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Les consulaW^^^#^lt^âlaféWêi|oî¥ent le journal.

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Les consulaW^^^#^lt^âlaféWêi|oî¥ent le journal.

Cinquième année. — N0 76

Sif'l "·7ί I'*f. -Λ. '•-•'• • ".'1'·!':"· 'ri>':-jp/f! - ι.·

Prix du numéro 10 centimes

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ù è N e u v e , "i'9v.

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avance

O r g e n r «ta Ia S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e «Ire i n d u a t r i r e d u J u r a , de» C n a m b r e e d e c o m m e r c e , d e e B u r e a u x d e c o n t r ô l e , e t d e e S y n d i c a l m i i n d u s t r i e l s .

I n f o r m a t i o n s

Les journaux de la région horlogère, ont publié des informations plus ou moins fantaisistes et inexactes sur les décisions prises dans l'assemblée du 8 courant du syndicat des fabriques d'ébau- ches, et dans celle du 9 courant des co- mités des associations de fabricants d'horlogerie et du syndicat des ébau- ches.

Les intéressés sont invités à prendre bonne note du protocole et de l'article publiés dans le numéro 74 du 12 cou- rant de la Fédération horlogère, qui re- mettent les choses en place, et de consi- dérer les informations non conformes qu'ils ont pu lire ailleurs, comme ne devant pas être prises en considération.

. ^ , » g « .

R é c l a m a t i o n

MM. les fabricants d'ébauches, mem- bres du syndicat, qui n'ont pas encore adressé leur adhésion signée à la con- vention dont le texte leur a été adressé le 10 courant, sont invités à bien vouloir le faire au plus vite, et à ne pas dépasser le délai fixé du 18 courant.

Les comités des associations sous- signées attendent le retour de ce docu- ment, pour donner, aux fabricants d'hor- logerie adhérents au syndicat des ébau- ches, des instructions précises concernant la reprise des relations d'affaires sur une base normale et de bonne entente.

Bienne et Chaux-de Fonds, le 16 septembre 1890.

Les Comités

de la Société des fabricants d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds et du Syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de

Berne et de Soleure.

Les syndicats obligatoires à Genève

La grève des charpentiers, commencée il y a plus d'ua mois, à Genève, et qui menace de durer encore, les deux parties ne parais- sant pas disposées à se mettre d'accord, a provoqué entre le Journal de Genève et le Genevois, une polémique dont la question des syndicats obligatoires fait les frais.

Le Journal, dans un article où il rappelle qu'au moment de l'institution des Conseils de prud'hommes on lejir attribuait volontiers le pouvoir d'empêcher les grèves, continue comme suit :

« C'étaient là de belles promesses. Elles ne se sont pas réalisées jusqu'ici. L'influence des conseils de prud'hommes en matière de grèves a été absolument nulle. L'assemblée convoquée par le Conseil d'Etat nous donne- ra-t-elle la solution du conflit actuel? Nous le désirons, mais nous n'osons trop y comp- ter. »

« Quoi qu'il en soit, il semble que les prin- cipaux auteurs de la loi sur les prud'hommes aient beaucoup rabattu de leurs espérances et perdu de leur foi dans la vertu pacifica- trice de l'institution. A propos de la grève actuelle, on ne les entend plus parler des prud'hommes. Ils ont un autre dada, et c'est des syndicats obligatoires que le Gene- vois, leur organe, attend l'harmonie définitive entre le capital et le travail. »

« Ce n'est là qu'une nouvelle et plus dan- gereuse illusion. Il suffit, pour s'en convain- cre, d'ouvrir les yeux sur ce qui se passe. Il faut vraiment être aveugle ou refuser de voir pour ne pas comprendre que les syndicats obligatoires, bien loin d'empêcher les grèves, ne pourront que les perpétuer et les enve- nimer. »

« Le conflit qui existe actuellement entre les deux syndicats ou sociétés libres des pa- trons et ouvriers charpentiers nous donne une idée parfaitement exacte de ce qui se passerait entre deux syndicats obligatoires comme ceux qu'institue le projet de M. Favon.

