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Théorie des ensembles

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Feuille 3

Théorie des ensembles

Exercice3.1 Solution p. 5

SoientEun ensemble etA, B, Dtrois parties deE. Démontrer que : 1. A\B =B\A

2. A\(B∩D) = (A\B)∪(A\D) 3. A\(B∪D) = (A\B)∩(A\D)

4. (A∪B)∩(B∪D)∩(D∪A) = (A∩B)∪(B∩D)∪(D∩A)

Exercice3.2 Solution p. 5

SoientAetBdeux parties d’un ensembleE. Résoudre l’équation(E) : (A∩X)∪(B∩X) =∅, en l’inconnue X∈ P(E).

Exercice3.3 Solution p. 5

SoientA, B, CetDquatre ensembles.

1. Démontrer que(A×C)∪(B×C) = (A∪B)×C.

2. Comparer les ensembles(A×C)∩(B×D)et(A∩B)×(C∩D).

Exercice3.4 Solution p. 5

kdésigne un entier supérieur ou égal à 2 etA1, . . . , Ansontkparties d’un même ensemble. Montrer que A1∪ · · · ∪Ak= (A1\A2)∪(A2\A3)∪ · · · ∪(Ak−1\Ak)∪(Ak\A1)∪(A1∩ · · · ∩Ak).

Exercice3.5 Solution p. 6

SoientEun ensemble,nun entier non nul,A1, . . . , AnetB1, . . . , Bndes parties deE. Montrer que

n

[

i=1

(Ai∩Bi) = \

X⊂J1,nK

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi

éé .

Exercice3.6 Solution p. 6

SoitEun ensemble non vide. Pour toutes partiesAetB deE, on appelle différence symétrique deAetB la partie deEnotéeA∆Bdéfinie par

A∆B = (A∩B)∪(A∩B) = (A∪B)\(A∩B)

1) Justifier l’égalité affirmée par la définition ci-dessus.

2) Montrer que l’opération∆est commutative et associative.

3) Soitn∈Navecn≥2. SoitA1, . . . , Andes parties deE.

Montrer quex∈A1∆A2∆· · ·∆Ansi et seulement si le cardinal de{i∈ {1, . . . , n}/ x∈Ai}est impair.

Exercice3.7 Solution p. 7

SiAest un ensemble muni d’une loi interne∗, c’est-à-dire d’une applicationA×A−→A (x, y)7−→x∗y

, on dit que(A, ∗) est un monoïde si et seulement si

Quentin De Muynck Sous licencecbea

(2)

– ∀x, y, z∈A, x∗(y∗z) = (x∗y)∗z

– et s’il existee∈Atel que∀x∈A, x∗e=e∗x=x.Dans ce cas, on dit queeest l’élément neutre deA.

On considère un monoide(G,∗)dont l’élément neutre est notée.

1) SiHest une partie deG, à quelle conditionHest-il un monoïde pour la restriction de∗àH, dont l’élement neutre est aussie? Dans ce cas, on dit queHest un sous-monoïde deG.

2) SoitI un ensemble quelconque et(Hi)i∈I une famille de sous-monoïdes deG.Montrer que \

i∈I

Hiest aussi un sous-monoïde deG.

3) SoitBune partie quelconque deG. Montrer qu’on peut définir le plus petit sous-monoïde deGcontenantB.

Exercice3.8 Solution p. 8

Soitn∈NetX1, . . . , Xndes ensembles.

Soitk∈N. On notePkl’ensemble des parties de cardinalkde{1, . . . , n}. 1) Sik≤ n+ 1

2 , montrer que \

H∈Pk

[

i∈H

Xi ⊂ [

H∈Pk

\

i∈H

Xi.

2) Sik≥ n+ 1

2 , montrer que [

H∈Pk

\

i∈H

Xi ⊂ \

H∈Pk

[

i∈H

Xi.

Exercice3.9 Solution p. 8

On se place dans le cadre de la théorie des ensembles, pour laquelle tout objet mathématique est un ensemble.

