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[ Corrigé du baccalauréat S Métropole Juin 2010 \ E

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EXERCICE1 Bernard Froget & Sébastien Sigrist

Partie A :

1. La fonctionuest dérivable surR, comme somme des fonctionsx7→xetx7→ex, chacune dérivable surR.

Soitx∈R. Commeu(x)=exxex, on en déduit :u(x)+u(x)=exxex+xex=ex: uest donc est une solution de l’équation différentielle (E)

2. On sait d’après le cours que les solutions (surR) de l’équation différentielley+a y=0 sont les fonc- tionshKdéfinies surRparhK(x)=Keax, avecK∈R. On en déduit :

Les solutions de l’équation (E) sont les fonctionshK définies surRparhK(x)=Kex, oùK∈R 3. vest une solution de l’équation différentielle (E) ⇔ ∀x∈R v(x)+v(x)=e−x

⇐⇒ ∀x∈R v(x)+v(x)=u(x)+u(x)

⇐⇒ ∀x∈R v(x)−u(x)+v(x)v(x)=0

⇐⇒ ∀x∈R (v−u)(x)+(v−u)(x)=0

⇐⇒ vuest une solution de l’équation différentielle (E’)

caruest une solution de l’équationy+y=ex 4. Raisonnons encore par équivalence :

vest une solution de l’équation diffé- rentielle (E)

vu est une solution de l’équation différentielle (E’)

d’après Q.3.

⇔ Il existe un réelK tel que, pour tout réelx : (v−u)(x)=Kex

d’après Q.2.

⇔ Il existe un réelK tel que, pour tout réelx : v(x)=Kex+u(x)

Par suite :

Les solutions de l’équation (E) sont les fonctionsvKdéfinies surRpar vK(x)=Kex+xex=(x+K)ex, oùK∈R

5. Soitgune solution de (E) : d’après Q.4, il existe un réelKtel que :∀x∈R g(x)=(K+x)ex. Comme :g(0)=2⇔Ke0=2⇔K=2, on en déduit :

L’unique solutiongde l’équation (E) vérifiantg(0)=2 est la fonctiongdéfinie surRpar :g(x)=(x+2)ex.

Partie B :

1. La fonctionfkest dérivable surR(par exemple en tant que solution, surR, de l’équation (E)).

On a alors :∀x∈R fk(x)=exfk(x)=ex−ex(x+k)=ex(1−xk).

Puisque eX>0 pour tout réelX, le signe defk(x) est celui de 1−xk.

Comme 1−x−k60x>1k,fkest croissante sur ]− ∞; 1−k] et décroissante sur [1k;+∞[ : La fonctionfkadmet donc un maximum pourx=1k.

2. Mka pour coordonnées (1−k,fk(1−k)), soit (1k, e(1k)). PuisqueyMk=exMk, on a prouvé : Le point de la courbeCkd’abscisse 1kappartient à la courbeΓd’équationy=ex.

(2)

3. a. La fonctionH:x7→exest strictement décroissante surR, ce qui permet d’identifier immédiate- ment les deux courbes.

b.H(0)=1 : L’unité sur l’axe des ordonnées est égale à 2 cm, soit la distance entre deux gradua- tions successives.

fk(0)=k: comme le point deCkd’abscisse 0 a pour ordonnée 2, on en déduit : k=2

•La résolution de l’équationfk(x)=0 montre que la courbeCkcoupe l’axe des abscisses au point d’abscisse

k= −2⇐⇒ k=2 :

L’unité sur l’axe des abscisses est aussi égale à 2 cm, soit la distance entre deux graduations successives.

4. • Z2

0 (x+2)exdx est de la forme Z2

0 u(x)v(x) dx, oùu etv sont les fonctions définies surR par

u(x)= −ex et

v(x)=x+2 .

Les théorèmes généraux permettent d’affirmer que les fonctionsuetvsont dérivables surRet que leurs dérivées sont continues surR: le théorème d’intégration par parties peut alors être appliqué :

Z2

0 (x+2)exdx = Z2

0 u(x)×v(x) dx = [u(x)×v(x)]20− Z2

0 u(x)×v(x) dx

= [−(x+2)ex]20− Z2

0 −exdx = (−4e2)+(2)−[ex]20

= (−4e2)+(2)−(e2)+1 = 3−5e2 Z2

0 (x+2)exdx=3−5e2

•La fonctionf2est continue et positive sur [0, 2]. Par suite : Z2

0 f2(x) dxmesure, en unités d’aire, l’aire de la surface limitée parC2, l’axe des abscisses, et les droites d’équationsx=0 etx=2.

O

j

i -1

-2 1 2 3 4

1 2 3 4

-1 -2 -3 -4

Γ

Ck

x y

x

y

(3)

EXERCICE2 J. P. Goualard

1. ROC

Soit (un) et (vv) deux suites adjacentes, avec (un) croissante et (vn) la décroissante.

