Sur la transmission du son

(1)

HAL Id: jpa-00238219

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238219

Submitted on 1 Jan 1884

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L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur la transmission du son

M. Neyreneuf

To cite this version:

M. Neyreneuf. Sur la transmission du son. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.209-210.

�10.1051/jphystap:018840030020901�. �jpa-00238219�

(2)

209 En supposant ^{même le}

^vase

^d’une longueur indéfinie, ^la ^vitesse

d’écoulement

ne sera

pas uniforme. Au moment où la goutte

^se

cremse, il

se

produit

^une

^traction capillaire ^de ^dedans

^en

dehors, qui ^accélère ^la ^descente ^du liquide ^du

^vase.

La théorie que je ^viens d’expliquer ^est ^confirmée par les expé-

rience de Dupré. ^En effet, d’après ^les ^calculs que j’ai ^faits ^ci-des-

sus sur

les figures ^des gouttes prêtes ^à

^se

détacher, il résulte que, si le diamètre du tube capillaire ^est,

^en

millimètres,

0,39, 1,13, 2,68, 4,20,

les poids ^des gouttes ^sont respectivement,

^en

milligrammes,

Or Dupré

^a

^trouvé par l’expérience (1) que, pour ^les dia- mètres

les poids ^des gouttes sont, à ^la température ^de 25°,

^en

^milli-

grammes,

et les nombres que j’ai ^trouvés s’accordent bien

avec ces

derniers.

Il l’aut remarquer que les diamètres donnés par Dupré ^sont

^ceux

des tubes et que les diamètres que j’ai ^calculés ^sont

^ceux

^des

^cer-

cles de gorge ‘de ^la goutte ; mais, par ^cette comparaison ^même,

^on

voit que les seconds diamètres doivent différer très peu des pre- miers. Il est aussi utile de dire que Dupré ^déclare qu’il aurait pu arriver à

une

précision plus grande, ^s’il ^avait pu

^consacrer

plus ^de temps ^à

^ses

expériences.

SUR LA TRANSMISSION DU SON;

PAR M. NEYRENEUF.

On sait, depuis ^les observations de Tyndall, que ^le

^son

passe

avec

la plus grande ^facilite ^entre ^les interstices des corps solides,

e) DUPRÉ, ^Théorie mécanique ^{de la} chaleur, Chap. ^IX.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030020901

(3)

210

pourvu que la continuité ^de ^l’air

^nc

^soit pas interrompue. ^L’in-

tensité

ne

semble pas seule en jeu ^dans ^cette transmission, ^{et l’on} peut ^montrer par les expériences suivantes que la direction même des _rayons

sonores nc

parait pas sensiblement modifiée.

Si l’on répète, soi t par la méthode ordinaire, ^soit par la ^méthode que j’ai indiquée ^dans

^ce

^Recueil (1), l’expérience des miroirs

conjugués,

^on

^constate que l’intensité

^au

foyer de concentration des rayons

^sonores

n’est pas sensiblement altérée _par l’interposition

^sur

leur trajet ^d’une épaisse feuille de Guate, quelle que ^{soit du} ^reste la situation rela tive de cette dernière.

En disposant deux feuilles de ouate,

^au

lieu d’une,

^on

^constate

un

affaiblissement insuffisant

encore

pour empêcher ^{la flamme}

sensible de manifester de l’agitation. ^Une simple feuille de papier

à filtrer équivaut ^à deux feuilles de ouate.

Les lames d’étoies

non

revêtues d’apprêt peuvent ^être ^sub- stituées

aux

lames de ouate. Malgré

^une

^bien ^moins grande épais-

seur, elles affaiblissent,

^en

général, plus que

^ces

dernières.

Les mêmes résultats généraux peuvent s’obtenir dans l’expé-

rience dé la réfraction du

son.

Indiquons enfin, pour ^mettre

^en

garde ^contre ^la difficulté de détruire les résonnances dans certaines recherches d’acoustique,

que l’expérience ^des ^miroirs ^réussit

^encore

quand

^une

feuille de

ouate est appliquée

^sur

^la ^surface réfléchissante même de l’un d’eux.

E. WIEDEMANN. 2014 Ueber elektrische Entladungen ^{in Gasen} (Sur ^les décharges électriques ^{dans les} gaz); Wied. Ann.,

^t.

XX, p. 756; ^1883.

L’un des pôles d’une machine de Topler ^à vingt plateaux ^est

mis à la terre; l’autre communique

^avec

l’une des électrodes d’un tube à gaz raréfié; ^l’autre électrode, par

^un

circ uit comprenant

un

galvanomètre ^à grande résistance et

au

besoin des résistances

auxiliaires, communique ^aussi ^à ^la ^terre (2).

(1) Journal de Physique,

^1re

série,

^t.

X, p. 127.

2) Voyez ^{Ann. der} Physik ^und ^Chenâe,

^t.

X, p.

²⁰²

(1880),

^et

^{Annales de}

Chimie

et

de Physique,

^t.

Sur la transmission du son

HAL Id: jpa-00238219

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238219

Submitted on 1 Jan 1884

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur la transmission du son

M. Neyreneuf

To cite this version:

M. Neyreneuf. Sur la transmission du son. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.209-210.

�10.1051/jphystap:018840030020901�. �jpa-00238219�

209 En supposant même le

d’une longueur indéfinie, la vitesse

d’écoulement

pas uniforme. Au moment où la goutte

cremse, il

produit

traction capillaire de dedans

dehors, qui accélère la descente du liquide du

La théorie que je viens d’expliquer est confirmée par les expé-

rience de Dupré. En effet, d’après les calculs que j’ai faits ci-des-

les figures des gouttes prêtes à

détacher, il résulte que, si le diamètre du tube capillaire est,

millimètres,

0,39, 1,13, 2,68, 4,20,

les poids des gouttes sont respectivement,

milligrammes,

Or Dupré

trouvé par l’expérience (1) que, pour les dia- mètres

les poids des gouttes sont, à la température de 25°,

milli-

grammes,

et les nombres que j’ai trouvés s’accordent bien

derniers.

