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384 FMHLe diplôme de l’ISFM: la référence en matière de formation continue

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

11 1 7. 3 . 2 02 1

383 Editorial d’Urs Stoffel

La vaccination est le meilleur remède contre la pandémie

408 Horizons

Inventer l’avenir:

démarches novatrices pour un futur durable

412 «Et encore…»

par Christina Aus der Au Les derniers seront les premiers

384 FMH

Le diplôme de l’ISFM: la référence

en matière de formation continue

(2)

SOMMAIRE 381

FMH

ÉDITORIAL: Urs Stoffel

383 La vaccination est le meilleur remède contre la pandémie 

ISFM: Christoph Hänggeli

384 Le diplôme de l’ISFM: la référence en matière de formation continue  Dans le but de réduire la charge administrative pour toutes les personnes impliquées, l’assemblée plénière et le comité de l’ISFM ont décidé d’améliorer la convivialité de la plate-forme de formation continue de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue. Un registre centralisé permettra notamment de simplifier la recherche de sessions de formation continue. Par ailleurs, les sessions pourront désormais être inscrites automatiquement dans le protocole de formation continue des médecins, soit par ces derniers eux-mêmes en scannant le code QR, soit par l’organisateur.

ACTUEL: Sonia Barbosa, Michel Matter

387 Solution de branche pour les cabinets médicaux 389 Nouvelles du corps médical 

Courrier / Communications

390 Courrier au BMS 391 Communications

FMH Services

393 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

POINT DE VUE: Katrin Rauen, Susanne Walitza, Egemen Savaskan, Erich Seifritz 400 Eine Modellerkrankung mit geschlechtsspezifischer Relevanz

403 Spectrum Maison d’édition

Dr méd. vét. Matthias Scholer, rédacteur en chef;

Annette Eichholtz, M.A., Managing Editor;

Julia Rippstein, rédactrice print et online;

Nina Abbühl, rédactrice junior Rédaction externe

Prof. Dr méd. Anne-Françoise Allaz, membre de la FMH;

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Dr méd. Yvonne Gilli, présidente de la FMH;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof. phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

(3)

Parfois maman est fatiguée

Un livre pour les enfants sur le cancer du sein

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BENDIMERAD

SOMMAIRE 382

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch Marché de l’emploi et annonces:

tél. +41 (0)61 467 85 71, stellenmarkt@emh.ch

Rubrique FMH Services: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements:

EMH Kundenservice, Postfach, 4601 Olten, tél. +41 (0)44 305 82 38, emh@asmiq.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales est admissible moyen- nant autorisation écrite préalable d’EMH.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du

[BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Horizons

TU TROUVERAS TA VOIE!: Fabienne Hohl

404 «Militär- und Katastrophenmedizin soll auch im Zivilen wirken»

CRITIQUES DE LIVRES: Jean Martin

408 Inventer l’avenir: démarches novatrices pour un futur durable VITRINE: Hedi Meierhans

409 Beitrag zum Winter | Still erwarte ich 410 Prix et distinctions

SOUS UN AUTRE ANGLE: Daniel Oertle 411 Schreibübung zum 65. Geburtstag

Et encore…

Christina Aus der Au

412 Les derniers seront les premiers

Photo de couverture:

© EMH /Julia Rippstein

(4)

La vaccination est le meilleur remède contre la pandémie

Urs Stoffel

Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecine et tarifs ambulatoires

Cela fait des semaines que le vaccin contre le Covid-19 fait la une des journaux et qu’il est au centre des conversations. Au début de l’année, les cantons ont été surpris par la rapidité avec laquelle il a été rendu dispo- nible et n’étaient pas tout à fait prêts pour la mise en œuvre. Puis ce fut au niveau du réapprovisionnement que l’on connut quelques retards, et la stratégie n’a pas pu se déployer aussi vite que souhaité. Côté rému- nération également, les choses auraient pu être mieux préparées, tant pour les centres de vaccina- tion que pour les cabinets médicaux.

Il n’était pas prévu, du moins au départ, que les cabi- nets participent à la campagne de vaccination. Pour- tant, dès le début de la première phase, durant laquelle il s’agit de protéger les patients âgés, chroniquement ma- lades ou polymorbides, il est devenu évident que les mé- decins indépendants avaient un rôle important à jouer.

Car c’est à eux qu’il revient de déterminer les priorités au sein de leur patientèle, de référer certains aux centres de vaccination et de vacciner certains autres dans leur cabinet, après les avoir dûment informés et obtenu leur consentement éclairé. Il est particulièrement important pour les patients à risques de pouvoir être vaccinés au cabinet de leur médecin habituel plutôt que dans un centre. C’est une question de confiance. Ils ont besoin de pouvoir poser des questions et d’être conseillés avec soin, car ils constituent le groupe le plus vulnérable dans le cadre de cette pandémie.

On comprend mal les motifs qui ont amené les assureurs et la Conférence suisse des directrices et directeurs de la santé (CDS) à choisir la voie suivie jusqu’ici pour la rému- nération des vaccins. Dans la convention tarifaire conclue entre eux ce début janvier, le forfait par vaccin était fixé à 14,50 francs pour les centres de vaccination comme pour les cabinets médicaux. A aucun moment la FMH n’a été invitée à participer aux négociations, quand bien même la convention réglait également la rémuné- ration des cabinets médicaux. C’est là un cas d’école re-

Il est particulièrement important pour les patients à risques de pouvoir se faire vacciner chez leur médecin habituel.

Nous nous sommes mobilisés sitôt les forfaits publiés, et avons fait valoir les résultats de nos calculs dans le cadre des négociations.

présentatif de ce qu’est un accord aux dépens de tiers.

Après publication du montant de l’indemnisation, la FMH a immédiatement fait cause commune avec l’asso- ciation Médecins de famille et de l’enfance Suisse (mfe).

Nous avons été entendus et avons clairement démontré, sur la base de nos calculs, qu’un forfait de 14,50 francs ne suffirait en aucun cas à couvrir le coût d’une vaccination

en cabinet, ni même celui d’un centre de vaccination, et que les cantons – et le contribuable – auraient un multiple de ce chiffre à leur charge. Les assureurs et la CDS ont une nouvelle fois délibéré à huis clos, pour aboutir à un forfait provisoire de 24,50 francs pour la vaccination en cabinet.