1) On admet l’axiome suivant :Axiome de fondation : Pour tout ensemblex non vide. il existey ∈ x tel que y∩x=∅.

Montrer que, pour toutn∈N, il n’existe aucune suite d’ensemblesx1, . . . , xntels quex1 ∈x2∈ · · · ∈xn∈ x1.

2) Posons0 =∅.

Pour tout ensemblea, notonss(a) =a∪ {a}.

On dira qu’un ensembleaest clos par successeur si et seulement si∀x ∈a, s(x)∈a.On admetl’axiome de l’infini: il existe un ensembleM dont0est un élément et qui est clos par successeur.

On noteN l’intersection des parties deM contenant0et closes par successeur.

Montrer queN satisfait les axiomes de Peano que l’on rappelle :

– N est muni d’un élément particulier noté0et d’une application « successeur » notéesdeN dansN.

– 0n’est le successeur d’aucun élement deN :∀n∈N, s(n)6= 0.

– sest une application injective :∀n, m∈N, s(n) =s(m)⇒n=m.

– Pour toute partieF deN, si0∈F ets(F)⊂F (i.e∀n∈N, n∈F ⇒s(n)∈F)alorsF =N.

Récurrences

Exercice3.10 Solution p. 8

Suites arithmético-géométriques

On fixe deux réelsaetb.On considère une suite(un)n∈Ntelle que, pour toutn∈N, un+1=aun+b.On souhaite exprimerunen fonction denet deu0.

1) Traiter les casa= 1etb= 0.

Pour la suite, on suppose quea6= 1.

2) Montrer qu’il existe un unique réel`tel que`=a`+b 3) Pour toutn∈N, on posevn=un−`.

Calculervnen fonction denet dev0. Conclure.

(3)

4) La suite(un)est-elle convergente?

Exercice3.11 Solution p. 9

Montrer que pour toutn∈N\{0,1},

n

X

k=1

1

k2 > 3n 2n+ 1.

Exercice3.12 Solution p. 9

SoitE ={x1, . . . , xn}un ensemble fini. Montrer qu’on peut lister les éléments deP(E)de sorte que la liste commence par∅, se termine par{xn}et que chaque nouveau terme de la liste est obtenu depuis le précédent par ajout ou retrait d’un unique élément deE.

Exercice3.13 Solution p. 9

On note(un)n∈Nla suite définie paru0 = 1et pour toutn∈N, un=ubn

2c+ubn

3c+ubn

6c. 1) Montrer que, pour toutn∈N, un≥n+ 1.

2) TrouverC >0tel que, pour toutn∈N, un≤C(n+ 1).

Exercice3.14 Solution p. 10

La fonction d’Ackermann est définie récursivement par :





∀n∈N, A(0, n) =n+ 1

∀m∈N, A(m,0) =A(m−1,1)

∀m, n∈N A(m, n) =A(m−1, A(m, n−1))

La troisième ci-dessus donne l’impression d’un cercle vicieux, car la fonction « s’appelle elle-même » (on dit qu’elle est définie récursivement). La question de cet exercice est donc toute naturelle : démontrer que la fonetion d’Ackermann est bien définie!

Exercice3.15 Solution p. 10

Soitf une application deNdansNtelle que : pour toutn∈N, f(n+ 1)> f(f(n)). Montrer que, pour toutn∈N, f(n) =n.

Logique

Exercice3.16 Solution p. 10

Montrer de deux manières différentes que les formules propsitionnelles suivantes sont logiquement équiva- lentes :

A⇒(B∧C)et(A⇒B)∧(A⇒C), (A∨B)⇒Cet(A⇒C)∧(B ⇒C), (A∧B)⇒Cet(A⇒B)⇒(A⇒C).

Exercice3.17 Solution p. 10

Soit(un)n∈Nune suite de nombres réels.

