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Cheikh Mouhamadou Lamine Diop Dagana, le secrétaire particulier du Cheikh :

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Academic year: 2022

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Cheikh Mouhamadou Lamine Diop Dagana, le secrétaire particulier du Cheikh : 1886-1967.

Muhammad al-Amîn, fils d'Ahmad Diop de Dagana, est né en 18861 (1304 H) à Dagana. Son père Tasser Ahmadou Diop, grand exégète du coran (d’où son nom de

‘’Tafsir’’) était l’ami du Cheikh, son parent puis son disciple. C’était un petit-fils de Serigne Makhtar Ndoumbé de Cocky et les deux familles se fréquentaient. Cheikh Ahmadou Bamba, à l’occasion de ses voyages en Mauritanie (bien avant celui de l’exil), séjournait chez son ami et y restait quelques jours. La mère de Serigne Mouhamadou Lamine Diop s’appelait Sokhna Hanatou2 Diop (Anta en wolof). Les parents et grands-parents de Serigne Lamine Diop étaient tous des érudits3 et de grands maitres coraniques.

Cet édifice est érigé à l’emplacement de ce qui fut la chambre du Cheikh Ahmadou Bamba, lors de ses passages chez son ami Tasser Ahmadou Diop, où il se retirait pour des ‘’Khalwatou’’.

1Sa naissance coïncide avec la bataille de Mbeuleukhé ou bataille de ‘’Guilé’’qui opposa le 06 juin 1886, le roi du Djolof Alboury Ndiaye au Damel du Cayor Samba Laobé Fall et qui se termina par la victoire du Bourba-Djolof.

2Hanatou est le nom de la mère du Prophète Moussa aleyhi Salam. Dans le coran, le nom plus courant ou le seul qui est utilisé est ‘’Oumou Moussa’’.

Serigne Lamine fut initié au coran par son père (dont le domicile était une école coranique très réputée) puis par son disciple et cousin Serigne Mouhamadou Diène, avant d’être envoyé dans le Fouta à Ndiandane auprès de Serigne Mamour4 ou Mahmoud Kébé, pour y compléter son apprentissage du livre sacré. Il mémorise le livre au Fouta au bout de trois années d’étude et écrit deux exemplaires du coran.

Il écrivit son 1er livre à l’âge de 10 ans. Il revient à Dagana auprès de son père où il écrira un autre exemplaire du coran et consolide ses connaissances du livre saint.

Sur le chemin de l’exil en Mauritanie (en 1903), le Cheikh fera trois nuits à Dagana, chez son ami Tafsir Ahmadou Diop, qui lui confie ses enfants (ces cinq garçons : Serigne Cheikh, Serigne Lamine, Makhtar, Khayar et Malick) avant de retourner au Seigneur trois mois après. Le Cheikh sachant qu’il ne reverra plus son ami, composa des vers d’adieu, dans lequel il exprime son amitié avec Serigne Tafsir et l’estime pour ce dernier. Serigne Tafsir Ahmadou repose dans les cimetières des

‘’Sâlihîna’’ de Dagana.

3 Les grands parents de Serigne Lamine Diop, du côté de son père (Serigne Babacar Diop) et du côté maternel (Serigne Khayar Diop) sont aussi des ‘’Tafsir’’ (exégètes du coran), ainsi que beaucoup d’autres dans son ascendance.

4 Serigne Mamour Kébé plus tard, rendra visite à Cheikhoul Khadim à Diourbel et à l’occasion, recevra de lui un joli étalon, en reconnaissance pour l’apprentissage du coran à Cheikh Mouhamadou Lamine Diop, devenu son proche disciple.

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Tombe de Tafsir Ahmadou Diop (désignée par la pierre rouge) à l’est dans les cimetières des ‘’Sâlihîna’’ de Dagana.

C’est au cours de ce séjour du Cheikh chez son ami que ce dernier avait chargé son fils Ahmadou Lamine Diop, alors jeune garçon, de rester auprès de son futur maitre pour ses services. Il lui amenait aussi les repas préparés en son honneur.

