phénomène d'érosion de l'autre part.

2.6.1.1. Précipitations annuelles

La répartition des précipitations annuelles est portée dans le tableau 02 et la figure 03.

Tableau 02: Répartition annuelle des pluies en (mm) corrigées (1982- 2012).

(4)

Année 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 P(mm) 462,4 205,3 271,6 391,4 421,3 326,7 361,5 364,1 475,4 479,5

Année 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001

P(mm) 408 319,4 399 309,1 466,8 419 205 312,4 180,2 266,9

Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

P(mm) 240,8 323,3 404 277 316 383,1 365,3 415,9 339,2 356,6 Année 2012

P(mm) 264

Source: O.N.M (Djelfa, 2013)

1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

0 100 200 300 400 500 600

Année

P (mm)

Figure 03: Fluctuation des précipitations annuelles durant la période (1982-2012).

L'analyse de la variation interannuelle des précipitations durant la période (1982-2012), montre que l’année la plus pluvieuse est celle de 1991 d'une valeur égale à 479.5 mm, tandis que l'année 2000 considérée comme la plus sèche avec une valeur de 180.2 mm. La pluviométrie annuelle moyenne de la période (1982-2012) est de l’ordre de 346.14 mm.

2.6.1.2. Précipitations moyennes mensuelles

Les valeurs des Précipitations moyennes mensuelles sont portées dans le tableau 03.

Tableau 03: Précipitations moyennes mensuelles corrigées (1982-2012).

Mois Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Jui. Juil. Aoû. Sept. Oct. Nov. Déc. Somme

P(mm) 38.01 29.39 31.66 35.44 37.98 20.21 10.93 22.52 30.19 30.60 31.51 28.32 318.14 Source : O.N.M.

(Djelfa, 2013) Comme l'indique le tableau 03, le mois le plus pluvieux est Janvier avec une moyenne de 38.01 mm/an. Par contre, le mois de Juillet est le plus sec avec une moyenne de 10.93 mm/an (Figure 04).

(5)

Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juit Aou Sep Oct Nov Déc 0

5 10 15 20 25 30 35 40

Mois

Figure 04: Précipitations moyennes mensuelles (1982-2012).

2.6.1.3. Régimes saisonniers

La méthode consiste à un aménagement des saisons par ordre décroissant de pluviosité, ce qui permet de définir un indicatif saisonnier (Figure 05).

La répartition saisonnière des pluies est présentée dans le tableau ci-dessous.

Tableau 04: Régimes saisonniers des pluies.

Répartition saisonnière des pluies en (mm)

Hiver (H) Printemps (P) Eté (E) Automne (A) Type

Zone d'étude 95.72 105.08 53.66 92.3 PHAE

Le régime saisonnier est de type PHAE. On remarque que les précipitations importantes sont celles qui tombent au Printemps, sans négliger celles de l'Hiver et de l'Automne.

H P E A

0 20 40 60 80 100 120

P (mm)

Figure 05: Régime saisonnier des précipitations.

6.2.2. Températures

(6)

Selon SAUVAGE (1963) cité par MOKHTARI (2002), la moyenne des minima (m) du mois le plus froid et la moyenne des maxima (M) du mois le plus chaud représente les deux extrêmes thermiques entre lesquelles se déroule la vie végétale.

Les calculs de correction sont effectués en tenant compte du fait que la station météorologique se situe à 1180 m d'altitude, et notre station à une altitude moyenne de 1320 m.

Les calculs des températures minimales se font de la manière suivante : 100 m de dénivellation 0,4° C

140 m de dénivellation X

Ainsi, à chaque valeur des températures minimales, une valeur de 0.56 est soustraite.

De même, les calculs sont faits pour les températures maximales : 100 m de dénivellation 0,7 °C

140m de dénivellation X

A chaque valeur des températures maximales, une valeur de 0.98 est soustraite.

Après avoir fait les corrections, les températures mensuelles maximales, minimales et moyennes de la forêt de Sénalba Chergui sont notées dans le Tableau 05.

Tableau 05: Moyenne des températures mensuelles maximales et minimales corrigées en (°C) durant la période (1982-2012).