1) Écrire, à l’aide de quantificateurs les assertions suivantes : 1. la suite(un)n∈Nest majorée parM ∈R;

2. la suite(un)n∈Nest majorée;

3. la suite(un)n∈Nn’est pas majorée;

4. la suite(un)n∈Nest strictement décroissante :

5. la suite(un)n∈Nest stationnaire (c’est-à-dire constante à partir d’un certain rang);

6. la suite(un)n∈Nest périodique à partir d’un certain rang.

2) Inversement, traduire en langage « clair » les assertions suivantes :

Quentin De Muynck 3 Sous licencecbea

(4)

(a) ∀n∈N,∃p≥n, up = 0; (b) ∃n∈N, ∃p≥n, up < un;

(c) ∀n∈N, ∃p≥n, up 6=un.

Exercice3.18 Solution p. 11

Alice, Bruno et Camille sont au restaurant.

– Si Alice ne prend pas de dessert, Bruno non plus;

– parmi Alice et Camille, exactement une personne prend un dessert;

– si Camille prend un dessert, Bruno aussi;

– Bruno ou Camille prennent un dessert.

Déterminer parmi Alice, Bruno et Camille, celles et ceux qui prennent un dessert.

Exercice3.19 Solution p. 11

Écrire les négations logiques des trois phrases suivantes :

1) Dans chaque devoir surveillé, il y a toujours une question qu’aucun élève ne sait résoudre.

2) Pour être admissible aux Mines en 2018, il fallait avoir au moins 177 points à la barre scientifique et 363 points à la barre générale.

3) L’an dernier en MPSI2, certains élèves ont eu au moins 12 à toutes leurs colles de maths.

Exercice3.20 Solution p. 11

Dans cet énoncé, la négation d’une formule propositionnelleP sera notée indifféremment¬P ouP . 1) La barre de Scheffer, notée « | » est le connecteur logique défini par :

Pour toute formule propositionnelleP etQ, (P|Q)est logiquement équivalente à(P ∨Q).

Montrer que l’on peut dire que la barre de Scheffer est le connecteur logique « est incompatible avec ».

2) Exprimer les connecteurs¬,∧,∨et⇒en utilisant uniquement la barre de Scheffer.

Exercice3.21 Solution p. 12

Donner la contraposée des expressions suivantes : 1. (A∧(B∨C))⇒(B∨(A∧C)).

2. (∃!x, (x∈A et x∈B))⇒(∀y, ∃!x, (x∈Aet(y−x)∈B)). Ces propositions sont-elles vraies?

(5)

Solution de l’exercice 3.1 Énoncé 1. A\B =A∩B=B∩A=B\A.

2. A\(B∩D) =A∩(B∩D) = 1∩(B∪D) = (A∩B)∪(A∩D) =A\B∪A\D. 3. Adapter le raisonnement précédent.

4. A∩B ⊂(A∪B), A∩B ⊂(B∪D), A∩B ⊂(D∪A), doncA∩B ⊂(A∪B)∩(B∪D)∩(D∪A) =E. On montre de même queB∩D⊂EetD∩A⊂E, donc on a l’inclusion réciproque.

Soitx∈E, supposons quex∈A∪B.

• Six∈A∩B, alorsx∈(A∩B)∪(B∩D)∪(D∩A) =F.

• Six∈Aetx6∈B, etx∈B∪D, alorsx∈D, doncx∈A∩D⊂F.

• Six6∈Aetx∈B, alorsx∈(D∪A)\A, doncx∈D∩B ⊂F. On adapte pour les autres cas.

Alternativement :

(A∪B)∩(B∪D)∩(D∪A) = (B∪(A∩D))∩(D∪A)

= (B∩D)∪(B∩A)∪((A∩D)∩D)∪((A∩D)∩A)

= (B∩D)∪(A∩B)∪(A∩D)

Solution de l’exercice 3.2 Énoncé

(E)⇔A∩X =∅etB∩X =∅

⇔X⊂AetX⊂B

⇔X⊂AetB⊂X

⇔B ⊂X⊂A

SiB 6⊂A, il n’y a pas de solution.