De part et d'autre les intéressés ont renoncé à toute action isolée et se tiennent pour liés par la décision de la majorité de leurs col- lègues, comme ils le seraient de par la loi, si le principe de l'obligation était en vigueur.

L'assemblée des ouvriers a décidé de ne pas travailler à moins de 55 centimes l'heure;

celle des patrons a décidé de ne pas accorder

plus de 50 centimes et la grève durera jus- qu'à ce que l'une ou l'autre des parlies ait cédé. »

« Il est vrai que le projet de M. Favon ins- titue dans chaque profession une commission centrale composée d'un nombre égal de dé- légués des patrons et dos ouvriers et chargée de préparer, sous réserve de l'approbation des deux syndicats, les conventions qui ré- gissent le travail. »

«Le rôle de cette commission a été joué, dans le cas actuel, par les délégués convo- qués au département du commerce et de l'industrie. Ils n'ont pu se mettre d'accord, parce qu'ils ne se sont pas reconnu le droit d'accorder des concessions que refusait la majorité de leurs commettants. Les choses se seraient passées exactement de même dans la commission centrale des syndicats obligatoires. »

« Mais, ajoute le projet de M. Favon, dans le cas où les deux syndicats ne pourront pas s'entendre, le litige sera soumis à l'assemblée plénière des prud'hommes du groupe auquel appartient la profession, qui tranchera défi- nitivement, Ï

« C'est simplement déplacer la difficulté.

Dans l'assemblée plénière, la même opposi- tion d'intérêts se reproduira, les patrons se rangeant, par esprit de solidarité, du côté des patrons, les ouvriers du côté des ou- vriers. A moins toutefois que les menuisiers, les sculpteurs, les tonneliers, les matelassiers ne se récusent et ne refusent de prononcer dans un litige qui ne concerne que les char- pentiers. »

« Enfin — et c'est là l'obstacle insurmon- table, le nœud gordien que personne ne peut dénouer — supposons que l'assemblée plé- nière, ou une autre autorité supérieure quel- conque arrive à prendre une décision : quelle en sera la sanction ? Y a-t-il une force au monde qui puisse obliger un ouvrier ou un patron à des conditions qui ne lui convien- nent pas'? Mettra-t-on les ateliers des patrons récalcitrants « en régie?» Emploiera-t-on les gendarmes pour conduire les ouvriers à leur établi ? La seule sanction possible du syn- dicat obligatoire, ce seraient les travaux forcés. »

« Commission centrale, assemblée plé- nière, ne pourront, comme actuellement le Conseil d'Etat ou les prud'hommes, exercer qu'une influence amiable et conciliatrice.

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Les s y n é ^ s ^ â f f ^ M I n ' i â p L r o n t P3s les ,grèves.Nous,dironsj>lusj rifene pourront q u » e l â Î 3 e V V s a l u t f ô n . · £ * « ? ? * # »

« L'expérience nous enseigne, en effet, qpSTës conflits de ce genre ne se terminent pas en général brusquemment, par une double.' décision de la majorité des patrons et âès ; ouvriers. » _ _ . . . ' -.·. CU

« Mais, loi s pie le chômage a "duré quelque temps, quelques ouvriers, quelques indus- triels sur lesquels il pèse plus lourdement que sur leurs collègues commencent à se lasser. Un ou deux patrons "font un pas en avant, quelques ouvriers viennent au-devant d'eux. Une usine se rouvre, d'autres suivent, puis le mouvement se propage et la grève se termine ainsi d'elle-même. C'est que, sous le régime actuel, l'autorité des corporations n'a pas de sanction légale. Ceux qui en ont le courage sont toujours libres de secouer le joug. »

« Avec l'obligation, plus rien de semblable:

la grève durera tant que les intransigeants seront en majorité dans l'un ou l'autre des syndicats. »

« Les promesses qu'on nous faisait au sujet des conseils de prud'hommes ne se sont pas réalisées. Nous n'avons aucune raison de croire à celles qu'on nous fait au sujet des syndicats obligatoires. Nous en avons d'ex- cellentes au contraire pour .penser que cette enrégimentation des individus ne profitera qu'aux violents et n'aura d'autre effet que de rendre les conflits beaucoup plus aigus et.

plus graves qu'ils ne sont aujourd'hui. » Nous ne manquerons de publier la réponse du Genevois.