On reste loin du but, qui serait de définir un forfait unifié couvrant véritablement les frais encourus par les cabinets médicaux du pays dans le cadre de la présente campagne de vaccination. Les forfaits pour la vaccination en cabinet varieront ainsi de canton en canton et ces derniers, res- ponsables de la mise en œuvre de la campagne, devront mettre de leur poche pour assurer une prise en charge adéquate à leur population. Chaque société cantonale de médecine devra négocier avec son canton, ce qui est préci- sément ce que nous voulions éviter.

Le vaccin est le premier outil qui nous permettrait de venir à bout de cette pandémie. Il est d’autant plus incompréhensible et quasi grotesque que nous devions nous battre pour obtenir ne serait-ce qu’une rémuné- ration à prix coûtant de la vaccination en cabinet. Jour après jour, l’Etat débourse des centaines de millions de francs pour atténuer l’impact économique des me- sures de lutte contre la pandémie. Il serait possible d’al- léger ces mesures si nous pouvions avancer rapide- ment avec la vaccination et parvenir ainsi à protéger efficacement la population. Une note positive: à la dif- férence des assureurs, une partie des cantons semblent avoir pris conscience de leurs responsabilités, et ont entretemps défini des forfaits adéquats permettant aux médecins comme aux médecins de rentrer dans leurs frais.

FMH Editorial 383

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La formation continue: une évidence et un devoir professionnel légal

Pour le corps médical, la formation continue est une évi- dence. C’est une tâche que chaque médecin entend ac- complir de manière autonome et responsable, en fonc- tion de ses besoins individuels. Pour toutes les cinq professions médicales universitaires, c’est un devoir professionnel explicitement inscrit dans la loi sur les pro- fessions médicales (LPMéd). Les autorités cantonales chargées de la surveillance peuvent sanctionner tout manquement au devoir de formation continue par un avertissement ou une amende pouvant aller jusqu’à 20 000 francs. En revanche, la mise en œuvre de ce devoir légal, notamment son étendue et ses modalités, incombe aux organisations professionnelles. Conjointement avec les sociétés de discipline médicale, l’ISFM propose au corps médical un diplôme de formation continue re- connu de la même façon par les autorités sanitaires et les assureurs-maladie. Selon l’art.  9 de la Réglementation pour la formation continue (RFC), son obtention est obli- gatoire. Pour chaque titre de spécialiste, la société de dis- cipline compétente a mis sur pied un programme de formation continue qui règle en détail les conditions d’obtention du diplôme. Le choix parmi les 45  pro- grammes de formation continue relève de la responsa- bilité de chacun. Il est recommandé de choisir un pro- gramme qui correspond le plus à l’activité professionnelle principale du moment. Le devoir de formation continue commence le 1er janvier de l’année suivant l’obtention du titre de spécialiste ou le début de l’activité médicale en  Suisse. Les médecins qui se trouvent en formation postgraduée en vue d’un titre de spécialiste ou de forma- tion approfondie ne sont pas soumis à cette exigence.

Formation continue essentielle spécifique et formation continue élargie

Le nombre d’heures de formation continue conseillé par an (fig. 1) est de 80 heures (= crédits). Les médecins doivent attester 50 crédits par an ou plus exactement 150 crédits au cours d’une période de formation conti- nue de trois ans. Chaque programme prévoit une for-

Le diplôme de l’ISFM: la référence en matière de formation continue

Christoph Hänggeli

Avocat, directeur de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM)

Figure 1: Structure des 80 heures de formation continue exigées par année.

Une formation continue à jour

Dans le but de réduire la charge administrative pour toutes les personnes impliquées, l’assemblée plénière et le comité de l’ISFM ont décidé d’améliorer la «convivialité» de la plate-forme de formation continue de l’Institut suisse pour la formation mé- dicale postgraduée et continue. Les travaux dans ce sens sont en cours: un registre centralisé permettra notamment de simplifier la recherche de sessions de formation continue. Par ailleurs, les sessions pourront désormais être inscrites automatiquement dans le protocole de formation continue des médecins, soit par ces derniers eux-mêmes en scannant le code QR à disposition sur place, soit par l’organisateur.

Le diplôme de formation continue de l’ISFM devient ainsi la réfé- rence pour prouver que le devoir légal a bien été rempli. Comme chez nos voisins, en Suisse aussi le fait de posséder un diplôme de formation continue valable profite à plus de 90% des méde- cins. Pour ce faire, le corps médical doit prendre l’initiative de structurer et documenter la formation continue de manière cré- dible. Cela ne se fera pas sans garantie de la qualité et sans un minimum de contrôle judicieux. Dans le cas contraire, le corps médical s’expose à un manque de prise au sérieux de ses efforts et à des interventions des autorités, qui altéreront un peu plus son autonomie.

FMH ISFM 384

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2021;102(11):384–386

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mation continue essentielle spécifique de 25  crédits par an. Les sociétés de discipline médicale peuvent dé- finir dif érentes catégories de formation et fixer le nombre maximal de crédits acceptés par catégorie. Les médecins peuvent faire valider 25  crédits au plus en tant que formation continue élargie. On entend par formation continue élargie toutes les sessions de for- mation pour lesquelles des crédits sont octroyés par une autre société de discipline médicale, une société cantonale de médecine ou l’ISFM. Cela permet aux mé- decins de suivre une formation continue hors de leur discipline principale. Les questions relatives au devoir de formation continue dans une discipline précise doivent être adressées à la société concernée.

Comment obtenir un diplôme de  formation continue?

Tout simplement sur la plate-forme de formation conti- nue de l’ISFM (www.siwf.ch → Formation continue Figure 2: Page d’accueil de la plate-forme de formation continue.

Diplômes de formation continue dans le registre des médecins www.doctorfmh.ch

Le registre des médecins www.doctorfmh.ch contient, outre toutes les qualifications professionnelles officielles selon la Ré- glementation pour la formation postgraduée (RFP), également les diplômes de formation continue avec leur période de validité (cf. fig. 3). En revanche, il ne contient pas d’autres informations, par exemple concernant les sessions enregistrées dans le pro- tocole, afin de garantir la protection des données.

Figure 3: Exemple d’inscription sur www.doctorfmh.ch

FMH ISFM 385

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→ Plate-forme de formation continue; fig. 2). Cette plate- forme permet aux médecins d’enregistrer leurs activités dans un protocole personnel et de demander leur di- plôme après obtention des 150 crédits exigés par le pro- gramme choisi. Tous les diplômes obtenus par le biais de la plate-forme apparaissent automatiquement dans le registre officiel www.doctorfmh.ch. Les médecins qui ne disposent pas du titre de spécialiste correspondant ob- tiennent une attestation équivalente certifiant à l’inten- tion des autorités sanitaires et des assureurs-maladie que le devoir de formation continue a été accompli.

