Faites de la réclame

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Vingt-septième Année. — N° 81 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Samedi 12 Octobre 1912 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la Chanx-de-Fonds On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNÖN6E8

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger Sages réflexions

Depuis longtemps déjà, dit la Revue Renault, nous avons établi que le fétichisme à l'égard des fonds d'Etats était en baisse et continuerait à baisser encore.

Une fois de plus, expliquons pourquoi.

C'est, d'une part, parce que le fétichisme est généralement partout en voie de dimi- nution. Les dieux s'en vont ! O n raisonne davantage, on pense par soi-même, on ana- lyse, on compare. O r les comparaisons, a-t-on dit, nuisent à l'affection.

C'est aussi et surtout la cherté grandis- sante deTïa vie qui force le rentier à établir l'équilibre entre ses recettes et ses dépen- ses, la m ê m e faim, toute révérence gardée, qui chasse le loup hors du bois.

C'est enfin, mais à-un degré m o i n d r e , la concurrence faite aux rentes de la vieille E u r o p e par les e m p r u n t s exotiques ou des pays neufs..

Au fait, a - I o n tout à fail lort d'attribuer à telle ou telle vigoureuse création de l'industrie privée — elles foisonnent autour de nous, — la même aptitude et les mêmes scrupules que les Etats à respecter les en- gagements, et, q u a n d il s'agit d'actions, à faire mieux encore que les E t a t s ? Dans l'industrie, en effet, interviennent souvent d'intéressantes plus-values qui permettent d'arrondir les dots et de reconstituer les fortunes. .

De janvier 1697 à ce jour, la baisse sur les fonds d'Etals est de 9 , 8 0 % pour la rente française, de 3 3 % p o u r les Consoli- dés Anglais et de 20 % pour le 3 % Alle- m a n d , baisse déterminée parfois par des conversions, mais baisse q u a n d même.

Sous l'empire des événements, notam- ment le renchérissement de la vie, l'évolu- tion vers les placements industriels ira s'accentuant. La formation intellectuelle, la libération d'esprit, bref la mentalité du rentier ne p o u r r o n t n o n plus q u ' y gagner.

Ce retour à l'industrie privée et la réac- tion profonde et délibérée en faveur de ses œuvres sont symptomatiques et devraient édifier les Parlements sur la vanité de leurs conceptions étatistes. Mais la m o n t r e des

Parlements n'est plus à l'heure ; elle re- tarde.

— O n cherche à parer à la dégringolade des F o n d s d'Etats ou plutôt à leur faire retrouver leur direction perdue.

Il n ' y a d'abord qu'à restreindre les fonctions de l'Etat et par le fait ses appels au crédit, à ce qui rentre uniquement dans les attributions de l'Etafr -•-••'

Q u a n d on aura amené les Etats à ne plus s'endetter p o u r augmenter les occa- sions de perdre de l'argent, leur signature aura déjà accompli un grand progrès dans la reconquête de l'opinion.

L'enseignement coopératif

La théorie et la pratique de la Coopéra- tion ont déjà pris pied dans l'Enseigne- ment, du moins dans certains pays. D'a- b o r d en Allemagne, dont les Universités, par leurs cadres souples et extensibles, se prêtent à merveille à lout enseignement nouveau. La Coopération y esl enseignée dans les Universités de. Halle et de Bonn, dans les Ecoles supérieures de commerce de Berlin, de Cologne, de Francfort et de Munich, dans les Ecoles supérieures d'A- griculture de Berlin et de Hohenheim, et à l'Ecole supérieure d'administration com- munale de Cologne. C'est la Coopération de crédit, soit urbaine, soit agricole, qui y est surtout enseignée parce que la plus pratiquée en Allemagne. J e connais des étudiants de Bulgarie et de Serbie qui ont reçu des bourses de leurs gouvernements pour aller suivre ces cours.

Dans le Congrès des Sociétés Schulze- Delitzsch, à Munich, il a été voté un ordre du j o u r demandant que l'enseignement de la Coopération fut rendu obligatoire dans toutes les Ecoles supérieures de commerce.

De l'Emancipation.

Le congrès des expositions

La conférence internationale pour la régle- mentation des expositions a été ouverte mardi dernier, à Berlin, par un discours de M. Kider- len-Weechter. S'exprimant en français, le secré- taire d'Etat a d'abord souhaité la bienvenue aux

congressistes au nom de l'empereur et du gou- vernement impérial.

