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Comportement asymptotique des solutions d'une équation quasilin éaire avec une condition de Robin sur le bord.

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-00875158

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Comportement asymptotique des solutions d’une équation quasilin éaire avec une condition de Robin sur

le bord.

Michèle Grillot, Philippe Grillot

To cite this version:

Michèle Grillot, Philippe Grillot. Comportement asymptotique des solutions d’une équation quasilin

éaire avec une condition de Robin sur le bord.. Modélisation : Atomes, Molécules, Plasmas et Systèmes

dynamiques, May 2013, Bourges, France. �hal-00875158�

(2)

Comportement asymptotique des solutions d’une ´ equation quasilin´ eaire avec une condition de Robin sur le bord.

Mich` ele GRILLOT 1 Philippe GRILLOT 1

R´ esum´ e : Dans ce travail nous ´ etudions le comportement asymptotique des solutions d’une

´ equation parabolique quasilin´ eaire ∂u/∂t − ∆

p

u = a(x)|u|

q−1

u dans (0, T ) × Ω avec une condition dite de Robin sur le bord ∂u/∂ν|∇u|

p−2

= b(x)|u|

r−1

u dans (0, T ) × ∂ Ω o` u Ω est un ouvert r´ egulier et born´ e de IR

N

, N ≥ 3, q > 1, r > 1 et p ≥ 2. Des conditions suffisantes sur a et b nous permettent d’assurer le caract` ere born´ e ou bien l’explosion en temps fini des solutions.

Mots cl´ es : ´ equations aux d´ eriv´ ees partielles, ´ equations paraboliques quasili´ eaires, explosion, comportement asymptotique, condition de Robin au bord.

1 Introduction

Soit Ω un domaine born´ e de IR

N

, N ≥ 3, q > 1, r > 1 et p ≥ 2. Nous consid´ erons une fonction continue a sur Ω et une fonction continue b sur ∂Ω, la fronti` ere de Ω. Nous ´ etudions les solutions de l’´ equation suivante :

∂u

∂t − ∆

p

u = a(x)|u|

q−1

u (1)

dans (0, T ) × Ω o` u ∆

p

u = div(|∇u|

p−2

∇u) d´ esigne le p-laplacien de u, avec la contrainte sur le bord dite condition de Robin :

∂u

∂ν |∇u|

p−2

= b(x)|u|

r−1

u (2)

in (0, T ) × ∂Ω where ∂u/∂ν d´ esigne la d´ eriv´ ee normale de u sur ∂Ω, ν est la normale ext´ erieure de ∂ Ω.

Nous donnons des conditions suffisantes qui distingueront les solutions de (1)-(2) entre celles qui restent born´ ees et celles qui exploseront . Ces conditions d´ ependent de a, b, p, q et r. Enfin dans des cas bien pr´ ecis nous donnerons le comportement asymptotique des solutions. Une fonction u de (t, x) est dite fonction classique dans (0, T ) × Ω si u est uniform´ ement continue sur l’adh´ erence de l’ensemble (0, T ) × Ω et les fonctions ∂u/∂t, ∂u/∂x

i

et ∂

2

u/∂x

2i

sont continues dans (0, T ) × Ω.

Les probl` emes li´ es ` a l’existence des solutions de (1)-(2) apparaissent dans de nombreuses branches des math´ ematiques pures et appliqu´ ees et ont ´ et´ e ´ etudi´ es par de nombreux auteurs dans des cas particuliers, par exemple dans [3], [6], [8] et [15] pour a = constante, b = 0 et p = 2;

1

Math´ ematiques et Applications, Physique Math´ ematique d’Orl´ eans (MAPMO)

CNRS : UMR6628 Universit´ e d’Orl´ eans - Bˆ atiment de math´ ematiques - Route de Chartres - B.P. 6759 -

45067 Orl´ eans cedex 2 - France - (33)2 38 49 48 92 - fax : (33)2 38 41 72 05 - michele.grillot@univ-orleans.fr

- philippe.grillot@univ-orleans.fr

(3)

[5] pour a ≤ −a

0

< 0, b ≥ 0, p = 2 et u(0, .) est assez petit; [11] pour b = 0 et p = 2 et dans d’autres cas particuliers.