Pas de rémunération des prestations de droits acquis sans diplôme de formation continue

Pour pouvoir continuer de facturer les prestations de droits acquis, les médecins doivent attester leur forma- tion continue au moyen d’un diplôme approprié. Pour cela, ils disposent des programmes de formation conti- nue des 45  titres de spécialiste. Grâce à la formation continue élargie, chaque programme ofre la possi- bilité de suivre une formation continue dans les dis- ciplines de chacune des positions sollicitées. Ces posi- tions sont automatiquement validées et prolongées tout au long de la durée de validité du diplôme de formation continue.

Conclusion et perspectives

Pour les médecins en exercice, suivre une formation continue tout au long de leur carrière est une évidence après leur formation postgraduée. La plate-forme en ligne de l’ISFM et le diplôme de formation continue leur permettent d’attester sans autre formalité que leurs compétences professionnelles sont à jour. Le di- plôme de formation continue a ainsi deux fonctions:

– prouver que le devoir légal de formation continue a été accompli et

– valider toutes les positions de droits acquis.

La formation continue en 10 points

1. Le devoir de formation continue est un devoir professionnel inscrit à l’art. 40 de la LPMéd. La surveillance et les contrôles incombent aux autorités cantonales concernées ou (par délé- gation) aux sociétés cantonales de médecine.

2. L’ISFM propose un diplôme de formation continue conjointe- ment avec les 45 sociétés de discipline médicale représentant un titre de spécialiste. Ce diplôme permet

– de prouver que le devoir légal selon la LPMéd a été accompli et – de valider toutes les positions de droits acquis.

3. Conformément à l’art. 9 de la Réglementation pour la formation continue (RFC), l’obtention du diplôme de formation continue est obligatoire. Les médecins doivent obtenir au moins un di- plôme de formation continue dans le domaine correspondant à leur activité professionnelle principale du moment.

4. Chaque programme de formation continue des 45  sociétés de  discipline médicale fait la distinction entre les catégories suivantes:

– formation continue essentielle (au moins 25 crédits par an, contrôlés)

– formation continue élargie (max. 25 crédits par an, contrôlés) – travail personnel (30 heures par an, non contrôlées) La formation continue obligatoire comprend donc 80 heures par an.

Les médecins en activité doivent attester 150 crédits (dont au moins 75 crédits de formation continue essentielle) tous les trois ans.

5. Les médecins qui facturent des positions de droits acquis dans le cadre du TARMED doivent suivre une formation continue

aussi dans ces domaines, conformément au concept de valeur intrinsèque. La formation continue pour ces positions peut être accomplie dans le cadre de la formation continue élargie avec 75 crédits sur une période de trois ans.

6. Le diplôme de formation continue doit être renouvelé tous les trois ans.

7. La recertification exigée pour certaines attestations de forma- tion complémentaire est indépendante des 45  diplômes de formation continue des titres de spécialiste. La non-observa- tion des règles de recertification peut entraîner la perte de l’at- testation. Il en va de même des formations approfondies inter- disciplinaires.

8. De plus amples informations concernant les 45 programmes de formation continue et les coordonnées des interlocuteurs des sociétés de discipline médicale sont disponibles sur le site internet www.siwf.ch, à la rubrique Formation continue. Les FAQ répondent à beaucoup de questions.

9. La plate-forme de formation continue (www.siwf.ch → Forma- tion continue → Plate-forme de formation continue) permet d’enregistrer à tout moment les activités accomplies et d’im- primer le diplôme de formation continue après l’obtention des 150 crédits exigés et de l’aval de la société de discipline.

10. Pour 2020, tous les médecins soumis au devoir de formation continue se sont vu attribuer automatiquement un «crédit COVID-19» à hauteur de 35 crédits dans leur protocole de for- mation continue.

Extension de la plate-forme de formation continue

Les fonctions de la plate-forme de formation continue en ligne vont être élargies. Un registre centralisé des sessions de formation permettra notamment de simplifier la recherche de sessions. Par ailleurs, les sessions de formation suivies pourront désormais être inscrites automatiquement dans le protocole de formation conti- nue des médecins, soit par ces derniers eux-mêmes en scannant le code QR à disposition sur place avec leur téléphone portable, soit par l’intermédiaire de l’organisateur (téléchargement automatique de l’attestation de participation). Les sociétés et les organisateurs pourront également y annoncer leurs manifestations et attirer da- vantage de participants. Dans un premier temps, il est prévu de re- censer les sessions de formation continue non spécifique pour les- quelles les crédits sont octroyés directement par l’ISFM. Les autres sessions seront recensées lors de la deuxième étape, dont le finan- cement a reçu le feu vert de l’assemblée plénière de l’ISFM.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2021;102(11):384–386

FMH ISFM 386

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Sécurité au travail

Solution de branche pour les  cabinets médicaux

Sonia Barbosaa, Michel Matterb

a MHS, experte, département Prestations et développement professionnel de la FMH

b Dr méd., vice-président de la FMH et responsable du département Prestations et développement professionnel

Les entreprises assurées selon la LAA doivent appliquer les prescriptions de la directive de la Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (CFST) [1]. Pour répondre à cette obligation légale, la FMH a élaboré une solution de branche pour le secteur de la médecine ambulatoire, qui permettra aux méde- cins-employeurs de répondre à leurs obligations légales de manière accessible, interactive et adaptée à la réalité du terrain.

Introduction

Une solution de branche est un système de sécurité qui permet à l’employeur de couvrir tous les éléments pré- sents dans son entreprise qui peuvent potentiellement poser un risque de sécurité tant pour le personnel que  pour la structure. La solution de branche est une réponse à la méthode MSST qui a pour but de rassembler les exigences essentielles en matière de sécurité au travail et de protection de la santé [2].

Tel que son nom l’indique, c’est une solution qui

doit être applicable à l’ensemble de la branche (écono- mique) concernée, et qui est généralement initiée par la faîtière ou l’association de la branche en question.