«En ce;qui concerne les expositions universelles, a-t-il déclaré, l'Allemagne eBt en quelque sorte un pays neutre, puisqu'elle n'a pas encore organisé d'expositions universelles. Le nombre des expositions augmente d'année en année, et par suite de leur fréquence une certaine fatigue se fait sentir dans les milieux industriels. Cette situation n'est pas sans danger et la conférence devrait examiner s'il ne serait pas possible d'éta- blir une réglementation générale afin d'éviter que les expositions ne se succèdent trop fréquem- ment. La conférence, a-t-il ajouté, aura aussi à s'occuper de la classification des expositions, ainsi que de diverses questions d'organisation. »

Une grève évitée à St-lmier

Depuis une quinzaine de jours, on était en ebullition à la « Léonidas » 1 Une régleuse refu- sant d'entrer dans le syndicat, tout le personnel de la fabrique avait donné sa quinzaine pour samedi dernier; mais au dernier moment, la ré- gleuse se soumit ; elle fut aussitôt reine du syn- dical et lfl grève fut évitée.

La liberté individuelle est une belle chose, mais il ne sera bientôt plus donné à nos ouvriers d'en jouir. C'est à l'asservissement qu'on prétend les conduire. Et l'on parle d'émancipation.

Certes, les ouvriers ont le droit de se syndi- quer ; ils ont même des raisons sérieuses d'user de ce droit, mais celui qui n'a pas envie d'entrer dans un clan quelconque devrait avoir lui aussi le droit d'en rester éloigné.

Le Démocrate.

Ecole supérieure de commerce de La Chaux-de-Fonds Etablissement communal fondé par

l'Administration du Contrôle fédéral Extraits du rapport général sur l'année 1911-1912.

Renseignements divers.

L'Ecole supérieure de commerce de La Chaux- de-Fonds, tout en donnant à ses élèves une bonne instruction générale, les prépare par des études spéciales aux carrières commerciales.

La durée des études est de quatre ans. Sont admis, après un examen satisfaisant, comme élèves de première année, les jeunes gens et jeunes filles de 14 ans révolus. L'année scolaire commence en mai et finit en avril. Il y a six semaines de vacances en été, douze jours au nou- vel an et 12 jours à Pâques.

L'Ecole ne reçoit que des élèves réguliers pre- nant une inscription pour tous les cours. Les jeunes gens dont les parents ne sont pas domi- ciliés à La Chaux-de-Fonds ont à leur disposition

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532 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

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de nombreuses familles, très recommandables, qui reçoivent des pensionnaires.

La finance scolaire annuelle esl de :

1° Fr. 60,— pour les Neuchàtelois et Suisses d'autres cantons ainsi que pour les étrangers dont les parents habitent la localité depuis 5 ans.

2° Fr. 200,— pour tous les autres étrangers à la-Suisse.

Elle est payable dans le mois qui suit l'admission dans la classe.

Les élèves reçus après le 30 novembre paient la moitié de l'écolage annuel.

L'école perçoit une finance supplémentaire pour les branches spéciales, savoir :

Fr. 10,— par heure annuelle de français pour les élèves de langue étrangère ; fr. 5,— par heure annuelle des cours de postes, de chemins de fer, etc.

La totalité de la finance ordinaire sera rem- boursée aux élèves dont les parents ou tuteurs demeurent à La Chaux-de-Fonds, si après trois années d'études au moins ils ont subi les examens de fin d'année en troisième ou quatrième classe.

Dans les mêmes conditions de domicile, elle est remboursée aussi aux élèves qui, après deux années et demie d'études au moins, quittent la troisième ou quatrième année pour entrer au service de l'administration fédérale, dont les examens d'admission ne coïncident pas avec la fin de l'année scolaire.

La finance supplémentaire n'est pas rembour- sable.

Renseignements généraux.

Les examens d'admission ont eu lieu le 1er

mai. 59 candidats ont pu être reçus, dont 2 en 2mB année. 8 candidats ont dû être refusés.

L'année scolaire a commencé le 3 mai. Voici la composition des classes :

1™ année A 30 élèves

» B 31 » dont 13 jeunes filles 2^me année A 21 »

» B 25 » » 12 » 3^me année A 10 »

» B 11 » » 3 »

4^raeannée 8 » » 2 »

Total . . 136 élèves dont 30 jeunes filles.

En 1912, l'Ecole compte 140 élèves internes et 7 externes, total 147.

Les examens de fin d'année ont eu lieu du 29 mars au 3 avril, la cérémonie des promotions le 10 avril.

Sept élèves de la 4me année ont passé l'examen de diplôme.

Six ont réussi.

Pour la première fois, il y a, parmi les diplô- més, des jeunes filles, au nombre de deux.

