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Comment les propriétés des agrégats dépendant de leur nucléarité créent-elles la sursaturation?

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Comment les propriétés

des agrégats dépendant de leur nucléarité créent-elles la sursaturation?

Jacqueline BELLONI et Pascal PERNOT

Laboratoire de Chimie Physique, UMR CNRS-UPS 8000, Bât. 349, Université Paris-Sud, 91405 Orsay (France)

jacqueline.belloni@u-psud.fr

GDR Nucléation, Toulouse, 3-4 nov. 2010

(2)

Cristaux de neige

Cristaux de quartz Cristaux géants de CaSO4,2H2O

des grottes de Naica (Mexique) Verglas

(3)

Pression

Température

Liquide

Vapor Fusion

Evaporation

Vapeur

DIAGRAMME de PHASE

Sublimation

Point Triple

Point Critique

Solide

(4)

Pression

Température

Liquide

Vapor Fusion

Cristallisation

Evaporation

Vapeur

DIAGRAMME de PHASE et SURSATURATION

Sublimation

Point Triple

Solide

Condensation

Point Critique

(5)

Pression

Température

Liquide

Vapor Fusion

Cristallisation

Evaporation

Vapeur

PHASE DIAGRAM

and SUPERSATURATION

Sublimation

Point Triple

Solide

Condensation

Point Critique

(6)

* Vapeur d’eau dans les nuages. Formation de la pluie, du brouillard, de la neige,

* Formation du verglas à partir d’eau surfondue

* Chambre à brouillard (vapeur sursaturée)

* Cristallisation à partir de solides surfondus, ou de solutions sursaturées

* Bulles dans le champagne, dans l’eau gazeuse ....

* Atomes de métal ou sels monomères après

radiolyse pulsée (en solution) ou dans jets moléculaires (gaz)

SYSTEMES SURSATURES

(7)

SURSATURATION en SOLUTION

Cristallisation

(8)

Concentration

Température

Solution

Dissolution Cristallisation/

Précipitation

DIAGRAMME de PHASE et SURSATURATION

Solide

(9)

Concentration

Température

Solution

Dissolution Cristallisation/

Précipitation

Solide

Sur- saturation

ceq cs

Teq Ts

S = Ts / Teq

DIAGRAMME de PHASE

et SURSATURATION

(10)

µ

= ΔH n - T ΔS n

T (K)

M1 (Phase Diluée)

M (Phase Condensée)

T1

POTENTIEL CHIMIQUE de la PHASE

Phase métastable

(11)

CLASSICAL THEORY OF NUCLEATION

THEORIE CLASSIQUE de la NUCLEATION (CTN)

Mn

r

σ

Δ G

n

= 4 π r

n2

× σ − (4π r

3

/3) × κ

Β

Τ/ v

m

ln(p/p

0

)

Différence d’énergie libre du bulk entre la phase stable et la métastable Différence d’énergie libre

à l’interface

S = p/p

0

Volmer, 1934

Zeldowitch, 1942

(12)

CLASSICAL THEORY OF NUCLEATION

r (nm)

Potentiel de Gibbs ΔG

S > 1 S = 1

r’crit rcrit S’ > S > 1

ΔG0 ΔG’0

THEORIE CLASSIQUE de

la NUCLEATION (CTN)

(13)

Modèle macroscopique

Rayon critique du noyau trop grand Fluctuations requises irréalistes

Applicable à la nucléation hétérogène et à la croissance

*****

Tension superficielle non applicable aux clusters Energie de liaison dépendant de la nuclearité

FAIBLESSE du MODELE

(14)

Le potentiel de réduction de Agn+ croît avec n.

Le potentiel constant du révélateur ne peut thermodynamiquement agir que sur les agrégats de potentiel supérieur au sien, d’où :

Un nombre critique minimum d’atomes nc dans l’agrégat Agn est requis pour permettre le développement.

COMPARAISON avec la TAILLE

CRITIQUE dans le DEVELOPPEMENT PHOTO

(15)

Nuclearity

4.5 3 0 -3 -4.5

E° (V

NHE

) IP ( eV )

9 6 3 0

0 5 10 15 200 600

8

vacuum level

IP (Agn+ / Agn0) in Gas

Kappes et al.,1992 Schulze et al., 1992.