Solution de l’exercice 3.3 Énoncé

1. ⊃: Soitx∈(A∪B)×C,x= (d, c), d∈A∪B, c∈C.

• Sid∈A, x∈A×C

• Sid∈B, x∈B×C Doncx∈(A×C)∪(B×C).

⊂: Soitx∈(A×C)∪(B×C),x= (a, c), a∈A, c∈Coux= (b, c), b∈B, c∈C.

donca∈A∪B etb∈A∪B, doncx∈(A∪B)×C. Donc(A∪B)×C= (A×C)∪(B×C).

2. Soitx∈(A×C)∩(B×D);x= (e, f).

Donce∈Aete∈B, etf ∈C, etf ∈D, donce∈A∩Betf ∈C∩D, doncx∈(A∩B)×(C∩D).

Solution de l’exercice 3.4 Énoncé

Convenons dans un premier temps queAk+1=A1. PosonsE=Sk

i=1AietF =ÄSk

i=1Ai\Ai+1ä

∪ÄTk i=1Aiä

. E⊂F :

Soitx∈E,six∈Tk

i=1Ai, alorsx∈F. Sinon, il existei, i0 ∈J1, kK, x∈Ai, x6∈Ai0.

Quentin De Muynck 5 Sous licencecbea

(6)

Supposons que∀j ∈ J1, kK, x∈ Aj etx 6∈ Aj+1. Par récurrence, on ax ∈ Aj, ∀j ∈ J1, kKc’est absurde, donc il existejtel quex∈Aj etx6∈Aj+1.

Doncx∈Aj\Aj+1∈F.

F ⊂E :∀i∈J1, kK, Ai\Ai+1 ⊂E, doncTk

i=1Ai ⊂E, doncF ⊂E. Ceci prouve queE =F.

Solution de l’exercice 3.5 Énoncé

On va montrer ce résultat par récurrence.

Pourn= 1,

1

[

i=1

(Ai∩Bi) =A1 ∩B1 = (A1∪ ∅)∩(B1∪ ∅) = \

X⊂J1,nK

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi éé

. Supposons maintenant la propriété vraie au rangn∈N:

n+1

[

i=1

= \

X⊂J1,nK

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi

éé

∪(An+1∩Bn+1)

= Ñ

An+1∪ Ñ

\

X⊂J1,nK

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi

éééé

∩ Ñ

Bn+1∪ Ñ

\

X⊂J1,nK

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi

éééé

= Ñ

\

XJ1,nK

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi

éé

∪An+1

é

\ Ñ

\

XJ1,nK

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi

é

∪Bn+1

éé

= Ü

\

X⊂J1,n+1K n+1∈X

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi éé

ê

\ Ü

\

XJ1,n+1K n+16∈X

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi éé

ê

= \

X⊂J1,n+1K

Ñ [

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi

éé

Ceci prouve la propriété au rangn+ 1et le principe de récurrence permet de conclure.

Autre méthode : Soitx∈S

i∈J1,nK(Ai∪Bi), il existe alorsi0tel quex∈Ai0 ∩Bi0. SoitX⊂J1, nK.

Sii0 ∈X, alorsX ∈Ai0 ⊂ [

i∈X

Ai. Sii0 6∈X, alorsx∈Bi0 ⊂ [

i6∈X

.

Doncx∈ [

i∈X

Ai

!

∪ Ñ

[

i6∈X

Bi é

, doncx∈ \

XJ1,nK

Ñ [

i∈X

Ai

!

∪ Ñ

[

i6∈X

Bi éé

Réciproquement, six 6∈ [

i∈J1,nK

(Ai∪Bi), alors∀i∈J1, nK, x6∈Ai∩Bi. PrenonsX ={i∈J1, nK/ x6∈Ai}, ainsix6∈ [

i∈X

Ai.

Sii6∈X, x∈Aiorx6∈Ai∩Bidoncx6∈Bi, doncx6∈ [

i6∈X

Bi. Doncx6∈ \

X⊂J1,nK

[

i∈X

Ai

! [

Ñ [

i6∈X

Bi

é .

