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L'or vert et l'or bleu

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00241238

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241238

Submitted on 1 Jan 1907

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L’or vert et l’or bleu

L. Houllevigue

To cite this version:

L. Houllevigue. L’or vert et l’or bleu. J. Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.596-603.

�10.1051/jphystap:019070060059601�. �jpa-00241238�

(2)

596

cela d’égaler les parties réelles et les coefficients de i; cette discussion ne pré-

sente aucune difficulté spéciale. Lorsque la variation de vitesse £ dépend de xn, l’étude de l’état variable doit être reprise pour chaque cas, et ses difficultés dé-

pendent de la loi e

=

L’OR VERT ET L’OR BLEU;

Par M. L. HOULLEVIGUE (1).

1. Lorsqu’on dépose sur verre des pellicules minces d’or par iono-

plastie ou projection cathodique, on peut obtenir deux sortes de

dépôts : l’un d’eux, franchement vert par transparence, jaune par

réflexion, paraît optiquement identique aux feuilles d’or obtenues par

battage ; l’autre variété possède également l’éclat métallique, mais

elle paraît, par réflexion, d’un jaune plus pâle que la précédente, et,

par tran sparence, elle est d’un bleu indigo très franc. On peut aussi

.

obtenir des dépôts intermédiaires entre ces deux types. J’ai signalé

antérieurement (2) cette particularité de l’or ionopl astique, dont

l’étude a été, depuis, reprise par W. Betz (3). Betz a constaté que l’or

bleu, chauffé à 200°, se transforme « brusquement » en or vert avec une

,

diminution de poids qui, d’après les résultats de cinq pesées assez concordantes, serait d’environ 7,8 0/0; il a montré encore que cette transformation s’accompagne d’une diminution notable de résistance

électrique, et conclut, non sans réserves, que l’or bleu serait un

oxyde de formule Au2o2. On verra, par la lecture de ce travail où

j’expose mes recherches personnelles, que cette conclusion ne sau-

rait être maintenue.

Il. Nature chimique de l’or

-

L’or bleu renferme de l’hydro- gène, et ce gaz s’y trouve vraisemblablement sous forme de combi- naison ou hydrure, car son association avec l’or se conserve inaltérée dans le vide aux températures inférieures à 100°. La présence de l’hydrogène dans l’or bleu est prouvée par les deux expériences

suivantes :

1° Dans une lame de verre recouverte par ionoplastie d’une couche

(1) Communication faite à la Société française de Physique : Séance du 5 juil-

let 1907.

(2) Société de Physique, séance du 21 novembre 1902.

(3) Annalen dei- Physik, 1905, t. XVIII, p. 590-605.

Article published online by EDP Sciences and available at

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060059601

(3)

597 d’or bleu, on détache au diamant une bande qu’on relie, par l’inter- médiaire d’un serre-fil et de papier d’étain, au pôle positif d’une pile

dont le pôle négatif est relié à un fil d’or ; la bande de verre et le fil plongent dans de l’eau très légèrement acidulée par SO H2. On fait passer dans le voltamètre ainsi constitué un courant très faible

(0a,0002 environ ; un courant plus intense aurait pour effet de décol- ler la pellicule d’or) ; au bout d’une heure, on retire la bande de

verre dorée, on la lave, on la sèche, et on peut alors constater avec certitude que la partie de la pellicule d’or qui a été polarisée par

l’oxygène est devenue verte et plus transparente ; elle a pris en

même temps un éclat plus jaune quand on l’examine par réflexion ;

le contraste avec la partie qui, n’ayant pas été polarisée, est restée inaltérée, rend la comparaison très facile ; l’or bleu est donc un hydrure qui a été réduit par l’oxygène résultant de l’électrolyse (~).

Toutefois la réaction inverse ne paraît pas réalisable : de l’or vert fonctionnant comme cathode dans une auge à eau acidulée n’a pas

pris, au bout de sept heures, de coloration bleue appréciable.