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juit Aou Sep Oct Nov Déc

M Moy t (°C) max 8,86 10, 7

14,1 5

16,9 7

22,7

3 29,1 33,1

4 32,4 26,4

1

20,3 6

13,7

2 9,6

m Moy t (°C) min -0,15 0,9 2,72 5,52 9,89 14,9 1

17,9 3

17,8 1

13,6

7 9,06 4,24 1,72 M+ m/2(°C) 4,36 5,8

0 8,44 11,2 5

16,3 1

22,0 1

25,5 4

25,1 1

20,0 4

14,7

1 8,98 5,66 Source: O.N.M. (Djelfa, 2013) L'examen du tableau 05 des températures minimales et maximales, révèle que le mois de Juillet est le plus chaud avec une température moyenne de 33.14 °C. La moyenne du mois le plus froid (m) est enregistrée au mois de Janvier aves une valeur de -0.15 °C (Figure 06).

X = 0.56

X = 0.98

(7)

Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juit Aou Sep Oct Nov Déc -5

0 5 10 15 20 25 30 35 40

M (°c) m (°c)

Figure 06: Variation des températures mensuelles minimales et maximales (1982-2012).

2.6.3. Synthèse bioclimatique

2.6.3.1. Diagramme ombro-thermique

Le diagramme ombro-thermique de GAUSSEN (1953) permet de calculer la durée de la saison sèche. Un mois sera dit biologiquement sec, si la pluviosité moyenne mensuelle est égale ou inférieure au double de la température moyenne mensuelle du même mois (Figure 07).

Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juit Aou Sep Oct Nov Déc 0

10 20 30 40 50 60

0 5 10 15 20 25 30

Diagramme Ombrothermique

T (°C) P (mm)

P(mm)

Figure 07: Diagramme Ombrothermique de BAGNOULS GAUSSEN de la zone d'étude.

Un simple examen visuel de la courbe Ombrothermique fait ressortir deux périodes bien distinctes. La première période est humide et s’étend sur huit mois du début d'Octobre jusqu’à la fin de Mai. La seconde est sèche, s’étale du mois de Juin au mois de Septembre.

(8)

3.4.3.2. Climagramme d’EMBERGER

C'est une représentation graphique qui consiste à porter en abscisse les valeurs de m qui exprime l'intensité de la rigueur de l'hiver et en ordonnée la valeur de Q2 qui détermine l'aridité du climat. Les valeurs de Q2 et de m déterminent ainsi les étages et les variantes climatiques.

La méthode consiste à calculer le coefficient d'EMBERGER simplifié par STEWART (1972) in DJEBAILI (1984) (Tableau 06).

Q2 =3.43 P (M−m)

D'où:

Q2 : Quotient pluviométrique pour la région d’étude et pour une période s’étalant sur 30 ans.

P (mm) : pluviosité moyenne annuelles.

M (°C): moyenne mensuelle des températures maximales du mois le plus chaud.

m (°C): moyenne mensuelle des températures minimales du mois le plus froid.

M−m: Amplitude thermique.

Tableau 06: Quotient pluviométrique et étage bioclimatique.

Q2 m Bioclimat Variante

Zone d'étude 35.73 -0.15 Semi aride Hiver froid

D'après la valeur de Quotient pluviométrique Q2 pour une période s’étalant sur 30 ans, notre zone d'étude se localise dans l'étage bioclimatique semi aride à hiver froid (Figure 08).

(9)

Figure 08: Climagramme d'EMBERGER.

2.6.4. L'humidité relative

L'humidité relative est un élément important pour la physiologie des végétaux.

L'évaluation moyenne mensuelle de l'humidité est mentionnée dans le tableau 07.

Sénalba Chergui

(10)

Tableau 07: Humidité moyenne mensuelle en (%) (1982-2012).

Mois Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Jui. Juil. Aoû. Sept. Oct. Nov, Déc.

Humidité

% 75,55 69,42 63,39 58,29 52,45 43,10 34,54 38,52 51,94 62,61 72,06 76,71

Source: O.N.M. (Djelfa, 2013) D'après les valeurs du tableau 07, on constate que l'humidité relative est plus élevée en hiver avec une valeur maximale enregistrée au mois de Décembre (76.71 %). En été, cette humidité atteint la valeur la plus minimale au mois de Juillet (34.54 %).

2.6.5. Vent

Les vents jouent un rôle important dans le système climatique et affectent le

développement des végétaux. A Djelfa les vents dominants sont de direction Ouest Nord; ils sont généralement froids et frais. Leur vitesse maximum atteint parfois 90 Km/h.

Selon B.N.E.F (1983), le vent le plus catastrophique est le sirocco, vent chaud, sec et desséchant venant du Sahara en été. Les valeurs de vitesse du vent sont portées dans le tableau 08.