Solution de l’exercice 3.6 Énoncé

1. On peut procéder par table de vérité,

(7)

2. À l’aide de fonctions indicatrices/caractéristiques (soitA⊂E) : 1A,E−→ {0,1}

x7−→

®1 six∈A 0 six6∈A .

Et on a1A∩B=1A1B,1A∪B =1A+1B−1A1B,1AtB =1A+1B,1A= 1−1A.

1A∆B=1(A∩B)t(A∩B)

=1A∩B+1A∩B

=1A(1−1B) + (1−1A)1B

=1A+1B−21A1B

1A∆(B∆C)=1A+1B∆C−21A1B∆C

=1A+1B+1C−21B1C −21A(1B+1C−21B1C)

=1A+1B+1C−21B1C −21A1B−21A1C+ 41A1B1C

On obtient une fonction symétrique en fonction deA, BetCmais ne dépendant pas deA, BetC(seulement de{A, B, C}), donc ceci prouve l’associativité et la commutativité.

On pouvait procéder plus classiquement en développant les expressions et en montrant qu’elles sont symétriques par rapport à chaque partie.

3. ∀x∈E, 1A∆B=1A+1B−21A1B≡1A+1B[2]. Montrons par récurrence que pourn≥2,

1A1∆···∆An ≡X

i=1

1Ai[2]

x∈A1∆A2∆· · ·∆An⇔1A1∆···∆An ≡1[2]⇔P

i=1Ai ≡1[2].

NotonsE =A1∆A2∆· · ·∆An,x∈E ⇔Card{i∈N, x∈Ai} ≡1[2].

⇒: x ∈ E∆An+1 ⇔ (x ∈ Eetx 6∈ An+1)ou(x 6∈ Eetx ∈ An+1), donc le cardinal est impair et cela montre la propriété au rangn+ 1.

⇐: Card{i∈N, x∈Ai}est impair, x6∈An+1 okay. Six∈Ai, x6∈Ai+1, x∈Ai∆Ai+1, et six∈An+1 alorsx6∈E.

Solution de l’exercice 3.7 Énoncé

1. Hest un monoïde si et seulement si :

• e∈H

• ∀(x, y)∈H2, x∗y∈H

• H⊂G

2. ∀i∈I, Hiest un sous-monoïde.

Donc∀i∈I, e∈Hi,donce∈T

i∈IHi. Soitxy∈T

i∈IHi,∀i∈I, x, y∈Hi, doncx∗y∈HicarHiest un monoïde, doncx∗y∈T

i∈IHi. 3. B⊂G, soitIun ensemble, et(Hi)i∈Ila famille de tous les sous-monoïdes deGcontenantB.

B⊂T

i∈IHi, etT

i∈IHiest bien un sous-monoïde deG.

SoitH0un ensemble quelconque tel queH0soit un sous-monoïde deGcontenantB. Il existe alorsi0∈Itel queH0 =Hi0, alorsT

i∈IHi ⊂Hi0 =H0doncT

i∈IHiest bien le plus petit monoïde contenantB.

Quentin De Muynck 7 Sous licencecbea

(8)

Solution de l’exercice 3.8 Énoncé NotonsX=X1∪. . .∪Xn, ainsi queSk= [

H∈Pk

\

i∈H

XietTk= [

H∈Pk

\

i∈H

Hi.

∀x∈X, on note1X = (u1, . . . , un), avecui ∈ {0,1}tel queui=

®1 six∈Xi

0 six6∈Xi

. On définitϕ:X−→N, X 7−→Pn

k=1ui, on a doncϕ(x) = Card{i∈J1, nK/ x∈Xi}. Montrons queSk={x / ϕ(x)≥n+ 1−k}etTk={x / ϕ(x)≥k}.