Bien entendu le fils d’Ahmad Diop fut impressionné par l’homme de DIEU et se fit le devoir de bien accomplir sa mission. Un matin, le Cheikh lui demanda s’il voulait lui aussi, être un érudit et lui offrit en guise de prière, une poignée du bol de couscous qui se trouvait près de lui.

Lorsque de Sarsarra, le Cheikh apprit la nouvelle du décès de Serigne Tafsir Ahmadou, il envoya à Dagana une forte délégation, munie de beaucoup de provisions, pour présenter les condoléances à la famille. Un des membres de cette délégation conseilla au jeune Mouhamadou Lamine, dans la mesure où son père avait confié la famille à Cheikh Ahmadou Bamba, de repartir avec lui en Mauritanie. A l’époque le jeune garçon ne pouvait pas décider seul.

Après les obsèques de son père, il suivra son frère Serigne Cheikh Diop dans le

‘’Mbakol’’ où il était pour apprendre les sciences religieuses. C’est pendant son séjour là-bas, qu’il fut informé que le Cheikh demandait après les enfants de Serigne Tafsir Ahmadou qu’il lui avait

confiés. Il prit sans délais et de son propre chef, la route de la Mauritanie (un 11ième jour du mois lunaire de 1340.H, 1904) et arriva en terre maure après de nombreux jours de marche. Cheikh Ahmadou Bamba salua le courage et la détermination de son jeune disciple. Serigne Lamine avait seulement 17 ans et à partir de ce moment, il ne quittera plus le Cheikh avec qui il vécut pendant plus de 23 ans (1904 à 1927).

Le Cheikh demanda à Serigne Saïd Lo (du village de Chérif Lo près de Ndiassane, qui était son muezzin à l’époque) d’héberger Serigne Lamine, puis appela Serigne Mouhamadou Lamine Gaye Diamoye, lui remit une tablette et un livre de coran et lui demanda d’évaluer le niveau de connaissance du jeune disciple.

Serigne Lamine Diop passa l’examen avec succès. Il avait «une bonne maitrise du coran mais aussi une belle plume», selon son évaluateur, qui rendit compte au Cheikh, en ces termes. Il fut par la suite confié à Serigne Modou Mbacké Touré pour compléter et consolider ses connaissances. Il passa le reste du séjour en Mauritanie à apprendre et à travailler pour son Maitre, jusqu’à son terme en 1907.

Serigne Lamine Diop fut partie des 52 personnes qui ont accompagné Cheikh Ahmadou Bamba, lors du voyage retour au Sénégal et l’installation à Thiéyène-Djolof où les colons l’avaient assigné en résidence surveillée. Là-bas, il intègre le centre d’enseignement des sciences, dirigé par les trois disciples du Cheikh, répondant au nom de «Mouhamadou Lamine», tous originaires de ‘’Diamoye-Gaye’’ dans le Ndiambour. Il s’agit de Mouhamadou Lamine Gaye Diamoye, Mouhamadou

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Lamine Bara Khady Fall et Mouhamadou Lamine Bara Faty Mbodji. Il partageait alors la même chambre avec Cheikh Mouhamadou Bachir Mbacké5, qu’il connut déjà en Mauritanie et avec qui il se liera d’amitié. C’est à Thiéyène que Serigne Lamine complétera définitivement ses études et où il fonda un foyer.

Pour la fondation de son foyer, le Cheikh enverra à Dagana auprès de ses parents, lui trouver une épouse, en même temps de son frère ainé Serigne Cheikh Diop, qui l’avait rejoint en Mauritanie. Les deux dames seront amenées à Thiéyène à dos de cheval. Serigne Lamine eut avec sa compagne Sokhna Faty Binta Guèye, son fils ainé6, né à Thiéyène (qui ne vivra pas longtemps) qui porta le nom de Cheikh Mouhamadou Bachir Mbacké ibn Khadimou Rassoul, son ami et frère, un autre biographe du Cheikh.