Les sociétés coopératives françaises à l'exposition i?u travail

Les produits de 37 de ces sociétés ont été admisàl'Exposition du travail, ouverte depuis le mois de juillet, au Palais de l'industrie des Champs-Elysées. Ils sont réunis dans un pa- villon spécial, élevé en commun, dit : α Pa­

villon des Associations ouvrières », dont l'inauguration a eu lieu le 6 septembre, par un discours de M. Charles Floquet, président de la Chambre des députés, et par un remar- quable résumé du mouvement coopératif, fait par M. Maujean, directeur de l'Ebeniste- rie parisienne. Cette exposition est intéres- sante au plus haut point, et par la grande valeur des produits qu'elle renferme, et parce qu'elle est une démonstration pérempto;re de la puissance de la fédération, forme qui, seule, peut réduire l'antinomie du travail et du capital en fondant les deux termes en un.

Les groupes isolés ne possèdent guère plus d'autorité que les individus ; réunis, ils cons- tituent une force avec laquelle il faudra compter désormais, force pacifique qui r é - soudra le problème social sans violence, bou- leversements, ni effusion de sang.

« Le fond de la question sociale — disait M. Barré, directeur de l'Imprimerie nouvelle, dans un lumineux exposé qu'il fit au banquet du 18 mai 1890, qui réunit plus de six cents coopérateurs, — est dans la répartition équi- table du produit du travail. » Karl Marx dit, d'autre part : ι Ce sont les intérêts matériels qui ont toujours motivé la lutte incessante des classes privilégiées, soit entre elles, soit contre les classes inférieures aux dépens de qui elles vivent. » Seulement, le célèbre ré- volutionnaire conclut en proposant de jeter bas l'édifice social actuel ; tandis que les coopérateurs croient pouvoir obtenir cette juste répartition en prêchant d'exemple et sans recours à la dynamite.

Grâce à leurs eûlôKs'^rnbinés,,aujourd'hui

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Il ne faut pas se dissimuler,- pourtant, que les associations de production ne peuvent être créées partout. En France même, elles ne sont possibles que depuis peu de temps.

Elles se sont longtemps heurtées à des diffi- cultés sans nombre. La première fut l'igno- rance ; les ouvriers se groupèrerit sans s'être munis à l'avance des connaissances commer- ciales et administratives nécessaires à la gestion de toute entreprise. « Mais, dit en- core M. Barré, grâce à l'instruction répandue à profusion par la République, grâce aux Chambres syndicales qui forment l'école de la coopération, grâce au régime politique que nous avons, la science est désormais à la portée de tous, la discipline nous apparaît comme un devoir facile à remplir, et nous réprouvons toute idée d'individualisme. »

Une autre difficulté provenait des lois. La première République, voulant briser le cadre des corporations de métiers, édicta la loi de 1791, dirigée contre les associations, qui fit défense aux travailleurs de se concerter pour discuter leur salaire, et les laissa désarmés en face de la coalition du capital. Après un demi-siècle de lutte, vînt la République de 1848 qui fit une faute en sens contraire : elle vota plusieurs millions pour être mis à titre gratuit entre les mains des ouvriers. Ces ca- pitaux, si facilement obtenus, ne profitèrent pas, manœuvres qu'ils furentsans prudence.

Le mouvement coopératif en reç it un coup dont il commence seulement à se relever.

La question de l'organisation du travail fut

* reprise par la troisième-République, et cette fois, d'une manière plus efficace.

Reste la question de la constitution du ca- pital. Elle peut s'obtenir par des versements hebdomadaires avant la formation de la so- ciété, et, quand elle est organisée, par l'aban- don au fonds social de la part de bénéfice de chaque associé. Il y a encore d'autres moyens, tels que la combinaison des associations de production avec les sociétés de consomma- tion, de crédit mutuel, de logements coopé- ratifs, etc.