~° La spectroscopie fournit un moyen de contrôle du résultat ci- dessus dont la délicatesse est appropriée à la petitesse des masses

dont on dispose. Si on introduit de l’or bleu dans un tube à analyse spectrale, vide de gaz, ce tube ne donne pas d’abord les raies de

l’hydrogène; mais, si on vient à chauffer l’or contenu dans ce tube, l’hydrogène se dégage et ses raies apparaissent. Toutefois cette méthode, à cause de sa sensibilité même, exige de grandes précau- tions, si on veut se mettre à l’abri de toute cause d’erreur. Après

de multiples essais, je me suis arrêté au dispositif suivant.

Un tube en verre i) présente une partie capillaire en DE et

des étranglements en A et en F; on l’a chauffé dans toutes ses par- ties, de façon à détruire toute trace de matières organiques et à le

dessécher autant que possible. D’autre part, on a préparé par iono-

plastie plusieurs lames d’or bleu; on les racle avec un canif sur une

feuille d’aluminium, de façon à détacher le dépôt d’or, qu’on intro-

duit dans le tube par l’ouverture A. Le tube est ensuite scellé en A et raccordé en G, à l’aide d’un caoutchouc à vide, à la pompe Fleuss.

Le vide étant fait à quelques centièmes de millimètre et l’or rassem-

(1) 11 faut noter encore que, si on plonge dans l’eau acidulée un fil d’or et une

lame d’or bleu, cette dernière constitue le pôle négatif du couple, comme il

arrive pour tout métal hydrogéné accouplé au métal pur.

(4)

598

blé en B, on chauffe énergiquement à la lampe à alcool les parties A, C, D, F, G du tube, de façon à les dessécher à fond. Puis, le

tube étant un peu refroidi, on le retourne, en profitant de l’élasticité du caoutchouc, de façon à ce que l’extrémité A soit en bas et recueille tout l’or introduit dans le tube ; l’extrémité B peut alors être chauf- fée et séchée à son tour. La pression des gaz restant dans le tube est alors Omm ,015; on ferme le tube à la lampe et on le sépare de la

pompe ; puis, on entoure les deux parties CD et EF de feuilles

FIG.1.

d’étain reliées aux deux pôles d’une bobine de Buhmkorn*, et on

observe la luminosité produite dans la partie capillaire DE ; ce pro- cédé donne un spectre moins brillant que celui qu’on obtiendrait à l’aide d’électrodes en platine traversant la paroi de verre, mais on sait

que le fonctionnement de semblables électrodes s’accompagnerait

inévitablement d’un dégagement d’hydrogène.

De fait, le spectre qu’on observe dans ces conditions ne présente, quelque soin qu’on ait mis à l’étudier, aucune des raies de l’hydro- gène ; on y trouve seulement les bandes des hydrocarbures qmi

émanent du caoutchouc et des huiles de la pompe ; ce spectre d’hy-

drocarbures a été soigneusement identifié, par comparaison avec celui

d’un tube Plûcker type.

Ces dispositions préliminaires étant prises, on chauffe au bain de sable,,jusqu’à 200°, la partie B du tube avec l’or contenu. Puis, le tube

étant refroidi, on examine à nouveau son spectre. Cette fois les raies

caractéristiques de l’hydrogène apparaissent, ,~

-

656 et À == 434 très

fortes, ~

~

486 moins brillante, mais très nette ; ces raies sont re-

pérées à l’aide d’un tube Plûcker à hydrogène et nettement différen-

(5)

599 ciées du spectre de Swan, qui continue à exister dans le tube.

Il ne semble pas qu’ainsi réalisée l’expérience laisse prise à des

causes d’erreur. J’ajouterai qu’antérieurement on avait opéré d’une façon un peu différente, en introduisant dans le tube, non plus de l’or séparé par grattage de son support, mais les lames de verre doré elles-mêmes découpées au diamant en bandes étroites. La partie

du tube contenant ces bandes était chauffée au four électrique ; le

tube restait relié à la jauge de Mac-Leod, et on pouvait observer le

spectre et mesurer la pression aux divers moments du chauffage. En opérant ainsi, on avait vu la pression augmenter légèrement et le

spectre de l’hydrogène apparaître lorsque la température était pas- sée de 150 à ~00°, en même temps que les lamelles dorées pas- saient du bleu au vert. Toutefois je considère cette observation

comme moins sûre que la précédente, parce qu’il n’avait pas été pos- sible d’assurer une dessiccation intégrale de l’intérieur du tube et des lamelles de verre doré. Néanmoins, en résumant toutes ces observa-

tions et en tenant compte de celles de W. Betz relatives à la perte de poids de l’or bleu chauffé, on peut conclure que ce dernier corps n’est autre qu’un hydrure d’or dont la composition, assez mal défi- nie, pourrait être représentée par AuH’ 6..

