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Question 1

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Academic year: 2022

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Attention : Questions à préparer à partir du document de cours, connaissances personnelles (recherches sur le net en cas de besoin) et les cours enregistrés. Pour les questions non encore traitées dans le cours, vous y reviendrez le plus tard.

Question 1

Comparez les systèmes monétaires internationaux « Gold standard » et « Gold exchange standard » sur la base des critères suivants : monnaie internationale, régime de change et mécanisme d’ajustement.

Ecouter les vidéo 2 et 3 sur la définition et l’évolution du SMI. Ensuite donner votre réponse sous forme de tableau si vous le souhaitez.

Système de G-S Système du GES (Breton Woods, B-W)

Monnaie internationale Or Or et monnaie

convertible en or en l’occurrence le dollar des USA

Régime de change Fixe. On ne doit pas oublier que la période était (deuxième moitié du 19 S jusqu’à la première guerre, les monnaies des principales puissances économiques et politiques du monde pratiquaient en interne des systèmes métallistes (or ou argent ou les deux), ce qui facilitait l’adoption de ces monnaies à l’échelle internationale.

Fixe avec une marge de fluctuation de +ou – 1%

par rapport à une parité officiel (cours déclaré par un pays signataire de l’accord de B-W par rapport au dollar des USA)

Mécanisme Par le système des prix Divers : taux de

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quand un pays atteint le point de sortie de l’or (voir cours et schéma postée sur la plateforme du cours REI)

directe sur les soldes extérieurs

(encouragement des exportations, limitations des importations),

actions sur les soldes intérieurs (absorption, solde S-I et solde G-T.

Question 2

La courbe en J et ses principaux enseignements en matière d’ajustement de la balance des paiements.

Lisez la partie du cours correspondante et écoutez le cours vidéo 1.

Vous devez :

- Tracer la courbe en J, en portant en abscisses le temps et en ordonnée le solde du commerce extérieur

- Montrez en suite que lorsqu’un pays dévalue sa monnaie, il provoque une dégradation de son solde extérieur (car les exportations rapport moins à cause de la dévaluation, mais les importations de diminuent pas à court terme) : c’est l’effet prix

- Dans une troisième phase on peut éventuellement assister à une amélioration du solde extérieur mais à des condition strictes : élasticité de la demande étrangères aux prix des produits nationaux, le degré de réaction des structures de production nationale aux effets de la dévaluation (phénomène à long terme), le degré de flexibilité de l’économie etc.

Question 3

- Le différentiel d’inflation comme déterminant des taux de change.

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- Ecouter la vidéo 7

La réponse standard peut être :

- Il faut partir de la théorie de la parité des pouvoirs d’achat et monter que, en partant de l’hypothèse du prix unique pour un même panier de biens dans deux pays différents (théorie de Cassel), il existe un taux de change d’équilibre (taux de change PPA) qui équilibre les prix de deux paniers de biens exprimés dans deux unités monétaires différentes (voir exemple donnée dans le cours) . Sur la base de cette théorie, on peut déduire le taux de change PPA à partir d’un rapport entre les deux prix exprimés dans les deux monnaies. Et tout variation des prix de ces paniers de biens comparés se traduira par une variation de prix qui aura pour conséquence la dépréciation d’une monnaie et l’appréciation d’une autre.

- Ensuite il faut montrer que le différentiel de prix (subséquent à l’inflation plus forte dans un pays par rapport à un autre) doit se traduite à terme (phénomène à long terme) par une dépréciation d’une monnaie (dont le taux d’inflation est le plus fort) et l’appréciation de la monnaie du pays dont le taux d’inflation est le plus faible

- Et pour ceux qui souhaitent a aller plus loin, ils doivent expliquer que l’inflation réduit le taux de change réel d’une monnaie (r dans notre cours). Cette baisse du taux de change réel un pays trouve son explication dans un taux d’inflation plus fort par rapport à d’autres pays. Pour qu’un pays puisse rétablir son taux de change réel et par voie de conséquence réduire le déficit extérieur , il doit dévaluer (dans un régime fixe) ou déprécier (dans un régime flottant) son taux de change nominal.