Alors que ces dernières ont trouvé des emplois à La Ghaux-de-Fonds, les cinq jeunes gens ont préféré s'en aller, soit dans la Suisse allemande, soit à l'étranger.

Treize élèves, dont 3 jeunes filles, ont quitté l'Ecole à la fin de la 3^mo année d'études.

Cinq élèves de la troisième année ont subi l'examen postal. Ils ont tous réussi. Un élève est entré au service du télégraphe.

Une jeune fille de la 21™ année a passé avec succès l'examen de téléphoniste.

Si, dans la règle, trois ans d'études suffisent pour les élèves qui désirent entrer dans l'administration des postes ou du télégraphe, il n'en est pas de même pour ceux qui se destinent à l'administration des douanes ou désirent embrasser la carrière commerciale. Gar à notre Ecole de commerce, le programme des études ne se ter- mine qu'en 4m6 année. C'est donc une erreur de croire qu'il soit préférable de passer une année dans la pratique plutôt que d'acquérir le diplôme au bout de la classe supérieure.

Non seulement les élèves qui ont fait les quatre année d'études ont une culture générale plus étendue— et la culture générale se paie toujours

— mais ils possèdent aussi un bagage de connaissances et d'aptitudes commerciales bien plus considérale que ceux de la 3^me classe.

Ils se placeront par conséquent à de meilleures conditions et auront plus de facilité à se mettre au courant des travaux qui leur seront confiés.'

De plus, le diplôme ouvre la porte de l'Univer- sité. Nous nous permettons de signaler aux parents les belles professions qui s'offrent è leurs fils après quelques années d'éludés.

Nous ne citerons que le professorat en sciences commerciales, le métier d'expert-comptable, la carrière consulaire ou diplomatique, le notariat, les postes supérieurs dans les administrations privées et publiques.

La fréquentation de la 4^me année est donc re- commandable à tous les points de vue. Elleseule permet d'acquérir l'ensemble des connaissances pouvant remplacer celles que les apprentis ob- tiennent dans les bonnes maisons de commerce et de recevoir un certificat qui garantisse l'im- matriculation dans les universités suisses.

Extraits du rapport sur les examens : La Commission, en vue d'une simplification des examens de fin d'année, a apporté quelques changements à l'organisation de ces derniers.

En lr e, 2ma et 3me années, MM. les experts ne donnent plus de notes à chaque élève individuel- lement. Ils se contentent d'examiner l'état de la classe dans son ensemble.

Ils examinent à cet effet :

les travaux écrits courants et les travaux écrits d'examen exécutés pendant l'année.

Ils se rendent compte, en outre, par un examen oral ou écrit, de l'état général de la classe.

Cette mesure a été approuvée diversement.

Quelques experts et professeurs lui reprochent de ne pas assez stimuler les élèves. Il est incon- testable, en effet, que, pour certaines branches, il y a eu moins de brio et de brillant que par le passé.

Beaucoup d'experts, cependant, attribuent peu de valeur è une science acquise par un effort extraordinaire des derniers jours précédant l'examen. Ils pensent que la nouvelle forme des examens permet parfaitement de juger du travail fourni pendant l'année, le seul qui compte réel- lement. II.suffira pour cela de réserver un temps suffisant pour chacune des branches.

Quant à l'examen de la 4"^,c année, les résultats continuent à compter autant que les chiffres de l'année; mais pour l'établissement des moyennes, les experts demandent que les examens écrits ne se fassent plus en même temps que les oraux.

Le Département de l'instruction publique a délégué à nos examens M. Gottfried Scharpf, secrétaire de la Chambre cantonale du commerce.

Le Département fédéral du commerce était re- présenté par M. A. Junod, inspecteur fédéral pour l'enseignement commercial.

M. Scharpf a envoyé au Département de l'instruction publique le rapport suivant dont il a bien voulu nous céder une copie :

«D'après l'horaire des examens, il ma été possible d'assister à ceux des deux branches principales, non seulement en quatrième année, mais aussi en troisième année, savoir :

le 29 mars, examen de bureau commercial, et le 4 avril, examen d'algèbre financière.