Pour la médecine humaine, il y a une distinction à faire entre le domaine hospitalier et le domaine ambula- toire. Pour le domaine hospitalier, c’est la solution de

branche H+ qui fait foi, pour le domaine ambulatoire, ce sera la solution de branche élaborée par l’Associa- tion suisse pour la sécurité au travail et la protection de la santé et la FMH qui fera foi, dès l’été 2021. Dans un tel projet d’envergure nationale, les spécificités et les besoins en matière de sécurité des différentes spéciali- tés médicales ont dû être pris en compte afin d’avoir une solution proche du terrain, élaborée par des méde- cins, pour les médecins, tout en évitant les contraintes et les frais superflus.

La sécurité au travail: une obligation légale

Toutes les branches économiques sont concernées par l’obligation légale d’avoir une solution de branche depuis son entrée en vigueur en l’an 2000. Les cabinets médicaux ont longtemps été épargnés, le focus étant sur les plus grandes institutions médico-sociales comme les hôpitaux et les homes qui eux devaient être conformes à la loi. Une vingtaine d’années plus tard, la réalité est tout autre; d’une part les cabinets se com-

Concrètement, pour le cabinet médical, il s’agira principalement de définir un-e «préposé-e à la sécurité».

Même si le casque de protection n’est généralement pas nécessaire au cabinet, les médecins doivent aussi assurer la sécurité de leurs collaboratrices et collaborateurs.

FMH Actuel 387

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plexifient, mais ils sont également de plus en plus grands, ce qui les place dans le viseur des inspectorats cantonaux du travail. Bien que la base légale fédérale soit appliquée différemment dans les cantons, les obli- gations sont les mêmes et s’appliquent à tous.

Quelles seront mes obligations en tant que médecin-employeur?

«Quelle que soit leur branche, les employeurs sont tenus de garantir la sécurité au travail et la protection de la santé au sein de leur entreprise […] C’est sur cette base que la directive MSST concrétise l’obligation in- combant à l’employeur de faire appel à des spécialistes de la sécurité au travail au sens de l’ordonnance sur la prévention des accidents (OPA) ainsi que les mesures destinées à promouvoir la prévention systématisée des

accidents et maladies professionnelles et la protection de la santé.» [3] Concrètement, pour le cabinet médical, il s’agira principalement de définir un-e «préposé-e à la sécurité» (PàS). Cette personne se familiarisera avec les bases de la sécurité au travail et de la protection de la santé et sera encouragée à accomplir ses tâches de PàS à l’aide de la solution de branche, ce qui lui permettra de planifier les mesures et actions nécessaires à mettre en œuvre dans le cabinet médical [4]. En souscrivant à la solution de branche, le cabinet médical respecte ses responsabilités légales avec une solution de branche certifiée par la CFST.

Est-ce que la solution de branche est  adaptée à mon cabinet?

Une solution de branche se doit d’avoir un spectre aussi large que possible, mais aussi applicable que néces saire. La solution de branche est structurée sous forme modulaire. Chaque module comporte des sous-chapitres qui couvrent les dangers retrouvés dans les cabinets médicaux. Lors de son élaboration, il  a été important d’intégrer les contributions d’un groupe de travail interdisciplinaire composé de méde-

cins, en tant qu’organe consultatif et participatif. Ce sont les médecins eux-mêmes qui ont apporté leurs contributions aux modules sécuritaires, mais qui ont également mis leurs différents cabinets à disposition pour pouvoir tester le transfert de la théorie à la pra- tique lorsque les modules étaient en phase préfinale d’élaboration. Ce modus operandi a pour but de garan- tir des modules sécuritaires clairs et simples à utiliser.

Bien évidemment, pour couvrir tous les domaines de la médecine ambulatoire, il faut couvrir un spectre très large, tout en s’assurant que les informations néces- saires pour chacun restent facilement accessibles.

Grâce au logiciel informatique PREVITAR, chaque cabi- net médical pourra choisir les modules et chapitres applicables à lui-même, et définir son propre «livre de sécurité» de manière interactive grâce à une interface informatique facile à utiliser. Cette mise en œuvre per- sonnalisée permettra d’accompagner les préposés à la sécurité au travail du cabinet dans l’identification des dangers existants et dans la planification des mesures nécessaires dans leurs domaines de compétence [5].

Conclusion

La solution de branche pour les cabinets médicaux est le fruit d’un travail de deux ans et demi, initié par les sociétés cantonales de médecine. C’est un aboutisse- ment qui fait suite à une vaste étude de la situation au niveau de la médecine ambulatoire, qui a cherché à trouver des directives existantes sur lesquelles se ba- ser, et qui a cherché des solutions existantes auprès des partenaires afin d’éviter les doublons administratifs.

Elle a été élaborée dans le but de rester proche du ter- rain, d’être abordable, d’être accessible pour le person- nel du cabinet, et de bénéficier tout particulièrement aux membres de la FMH.

Références

1 https://ekas.ch/index-fr.php?frameset=20: directive MSST 2 https://ekas.ch/index-fr.php?frameset=20: la méthode MSST 3 www.suva.ch/fr-ch/prevention/themes-selon-les-branches/

autres-branches

4 www.arbeitssicherheitschweiz.ch/fr/offres/cours/pas-membres 5 www.arbeitssicherheitschweiz.ch/fr/offres/solution-branche:

solu tion de branche de l’Association suisse pour la sécurité au travail et la protection de la santé

Crédits photo

© Elnur | Dreamstime.com (image symbolique) FMH

Département Prestations et développement professionnel Nussbaumstrasse 29 Case postale CH-3000 Berne 16 devprof[at]fmh.ch

La solution de branche a été élaborée dans le but de rester proche du terrain, d’être abordable.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2021;102(11):387–388

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Todesfälle / Décès / Decessi Hans Ulrich Balthasar (1938), † 14.1.2021, 8200 Schaffhausen

Eric Courvoisier (1928), † 12.2.2021, Spécialiste en chirurgie et Spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, 1206 Genève

Guido Geller (1938), † 14.2.2021, Facharzt für Radiologie, 4125 Riehen

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Carine Houriet, Fachärztin für Dermatologie und Venerologie, FMH, Kramgasse 82, 3011 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme des Gesuchs und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Jens Kimmritz, Facharzt für Chirurgie und Facharzt für Dermatologie und Venerologie, MedZentrum Hochdorf, Luzernstrasse 11, 6280 Hochdorf

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft Thurgau

Die Ärztegesellschaft Thurgau informiert über folgende Neuanmeldungen:

Nazim Reshiti, Holzstrasse 10, 9010 St. Gallen, Facharzt für Physikalische Medizin und Rehabilitation

Martin Petrov Zlatev, Bleichestrasse 20, 9500 Wil, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin

FMH Nouvelles du corps médical 389

Nouvelles du corps médical

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«Données personnelles»

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Meinungsäusserungen von Redaktionsmitgliedern

Wiederholt wird auf der letzten Seite der Ärz- tezeitung im «Zu guter Letzt» über das Thema Wahrheit geschrieben. Kollege Jean Martin äussert darin seinen Unmut über sogenannte Fake News, und dies immer im Zusammen- hang mit der Corona-Pandemie. Ich finde es nicht richtig, dass im offiziellen FMH-Bulletin sich Redaktionsmitglieder seitenlang darüber persönlich äussern können, was ihrer Mei- nung nach Wahrheit und was Fake News sind.