Les probl` emes concernant les comportements asymptotiques des solutions de (1)-(2) ont ´ et´ e

´ etudi´ es dans des cas bien sp´ ecifiques : voir [1] et [14] pour a = constante, b = 0 et p = 2 et [11]

pour a ≤ 0, b = 0 et p = 2.

Plus r´ ecemment, dans le cas ellipitique le probl` eme a ´ et´ e ´ etudi´ e, voir [4].

Le premier r´ esultat expos´ e ici concerne des conditions portant sur a et b qui font que toute solution de (1)-(2) explose en temps fini. Le r´ esultat est le suivant :

Th´ eor` eme 1 On suppose que l’une des conditions suivantes est satisfaite : (H1) q = r et R

a(x) dx + R

∂Ω

b(x)dσ > 0

ou (H2) q 6= r, R

a(x) dx > 0 et b ≥ 0 ou (H3) q 6= r, R

∂Ω

b(x) dσ > 0 et a ≥ 0.

Alors il n’existe pas de solution positive de (1)-(2) sur (0, ∞) × Ω.

Si nous ajoutons une hypoth` ese sur u, nous pouvons ´ etendre ce r´ esultat :

Th´ eor` eme 2 Supposons a et b non identiquement ´ egales ` a z´ ero et supposons que l’une des con- ditions suivante est r´ ealis´ ee

(H1’) q = r et R

a(x) dx + R

∂Ω

b(x)dσ = 0 ou (H2’) q 6= r, R

a(x) dx = 0 et b ≥ 0 ou (H3’) q 6= r, R

∂Ω

b(x) dσ = 0 et a ≥ 0.

Alors il n’existe pas de solution positive born´ ee de (1)-(2) sur (0, ∞) × Ω.

La condition naturelle R

a(x) dx + R

∂Ω

b(x)dσ < 0 est ´ etudi´ ee. Malheureusement cette condi- tion n’assure pas l’existence de solution globale des solutions de (1)-(2). Nous proposerons alors des conditions particuli` eres portant sur a et b de sorte que R

a(x) dx + R

∂Ω

b(x)dσ < 0 et que la solution de (1)-(2) explose en temps fini. Ce r´ esultat repose essentiellement sur une estimation de type Keller-Osserman qui est une extension du r´ esultat de [10]:

Proposition 1 On suppose p ≥ 2, q > p− 1 (aucune condition sur r) et qu’il existe une constante a

0

> 0 telle que pour tout x ∈ Ω : a(x) ≤ −a

0

, alors il existe une constante C = C(p, q, N ) > 0 telle que pour toute solution u de (1)-(2) d´ efinie sur l’ensemble (0, T ) × Ω et pour tout (t, x) ∈ (0, T ) × Ω :

|u(t, x)| ≤ C

a

1 q−p+1

0

d(x)

q−p+1p

+ a

1 q−1

0

t

q−11

. (3)

o` u d(x) d´ esigne la distance de x ` a la fronti` ere de Ω.

Il en d´ ecoule alors le r´ esultat suivant :

Corollaire 1 On suppose p ≥ 2, q > max(p − 1, r) et q(p − 1) < p(r − 1) + 1, alors il existe des

fonctions a and b telles que R

a(x) dx + R

∂Ω

b(x)dσ < 0 pour lesquelles il n’existe pas de solution

positive de (1)-(2) sur (0, ∞) × Ω.