« Le premier de ces examens m'a vivement intéressé. L'enseignement du bureau commercial constitue pour les élèves un cours complet et approfondi de théorie du commerce et des opé- rations commerciales; comme travail pratique les élèves de troisième classe ont tenu pendant l'année la comptabilité d'une maison de fabrication et commerce d'horlogerie et l'on a su accu- muler vraiment dans cet exercice les cas les plus divers qui puissent se rencontrer dans la pratique; quant aux élèves de quatrième année, ils ont eu à résoudre comme travail écrit d'examen, un compte de participation financière, assez compliqué, qui leur a fourni l'occasion d'appli- quer les connaissances acquises en arithmétique commerciale pendant leur stage complet à l'école, et que la plupart ont assez bien réussi Deux jeunes filles, élèves de cette classe, paraissaient se mouvoir aussi à l'aise que leurs collègues du sexe fort, dans ces opérations d'achat et vente de titres et effets de commerce, et de conversion de monnaies.

« Les éléments de l'algèbre sont enseignés en troisième année à raison de deux heures par semaines, au lieu de trois heures précédemment.

Si, pendant ce court laps de temps, il est possible, théoriquement, de parcourir le programme, la pratique du calcul algébrique manque forcément un peu et le professeur de quatrième année est obligé .de consacrer un peu plus de temps qu'au- trefois à des exercices de calcul par les loga- rithmes. Par suite de cette circonstauce, les élèves de quatrième année n'ont pu parcourir un pror gramme aussi étendu que les années précédentes, et n'ont pas abordé les questions d'assurance sur la vie. On ne doit pas trop le regretter, car, bien que ces questions constituent une excellente gymnastique pour l'esprit, elles sont en revanche susceptibles d'applications ultérieures pour un bien petit nombre d'élèves. Pnr contre, la plupart de ceux-ci auront, au cours de leur carrière, l'occasion de faire usage des connaissances qu'ils auront acquises dans le domaine des intérêts

composés, des annuités, et des amortissements, et ces matières ont été traitées d'une manière d'autant plus approfondie.

« Les examens d'arithmétique, dans une classe de première année m'ont laisse une excellente impression.

« Comme conclusion, j'ai le sentiment que l'école est bien dirigée, le corps enseignant à la hauteur de sa tâche, et l'enseignement donné de manière rationnelle, et que les élèves qui fréquent toutes les classes de cet établissement, en sortent préparés aussi bien que possible en vue de leur future carrière. »

• *

Tous ceux qui sont au courant de la manière dont celte école a été jusqu'ici conduite par sa commission, par sa direction et avec le concours de son personnel enseignant, seront d'accord avec celte conclusion.

Le cadran de 24 heures

Le comité central de la Société suisse des com- merçants est d'une opinion contraire à celle des divers gouvernements qui se sont prononcés sur la proposition des G. F. F. Il pense que l'intro- duction du cadran de 24 heures pour les horaires et l'administration des postes et télégraphes doit être combattue. En effet, si cette nouvelle façon de compter les heures a été introduite en France et en Italie, elle ne l'est ni en Allemagne, ni en Autriche. En outre, il serait incommode de compter ainsi dans nos entreprises de transports, trandis que dans toute autre circonstance de la vie journalière, on garderait l'ancien système.

Le Conseil d'Etat d'Argovie accepte le cadran de 24 heures. Mais il demande au Conseil fédé- ral de faire en sorte que tous les autres pays d'Europe, spécialement l'Autriche et l'Allemagne, se convertissent au nouveau système.

Faites de la réclame

Quel que soit l'objet dont vous avez besoin, vous en payez le prix ; peu importe que vous l'achetiez ou non, dit The System.

Celui qui a besoin d'une machine à addition- ner, par exemple, paie son prix bien des fois par les erreurs qu'il fait et qu'elle lui éviterait de commettre.

Le commerçant qui a besoin de faire la publi- cité la paie, bien que ne la faisant pas, par les affaires qu'il perdra.

Celui qui ne croit pas à la publicité paie pour son opinion erronée par les ventes manquées qu'elle lui aurait aidé à conclure.

L'automobile et l'horlogerie

Beaucoup de bijoutiers se plaignent que l'automobile leur porte préjudice. Ils prétendent que les gens aisés dépensent leur argent pour l'achat d'une automobile et les voyages qui en sont la conséquence, et tout cela au détriment du bijoutier.

Il y a certes, dans cette assertion, une part de vérité. Mais il se"dégage surtout de ce fait une grande leçon pour le bijoutier: c'est la toute puissance de la publicité !

Des millions sont dépensés chaque année en publicité pour l'automobile, les bicyclettes, les appareils photographiques.

Pourquoi le public dôlaisse-t-il l'horloger et le bijoutier pour acheter une automobile ou d'autres objets?

Parce que ni le bijoutier ni l'horloger n'ont pris jusqu ici la peine de lui dire qu'il fallait porter certains bijoux et posséder une bonne montre.