Après les étapes de Mauritanie et de Thiéyène Djolof, Serigne Lamine était devenu un fin lettré et grand connaisseur des sciences religieuses, formé par le Cheikh lui-même et par quelques-uns de ses grands disciples. Cheikh Muhammad al-

5Serigne Makhtar Diop fils et actuel Khalife de Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, dans un entretien accordé le jour du Magal dédié à son père (30 octobre 2021 à Diourbel) nous apprend que le Cheikh venait nuitamment dans la chambre des deux amis et passait des moments à s’entretenir avec eux. Cheikh Mouhamadou Bachir Mbacké et Cheikh Mouhamadou Lamine auront vécu avec le Cheikh pendant plus de 20 ans et cette proximité et cette durée de compagnonnage leur valurent d’être les deux plus grands biographes de Cheikhoul Khadim. Leurs deux livres ‘’Minanoul baakhil Khadîm’’ et ‘’Irwaa’hou nadîm’’ sont des références incontournables pour tous ceux qui veulent connaitre la vie et l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.

Amîn DIOP fut ainsi un des premiers lettrés Sénégalais affiliés à la voie mouride. Il jouissait d'une place prépondérante auprès de son chef spirituel qui avait fait de lui son confident et qu'il garda à ses côtés jusqu'à la fin de sa vie terrestre en 1927.

Serigne M. Lamine Diop fit partie comme son frère ainé Serigne Cheikh Diop7, de 50 personnes qui ont formé le groupe qui a accompagné le Cheikh lors du voyage Thiéyène-Diourbel en 1912.

Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, grand disciple, biographe et scribe du Cheikh.

A partir de cette date, Serigne M.

Lamine Diop se fixa à Diourbel où il occupa différentes fonctions au service de Cheikh Ahmadou Bamba. Il fut d’abord le muezzin8 du Cheikh à la mosquée des cinq prières de la résidence de ‘’Keur Goumagg’’. Il fit

6Son fils cadet aussi né à Diourbel porte aussi le nom de son ami Cheikh Mouhamadou Bachir Mbacké.

7 Mais arrivé à Touba, le Cheikh donna l’ordre à Serigne Cheikh Diop d’y rester et de l’y attendre. La ville sainte était à l’époque presque dépeuplée et faite de rares maisons en ruines. Serigne Cheikh Diop assistera 15 ans plus tard au retour définitif du Maitre dans sa sainte cité.

8 Cheikh Mouhamadou Lamine fut le 1er muezzin de la grande mosquée de Touba. En effet lors de la pose de la 1ière pierre avec le 1er khalife Cheikh Moustapha Mbacké, quand arriva l’heure de la prière, il le désigna comme muezzin pour la circonstance.

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partie de l’équipe de lecteur et de scribes du coran (et même le chef de file) et des écrits du Cheikh. Serigne Lamine avait une belle voix et son Maitre lui faisait souvent psalmodier ses poèmes, en particulier quand il avait un hôte de marque. Il fut le premier interprète devant Cheikh Ahmadou Bamba (puis plus tard devant son fils Cheikh Mouhamadou Bachir), des vers du recueil de poèmes ‘’Fulkul Mass’hon’’, lors des fins de journées du mois béni de ramadan. Serigne Lamine Diop a été aussi le premier à reproduire les écrits de Cheikh Ahmadou Bamba.

Cheikh Mouhamadou Lamine DIOP fut donc un savant émérite, ayant bénéficié de l’enseignement spirituel du Cheikh. Il s’est constamment évertué à s’instruire auprès du Cheikh et à apprendre à vivre sa foi. Et en retour il était lui-même instructeur et guide pour beaucoup d’autres mourides. Il enseigna pendant longtemps le Coran et les sciences islamiques avant d'être nommé Imam de la grande Mosquée de Diourbel, sous le khalifat de Cheikh Moustapha Mbacké, fonction qu'il occupa jusqu'à son rappel à DIEU survenu en 1967, soit pendant plus de 20 ans...