(4)

Enfin dans une derni` ere partie nous nous placerons dans le cas R

a(x) dx + R

∂Ω

b(x)dσ < 0, avec a ≤ 0 et b ≤ 0. Dans ce cas, nous pouvons comparer les solutions de (1)-(2) avec celles correspondant ` a l’´ equation de la chaleur quasiln´ eaire. Notons au passage que toute solution de (1)-(2) est alors globale. Nous proposerons alors quelques r´ esultats qui d´ ecrivent le comportement asymptotique des solutions. Nous commencerons par montrer que u tend vers 0 lorsque t tend vers l’infini dans le cas p > 2. (see [13] quand p = 2). Pour une d´ emonstration de ces derniers r´ esultats, on peut se reporter ` a [9].

Proposition 2 On suppose p ≥ 2, r > 1, (pas de condition sur q), a ≤ 0 et b ≤ 0 avec b non identiquement nulle (a pouvant ˆ etre identiquement nulle). Soit u une solution de (1)-(2) dans (0, ∞) × Ω. Alors

t→+∞

lim u(t, x) = 0 (4)

uniform´ ement sur Ω.

Pour cela nous donnons une estimation a priori :

Proposition 3 On suppose que p ≥ 2, r > p − 1 ( pas de condition sur q), a ≤ 0 et b ≤ 0 et b non identiquement ´ egale ` a z´ ero (a pouvant ˆ etre indentiquement ´ egale ` a z´ ero ). Soit u une solution de (1)-(2) dans (0, +∞) × Ω. Alors il esiste un r´ eel t

0

> 0 et une constante C > 0 tels que pour tout (t, x) ∈ (t

0

, ∞) × Ω :

|u(t, x)| ≤ Ct

r−11

. Cependant si q ≥ r, nous obtenons :

|u(t, x)| ≤ Ct

r−11

≤ Ct

q−11

.

Dans ce cas les deux principaux r´ esultats sont les suivants :

Th´ eor` eme 3 On suppose p ≥ 2, q = r > p −1, a ≤ 0 et b ≤ 0 et b non identiquement ´ egale ` a z´ ero (a pouvant ˆ etre identiquement nulle). Soit u une solution positive de (1)-(2) dans (0, +∞) × Ω.

Alors

t→+∞

lim t

q−11

u(t, x) = L(r, a, b) uniform´ ement dans Ω o` u

L(r, a, b) = r − 1

|Ω|

Z

a(x)dx −

Z

∂Ω

b(x)dx

!

r−11

(5) et |Ω| = R

dx.

Th´ eor` eme 4 On suppose p ≥ 2, q > r > p − 1, a ≤ 0 et b ≤ 0 et b non identiquement ´ egale ` a z´ ero (a pouvant ˆ etre identiquement nulle) . Soit u une solution positive de (1)-(2) dans (0, ∞)× Ω.

Alors

t→+∞

lim t

1/(r−1)

u(t, x) = L(r, b) (6)

(5)

uniform´ ement dans Ω o` u

L(r, b) = 1 − r

|Ω|

Z

∂Ω

b(x)dσ

!

r−11

. (7)

Enfin dans le cas p = 2 nous pouvons ´ etablir le comportement asymptotique pour des solutions dont le signe peut varier.

Th´ eor` eme 5 On suppose que p = 2, q = r, a ≤ 0 et b ≤ 0 et b non identiquement ´ egale ` a z´ ero (a pouvant ˆ etre identiquement nulle) . Soit u une solution positive de (1)-(2) dans (0, ∞) × Ω.

Alors t

1/(r−1)

u(t, x) converge uniform´ ement dans Ω vers l lorsque t tend vers l’infini avec l ∈ {0, L(r, a, b), −L(r, a, b)}.

Th´ eor` eme 6 On suppose que p = 2, q > r > 1, a ≤ 0 et b ≤ 0 et b non identiquement

´

egale ` a z´ ero (a pouvant ˆ etre identiquement nulle) . Soit u une solution positive de (1)-(2) dans (0, ∞) × Ω. Alors t

1/(r−1)

u(t, x) converge uniform´ ement dans Ω vers l lorsque t tend vers l’infini avec l ∈ {0, L(r, b), −L(r, b)}.