Montrons que ces deux suites adjacentes convergent et ont la même limite.

vnest décroissante, donc, pour toutn∈N,vn6v0.

• D’après la propriété 1, pour toutn,vn>un; par conséquent,un6vn6v0.

• La suite (un) est donc croissante et majorée parv0donc convergente vers un réel. (propriété 2)

• De même,vn>un>u0donc (vn) est décroissante minorée, donc convergente vers un réel.

• D’après la définition, lim

n→+∞(vn−un)=0 ; or, lim

n→+∞(vnun)=. Parunicité de la limite, on a :=0 donc=.

Conclusion :les deux suites convergent, vers le même réel.

2. a. 10n = µ 1

10

n

est une suite géométrique de raison comprise strictement entre−1 et 1 et donc

n→+∞lim 10n=0 Ainsi lim

n→+∞un= lim

n→+∞vn=1.

Pour toutn∈N,vn+1vn=1+ 1 10n+1

µ 1+ 1

10n

= 1 10n+1− 1

10n <0 donc (vn) est décroissante.

De même, (un) est croissante. . De plus : lim

n→+∞(vnun)= lim

n→+∞

¡1−10n¢

−¡

1+10n¢

= lim

n→+∞−2×10n=0.

Les suites (un) et (vn)sont adjacentes.

b. lim

n→+∞ln (n+1)= +∞et lim

n→+∞

1

n=0 ainsi lim

n→+∞un= lim

n→+∞vn= +∞. Elles ne sont doncpas adjacentes(sinon, la limite commune serait réelle) c. lim

n→+∞

1 n = lim

n→+∞

µ−1 n

=0 et donc lim

n→+∞un= lim

n→+∞vn=1.

La suite (vn) n’est pas monotone carv1=0,v2=3

2>1 etv3=2

3<1 donc ellesne sont pas adja- centes.

3. La suite µ1

n

est décroissante, donc µ

−1 n

est croissante, donc µ

1−1 n

est croissante.

La suite µ

a+1 n

est décroissante, donc ln µ

a+1 n

est décroissante (car ln est une fonction croissante).

Pour que les suites ((un) et (vn) soient adjacentes, il faut que lim

n→+∞(vn−un)=0 c’est-à-dire

n→+∞lim µ

ln µ

a+1 n

− µ

1−1 n

¶¶

=0

⇔lna−1=0

⇔lna=1

a=e Les deux suites sont adjacentes pour a=e

EXERCICE3 François Krieg

Bien que ce ne soit pas demandé dans le sujet, les démonstrations sont données ici.

1. Trois boules sont tirées simultanément, il y a donc Ã10

3

!

tirages possibles. Il y a Ã7

2

!

façons de choisir 2 boules blanches parmi les 7 présentes dans l’urne et

Ã3 1

!

façons de choisir une boule noire parmi les trois présentes, donc

Ã7 2

!

× Ã3

1

!

tirages réalisant l’évènement.

(4)

Puisque les boules sont indiscernables au toucher, on est dans une situation d’équiprobabilité, et

donc la probabilité de l’évènement est : Ã7

2

!

× Ã3

1

!

Ã10 3

! = 7!

2!×5!× 3!

1!×2!

10!

3!×7!

= 7×6

2 ×3 10×9×8 3×2

=21 40.

La réponse est21 40.

2. La situation est celle d’un schéma de Bernoulli (on peut associer le blanc au succès et le noir à l’échec), de paramètres 5 (on fait 5 tirages successifs) et 7

10 (probabilité du succès, puisque 7 boules parmi les 10 sont blanches) et donc on cherche à calculer p(X =2), pour avoir deux succès sur 5 tirages, c’est-à-dire deux boules blanches et trois noires.

Le cours donne une réponse Ã5

2

!

× µ7

10

2

× µ

1− 7 10

52

= Ã5

2

!

× µ 7

10

2

× µ 3

10

3

. 3. On peut représenter la situation par l’arbre suivant :

b b

B

7 10

b Gagné

1 6

b Perdu

5 6

b

3 N

10

b Gagné

1 4

b Perdu

3 4

On a doncp(Gagné)= 7 10×1

6+ 3 10×1

4= 14 120+ 9

120= 23 120. De plusp(Gagné∩B)= 7

10×1 6= 7

60 DoncpGagné(B)=

7 60 23 120

=14 23.

4. On applique le cours :p(16X63)= Z3

1

λeλxd x= h

−eλxi3

1= −e3λ+eλ=eλ−e3λ.

EXERCICE4 Michel Fréchet

Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité

Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct (O;~u;~v), on considère le pointAd’affixe 2 et le cercleC de centreOpassant parA.

α=1+ip

3 etαson conjugué.