t

111. Déco1nposition par la chaleur.

-

Il est utile de déterminer la

température et les conditions de transformation de l’or bleu en or

vert. Pour résoudre ce problème, on a mesuré les variations de ré- sistance électrique avec la température. Dans une lame de verre re-

couverte d’or bleu fut découpée une bande de 4 centimètres de long

sur 1 cm, 2 de large, dont les extrémités, garnies de paillon de platine,

étaient serrées dans des ,pinces servant de prises de courant; l’expé-

rience a prouvé la bonne qualité de ces contacts. Le tout fut placé au

milieu du tube d’un four électrique, avec un thermomètre à mercure ;

une étude préalable de la répartition des températures dans le four avait montré que les différents points de la lame ne s’écartaient pas de plus de 5~ d’une valeur moyenne donnée par le thermomètre à mercure, les indications de ce thermomètre étant diminuées de 50. La chauffe du four fut menée assez rapidement, de telle sorte que la

température s’élevât en moyenne de 40 par minute. Dans ces con-

ditions, la variation de résistance R, en fonction de la température T,

est représentée par la partie ABCD de la courbe 2). La partie rectiligne DE correspond au refroidissement entre 330, et la tempé-

rature ambiante ; en réchauffant de nouveau la lame, les résistances

(6)

600

se placèrent exactement sur la droite ED, ce qui prouve que la transformation s’était achevée dans l’opération précédente. Cette

transformation s’est donc échelonnée entre les températures de 1201

et 2900; elle ne présente pas le caractère de soudaineté indiqué par

Betz.

,

L’allure du phénomène semble prouver que si, au lieu de faire croître progressivement la température, on maintenait une tempé-

rature fixe 0 supérieure à 1300, la décomposition de l’or bleu s’effec- tuerait intégralement, avec une vitesse d’autant plus grande que 0 serait plus élevé. On a d’ailleurs observé, dans d’autres expériences, qu’une lame d’or bleu maintenue quinze minutes à 120° est restée inaltérée, tandis qu’à 1~~?°, pendant le même laps, la transformation,

estimée d’après le changement de coloration, était très sensible.

Fie. 2.

"

Il faut encore remarquer que l’allure de la partie AB de la courbe est peu favorable à l’hypothèse d’après laquelle l’or bleu serait un

oxyde, car la résistance des oxydes varie généralement en sens

inverse de la température, tandis que les hydrures connus ont,

comme les métaux, un coefficient de température positif.

I V . Circonstances de formation.

-

Ce qui précède va nous per- mettre d’interpréter les différentes particularités qui se présentent lorsqu’on dépose de l’or par ionoplastie.

10 Un premier élément qui influe sur la nature du dépôt est la

nature de la cathode employée. Faisons d’abord l’expérience sui-

(7)

601

vante, qui a été répétée plusieurs fois avec un plein succès : AC 3) est une cathode d’or vierge, en forme de disque, qui a déjà

servi à de nombreuses opérations ionoplastiques; une moitié AB de

cette cathode est recouverte d’une couche d’or galvanoplastique

Fm.3.

dans un bain de chlorure d’or et de cyanure de potassium. Elle est placée, bien horizontalement, dans la cloche à vide, au-dessus d’une

lame de verre LM qu’un écran HK, également formé d’une lame de verre, partage en deux parties ; de cette manière les deux moitiés de LM seront dorées, l’une par l’or galvanoplastique, l’autre par l’or du restant de la cathode, et les deux dépôts seront obtenus dans des conditions identiques de temps, de courant et de vide. Or, ces

deux dépôts ne sont pas identiques : celui qui se forme sur LK, en

face de l’or galvanoplastique, étant franchement bleu, l’autre est

vert ou verdâtre.

La conclusion de cette expérience est que l’or galvanoplastique, qui donne un dépôt bleu, est différent du reste de la cathode ; il en

diffère en ce que, formé au pôle

-

d’une cuve électrolytique, il est

fortement chargé d’hydrogène.