2 Les cas d’explosion des solutions

Commen¸cons par la preuve des th´ eor` emes 1 et 2. Une id´ ee classique d´ evelop´ ee par [11] est ici adapt´ ee.

Preuve du th´ eor` eme 1 : Soit u une solution de (1)-(2) dans (0, T ) × Ω. Mutiplions l’´ equation (1) par u

−r

, puis int´ egrons sur (0, s) × Ω avec s < T et enfin utilisons la formule de Green, nous obtenons

Z

u

1−r

(s, x) dx =

Z

u

1−r

(0, x) dx + r(1 − r)

Z

s 0

Z

|∇u|

p

(t, x)u

−1−r

(t, x) dx dt + (1 − r)s

Z

∂Ω

b(x) dσ

+ (1 − r)

Z

s 0

Z

a(x)u

q−r

dx dt.

Si nous supposons (H1), alors

Z

u

1−q

(s, x) dx =

Z

u

1−q

(0, x) dx + q(1 − q)

Z

s 0

Z

|∇u|

p

(t, x)u

−1−q

(t, x) dx dt + (1 − q)s

Z

∂Ω

b(x) dσ +

Z

a(x) dx

Z

u

1−q

(0, x) dx + (1 − q)s

Z

∂Ω

b(x) dσ +

Z

a(x) dx

. (8)

En faisant tendre s vers l’infini dans (8) nous obtenons une contradiction. La solution u explose donc en temps fini. Lorsque l’hypoth` ese (H2) ou (H3) est satisfaite nous proc´ edons de mani` ere similaire.

Remarque : De l’in´ egalit´ e (8) nous d´ eduisons une estimation du temps d’explosion : T

0

<

Z

u

1−q

(0, x) dx (q − 1)

Z

∂Ω

b(x) dσ +

Z

a(x) dx

−1

.

(6)

Preuve du th´ eor` eme 2 : Etape 1 On suppose qu’il existe une solution continue positive non identiquement nulle v de

−∆

p

v = a(x)v

q

in Ω

∂v

∂ν |∇v|

p−2

= b(x)v

r

sur ∂Ω. (9)

Le principe du maximum fort assure que la solution v est positive. D’autre part, en multipliant (9) par v

−q

la formule de Green coupl´ ee ` a la condition de Robin (9) entraˆıne :

Z

|∇v|

p−2

∇v(x) ∇(v

−q

)(x) =

Z

∂Ω

b(x)v

r−q

dσ +

Z

a(x) dx .

Si l’on suppose l’hypoth` ese (H1’), alors

−q

Z

|∇v(x)|

p

v

−1−q

(x) dx = 0 .

Puisque l’´ equation (9) ne poss` ede que la solution nulle, on conclut qu’il n’existe pas de solution continue positive non nulle de (9). On proc` ede de fa¸con similaire si l’on suppose (H2’) or (H3’).

Etape 2 On suppose que u est une solution positive born´ ee de (1)-(2) sur (0, ∞) × Ω. Dans ce cas nous montrons qu’il existe une suite (t

n

) qui tend vers l’infini telle que t u(t

n

, .) converge vers 0 dans C(Ω).

Puisque 0 < u(t, x) ≤ M

1

pour tout (x, t) ∈ (0, ∞) × Ω pour une contante M

1

> 0, la th´ eorie standard des ´ equations quasilin´ eaires [12] entraˆıne kuk

Cα, α2([T−1,T+1]×Ω)

≤ M

2

pour tout T ≥ 2 o` u M

2

> 0 et α ∈ (0, 1). Ainsi, l’ensemble ω-limite, ensemble des trajectoires de u in C(Ω), d´ efini par :

Γ

+

= \

t>0

[

τ >t

{u(τ, .)}

C(Ω)

!

,

est non vide. En multipliant (1) par v = ∂u/∂t, puis en int´ egrant sur (ε, t) × Ω pour 0 < ε < t et en apliquant la formule de Green, on en d´ eduit :

Z

t ε

Z

∂u

∂t

!