Si ϕ(x) < n+ 1−k, alors il existeuα1, . . . , uαk ∈ {u1, . . . , un} tels queuα1 = . . . = uαk = 0, donc x 6∈

Xα1 ∪. . .∪Xαk, doncx6∈Sk.

Si ϕ(x) ≥ n+ 1−k, alors on a au moins(n+ 1−k) termes non-nuls, uβ1, . . . , uβn+1−k, et par principe des tiroirs, pour toutH ∈Pk, on a au moins°n+ 1−k

k

§

≥1terme non nul, doncx∈Xβ1 ∪. . .∪Xβn+1−k.

DoncCard{i ∈ J1, nK/ x 6∈ Xi} ≤ n−(n+ 1−k) = k−1. SoitH ∈ Pk et CardH = k, H 6⊂ {i ∈ J1, nK/ x6∈Xi}, et il existei∈Htel quex∈Xi, on a bien démontré quex∈ [

i∈H

Xi, doncx∈ \

H∈Pk

[

i∈H

Xi =Sk. Siϕ(x)≥k,Tk= \

H∈Pk

[

i∈H

Xi.

Tk =

x∈X / ϕ(x) = Card{i∈J1, nK, x∈Xi} ≥n+ 1−k Tk ={x∈X / ϕ(x)≤n−k}

Or{i∈J1, nK/ x∈Xi}=J1, nK\{i∈J1, nK/ x∈Xi}, doncTk={x∈X / ϕ(x)≥k}. Lorsquek≤ n+ 1

2 , n+ 1−k≥ketSk⊂Tk, lorsquek≥ n+ 1

2 , n+ 1−k≤ketSk⊃Tk.

Solution de l’exercice 3.9 Énoncé

1. Supposons le contraire, i.e. il existsx1 ∈x2∈. . .∈xn∈x1. PosonsX={x1, . . . , xn},X 6=∅. Syy∈X, il existei∈J1, nKtel quexi=yalorsxi−1 ∈xi=yen convenant quex0 =xn.

Doncxi−1 ∈xi∩X =y∩X, donc∀y∈X, y∩X 6=∅, c’est faux si l’on suppose vraie l’axiome de fondation.

2. D’après l’axiome de l’infini, il existeM 6=∅tel que∅ ∈M et∀a∈M, a∪ {a} ∈M. NotonsS ={A⊂M /0∈A, s(A)⊂A},S6=∅carM ∈S. On peut poserN =T

A∈SA. Montrons queN vérifie les axiomes de Peano.

• ∀A∈S, 0∈A, donc0∈T

A∈SA.

• Soitn∈N, A∈S, alorsn∈Aets(A)⊂A, doncs(n)∈A, doncs(n)∈T

A∈SA=N.

• s(n) =n∪ {n}doncs(n)6=∅= 0.

• Supposons quen6=m

n∪ {n}=s(n) =m∪ {m}, n∈ {n}doncn∈n∪ {n}, doncn∈m∪ {m}maisn6=mdoncn∈m. En échangeant les rôles joués, on montre quem∈n∈m, ce qui est faux d’après l’axiome de fondation, doncn=metsest injective.

• SoitF ⊂N, telle que0∈F, ∀n∈F, s(n)∈F, doncF ∈S, doncF ⊃T

A∈SA=N, doncF =N DoncN vérifient les quatre axiomes de Peano.

Solution de l’exercice 3.10 Énoncé

1. Ce cas correspondent à des suites géométriques et arithmétiques.

2. On a`= b 1−a

(9)

3. un+1=aun+bet`=a`+b, donc(un+1−`) =a(un−`), doncun=an(u0−`) +` 4. Elle est convergente si et seulement si|a|<1.