- Question 4

- Lisez le texte et répondez dans l’ordre aux questions qui suivent : «

« Le système mis en place à Bretton Woods a commencé à se fissurer

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annoncée par le Président Nixon en août 1971, de suspendre la convertibilité du dollar en or. On passe en mars 1973 à un système de changes flottants, entériné par les accords de la Jamaïque en janvier 1976. Le mérite de Mundell est d'avoir commencé à réfléchir, près de quinze ans avant ces événements que personne ne prévoyait, aux conséquences de la flexibilité des taux de change et de la libéralisation des mouvements de capitaux. Il élabore ainsi à la fin des années 50 le

"modèle Mundell-Fleming (...) visant à appliquer la théorie keynésienne à une économie ouverte. Selon ce modèle, les effets à court terme des politiques monétaires et budgétaires dans une économie ouverte dépendent de la mobilité internationale du capital et du régime des changes. » Source : « Robert Mundell, parrain de l'euro », Gilles Dostaler, Alternatives Economiques n° 246 - avril 2006

- A Bretton Woods en 1944, le dollar est défini par un poids d'or, et les gouvernements nationaux doivent maintenir un taux de change fixe entre leur monnaie et le dollar. Que se passe t-il lorsqu’un gouvernement ne peut plus maintenir un taux de change fixe par rapport au dollar ? Deux cas peuvent se présenter :

- Si la monnaie du pays se déprécie par rapport à la monnaie de référence (la monnaie coté) qui s’apprécie, la banque centrale du pays dont la monnaie baisse (la monnaie faible) doit vendre des monnaies étrangères (le dollar en l’occurrence) contre sa monnaie (retirer de la circulation). La monnaie du pays se raréfie ce qui augmentera sa valeur et la ramène à nouveau à l’intérieur de la marge de fluctuation (+-1 % dans le régime de B-W) ;

- Si la monnaie du pays s’apprécie par rapport à la monnaie de référence (la monnaie coté) qui se déprécie, la banque centrale du pays dont la monnaie s’apprécie (la monnaie forte) doit acheter des monnaies étrangères (le dollar en l’occurrence) contre sa monnaie ( injecter plus de masse monétaire dans l’économie). La monnaie du pays devient abondante ce qui baissera sa valeur et la ramène à nouveau à l’intérieur de la marge de fluctuation (+-1 % dans le régime de B-W) ;

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- R. Mundell a expliqué par un schéma les contradictions qui peuvent parfois naître entre la libre circulation des capitaux, la stabilité des cours de change et l’autonomie de la politique monétaire. Présentez ce schéma et évoquez ses principaux enseignements.

- Au début des années 70, de nombreux économistes - notamment de l'école monétariste - sont convaincus que les changes fixes pourront être remplacés avantageusement par le libre flottement des monnaies.

Quels étaient leurs arguments ?

Pour les économistes monétaristes, le flottement des monnaies présente un nombre d’avantages que l’on peut résumer comme suit : - Il restitue à la politique monétaire son autonomie. La politique

monétaire sera exclusivement conduite en fonction de considérations internes (la lutte contre l’inflation par exemple) et non plus pour agir sur des variables externes notamment la défense de la valeur externe de la monnaie nationale ;

- Le deuxième argument concerne les conditions d’ajustement en cas de

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rétablir l’équilibre de la balance des paiements. Dans ces conditions, il n’est plus utile de faire supporter la totalité de l’ajustement à des variables réelles de l’économie comme la demande intérieure, la production, les salaires...

- Avec le flottement des monnaies la spéculation et l’arbitrage sur les marchés ont des effets stabilisants en cas de variation des cours - Question 5

- Définissez ce qui suit :

- Un solde à financer dans une balance des paiements? C’est le solde des paiements courants + la solde du compte capital (attention, pas le compte financier !!!!)

- Une balance des paiements viable : C’est une balance dans le solde courant peut être financé par une entrée normal de capitaux (sous forme d’investissement directs, autres investissements comme les emprunts à long terme). La viabilité peut être remise en cause en cas de financements à court terme de type spéculatif (investissements de portefeuille). Ces derniers peuvent être un facteur déstabilisant pour les pays qui s’y fient (voir les crises asiatiques des années 90 du siècle dernier dans encadré du polycopié à la page 39, 40 et 41)

- Erreurs et omissions de la balance des paiements : c’est compte d’équilibre qui représente l’écart entre le solde à financer et le solde du compte financier. Les erreurs et omissions doivent équilibrer la balance globale.

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Cours de relations économiques internationales Pr. Hassan Bougantouche

- Question 6

- Lisez le texte et répondez aux questions qui suivent :

a) Qu’est ce qu’un régime de change et en quoi un régime de change contribue- t-il à « un développement rapide des échanges internationaux » ?