2

(t, x) dxdt + 1 p

Z

t ε

Z

∂t |∇u|

p

(s, x) dxdt −

Z

t ε

Z

∂Ω

b(x)u

r

(s, x)v (s, x) dσdt

=

Z

t ε

Z

∂t

a(x)

q + 1 u

q+1

(s, x)

!

dxdt

cependant

Z

t ε

Z

∂u

∂t

!

2

(s, x) dxdt =

"

Z

− 1

p |∇u|

p

(s, t) + a(x)

q + 1 u

q+1

(s, x)

!

dx

#

t

ε

+

"

Z

∂Ω

b(x) u

r+1

(s, x) r + 1 dσ

#

t

ε

.

Comme u(t, .) est born´ ee dans W

1,p

(Ω) ∩ C(Ω) ind´ ependamment de t ≥ ε, on en d´ eduit que

R

∞ ε

R

∂u

∂t

2

(s, x) dxdt est fini. Il existe donc une suite (t

n

) tendant vers l’infini et une fonction con- tinue positive w solution faible de (9) telle que lim

tn→∞

∂u

∂t

(t

n

, .) = 0 in L

2

(Ω) et lim

tn→∞

u(t

n

, .) = w(.)

uniform´ ement dans Ω. L’´ etape 1 assure alors que w = 0.

(7)

Etape 3 Comme dans la preuve du th´ eor` eme 1, en multipliant l’´ equation (1) par u

−q

et en int´ egrant sur (0, t

n

) × Ω, la formule de Green ainsi que les conditions portant sur les fonctions a et b entraˆınent :

1 q − 1

Z

u

1−q

(0, x) dx ≥ 1 q − 1

Z

u

1−q

(t

n

, x) dx +

Z

tn

0

Z

∂Ω

b(x)u

r−q

(t, x) dσ dt + t

n

Z

a(x) dx.

(10) Lorsque les hypoth` eses (H1’) o` u (H2’) sont satisfaites, alors le second membre de l’´ equation (10) tend vers l’infini d’apr` es l’´ etape 2. Ces contradictions entraˆınent qu’il n’existe pas de solution globale positive. Le cas (H3’) est similaire au pr´ ec´ edent.

3 La cas o` u : Z

∂ Ω b(x)dσ + Z

Ω a(x)dx < 0

Preuve de la proposition 1 : Soit x

0

∈ Ω et t

1

> 0. Soit k = d

2

(x

0

)/t

1

et r = |x − x

0

|. On introduit la fonction w d´ efinie dans D := {(x, t) tel que |x − x

0

|

2

< kt, 0 < t ≤ t

1

} par :

w(t, x) = C

(kt − r

2

)

q−p+1p

avec C > 0 une constante ` a d´ eterminer telle que w soit une sur-solution de (1) dans D. Par d´ efinition w = ∞ sur la fronti` ere parabolique de D. D’un autre cˆ ot´ e, puisque a ≤ −a

0

< 0, un calcul direct nous donne :

∂w

∂t − ∆

p

w − a(x)|w|

q−1

w ≥ C(kt − r

2

)

q−p+1qp

×

"

a

0

C

q−1

− pk

q − p + 1 (kt − r

2

)

q(p−1)−1q−p+1

− 2p q − p + 1

!

p−1

C

p−2

r

p−2

"

(p − 1 + N )(kt − r

2

) + 2qp q − p + 1 r

2

# 

 .

Puisque kt − r

2

≤ kt ≤ kt

1

= d

2

(x

0

) et r = |x − x

0

| ≤ d(x

0

), nous obtenons :

∂w

∂t − ∆

p

w − a(x)|w|

q−1

w ≥ C(kt − r

2

)

q−p+1qp

×

a

0

C

q−1

3 − p

q − p + 1

d(x

0

)

2+2

q(p−1)−1 q−p+1

t

1

+ a

0

C

q−1

3 − 2p

q − p + 1

!

p−1

(p − 1 + N )C

p−2

d(x

0

)

p

+ a

0

C

q−1

3 − 2p

q − p + 1

!

p−1

C

p−2

2pq q − p + 1

!

d(x

0

)

p

 .