Solution de l’exercice 3.11 Énoncé

On montre le résultat par récurrence, voilà l’hérédité :

n

X

k=1

1

k2 > 3n

2n+ 1donc

n+1

X

k=1

1

k2 > 3n

2n+ 1+ 1 (n+ 1)2. Or

3n

2n+ 1+ 1

(n+ 1)2 ≥ 3n+ 3 2n+ 3

⇔ 3n

2n+ 1−3n+ 3

2n+ 3 ≥ −1 (n+ 1)2

⇔ 3n(2n+ 3)−(3n+ 3)(2n+ 1)

(2n+ 1)(2n+ 3) ≥ −1 n2+ 2n+ 1

⇔ −3

4n2+ 8n+ 3 ≥ −1 n2+ 2n+ 1

⇔n2+ 2n≥0

Solution de l’exercice 3.12 Énoncé

Schémas à réaliser. Montrons qu’on peut construire une suiteA1, . . . , A2nensembles réunissant les conditions.

Initialisation :n= 1, on a(A1, A2) = (∅,{x1}).

Hérédité : Supposons la propriété vraie au rangn∈N.

• Bi =Aisii >2n

• B2n+i =A2n−i+1∪ {xn+1}pour1≤i≤2n Correction à revoir.

Solution de l’exercice 3.13 Énoncé

1. Montrons par récurrence que∀n∈N, un≥n+ 1

Initialisation :u0= 1≥1donc on a la propriété au rang0.

Hérédité : Supposons la propriété vraie pour toutkcompris entre0etn−1. Alorsun=ubn

2c+ubn

3c+ubn

6c≥jn 2 k

+ jn

3 k

+ jn

6 k+ 3.

Et on ajn 2 k

=

®n/2 sinest pair

n/2−1/2 sinest impair ≥ n−1 2 De même,jn

3 k

≥ n−2 3

jn 6 k

≥ n−5 6 . Doncun≥ n

2+n 3+n

6+ 3−1 2−2

3−5

6 ≥n+ 1, ce qui prouve la propriété au rangnet conclut la récurrence.

2. SoitC >0et la propriétéCn≥unpour toutn∈N.

On au1 = 3, u2= 5, u3= 7, u4 = 9, u5 = 9et on initialise la propriété au rang1,2,3,4,5,6.

Hérédité : Soitn≥6et on suppose la propriété vraie pour toutkcompris entre1etn−1. un≤C

jn 2 k

+ jn

3 k

+ jn

6 k

≤C n

2 +n 3 +n

6

Ceci prouve la propriété au rangnet conclut la récurrence.

Et on au0 = 1≤n(0 + 1)≤C(n+ 1).

L’astuce était ici de rendre la propriété un peu plus faible afin de pouvoir mener la récurrence, il est en effet difficile de mener à terme la récurrence en considérantC(n+ 1).

Quentin De Muynck 9 Sous licencecbea

(10)

Solution de l’exercice 3.14 Énoncé SoitR(m) :∀n∈N, A(m, n)est défini.

Pourm= 0, A(0, n) =n+ 1doncR(0)est vraie.

Pourn≥1, supposonsR(m−1). NotonsSm(n) :A(m, n)est défini.

• n= 0, A(m,0) =A(m−1,1)défini d’aprèsR(m−1).

• n≥1: SupposonsSm(n−1).

D’aprèsSm(n−1), p=A(m, n−1)est bien défini, d’aprèsR(m−1), A(m−1, p) =A(m, n)est défini.

D’oùSm(n).

D’après le principe de récurrence,∀n∈N, Sm(n)est vraie.

D’oùR(m), et le principe de récurrence permet de conclure.

On remarque ici l’utilisation d’une récurrence dans la récurrence, ce qui fait toute la difficulté de l’exercice.

Solution de l’exercice 3.15 Énoncé

PosonsEn={f(i)/ i≥n}.

Montrons par récurrence forte quef(n)est le plus petit élément deEn.

• n= 1,E1est non-vide, il admet un plus petit élémentf(s).

Sis6= 1, alorsf(s)> f(f(s−1))orf(s−1)≥1, donc on a trouvé un élément strictement inférieur àf(s) ce qui est absurde doncs= 1, etf(1)est bien le plus petit élément deE1.

• Supposons que pour toutkcompris entre1etn,f(k)est le plus petit élément deEk. En+1 est non-vide et il admet donc un plus petit élément.