Dr. med. Daniel Brenken, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Subingen Replik auf

«Meinungsäusserungen von Redaktionsmitgliedern»

Der Leserbrief von Kollege Brenken beginnt mit «Wiederholt …». Somit fühle ich mich ebenfalls betroffen, da ich, übrigens ganz un- abhängig von Jean Martin, mich ebenfalls in einem «Zu guter Letzt» zu unserem Verhältnis zur Wahrheit geäussert habe. Sich in dieser Sparte – übrigens nicht «seitenlang», denn sie enthält nur eine Seite – manifestieren zu dür- fen, ist das Privileg der Redaktionsmitglieder;

andere Kollegen können dies unter «Briefe/

Mitteilungen» tun. Es handelt sich auch nicht um den «offiziellen Teil» der FMH: Der ist je- weils im ersten Teil der SÄZ zu finden. Jean Martin und ich sind beide gleicher Ansicht:

Natürlich dürfen und sollen Ärzte eine eigene Meinung haben, sie dürfen diese jedoch nicht mit wissenschaftlich falschen Aussagen, eben Fake News, abstützen. Wenn wir uns öffent- lich manifestieren, sind wir verantwortlich, dies wissenschaftlich basiert zu tun, um das bis anhin grosse Vertrauen zur Ärzteschaft nicht infrage zu stellen.

Hans Stalder und Jean Martin, Redaktionsmitglieder der Schweizerischen Ärztezeitung

Hand. Lasst uns doch ver suchen ein Strategie- papier zu entwickeln. Wir wissen, dass nach ei- ner durchgemachten Virusinfektion eine Im- munität entsteht, die stärker ist als die nach der Impfung. In den  letzten Wochen erfahre ich, dass einige Hausärzte Patienten zwei bis drei Monate nach durchgemachter Krankheit imp- fen, ohne dass vor gehend die Immunitätslage getestet wurde. Bereits im November (USA) und kürzlich auch in Innsbruck waren die Antikör- perspiegel sechs Monate nach der Primärinfek- tion bei 90% noch unverändert hoch. Bei den Impfungen wird diese Zahl sicher etwas tiefer liegen. Bis  heute haben wir in der Schweiz 550 000 Ge nesene, die immun sind, sowie ha- ben wir 675 000 Impfungen gemacht mit etwa 400 000, die immun sind. Allen diesen könnte wie in Israel eine Greencard aus gestellt werden, da sie weder erkranken noch die Krankheit

Massnahmen in Corona-Zeiten:

Was macht die FMH?

Brief zu: Gilli Y. Auf schnellem Weg zum Impferfolg.

Schweiz Ärzteztg. 2021;102(8):274.

Impfen ist die unglaubliche Chance im Umgang mit Covid-19 und wird Erfolg haben. Ich finde es schade, dass die FMH sich kaum nennenswert in die Diskussion um die Corona-Massnahmen einbringt. Dabei haben wir alle Spezialisten zur

COURRIER 390

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2021;102(11):390–391

Courrier au BMS

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide via un formulaire disponible sur notre site internet:

www.bullmed.ch/publier/remettreun-courrier- des-lecteurs-remettre/

Votre courrier pourra ainsi être traité et publié rapi- dement. Nous nous réjouissons de vous lire!

Sujets d’actualité en ligne

www.bullmed.ch → Tour d’horizon

Entretien avec Monika Brodmann Maeder, présidente de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM)

«L’alpinisme m’a appris à être prudente»

Monika Brodmann Maeder est à la tête de l’ISFM depuis le 1

er

février.

En tant que médecin d’urgence et de montagne, elle apporte des expériences qui lui seront utiles à son nouveau poste.

Entretien avec Ueli Bollag, ancien médecin de famille et pédiatre, parrain de la Fondation DIGGER

«Le déminage est la meilleure prévention»

80 ans et engagé dans la cause du déminage: Ueli Bollag, pédiatre à la retraite, explique ce qui rend le projet de la Fondation DIGGER unique et pourquoi la lutte antimines est si importante.

EMH_Aktuelle_Forumthemen_de_180221.indd 2 19.02.21 13:30

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Moderner Pflanzenschutz:

sicher und nachhaltig

Brief zu: Tschudi J. Pestizide: relevant für die Gesundheit?

Schweiz Ärzteztg. 2021;102(3):102–4.

Die Behauptung, dass immer giftigere Produkte entwickelt werden, ist schlichtweg falsch.

Heutige Pflanzenschutzmittel sind wirk- samer, umweltfreundlicher und sicherer als noch vor 20 Jahren. Die durchschnittliche Aus- bringungsmenge lag 1962 bei über 10  kg/ha, heute ist es in der Regel weniger als 1 kg/ha.

Dies entspricht einer Reduktion von mehr als übertragen können. Dies trifft sicher für die meisten Immunen zu. Sechs Monate nach Pri- märinfekt oder nach der Impfung sollten die Antikörper quantitativ gemessen werden, um eine Impfung oder einen Rappel durchführen zu können. Damit könnten sehr viele Anlässe risikolos durchgeführt und Personen kreise problemlos erweitert werden. Ein positiver humoraler Anti körpertest sollte zum Standard werden, denn er ist viel aussagekräftiger als ein negativer Virusnachweis.

Diese Überlegungen sollte die FMH mit Nach- druck einbringen. Wir sind für eine sichere, kontrollierte Öffnung. Kleine Gruppen kön- nen somit ohne Risiko immune Personen integrieren. Es sollte unmissverständlich kom- muniziert werden, dass Antikörper-positive Menschen absolut kein Risiko darstellen, und genesene Familien sollten sich problemlos mit einer anderen Familie treffen können.