Choisissons maintenant la constante C de sorte que

(8)

 

 

 

 

C

q−1

a3

0

p q−p+1

d(x0)

2p(q−1) q−p+1

t1

C

q−p+1

a3

0

2p

q−p+1

p−1

(N + p − 1)d(x

0

)

p

C

q−p+1

a3

0

2p

q−p+1

p

qd(x

0

)

p

.

(11)

Finalement il existe une constante C > 0 de la forme : C = K(q, p, N )

a

1 (q−1)

0

d(x

0

)

q−p+12p

t

1 (q−1)

1

+ a

1 q−p+1

0

d(x

0

)

q−p+1p

telle que w soit une sur-solution de (1). Le principe du maximum fort entraˆıne que pour tout (t, x) ∈ D :

u(t, x) ≤ w(t, x) et en particulier :

u(t

1

, x

0

) ≤ K (q, p, N)

a

1 q−1

0

t

1 q−1

1

+ a

1 q−p+1

0

d(x

0

)

q−p+1p

.

On proc` ede de la mˆ eme mani` ere pour −u et nous obtenons (3).

Preuve du corollaire 1 : Soit u une solution positive de (1)-(2) dans (0, T ) × Ω. En multipliant l’´ equation (1) par u

−r

et en int´ egrant sur (η, s) × Ω avec 0 < η < s < T , nous obtenons comme en section 1 :

1 r − 1

Z

u

1−r

(s, x)dx = 1 r − 1

Z

u

1−r

(η, x)dx

−r

Z

s η

Z

|∇u|

p

(t, x)u

−1−r

(t, x)dxdt − (s − η)

Z

∂Ω

b(x)dσ −

Z

s η

Z

∂Ω

a(x)u

q−r

(t, x)dxdt. (12) Puisque q > r, si la fonction a satisfait pour tout x ∈ Ω :

−a

1

= min

a ≤ a(x) ≤ −a

0

(13)

avec a

0

> 1 alors la proposition 1 implique :

−a(x)u(t, x)

q−r

≤ Ca ˜

1

a

q−r q−1

0

d(x)

q−p+1p

+ η

q−11

q−r

(14)

avec

Z

d(x)

p(q−r)

q−p+1

dx < ∞ pour p, q et r tels que

p(q−r)q−p+1

< 1 i.e p(q − r) < q − p + 1 ou q(p − 1) <

p(r − 1) + 1. On en d´ eduit d’apr` es (12) que 1

r − 1

Z

u

1−r

(s, x)dx ≤ 1 r − 1

Z

u

1−r

(η, x)dx − (s − η)

"

Z

∂Ω

b(x)dσ − Ca

1

a

q−r q1

0

#

. (15)

Cela revient ` a prouver que l’on peut trouver des fonctions a et b telles que :

Z

∂Ω

b(x)dσ +

Z

a(x)dx < 0, (16)

(9)

∀x ∈ Ω : −a

1

≤ a(x) ≤ −a

0

avec a

0

> 1 (17) et

Z

∂Ω

b(x)dσ − Ca

1

a

q−r q−1

0

> 0. (18)

Si (18) est v´ erifi´ ee, alors nous obtenons une contradiction lorsque s tend vers l’infini dans (15) ce qui prouve le corollaire. Les conditions (16)-(18) sont satisfaites si (17) et la condition suivante est v´ erifi´ ee :

Ca

1

a

q−r q−1

0

<

Z

∂Ω

b(x)dσ < a

0

|Ω| ≤ −

Z

a(x)dx (19)

on peut donc prendre a

1

= 2a

0

et a

0

suffisamment grand de sorte que 2Ca

−(q−r)/(q−1)

0

< |Ω|. Enfin en choisissant a et b afin que (19) soit satisfaite la fin de la preuve du corollaire est compl` ete.

References

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