Ayant été le confident de Cheikh Ahmadou Bamba et un des hommes les plus proches de lui, il était le mieux placé pour en donner témoignage. Ainsi, Muhammad al-Amîn est l’auteur de l’ouvrage : Irwâ-u-naddîm mine adbi-Hurb Al-Khadîm (L'Abreuvement du Commensal dans la Douce Source d’amour du

9 Une des traductions françaises a été faite par ‘’Daaray Miftaahus Sahanda’’, une plateforme virtuelle des

Serviteur). Celui-ci est un sommaire exposé historique destiné à ceux qui désirent connaître la vie de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie des Mourides au Sénégal. Le manuscrit en arabe est rédigé en 1963 dans un arabe très classique mais clair, il comprend 221 pages et est divisée en 10 chapitres précédés d'une introduction. L’ouvrage est traduit en français.9

En outre, Muhammad al-Amîn a été témoin de la plupart des événements dont il parle dans son livre. Pour ce qui est des événements survenus pendant l'exil du Cheikh au Gabon (1895-1902) et auxquels il n'a pas assisté, il en a été informé par le Cheikh lui-même.

Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, grand disciple, biographe et scribe du Cheikh; dans les derniers jours de sa vie à Diourbel.

Il a eu le très grand privilège de toucher de ses deux mains le corps béni du Cheikh, d’avoir procéder à sa toilette mortuaire, et cela il l’a consigné dans un de ses manuels que son ami Cheikh

laboratoires de recherches, d’études et de vulgarisation des œuvres de Serigne Touba. Edition 2007.

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Mouhamadou Bachir a parafé pour authentifier ce fait.

Il fut rappelé à DIEU 11 mois après son illustre frère spirituel et collègue, Serigne Bassirou (en juillet 1967), dont le décès, survenu en août 1966, l’avait si profondément affecté, qu’il renoncera à tout jusqu’à la fin de ces jours.

Dans les derniers moments de sa vie, il semblait montrer comme qui dirait un empressement à retourner à son Seigneur et revoir son Maitre Cheikhoul Khadim10 et ne faisait rien pour soigner sa maladie.

Avant le jour fatidique, il demanda aux épouses si elles avaient contracté des dettes pour le foyer et la cuisine et les paya avec les 250F qu’il détenait ce matin-là. Il demanda à ses enfants (son fils Serigne Khayar Diop en particulier) de ne pas s’éloigner de la maison et rendit l’âme dans la journée dans sa chambre.

Celui qui un jour dans une pensée intérieure se demandait ; quelles seraient

10 Quand son beau-fils Serigne Modou Mamoune Niang apprit qu’il était malade, il vint le voir et lui suggéra de lui trouver des remèdes (niaanes) auprès d’hommes de Dieu, Cheikh Mouhamadou Lamine déclina l’offre. «J’ai hâte de retrouver mon maitre et je sais qu’à la minute où mon âme se détachera de son corps, je serais accueilli par lui » avait-il dit.

11Un jour d’orage, pendant qu’il était avec des condisciples scribes, en train d’écrire un exemplaire du coran, il se demandait intérieurement quelles seraient les réponses à donner aux deux anges inquisiteurs dans la tombe. Vint un émissaire qui demanda au groupe qu’un d’entre eux vienne répondre au Cheikh. Quand revint ce dernier (Serigne Bassirou Cissé Diakha), il brandit le poème ‘’Mina Lawhil Mahfoussi’’ fraichement écrit et dit au reste du groupe : ‘’ Voilà la réponse aux deux anges de la tombe’’. Serigne Mouhamadou Lamine DIOP sut que le Cheikh, de là où il était ; avait saisi sa pensée intérieure et

une fois dans l’obscurité de la tombe, les bonnes réponses à donner aux anges de la tombe, saura bénéficier dans la Miséricorde de Son Seigneur grâce à Son Maitre le Cheikh, comme il le lui avait promis11 !!!