Un régime de change c’est l’ensemble des règles d’intervention d es banques centrales dans les marchés de change. On distingue globalement deux régimes de changes extrêmes (le régime fixe et le régime flottant). Le régime de change sont un pilier du cadre institutionnel des échanges internationaux. Pour le commerce international, un régime de change stable permet un développement du commerce mondial sur des bases saines où seuls les avantages comparatifs entre les pays (basés essentiellement sur les écarts de productivités, la différenciations des produits, les coûts de productions etc.) doivent expliquer les capacités compétitives des pays participant à l’échange. Tout avantage monétaire fausse les déterminants des échanges entre les pays et favorise ceux dont les monnaies sont les plus faibles. Les dévaluations compétitives sont les ennemis du commerce mondiale et généralement sont les armes des plus faibles (lorsqu’un pays dévalue, il y a d’autres qui peuvent faire de même sinon pire).

Les dévaluations compétitives ont toujours été le point faible de tous les

Examen de Relations Economiques Internationales Semestre 6

Groupe : Pr. Hassan Bougantouche Session de rattrapage 2018

Traitez en une heure le sujet suivant :

Lisez le texte et répondez aux questions qui suivent :

Le système des " zones-cibles "

« L'idée de départ est que les marchés ne parviennent généralement pas spontanément à déterminer la valeur d'équilibre des taux de change, celle qui permet d'atteindre une croissance équilibrée. Il faut donc que, d'une manière concertée, les pays intéressés se mettent d'accord sur des taux de change d'équilibre fondamental (TCEF) et en fassent leurs objectifs communs. Puis il est proposé de fixer une marge de fluctuation tolérée de l'ordre de +/- 10%, la zone-cible autour du TCEF. Cette proposition est intéressante à plusieurs égards: elle met l'accent sur une nécessaire coopération monétaire internationale; elle montre la nécessité de définir un objectif volontariste de change qui soit compatible avec la croissance et le respect des équilibres économiques (inflation, balance des paiements); enfin, l'idée de n'annoncer aux marchés que des marges de fluctuations élargies pour les parités est un moyen d'affaiblir la spéculation. »

Dominique PLIHON, Quel régime de change ? Alternatives Economiques Hors-série n° 024 - avril 1995 a) Qu’est ce qu’un régime de change et en quoi un régime de change contribue-

t-il à « un développement rapide des échanges internationaux » ?

b) La gestion concertée des taux de change (ou « zones-cibles) a été proposée comme solution pour une meilleure stabilité des taux de change. En quoi consiste cette pratique? et qu’elles sont les conditions de sa mise en œuvre ? c) Deux conférences ont marqué les relations monétaires internationales depuis

les années 80.Lesquelles ? et quelles étaient leurs principales innovations.

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aujourd’hui des tensions internationales (USA et Chine) très nocives pour le développement du commerce surtout des petits pays.

b) La gestion concertée des taux de change (ou « zones-cibles) a été proposée comme solution pour une meilleure stabilité des taux de change. En quoi consiste cette pratique? et qu’elles sont les conditions de sa mise en œuvre ?

Instituée par le groupe des 7 lors de la conférence de « Plaza hotel » à New York (1985) et du Louvre (1987). C’est une technique qui consiste à déterminer des « zones cibles » (target zones) pour les cours de change. Ce sont des marges de fluctuation secrètes et modifiables selon les besoins et les banques centrales doivent maintenir les cours dans ces marges. Dans les faits ce qui s’est passé lors de ces réunions c’est tout simplement un forte réévaluation de yen (endaka) et un dépréciation du dollar dès 1987 de 40% par rapport au Deutsche Mark et au yen.

Mais pour les Etats-Unis il s’agit avant tout d’éviter une catastrophe budgétaire annoncée, en réduisant un déficit énorme et non de renoncer à leur politique d’exploitation des avantages liés au dollar. Dès 1989, ils laissent flotter leur monnaie, au moment où le Mark allemand ne cesse de se réapprécier. Le dollar conserve son rôle de monnaie internationale.

c) Deux conférences ont marqué les relations monétaires internationales depuis les années 80.Lesquelles ? et quelles étaient leurs principales innovations.

La Conférence de Plaza (New York, 1985) et conférence du Louvre (Paris, 1987) sont les deux premières conférences monétaires internationales après les accords de la Jamaique qui ont institué le régime de changes flottant. La principale mission de cette conférence était de trouver une solution à la forte appréciation du dollar depuis le début des années 80 du siècle dernier (les spécialistes parlent de la conférence qui doit organiser l’atterrissage du dollar par rapport au yen japonais et Mark allemand). La coopération a été institutionnalisée : les banques centrales des pays du G7 (principaux pays industrialisés du monde) décident d’agir en commun pour stabiliser les monnaies (leur principale innovation c’est la technique des zones cibles, voir question précédente).

Références

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