D’autre part, on observe qu’une même cathode d’or galvano- plastique ou chimique donne de l’or bleu lorsqu’elle est neuve et,

au bout d’un long usage, ne donne plus que de l’or vert. Pour con-

.trôler, dans des conditions aussi bien déterminées que possible, ce

résultat de nombreuses expériences, j’ai recouru au dispositif sui-

vant (fig. 4) : la lame de verre placée en face de la cathode et

destinée à recevoir les dépôts a la forme d’un cercle VV’ percé en

"

son centre d’un trou 0 à travers lequel passe une pointe d’acier ;

cette pointe sert de pivot à un disque de mica 3IM’ qui recouvre le

disque de verre, à l’exception d’un secteur NIRTPQ entaillé dans le

(8)

602

mica. Enfin, une lame de fer F, collée sur le disque de mica, per-

mettra de faire tourner celui-ci, à l’aide d’un aimant, sans ouvrir la cloche à vide. On peut alors, dans une même opération, obtenir jusqu’à dix dépôts successifs juxtaposées sur une même plaque.

L’opération ainsi conduite montre nettement le vieillissement (les cathodes par le virage progressif, du bleu au vert, des secteurs

obtenus.

Fic. 4.

2° La nature du dépôt ionoplastique dépend encore d’une autre variable, qui est la température au point se fait le dépôt. Si cette température n’atteint pas celle de la transformation de l’or bleu,

celui-ci se dépose tel quel ; sinon il se transforme en or véritable et on obtient un dépôt vert.

Fic. 5.

J’ai pu mettre ce fait en évidence en employant (fig. 5) un tube

en verre cylindrique dans lequel pénètrent, à travers les bouchons de caoutchouc qui le ferment, une cathode C ayant la forme d’une

sphère en laiton doré et une anode plane A en zinc portée par un tube relié à la pompe à vide.

Dans ces conditions, en faisant passer la décharge ~avec un vide

compris entre 011,u,06 el Ollllll,08), on reconnaît aisément en B l’espace

sombre de Crookes, en D l’auréole négative, en l’espaco obscur

(9)

603 de Faraday et en P la colonne positive. Le dépôt d’or se fait sur les parois du tube de verre, dans les régions correspondant à l’espace

sombre B et à l’auréole D. Si on marche à un régime très lent, de façon à restreindre réchauffement, le dépôt est entièrement bleu, plus épais à la limite de B et de D et dégradé sur ses bords

il prend une nuance pourpre. Ce dépôt est entièrement formé

d’hydrure d’or, car il devient vert quand, après avoir démonté

l’appareil, on chauffe le tube. Si, au contraire, on force le régime du

courant, on obtient un dépôt vert bordé de bleu aux deux extré- mités. En même iemps, la température s’élève notablement : un

thermomètre à mercure, introduit dans le tube de façon que son réservoir occupe la région BD, avait indiqué une température

stationnaire de 32° dans le premier cas et de 92° dans le second ;

mais il est hors de doute que les températures réellement atteintes

au moment de chaque décharge sont notablement supérieures à ces

nombres.

Toutes ces expériences montrent quels éléments influent sur la nature du dépôt. Les cathodes en or renferment normalement de

l’hydrogène et projettent de l’hydrure d’or ; au bout d’un fonctionne- ment assez long, les cathodes peuvent s’appauvrir en hydrogène ;

le récipient à vide devient plus dur, par suite l’échauffement s’accroît au voisinage de la cathode et l’hydrure projeté est décom- posé ; toutefois c’est une question non résolue de savoir si, dans

ces conditions, la cathode ne projette pas de l’or en même temps que de l’hydrure. En tous cas, dans les conditions courantes, la formation d’or métallique vert paraît résulter exclusivement d’une action secondaire, qui est l’échauffement au point de dépôt ; c’est pourquoi la pellicule déposée est en général verte dans les régions plus épaisses et bleue dans les zones de moindre épaisseur, parce que, dans les premières, le nombre plus grand des chocs produit

une plus forte élévation de température. Tous les détails, au pre- mier abord si compliqués, qu’on observe dans l’ionoplastie de l’or,

trouvent ainsi leur explication logique.

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