Il l’aut remarquer que les diamètres donnés par Dupré sont

des tubes et que les diamètres que j’ai calculés sont

des

cles de gorge ‘de la goutte ; mais, par cette comparaison même,

voit que les seconds diamètres doivent différer très peu des pre- miers. Il est aussi utile de dire que Dupré déclare qu’il aurait pu arriver à

précision plus grande, s’il avait pu

plus de temps à

expériences.

SUR LA TRANSMISSION DU SON;

PAR M. NEYRENEUF.

On sait, depuis les observations de Tyndall, que le

passe

la plus grande facilite entre les interstices des corps solides,

e) DUPRÉ, Théorie mécanique de la chaleur, Chap. IX.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030020901

pourvu que la continuité de l’air

soit pas interrompue. L’in-

tensité

semble pas seule en jeu dans cette transmission, et l’on peut montrer par les expériences suivantes que la direction même des rayons

parait pas sensiblement modifiée.

Si l’on répète, soi t par la méthode ordinaire, soit par la méthode que j’ai indiquée dans

Recueil (1), l’expérience des miroirs

conjugués,

constate que l’intensité

foyer de concentration des rayons

n’est pas sensiblement altérée par l’interposition

leur trajet d’une épaisse feuille de Guate, quelle que soit du reste la situation rela tive de cette dernière.

En disposant deux feuilles de ouate,

lieu d’une,

constate

affaiblissement insuffisant

pour empêcher la flamme

sensible de manifester de l’agitation. Une simple feuille de papier

à filtrer équivaut à deux feuilles de ouate.

Les lames d’étoies

revêtues d’apprêt peuvent être sub- stituées

lames de ouate. Malgré

bien moins grande épais-

seur, elles affaiblissent,

général, plus que

dernières.

Les mêmes résultats généraux peuvent s’obtenir dans l’expé-

rience dé la réfraction du

Indiquons enfin, pour mettre

garde contre la difficulté de détruire les résonnances dans certaines recherches d’acoustique,

que l’expérience des miroirs réussit

209 En supposant ^{même le}

^d’une longueur indéfinie, ^la ^vitesse

^traction capillaire ^de ^dedans

dehors, qui ^accélère ^la ^descente ^du liquide ^du

La théorie que je ^viens d’expliquer ^est ^confirmée par les expé-

rience de Dupré. ^En effet, d’après ^les ^calculs que j’ai ^faits ^ci-des-

les figures ^des gouttes prêtes ^à

détacher, il résulte que, si le diamètre du tube capillaire ^est,

les poids ^des gouttes ^sont respectivement,

^trouvé par l’expérience (1) que, pour ^les dia- mètres

les poids ^des gouttes sont, à ^la température ^de 25°,

^milli-

et les nombres que j’ai ^trouvés s’accordent bien

Il l’aut remarquer que les diamètres donnés par Dupré ^sont

des tubes et que les diamètres que j’ai ^calculés ^sont

^des

cles de gorge ‘de ^la goutte ; mais, par ^cette comparaison ^même,

voit que les seconds diamètres doivent différer très peu des pre- miers. Il est aussi utile de dire que Dupré ^déclare qu’il aurait pu arriver à

précision plus grande, ^s’il ^avait pu

plus ^de temps ^à

On sait, depuis ^les observations de Tyndall, que ^le

la plus grande ^facilite ^entre ^les interstices des corps solides,

e) DUPRÉ, ^Théorie mécanique ^{de la} chaleur, Chap. ^IX.

pourvu que la continuité ^de ^l’air

^soit pas interrompue. ^L’in-

semble pas seule en jeu ^dans ^cette transmission, ^{et l’on} peut ^montrer par les expériences suivantes que la direction même des _rayons

Si l’on répète, soi t par la méthode ordinaire, ^soit par la ^méthode que j’ai indiquée ^dans

^Recueil (1), l’expérience des miroirs

^constate que l’intensité

n’est pas sensiblement altérée _par l’interposition

leur trajet ^d’une épaisse feuille de Guate, quelle que ^{soit du} ^reste la situation rela tive de cette dernière.

^constate

pour empêcher ^{la flamme}

sensible de manifester de l’agitation. ^Une simple feuille de papier

à filtrer équivaut ^à deux feuilles de ouate.

revêtues d’apprêt peuvent ^être ^sub- stituées

^bien ^moins grande épais-

Indiquons enfin, pour ^mettre

garde ^contre ^la difficulté de détruire les résonnances dans certaines recherches d’acoustique,

que l’expérience ^des ^miroirs ^réussit

^la ^surface réfléchissante même de l’un d’eux.

E. WIEDEMANN. 2014 Ueber elektrische Entladungen ^{in Gasen} (Sur ^les décharges électriques ^{dans les} gaz); Wied. Ann.,

XX, p. 756; ^1883.

L’un des pôles d’une machine de Topler ^à vingt plateaux ^est

l’une des électrodes d’un tube à gaz raréfié; ^l’autre électrode, par

galvanomètre ^à grande résistance et

auxiliaires, communique ^aussi ^à ^la ^terre (2).

2) Voyez ^{Ann. der} Physik ^und ^Chenâe,

^{Annales de}

^XXI, ^p. 449 (1880).