Tableau 08: Vitesses moyennes mensuelles du vent (1982-2012).

Mois Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Jui. Juil. Aoû. Sept. Oct. Nov, Déc.

Vent m/s 3,65 3,76 3,87 4,27 3,96 3,41 3,15 2,88 2,92 3,09 3,50 3,92

Source: O.N.M. (Djelfa, 2013) La vitesse maximale du vent est enregistrée au mois d'Avril avec une valeur de 4.27 m/s, et la valeur minimale est enregistrée au moins d'Août avec une valeur de 2.88 m/s.

2.6.6. Gelée

Le risque de gelée commence quand le minimum de la température tombe au dessous de 10 °C. Selon LAIDI (1991), l'action des gelées à des répercussions néfaste sur le flétrissement des plantes et l'inhibition de l'activité biologique dans le sol. Le nombre de jours de gelée est porté dans le tableau 09.

Tableau 09: Nombre de jours de gelée (1982-2012).

Mois Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Jui. Juil. Aoû. Sept. Oct. Nov, Déc.

Nj de gelée 11,00 8,65 3,58 0,87 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 3,52 9,61

Source : O.N.M. (Djelfa, 2013)

(11)

La répartition des valeurs d'évaporation moyennes mensuelles durant la période 1982- 2012 est présentée dans le tableau 10.

Tableau 10: Evaporations moyennes mensuelles (1982-2012).

Mois Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Jui. Juil. Aoû. Sept. Oct. Nov, Déc.

EVP (mm)

51,1 9

63,3 2

98,5 5

129,8 4

171,2 3

229,9 0

290,8 7

266,5 5

173,1 9

113,48 67,72 48,8 1 Source: O.N.M.

(Djelfa, 2013) D'après le tableau 10, l'évaporation est maximale en Juillet avec une valeur de 290.87 mm, son minimum est enregistré au mois de Décembre avec 48.81 mm.

2.7. Géologie

Selon B.N.E.F. (1983), l'Atlas saharien est formé à l'ère secondaire, puisqu'il est moins élevé que l'Atlas tellien.

La série de collines qui forment le Sénalba Chergui date de la fin du Secondaire. Le matériel rocheux est constitué essentiellement de terrains crétacés. Une faille d'orientation Sud- Nord- Est, traverse le Sénalba au niveau du creux du synclinal qui fut remblayé par des formations post secondaires.

2.8. Pédologie

Dans les étages semi aride des pinèdes de l'Atlas saharien les formations végétales recouvrent de nombreux types de sols, on distingue:

les rendzines qui sont souvent des rendzines humifères typiques sur les formations de pin d’Alep à chêne vert sur calcaire. La texture est fine, la structure grumeleuse, le taux de cailloux et de graviers est assez important. Ces sols sont rencontrés sur les pentes faibles où sur les crêtes des Djebels au Sénalba.

les sols bruns calcaires sont les types de sols les plus répandus; on distingue :

- les sols bruns calcaires sur calcaires tendres sont épais à texture équilibrée, le taux de matières organiques est moyen. Leur dégradation aboutit à des régosols;

- les sols bruns calcaires sur calcaires durs sont généralement peu profonds avec un horizon humifère assez net. Leur dégradation aboutit à des lithosols comme ceux de Sénalba Chergui qui sont occupés par des matorrals bas.

- les sols bruns calcaires sur grès siliceux qui sont formés sur une roche mère siliceuse ; peu profonds ils sont assez riches en matière organique (KADIK, 2005).

2.9. Végétation

(12)

Les peuplements sont clairsemés et ont été détruits en partie par les incendies puis régénérées. Ces pinèdes sont souvent en association avec des formations naturelles; le chêne vert, le genévrier rouge, le genévrier oxycèdre, le romarin, l'alfa. La structure générale de ces peuplements est hétérogène du point du vue des taux de recouvrement qui sont variables. Ce massif forestier est constitué de pin d'Alep, à l'état naturel. D'autres plantations de pin d'Alep sont réalisées en lignes dont l'objectif principal est de reconstituer les clairières dégradées (CHAKALI, 2005).

2.9.1. La stratification de la forêt

LALEM (2013), cite que le massif était constitué par une yeuseraie dominante associée au genévrier oxcycèdre

-Forêt pure de pin d’Alep;

-Forêt mixte de pin d’Alep, chêne vert et genévriers;

-Matorral à romarin;

-Steppes à alfa;

-Surfaces improductives.