Le Congrès des Trades-Unions

Un correspondant de Londres, jetant -un, coup d'œil d'ensemble sur les travaux de ce congrès, s'exprime comme suit :

Pour le moment, la question qui est par excellence « sub judice » parmi le nombreu- ses questions qui constituent les revendica- tions sociales est incontestablement celle qu'un mot aussi juste qu'heureux a qualifiée la question des trois huit, comparativement aux vingt-quatre heures qui constituent un jour, c'est-à-dire huit heures de sommeil, huit heures de travail, huit heures de jouis- sance de ce que la vie peut avoir de bon.

En théorie, c'est parfait, et la distribution semble logique autant que juste.

Mais en toute chose la théorie ne vaut qu'autant, qu'on la peut mettre en pratique, et c'est dans les efforts qu'on fait dans ce but que les difficultés surgissent.

Les avocats des o! trois huit » ont incontes- tablement fait des progrès considérables de- puis trois ou quatre ans. L'an dernier, on a été un peu étonné de voir voter par un con-

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grès, à huit voix de majorité, une résolution radicale — encore plus en pratique qu'en

, v . <9T c>! — .aàens «JHéiupciS théorie — exigeant pour fous les métiers une j o u r n ^ r t j è i ^ b ^ e ^ i n f e - i é ^ e j B e i ï l i i t s J i r i q r

ventivement de huit heures de travail ! Pour ne parler qu&de nos « trades-unions », leur comité parlementaire, après lev<fl3fBe\

r-ëpn dernier, a reçu misgicm^de--reaig(er; up vpÎbjet de loi ad hoc. ^gs2~Xz==~- < %

'·" "Plusieurs desmefefcresdèc&oomttê',étaient' notamment connÎs"p6ur c^TfaWêslFurîe ϋβί\β entreprise, aussi est-ce peut-être pour cela que le comité mit au monde un projet de loi absolument fantastique.

Ce projet était simple, parce qu'il avait évité toutes difficultés, laissant aux jugea chargés d'appliquer cette loi in partibus lef soin de découvrir des intentions que le légis- lateur n'avait pas osé définir. Mais malgré tout, ce n'était pas une loi pour les huit heures de travail, car le projet allait jusqu'à permettre un travail de quatorze et seize heures par jour, à condition que la semaine ne comportât que quarante-huit heures de travail.

C'est-à-dire que ce curieux projet permet- tait de travailler comme des nègres pendant t ois jours, à condition que les ouvriers se riposassent les trois autres jours de la se- maine.

Ce projet ne définissait aucun travail ; il s'appliquait ou ne s'appliquait pas aux do- mestiques, aux pêcheurs, aux clercs d'avo- cats, commis de banque, employés de com- merce, enfin au nombre incalculable d'ou- vriers.n'ayant donné aucun mandat au con- grès des trades-unions.

Ces critiques s'adressent moins au projet lui-même qu'elles ne sont plutôt une indica- tion de la difficulté presque insurmontable de cette question, qui n'est pas encore mûre au point de vue législatif.

Depuis l'an dernier, il est bien visible que la situation n'a pas changé, si l'on considère ce qui s'est passé au congrès de Newcastle, la semaine dernière.

Le mardi, le congrès vote que la loi des huit heures doit être passée par tous les par- lements du monde.

Cela passe à une formidable majorité. Im- médiatement après, on vote un amendement disant que le Parlement ang ais doit voter la loi des huit heures, sans s'occuper de ce que feront les autres parlements européens.

Mais voici que le mercedi, le même con- grès a voté à une majorité de 76 voix la réso- lution que voici : « Dans l'opinion du congrès, n'importe quelle loi pour la réduction des heures de travail ne doit avoir qu'un carac- tère facultatif et ne saurait être imposée qu'au cas ou au moins les deux tiers des membres de n'importe quel corps d'état y consentiraient ! » Enfin, à la contre-épreuve, cet amend .-ment est repoussé à la majorité dû 102 voix en faveur d'un nouvel amende- ment proposé par le délégué Keir Hardie.