Dr. med. Jürg Diener, Winterthur/Wiesendangen

90%. Gleichzeitig sind neue Wirkstoffe siche- rer. Die Weltgesundheitsorganisation WHO klassifiziert Pflanzenschutzmittel in vier Si- cherheitskategorien von Klasse 1 (sehr gefähr- lich) bis Klasse U (wahrscheinlich ungefähr- lich). Die durchschnittliche akute Toxizität hat seit den 1960er Jahren um 40% abgenom- men. Die Hälfte aller seit 2000 eingeführten Wirkstoffe entspricht der Klasse U. In Klasse 1 wurden keine neuen Wirkstoffe eingeführt.

Pflanzenschutzmittel gehören, neben Arznei- mitteln, zu den Stoffen, die am besten unter- sucht sind. Um die Risiken eines Pflanzen- schutzmittels abschätzen zu können, ist eine umfassende Datenbasis notwendig. Diese um- fasst die Resultate zahlreicher wissenschaftli- cher Studien. Wie bei der Zulassung von Medi- kamenten werden die nötigen Studien unter der Verantwortung der Hersteller gemäss inter- nationalen Protokollen durchgeführt und von den Schweizer Behörden systematisch auf Methodik und Qualität geprüft. Durch breit angelegte Monitoring-Programme verfolgen zudem die zuständigen Behörden das Verhal- ten von Pflanzenschutzmitteln nach ihrem Markteintritt. So wird zum Beispiel die Quali- tät von landwirtschaftlichen Produkten, die Rückstände enthalten könnten, regelmässig kontrolliert. Die Daten zeigen: Mehr als 98%

der untersuchten Lebensmittel enthalten Rück- standsmengen, die innerhalb der gesetzlichen Grenzwerte liegen, und ein Grossteil ist sogar frei von Pestizidrückständen. Produkte aus der Schweiz schneiden im europäischen Ver- gleich besonders gut ab. Dabei ist zu be tonen, dass der Gesetzgeber die Grenzwerte so fest- legt, dass für den Menschen durch den Kon- sum der Lebensmittel keine Gefahr ausgehen kann. Auch über die Risiken von Mehrfach- rückständen (den sogenannten Cocktail-

Effekt) wissen wir dank kontinuierlicher Forschun g immer mehr. Kumulative Exposi- tionsberechnungen in einzelnen Ländern und für spezi fische Stoffgruppen (z.B. Organo- phosphate) ergaben ein geringes Risiko. Auch in der Schweiz werden wissenschaftliche Grund lagen für die kumulative Risikobeurtei- lung von Pflanzenschutzmitteln erforscht.

Die Versorgung mit Lebensmitteln und das Streben einer wachsenden Weltbevölkerung nach natürlichen Produkten und naturnahen Produktionssystemen werden zu einer enorme n Herausforderung. Auch der Klima- wandel und die zunehmende Bedeutung der Ernährung im Hinblick auf die steigende Lebens erwartung rufen nach allen verfüg- baren Lösungen – seien diese chemisch, bio- logisch oder digital – sowohl konventioneller als auch neuer Züchtungstechnologien. Sich ohne Zwang und erkennbaren Nutzen durch Verbote oder extreme Einschränkungen den Zugan g zu einem wesentlichen Teil dieser Lösun gen sperren zu wollen, wie die beiden Agrar-Ini tiativen vorschlagen, ist nicht nur weltfremd, es ist schlicht unverantwortlich.

Anna Bozzi, Leiterin Ernährung & Agrar bei scienceindustries, Bergdietikon

COURRIER | COMMUNICATIONS 391

Les courriers des lecteurs publiés reflètent l’opinion de l’auteur. La sélection, les éventuel- les coupures et la date de publication sont du ressort exclusif de la rédaction. Il n’y a pas de correspondance à ce sujet. Les contenus diffa- matoires, discriminatoires ou illégaux ne seront pas publiés. Chaque auteur est personnelle- ment responsable de ses déclarations.

Communications

Erratum

Forum Urgence de la FMH. Lignes directrices de la FMH pour le domaine du sauvetage en Suisse.

Bull Med Suisses. 2021;102(7):234–8.

Des informations imprécises se sont glissées au point 5 «Evénements majeurs et situations de menace nationale» de l’article mentionné plus haut (page 236).

Il fallait lire (modifications en italique):

Le Centre suisse de médecine de sauvetage, d’ur- gence et de catastrophe (CSSUC) est un centre de compétence neutre, d’orientation nationale et internationale, qui organise les programmes

des cours SFG-P sur mandat du SSC. L’organisa- tion des cours en français (CSAM/ CEFOCA-6) a été confiée au CHUV. Le cours CSAM préhospitalier (SFG-P) enseigne les principes et les concepts de base de la direction d’un service ambulancier et fournit des informations sur les ressources et les concepts des organisations partenaires suisses. Les cours CEFOCA-6 hospitaliers (SFG-H) enseignent les principes de la conduite d’un service d’urgence lors d’un événement majeur et se concentrent sur l’interface entre le préhos- pitalier et l’hospitalier.

La version italienne indiquait correctement:

Il Centro svizzero di medicina di salvataggio,

d’urgenza e di catastrofe (CSSUC) è un centro di competenza neutrale e orientato a livello nazionale e internazionale che organizza i curricula DSEM su incarico del SSC. Il Centro ospedaliero universitario vodese (CHUV) è inca- ricato di organizzare i corsi in francese (CSAM/

CEFOCA-6). Il corso CSEM-P (prehospital) inse- gna i principi e i concetti di base della dire- zione del servizio sanitario e informa sulle risorse e sui piani delle organizzazioni part- ner svizzere. I corsi CSEM-H (SFG-H) insegnano i principi di gestione di un PS durante un evento maggiore e si concentrano sull’inter- faccia fra il settore preospedaliero e quello ospedaliero.

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(14)

Depression über die Lebensspanne

Eine Modellerkrankung mit

geschlechtsspezifischer Relevanz

Katrin Rauena,b,c, Susanne Walitzad,e, Egemen Savaskanf,b, Erich Seifritzf,g

a Dr. med., FEBN, Fachärztin für Neurologie; b Klinik für Alterspsychiatrie, Psychiatrische Universitätsklinik Zürich; c Institut für Schlaganfall und Demenzforschung, Klinikum der Universität München; d Prof. Dr. med., Dipl.-Psych., Fachärztin für Kinder- und Jugendpsychiatrie; e Klinik für Kinder- und Jugend psychiatrie und Psychotherapie, Psychiatrische Universitätsklinik Zürich; f Prof. Dr. med., Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie;

g Klinik für Psychiatrie, Psychotherapie und Psychosomatik, Psychiatrische Universitätsklinik Zürich

Frauen leiden nach der Pubertät zweimal häufiger unter Depressionen als Männer.