D'après KADIK (2005), sur le plan physionomique, trois grands types de formations ont été distingués:

 Les forêts à pin d’Alep qui se cantonnent sur les mi de versants et les bas de versants. La hauteur des arbres est supérieure à 7m et atteint parfois 16m dans des conditions

optimales de développement. Deux types de forêts ont été distingués au Sénalba : les forêts à Pinus halepensis, Quercus rotundifolia, Juniperus turbinata et Stipa tenacissima et les forêts à Pinus halepensis, Juniperus turbinata et Stipa tenacissima;

 les matorrals hauts qui sont des faciès de dégradation de la forêt se situent surtout en bas de versant et sur les hauts de glacis. Les formations arborescentes deviennent rares et sont remplacées par la steppe à alfa qui devient envahissante. La hauteur des arbres et arbustes se situe entre 4 et 7m ; six matorrals ont été recensés dans la wilaya de Djelfa mais seulement trois types de matorrals sont bien représentés :

Les matorrals hauts à Quercus rotundifolia et Juniperus oxycedrus ; Les matorrals hauts à Pinus halepensis et Quercus rotundifolia ; Les matorrals hauts à Pinus halepensis et Juniperus turbinata.

(13)

 Les matorrals bas résultent d’une déforestation plus prononcée et se localisent dans des conditions de milieu difficiles sur les sommets et les hauts de versants. La hauteur des nanophanérophytes n’atteint guère les 2m et en moyenne reste égale à 50cm. Deux faciès sont bien individualisés : les matorrals bas à Quercus rotundifolia, Juniperus oxycedrus et Pistacia terebinthus ; les matorrals bas à Juniperus turbinata et Stipa tenacissima.

2.10. Milieu Socio Economique

La forêt Sénalba est située dans une région à vocation pastorale, elle est limitrophe à un centre urbain (Djelfa). Ce dernier connaît depuis les dernières années un développement considérable.

La forêt de Sénalba chergui touche 4 communes qui sont Djelfa, Charef, Ain El Ibil et Zaàfrane. Près de la moitié de la population travaillante dans différents secteurs de ces communes sont des éleveurs (D.G.F, 2012).

La population riveraine du Sénalba chergui est dispersée sous forme de ferkates. Chaque ferkat regroupe plusieurs ménages de la même famille. Cette population est située non seulement au tour de la forêt mais aussi à l'intérieur. L’élevage des riveraines transite souvent par la forêt pour se rendre sur les terrains de parcours. Par contre un grand effectif du cheptel appartenant aux riverains des enclaves sont en permanence en forêt. A ce cheptel s’ajoute le cheptel de certains nomades des hauts plateaux et du sud de Djelfa qui passent une partie de l'été à

l'intérieur de la forêt. Ainsi, la forêt se trouve exposée au pacage qui est l’une des conséquences de l'économie de subsistance. A cela, s'ajoutent les délits de coupes et les incendies.

2.11. Importance économique

LALEM (2013) cite que les massifs du Sénalba, en plus de leur rôle principal de protection contre la désertification, jouent un rôle économique très important envers toute la population rurale, par les différentes actions de mise en valeur que le secteur mène dans ces zones marginalisées, qui génèrent de l'emploi pour cette population et améliorent leurs conditions de vie.

3. Présentation de la série III

La série III située à environ 15 Km au Sud-Ouest de la commune de Djelfa (figure 09).

Sa superficie est de 1267,8 ha subdivisée en 81 parcelles d’une superficie moyenne de 15,65 ha.

(B.N.E.F, 1984). Le climat de la série III est celui de la région de Djelfa, est un climat semi aride à hiver froid.

(14)

Le B.N.E.F (1984) cite que les types de sols rencontrés sont les bruns calcaires et les rendzines sur les crêtes. Dans la partie centrale de la série III les sols sont durement superficiels en hauts de versants et plus profond en bas. Pour la végétation, l'essence principale, est le Pin d’Alep accompagnée d’essences secondaires comme le Genévrier oxycèdre et le Chêne vert et un cortège floristique composé de Rosmarinus tournefortii, Globularia alypum, Stipa tenacissima et Artemisia herba-alba.

Figure 09: Carte de situation de la série III.

Forêt domaniale Sénalba Chergui (BOUCHAÏB, 2009).

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