Cet amendement, tout en réaffirmant la né- cessité de la loi des huit heures, déclare qu'elle ne sera pas appliquée lorsque la ma- jorité des corps d'état protesterait contre son application.

NOUVELLES DIVERSES

!VOH l a n g u e s n a t i o n a l e s . — Il résulte d'une communication faite au congrès de géographie de Berne par M. Hellwald, l'ethno- graphe bien connu de Berlin, qu'en Suisse, ce n'est pas l'usage de la langue allemande, mais bien celui de la langue française qui se propage le plus.

Les recensements de 1880 et de 1888 don- nent le même chiffre pour la population doDt la langue maternelle est l'allemand; elle est restée stationnaire avec 71,3 pour cent de la

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p g f Jatk>n totffiffi.. tandis Jfl& la,.papJEalum » f t iiftimiaBfcd« r « t r n i * C — Nous M dont la langue nutOKPtli^est^funuMs^esL l ggvefsjje§^qgpe^ un opuscule portant pou langue ra^CfjiilL&estpL&funçai accrue de 21,4 H ^ p i u t c e n e d a i s f t

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^Lés trois cantons-de BSÎëc?||Î^Ç|^fig 3eX Berne sont, pour la Suisse allemande, ceux oii la proportion de Ja population- ,parjant }&

français. est la ni us élevée. Il est vrai que, Ie Suisse -romande et comprend le Jura où le français domine.

La langue italienne est en recul, en même temps d'ailleurs que la population suisse ita- lienne. Le nombre des personnes parlant l'italien est descendu, en huit ans, auTessin,

•de 159,409 à 124,903, tandis que la popula- tion parlant l'allemand s'est accrue, durant la même période, de 1054 à 1942. L'imigra- tion des Suisses allemands s'accentuera en- core ; c'est la ligne du Gothard qui la lui vaut.

P a y e m e n t e n o r d e s d r o i t e d e d o u a n e . — Brésil. Par une circulaire du 47 juillet dernier, le ministre des finances a décidé qu'à partir du 1er octobre prochain, la perception des droits d'importation sera effectuée intégralement en or et non pas en papier-monnaie calculé au change établi par l'administration des douanes. La vente de l'or, effectuée jusqu'à présent par cette ad- ministration, cessera également.

E x p o s i t i o n . — Les chambres de com- merce allemandes, consultées sur l'opportu- nité d'organiser à Berlin une grande exposi- tion universelle, se sont prononcées en ma- jorité contre ce projet. Elles ont exprimé, en

revanche, le vœu qu'on organisât à Berlin une exposition nationale, exclusivement alle- mande.

l'auteur précoj dération

poj n «

igftigp d'une c Fé- ej,_Cûjnprenant p a n d e une pejnjyojylan^ les cas suivants ;

" 1<* 'Apfèsiuû laps :d^Jèm()S: de trente 'an- nées de travail, avec ou sans interruption, mais effectif, dans un ou plusieurs ateliers, bureaux et autres lieux de travail.

2° Lorsqu'il aura atteint l'âge de soixante ans, qu'il soit validé ou non valide.

3° Lorsqu'il y aura chez lui incapacité de travail constatée, causée par accident, mala- die, excès de travail ou autres causés en de- hors de l'inconduite.

« Le chiffre uniforme de la pension sera, dit-il, de 500 francs.

Pour faire partie de la Fédération, il faut être âgé de 20 ans.

La somme totale à dépenser pour pensions et frais d'administration sera fournie par la Confédération. Le produit de l'alcool a là son emploi marqué. »

La question des pensions n'est donc pas morte, et nous le comprenons. Mais elle n'est à coup sûr pas résolue par l'auteur de la pro- position ci-dessus, qui ne dit pas où la Con- fédération prendrait l'argent nécessaire à ce service, le produit de l'alcool dont il parle ne devant certainement pas y suffire.

L i e t e d e s m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur -de- Lis ; Liste dressée jeudi 17 septembre 1891, ά 5 heures du soir: MM.

Trilla, Barcelone. — Joël Béer, Amsterdam.

Van né: AmsteJdmT'^Hgj xugpM

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Le rédacteur responsable : Fntz HUGUENIN.

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