Ob dieses Ungleichgewicht real ist oder das «männliche» Depressionssyndrom bis­

her unzureichend erkannt wird, ist unklar. Biomarker könnten helfen, diese dia­

gnostische Lücke bereits hausärztlich zu schliessen und dadurch auch das depres­

sionsassoziierte Demenzrisiko zu senken.

Die unipolare Depression wird von der WHO weltweit als dritthäufigste Ursache für krankheitsbedingte Belastung identifiziert und den «Global Burden of Disease»­Report bis 2030 vor Herzerkrankungen und Demenzen anführen [1, 2]. In der Schweiz leiden 7% der Bevölkerung an einer behandlungsbedürftigen unipo­

laren Depression [3], und bereits während der Jugend sind Depressionen für die meisten verlorenen Lebens­

jahre (DALYs) verantwortlich. Die Relevanz der Erkran­

kung wird durch die Eingruppierung der WHO in die höchste Behinderungskategorie – zusammen mit Psy­

chose, schwerer Migräne, Tetraplegie und Krebs im Endstadium – deutlich [1]. Während Depressionen im Kindesalter zwischen beiden Geschlechtern noch wei­

testgehend gleichmässig verteilt sind und im Vergleich zum Jugend­ und Erwachsenenalter eher unspezifi­

sche, somatische Beschwerden überwiegen (s.u.), lei­

den im Alter von zwölf Jahren weibliche Jugendliche 2,4­mal häufiger an einer schweren Depression als gleichaltrige männliche Jugendliche. Im Alter von 13 bis 16 Jahren wird das Maximum mit einem dreifach

erhöhten Risiko bei jungen Frauen im Vergleich zu gleichaltrigen Männern erreicht [4]. Über die weitere Lebensspanne leiden Frauen konstant zweimal häu­

figer an Depressionen als Männer [5]. Ob diese ge­

schlechtsspezifische Prävalenz über die Lebensspanne real ist oder auf einem kriteriumsbezogenen Ge­

schlechterbias beruht, ist Gegenstand der aktuellen Diskussion [5]. Argumente für einen Geschlechterbias stützen sich auf die Annahme, dass die Validität der Klassifizierungssysteme (DSM­5/ICD­10) zur Detektion der geschlechtsspezifischen Unterschiede infrage ge­

stellt wird, da die «weiblichen» Depressionssymptome überrepräsentiert sind, die depressive Symptomatik bei Männern leichter übersehen wird und die Syndrom diagnose auf der individuell erhobenen Psy­

chopathologie basiert [5]. Um diese Frage objektiv be­

antworten zu können, ist es notwendig, die Psychopa­

thologie geschlechtsspezifisch besser zu verstehen und geschlechtsunabhängige Biomarker in der Diag­

nostik zu implementieren.

Geschlechtsspezifische Psychopathologie

Die sogenannte «weibliche» Depression umfasst, dass Frauen ihre Gefühle häufiger internalisieren, mehr grübeln, unter Schuld­ sowie Insuffizienzgefühlen lei­

den, ihre Symptome eher wahrnehmen und professio­

nelle Hilfe suchen. Gewichtszunahme, bulimisches Verhalten, Angst, Hypersomnie und somatoforme Störungen zählen zu den typischen weiblichen Zei­

chen einer atypischen Depression [4–10]. Dagegen fal­

len Männer durch Reizbarkeit, Agitation, Aggressivität mit Impulskontrollstörung und Substanzkonsum auf [11]. Allerdings gibt es auch Evidenz für erhöhte Reiz­

barkeit als Zeichen der Chronifizierung und Depressi­

onsschwere bei depressiven Frauen [5, 12, 13]. Bereits in der kindlichen Entwicklung spielt «Reizbarkeit» eine zentrale Rolle, denn bis zu 51% der irritablen Kinder lei­

Im Alter von 13 bis 16 Jahren wird das Maxi- mum mit einem dreifach erhöhten Risiko bei jungen Frauen erreicht.

TRIBUNE Point de vue 400

(15)

den als Erwachsene an einer schweren Depression [14].

Die frühe Manifestation der Irritabilität und Reizbar­

keit in Kombination mit einer depressiven Stimmung erhöht das Suizidrisiko in der Adoleszenz bei beiden Geschlechtern [15], weshalb diesem Symptom über die gesamte Lebensspanne mehr Beachtung gebührt.

«Reizbarkeit» kann auch ein Kriterium der bipolaren Störung sein, so dass neben der geschlechtsspezifi­

schen auch die differentialdiagnostische Abgrenzung relevant ist und Biomarker für die frühe hausärztliche und objektive Diagnostik unabdingbar sind.

Soziale Signal-Transduktions-Theorie

Diese Theorie geht von multifaktoriellen Mechanis­

men aus, die durch ungünstige soziale Umwelterfah­

rungen in der frühen Kindheit/Jugend für die Entste­

hung der Inflammation als Risikofaktor der Depression relevant sind [16, 17]. Progesteron, Testosteron und hohe Östrogenspiegel gelten hinsichtlich einer depres­

siven Erkrankung als anti­inflammatorisch und pro­

tektiv [18]. Dagegen sind niedrige Östrogenspiegel, wie sie in hormonellen Übergangsperioden – post­partum und peri­menopausal – vorkommen, pro­inflammato­

risch und schädlich [17, 19, 20]. Sie erklären zumindest teilweise das erhöhte Risiko für Frauen nach der Ge­

burt und während der Menopause, an einer Depres­

sion zu leiden. Die beeinträchtigte psychische Gesund­

heit post­partum betrifft nicht nur die Mütter selbst, sondern führt zu einem um 20% höheren Risiko für ein unsicheres Bindungsverhalten ihrer Kinder [21], welches per se mit einem erhöhten Risiko für Angst und Depression einhergeht. Die frühe sozial­emotio­

nale Entwicklung des Säuglings ist von Umgebungs­

faktoren und der Bindung zur Primärperson abhängig, weshalb der Diagnostik von Post­partum­Depressio­

nen eine entscheidende und generationenübergrei­

fende Rolle zukommt [22]. Väter scheinen durch gute Beziehungsgestaltung das Bindungsdefizit ihrer Kin­

der zur depressiven Mutter ausgleichen zu können [23].