S'ils veulent maintenir leur position et regagner les faveurs du public — et il est grand temps — qu'ils se décident enfin à étudier et à faire de la publicité.

(The Keystone. — Traducteur: LEUBA.)

Les capitaux étrangers au Brésil

Le rapport du ministre de l'Agriculture, que M. de Toledo présentera au président Hermès da Fonseca, au sujet des affaires de son départe- ment, relève l'extraordinaire augmentation des entrées de capitaux étrangers au Brésil durant la période 1909-1911.

Eu 1909, le fonctionnement de deux compagnies nationales et de vingt et une compagnies étrangères a été autorisé.

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 533 En 1910, il. l'a été pour neuf compagnies na-

tionales et vingt-trois étrangères ; en 1911, pour treize compagnies nationales et quarante-deux étrangères.

Les compagnies autorisées en 1911 représen- tent un capital de 13,597 contos, soit une augmentation de 103 p. c. sur 1910 et de 2299 p. c.

sur 1909.

Le total des capitaux des entreprises étran- gères autorisées à fonctionner en 1911, calculé au change 16, s'élève à 501,318 contos, en augmentation de 323 p. c. sur 1910 et de 464 p. c.

sur 1909. Dans ce total, les capitaux nord-amé- ricains occupent le premier rang avec 212,039 contos, soit une augmentation de 803 p. c. sur 1910 et de 4537 p. c. sur 1909.

Registre du commerce Nouvelles m a i s o n s :

31 août 1912. — Friedli & Studer, société en nom collectif. Fabrication d'horlogerie, Gran- ges.

9 septembre 1912. — Société Anonyme de la Fabrique des montres Henry Grandjean et Cie, fabrication d'horlogerie soignée et ex- tra-soignée, 3, rue de la Tour Maîtresse, Ge- nève.

10 septembre 1912. —Normal-Zeit A. G., so- ciété par action, vente et installation d'horloges électriques et de réclame, Hbchstrasse 47, Bâle.

16 septembre 1912. — A. J. Born, taillerie de diamants et commerce, Loretto n° 387, So- leure.

17 septembre 1912. — Iréné Aubry, fabrication d'horlogerie, Chez-le-Bart.

24 septembre 1912,. — Ziegler & Raasser, so- ciété en nom collectif. Fabrique de bijouterie, Löwenstrasse 35 a, Zurich I.

3 octobre 1912. — M. Isliker, horlogerie, bi- jouterie et orfèvrerie, Delémont.

4 octobre 1912. — Schweizerische Wanduhren- fabrik, Angenstein (Fabrique suisse de pen- dules, Swiss Clock Company), Angenstein.

Changements:

10 septembre 1912. — La maison Bloch & Co, fabrication et achat d'horlogerie et bijouterie, à Genève, modifie son sous-titre en « Société d'horlogerie Gipa».

14 septembre 1912. — La société en nom collectif Gay frères, à Genève, est radiée. L'actif et' le passif sont repris par la société en comman- dite Gay frères & Cie, fabrique de chaînes d'or, 12, Glacis de Rive, Genève.

Complément de la raison sociale:

26 septembre 1912. — La société en nom collec- tif J. Lippetz & Co, fabrication et commerce d'horlogerie, à Genève, prend comme sous- litre et enseigne : Comp, des montres Âudemars frères.

Faillites:

23 septembre 1912. — / . Jorin, réparation et commerce d'horlogerie, etc., rue de la Gare, Bienne.

1^èr octobre 1912. — Samuel Dégallier, horlo- ger, Grotte à Lausanne.

Radiations:

6 septembre 1912. — Léon Samuels, exporta- tion d'horlogerie, Zurich I.

25 septembre 1912. — Iréné Aubry, fabrication d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds.

27 septembre 1912. — Leuba & Cie, fabrication et vente de fraises pour l'horlogerie, LeLocle.

1^er octobre 1912. — L. Tissot & Cie, société en commandite, fabrication d'horlogerie, Genève.

2 octobre 1912. — C. O. Wuilleumier, fabrica- tion d'horlogerie, Tramelan-dessus.

C o t e d e l ' a r g e n t

du il Octobre 1912

Argent fin en grenailles . . . fr. 115.— le kilo Argent fin laminé fr. 2.— par kilo de plus.

Change sur Paria . . . fr. 100.18

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Elle reçoit les dépôts sur livrets d'épargne à 4°/0 l'an jusqu'à fr. 8000, cette somme pouvant être versée en une ou plusieurs fois.

Elle s'occupe de la gérance de fortunes et soigne l'achat, la vente et la garde de titres à des conditions très modérées.

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