Tombes de Cheikh Mouhamadou Lamine Diop Dagana et de membres de sa famille dans les cimetières de Touba. Celle du scribe du Cheikh se trouve à l’ombre de l’arbre.

Serigne Mouhamadou Lamine laissera pour la postérité une production littéraire composée de nombreux ouvrages12, dont les plus connus sont :

« Irwâ-u-naddîm » et «Minahoul- miskiya », qui sont des ouvrages sur la vie de Cheikh Ahmadou Bamba et sur l’histoire du mouridisme. Il écrira aussi sur d’autres aspects du mouridisme comme l’histoire

venait de lui donner la réponse. Il en informa le reste du groupe.

12 Nombre de ces ouvrages ont été la proie des flammes d’incendies de son domicile. Un jour raconte son fils Serigne Habibou Diop, alors qu’il était parti à la mosquée pour la prière de takussân, un incendie survint encore chez lui à Diourbel. Quand, revenant de la mosquée, il en fut informé, il ne tenta rien pour sauver ses biens et ses livres des flammes, préférant s’en remettre à DIEU. Pour les livres qu’il avait écrit, il se dit que le seul qui était sa préoccupation était celui qu’il avait écrit sur la vie du Cheikh (le « Irwâ-u-naddîm), et que s’il le fallait son Maitre l’épargnera des flammes. Curieusement, ce sera le seul ouvrage sauvé des flammes. Le livre a été retrouvé intact dans la cour de la maison voisine, sans que l’on sache comment. Ce fut pour Serigne Lamine, la preuve que l’ouvrage a été agréé par son Maitre Serigne Touba.

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des deux mosquées (Diourbel et Touba) et les derniers jours de Cheikhoul Khadim.

Il laissera aussi à la postérité des enfants dont son 1erkhalife qui s’appelle Serigne Mahmoud Diop (homonyme du Prophète), le 2nd est Serigne Cheikh Diop (homonyme de Cheikh Ahmadou Bamba) et l’actuel qui s’appelle Serigne Makhtar Diop qui vit à Diourbel et qui a succédé à Serigne Mourtada Diop Touba (Paix et longue vie pour lui).

Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana et son fils et 3ième Khalife, Serigne Mourtalla Diop.

Serigne Mourtalla Diop, fils et Khalife de Cheikh Mouhamadou Lamine Diop Dagana (photo prise le 24 décembre 2016, jour du Magal annuel de son père à Diourbel)

Quand Cheikh Moustapha fut porté à la tête de la communauté mouride, après le retour définitif de son père à Touba, Cheikh Mouhamadou Lamine Diop quittera sa maison de Diourbel pour rejoindre le Khalife dans son village de Taif. C’est à son retour à Diourbel que Cheikh Mouhamadou Bachir lui donnera l’actuelle maison familiale où il restera jusqu’à son rappel à DIEU.

Serigne Makhtar DIOP, actuel khalife de Serigne Mouhamadou Lamine Diop (Photo prise en Juin 2019),

Serigne Makhtar DIOP, actuel khalife de Serigne Mouhamadou Lamine Diop (Photo prise le 30 octobre 2021).

La famille de Cheikh M. Lamine Diop Dagana célèbre chaque année le Magal du disciple du Cheikh, qui se tient à ‘’Keur Goumag’’ chaque 23ième jour du mois lunaire de Gamou, correspondant à la date du passage du Cheikh Ahmadou Bamba chez Tafsir Ahmadou Diop à Dagana, sur le chemin de l’exil en Mauritanie.

Dr Balla Mbacké MBOUP, Novembre 2021. Regardez aussi les vidéos du Magal annuel de Cheikh M. Lamine Diop, tenu ce 30 octobre 2021 (23ième jour mois de Gamou), en particulier celle de l’entretien accordé par son petit-fils Serigne Iman Makhtar Diop Tafsir à notre chaine Khidma28.tv

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