Ob mütterliche Depressionen Mädchen und Jungen in ihrer Entwicklung unterschiedlich betreffen, ist unklar und könnte ein wegweisender Faktor für die erhöhte Vulnerabilität von Mädchen / jungen Frauen in der (Vor­)Pubertät sein.

Biomarker

Biomarker spielen in der klinischen Versorgung bisher keine Rolle und sind in der aktuellen S3­Leitlinie «Uni­

polare Depression» der Deutschen Gesellschaft für Psychiatrie und Psychotherapie, Psychosomatik und Nervenheilkunde (DGPPN) nicht erwähnt [5]. Bisherige Forschungsergebnisse deuten auf einen altersun ab­

hängigen und kausalen Zusammenhang zwischen Inflammation und Depression [24] sowie auf teilweise geschlechtsspezifische Biomarker­Profile hin [25]. Viel­

versprechende Blut­Biomarker sind erhöhte CRP­ und IL­6­Spiegel [24–26], Carbonylproteine (oxidativer Stress), erniedrigter BDNF­Wachstumsfaktor sowie IL­

10, IL­17A, IL­4 und TNF­α [27, 28]. Neben der frühen hausärztlichen Diagnostik wären Blut­Biomarker wert­

voll, um die Ansprechrate einer antidepressiven Thera­

pie zu objektivieren oder vorauszusagen. Diese For­

schung ist bereits gut etabliert, die Umsetzung steckt aber noch in den Kinderschuhen, so dass bisher keine Empfehlungen für die klinische Routine existieren.

Demenzrisiko

Die Frage, ob schwere Depressionen das Demenzrisiko erhöhen, kann aufgrund der aktuellen Studienlage bejah t werden [29]. Dabei ist das Erkrankungsalter bei Erstmanifestation der affektiven Störung relevant:

Depressive Episoden im jungen Erwachsenenalter ver­

doppeln und Episoden im mittleren bis höheren Le­

bensalter verfünffachen das Demenzrisiko [30]. Aus der Framingham­Studie wissen wir, dass höheres Alter, weibliches Geschlecht, geringere Schulbildung und Depression das Risiko für eine Alzheimer­Demenz er­

höhen [31]. Depressionen im mittleren bis hohen Alter sind mit einem fast vierfach erhöhten Risiko für eine vaskuläre Demenz und einem zweifach erhöhten Risiko für eine Alzheimer­Demenz assoziiert, wobei rezidivierende depressive Episoden eine vaskuläre Demenz begünstigen [32]. Da Frauen doppelt so häu­

fig wie Männer von schwerer Depression und Alzhei­

mer­Demenz betroffen sind, müssen geschlechtsspe­

zifische Faktoren in Forschung und Klinik fokussiert werden, um den mutmasslichen Zusammenhang zwi­

schen Depression und Demenz in Längsschnittstu­

dien nachzuweisen.

Insgesamt stehen wir am Anfang der geschlechtsspe­

zifischen Biomarkerforschung, die durch zahlreiche Faktoren (Hormonstatus, Alter, Body Mass Index) und Stressoren mit resultierender Variabilität auf Genom­, Epigenom­, Transkriptom­ oder Proteom­Ebene [33–35]

multizentrische Forschung mit Big­Data­Analysen er­

fordert, um das Leiden unserer Patienten und Patien­

tinnen best­ und frühestmöglich erkennen und behan­

deln zu können.

Literatur

1 WHO. The global burden of disease: 2004 update 2008

(Available from: https://www.who.int/healthinfo/global_burden_

disease/2004_report_update/en/).

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3 Baer N, Schuler D, Füglister­Dousse S, Moreau­Gruet F. Depressio­

nen in der Schweiz. Daten zur Epidemiologie, Behandlung und

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2021;102(11):400–402

TRIBUNE Point de vue 401

(16)

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13 Perlis RH, Fraguas R, Fava M, Trivedi MH, Luther JF, Wisniewski SR, et al. Prevalence and clinical correlates of irritability in major depressive disorder: a preliminary report from the Sequenced Treatment Alternatives to Relieve Depression study. J Clin Psychiatry. 2005;66:159–66; quiz 47:273–4.

14 Eyre O, Hughes RA, Thapar AK, Leibenluft E, Stringaris A, Davey Smith G, et al. Childhood neurodevelopmental difficulties and risk of adolescent depression: the role of irritability. J Child Psychol Psychiatry. 2019;60:866–74.

15 Orri M, Galera C, Turecki G, Forte A, Renaud J, Boivin M, et al.

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23 Malmberg LE, Lewis S, West A, Murray E, Sylva K, Stein A. The influence of mothers’ and fathers’ sensitivity in the first year of life on children’s cognitive outcomes at 18 and 36 months. Child Care Health Dev. 2016;42:1–7.

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recent insights, current challenges and future prospects.

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35 Soares CN. Depression and Menopause: Current Knowledge and Clinical Recommendations for a Critical Window.

Psychiatr Clin North Am. 2017;40:239–54.

Dr. med. Katrin Rauen, FEBN Klinik für Alterspsychiatrie Psychiatrische

Universitätsklinik Zürich Minervastrasse 145 CH­8032 Zürich katrin.rauen[at]uzh.ch

Das Wichtigste in Kürze

Die unipolare Depression wird von der WHO weltweit als dritthäufigste Ursache für krankheitsbedingte Belastung identifiziert.

• Frauen leiden nach der Pubertät zweimal häufiger unter Depressionen als Männer.

Ob diese geschlechtsspezifische Prävalenz über die Lebens­

spanne real ist oder auf einem kriteriumsbezogenen Ge­

schlechterbias beruht, ist Gegenstand der aktuellen Diskussion.

• Die Frage, ob schwere Depressionen das Demenzrisiko er höhen, kann bejaht werden.

• Insgesamt stehen wir am Anfang der geschlechtsspezi­

fischen Biomarkerforschung.

L’essentiel en bref

Selon l’OMS, la dépression unipolaire est la troisième cause la plus fréquente de détresse liée à la maladie dans le monde.

Les femmes sont deux fois plus susceptibles de souffrir de dépression après la puberté que les hommes.

La question de savoir si cette prévalence spécifique au sexe sur toute la durée de vie est réelle ou si elle est fondée sur un biais sexiste fait actuellement l’objet de débats.

Une dépression majeure peut augmenter le risque de dé­

mence.

Actuellement, la recherche sur les biomarqueurs de genre en est à ses prémices.

TRIBUNE Point de vue 402

Références

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