1. a. α2−4α=2α−8 : α2−4α=

³ 1+ip

3

´2

−4

³ 1+ip

3

´

=

³ 1+ip

3

´ ³ 1+ip

3−4

´

=

³ 1+ip

3

´ ³

−3+ip 3

´

= −6−2ip 3 2α−8=2³

1+ip 3´

−8=2−2ip

3−8= −6−2ip 3 b. Le cercleC a pour rayonO A=2 et

OB2=OC2=αα=

³ 1+ip

3´ ³ 1−ip

=4=22=⇒B∈C etC∈C

(5)

2. SoitDun point du cercleC d’affixe 2eiθ, oùθ∈]−π;π[.

a. Voir figure plus loin.

b. L’écriture complexe de la rotation de centreOet d’angleπ

3 est :z−0=eiπ3(z−0).

Ainsi :

zE=ei

π

3×2eiθ=2ei

π

3 ×eiθ=2 Ã1

2+i p3

2

! eiθ=

³ 1+ip

eiθ=αeiθ 3. Fmilieu de [BD] ;Gmilieu de [C E] :

a. zF=zB+zD

2 =

α+2eiθ

2 =

α

2+eiθ;zG=

αeiθ+α 2 b. AF Géquilatéral :

zG−2 zF−2=

αeiθ+α−4 α+2eiθ−4 =

α¡

αeiθ+α−4¢ 2αeiθ+α2−4α

= α¡

αeiθ+α−4¢ 2αeiθ+2α−8 =

α¡

αeiθ+α−4¢ 2¡

αeiθ+α−4¢ =α 2

=1 2+i

p3 2 =ei

π 3

Ainsi : ¯

¯

¯

¯ zG−2 zF−2

¯

¯

¯

¯= AG

AF =1⇐⇒AG=AFet Arg µzG−2

zF−2

=

³−→

AF;−→

AG´

= π 3 Nous sommes donc en présence d’un triangle isocèle dont l’angle au sommet mesure π

3. C’est un triangle équilatéral.

4. AF2=4−3cosθ+p

3 sinθ.f : x→4−3cosθ+p

3sinθsur [−π;π].

Tableau de variations def :

xπ

π 6

5π

6 π

f 7

4−2p 3

4+2p 3

7 Le minimum de cette fonctionf est atteint pourθ= −

π

6. En effet, le pointDdépend deθ∈]−π;π].

La fonction f admet un minimum sur cet intervalle. DoncAF2admet un minimum en−π

6. Du fait queAFest positif,AFest aussi minimum en−

π 6.

(6)

b

F F

+ +

+ +

O

A B

C D

u

v

b EE

b

G G

EXERCICE4 Bernard Froget

Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité

1. a. On azT(A)= −zA+2= −1+2=1=zA: T(A)=A On azT(Ω)= −z+2= −(1−ip

3)+2=1+ip

3=z: T(Ω)=

b. T est une similitude distincte de l’identité et ayant (au moins) deux points fixes : T est donc la réflexion d’axe (AΩ)

c. L’image d’un cercle de centreOet de rayonRpar une similitudes est un cercle de centres(O) et de rayonk×R, oùkest le rapport de la similitude. Une réflexion étant une isométrie, on a ici k=1. CommeT(O) a pour affixe 2, alors :

L’image deC par T est le cercle de centreT(O)=Oet de rayon 1.

2. a. Voir ci-dessous :Aest le point deCd’abscisse 2.5

b. On a









Ar g

µz−2 z

=Ar g

µzMzO

zMzO

=(−−−→

OM,−−−−→

OM)=π3[2π] et

¯

¯

¯

¯ z−2

z

¯

¯

¯

¯=|z−2|

|z| =OM

OM =1 carOM=OM=1

, d’où : z−2

z =1×eiπ3, soit :

z2=eπ3z

c. L’écriture complexe der est de la formez=az+b, avec

|a| =1 et a6=1

:r est donc une rotation d’angleAr g(a)=π3.

(7)

Le centre der est l’unique point invariant der (carr6=I dP) : son affixe est donc la solution de l’équationz=eiπ3z+2, soitz= 2

1−eiπ3 = 2

1 2−i

p3 2

=2(12+ip23)

1 =z: rest la rotation de centre Ωet d’angleπ3

3. L’affixez1du pointM1estz+z

2 =z+eiπ3z+2

2 =1+eiπ3 2 z+1=

³3 4+i

p3 4

´ z+1=

p3

2eiπ6z+1.

On reconnait l’écriture complexe d’une similitude directeS: le lieu géométrique du pointM1lorsque le pointMdécrit le cercleCest l’image deC parS: il s’agit donc du cercle de centreS(O)=A(carA est le milieu de [OO]) et passant par le milieuA1de [A A].

A’

bM

M

bM

M

b

M1

M1

bN

N

b

N N

b

N1

N1

b

π 3

b

A1

A1

+ +

+

O

A

O’

u

v C

C

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