Supposons ques6=n+ 1, alorss > n+ 1doncs≥n, d’après l’hypothèse de récurrence,f(n)> f(n−1)>

. . . > f(1).

doncf(n)≥ n−1 +f(1)etf(s−1)≥n+ 1etf(f(s−1))∈En+1 orf(s) > f(f(s−1))doncEn+1 admet un élément plus petit que son plus petit élément, c’est absurde, doncf(n+ 1)est le plus petit élément deEn+1.

Correction certainement à revoir.

Solution de l’exercice 3.16 Énoncé

• Par table de vérité.

• Par un raisonnement logique.

H : (A∧B)⇒C,A⇒B,Avraie.

AlorsA⇒BetAvraie, doncBest vraie, doncA∧Best vraie, orA∧B ⇒C, doncCest vraie.

Procéder de même pour le sens réciproque de l’équivalence.

• Par un calcul booléen.

[A∧B⇒C]≡ ¬(A∧B)∨C ≡ ¬A∨ ¬B∨C.

(A⇒B)⇒(A⇒C)≡ ¬(A⇒B)∨(A⇒C)

≡(A∧ ¬B)∨(¬A∨C)

≡(A∨(¬A

| {z }

vrai

∨C))∧(¬B∨ ¬A∨C)

≡ ¬B∨ ¬A∨C

Solution de l’exercice 3.17 Énoncé

1. (a) ∃M ∈R, ∀n∈N, un≤M

(11)

(b) Idem

(c) ∀M ∈R, ∀N ∈N, ∃n≥N, un≥M (d) ∀n, m∈N, n < m⇒un< um

(e) ∃N ∈N, ∀n≥N, uN =un

(f) ∃T ∈N, ∃N ∈N, ∀n≥N, un+T =un 2. (a) La suite(un)s’annule une infinité de fois.

(b) La suite(un)est décroissante à partir d’un certain rang.

(c) La suite(un)n’est pas stationnaire.

Solution de l’exercice 3.18 Énoncé

On affecte chaque personne à son initiale.

H :¬A⇒ ¬B, (A∧ ¬B)∨(¬A∧C), C ⇒B, B∨C. Si¬A∧C, alors¬A⇒ ¬B etC ⇒B : c’est absurde.

Donc(A∧ ¬C), orB∨C, doncB, doncA, B,¬C.

Solution de l’exercice 3.19 Énoncé

Pas de correction proposé, il s’agit ici de mettre en évidence le méta-langage existant entre un énoncé mathé- matique écrit en français et un énoncé mathématique écrit en logique formelle.

Solution de l’exercice 3.20 Énoncé

1. P|Q,(P ∨Q),P ∧Qce qui correspond àP est incompatible avecQet vice-et-versa; la table de vérité correspondante :

P Q P∧Q

1 1 1

0 1 1

1 0 0

0 0 0

2.

¬X ≡ ¬(X∧X)

≡X∨W

≡X|X

A∧B≡ ¬(A∧B)

≡ ¬(A∨B)

≡ ¬(A|B)

≡(A|B)|(A|B)

A∨B≡ ¬A∨ ¬B

≡ ¬A|¬B

≡(A|A)|(B|B)

A⇒B ≡B∨ ¬A

≡ ¬B∨A

≡(B|B)|A

Quentin De Muynck 11 Sous licencecbea

(12)

Solution de l’exercice 3.21 Énoncé 1. ¬(B∧(¬A∨ ¬C))⇒ ¬A∨(¬B∧ ¬C)

2. (∃y,(∀x∨@x),(x6∈A∨(y−x)6∈B))⇒((∀x∨@x),(x6∈A∨x6∈B))

Pour la négation de « il existe un unique », on peut décomposer comme suit : « il existe ET il est unique », la négation est donc « il n’existe pas OU il n’est pas unique ».

La vérification de la vérité de ces propositions est laissée au·à la·le lecteur·rice.

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