E° (Agn+ solv / Agn0solv) in Solution

Belloni et al., 1992

ΔH solv(Ag+ ) = 5 eV 

(16)

Mostafavi et al., 1989

(17)

* Phases transitoires oligomériques

* La première étape de la nucléation est la dimérisation

n

c

= 2

* L’énergie moyenne de liaison croît avec n (K

n,nucl/dissoc.

croît avec n, Δ G

n

décroît)

MODELE MOLECULAIRE de la NUCLEATION

Belloni &Pernot, J. Phys. Chem. B, 2003, 107, 1799

Δ G

2

= kT

c

(18)

Mn , crit + M1 Mn, crit+1 ΔGn,,crit + 1

Mcrist + M1 Mcrist + 1 ΔGcrist+1

CINETIQUE de la NUCLEATION

(CLASSIQUE)

(19)

M1 + M1 M2 ΔG2

M2 + M1 → M3 ΔG3

M3 + M1 → M4 ΔG4

Mn + M1 → Mn+1 ΔGn+ 1

Mcrist + M1 Mcrist + 1 ΔGcrist+1

J. Belloni & P. Pernot, J. Phys. Chem. B, 2003, 107, 1799

CINETIQUE de la NUCLEATION (MOLECULAIRE)

kT

(20)

E b, n = Φ + 21/3 [1/2 E b,n=2 - Φ] n -1/3 avec :

E b, n : énergie de liaison du cluster n

Φ : énergie de liaison de la phase condensée massive E b,n=2 : énergie de liaison du dimère.

Bonacic-Koutecky et al., Z. Phys. D, 1993 Poteau, Heully, Spiegelman, Z. Phys. D, 1997 Santamaria et al, Chem. Phys, 1994

Erkoç and Yilmaz, Physica E, 1999

Méthodes ab initio, DFT, MD :

ENERGIE de LIAISON

DEPENDANT de la NUCLEARITE

(21)

Bonacic-Koutecky et al., Z. Phys. D, 1993

Agn

(22)

Bonacic-Koutecky et al., Z. Phys. D, 1993 Poteau, Heully, Spiegelman, Z. Phys. D, 1997 Santamaria et al, Chem. Phys, 1994

Erkoç and Yilmaz, Physica E, 1999

Agn

(23)

CINETIQUES

DEPENDANT de la NUCLEARITE

ΔGn-1 ↔ n = Δ Hn-1 ↔ n – Tn-1↔ n Δ Sn-1 ↔ n

k ,n-1↔ n

ln K eq ,n-1↔ n / RT = ln = - ΔG 0n-1↔ n k ,n↔ n-1

(24)

M1 M2

M

T (K) T1 2 T1

P ot en ti el d e G ib bs d e M

n

Phase diluée

Phase condensée

(25)

P ot en ti el d e G ib bs d e M

n

M1 M2

M3

M4

M5

M Mn

T1 5

T (K) T1 2 T1 3 T1 4 T1 n T1 Evaporation/

Dissolution

Condensation/

Cristallisation

Belloni &Pernot, J. Phys. Chem. B, 2003, 107, 1799

Phase diluée

(26)

M1 + M1 M2 ΔG2 Dimérisation/Dissociation

M2 + M1 M2 + M1

M2 + M1 M2 + M1 Thermalisation

CINETIQUE de NUCLEATION

(27)

M1 + M1 M2 ΔG2 Dimérisation/Dissociation

M2 + M1 M2 + M1

M2 + M1 M2 + M1 Thermalisation

M2 + M1 M3 ΔG3 Nucléation/Dissociation

M3 + M1 M3 + M1

M3 + M1 M3 + M1 Thermalisation

CINETIQUE de NUCLEATION

(28)

M1 + M1 M2 ΔG2 Dimérisation/Dissociation

M2 + M1 M2 + M1

M2 + M1 M2 + M1 Thermalisation

M2 + M1 M3 ΔG3 Nucléation/Dissociation

M3 + M1 M3 + M1

M3 + M1 M3 + M1 Thermalisation

Mn + M1 Mn+1 ΔGn Nucléation/Dissociation

Mn+1 + M1 Mn+1 + M1

Mn+1 + M1 Mn+1+ M1 Thermalisation

CINETIQUE de NUCLEATION

(29)

VARIATION de l’ENERGIE de LIAISON entre n et n+1

Δ Hn ↔ n+1 = Eb + α [(n + 1)2/3 - n2/3] avec Eb: énergie de cohésion de la phase condensée et α = 21/3 H1 2 /2 − Φ)

ΔH1 2 énergie de liaison du dimère.

De même ::

Τ n↔ n+1 = Δ Hn ↔ n+1 / Δ Sn ↔ n+1

(30)

Nucléarité du Cluster n T n n+1 / T

VARIATION de la TEMPERATURE de TRANSITION avec la NUCLEARITE

Belloni & Pernot, JPC B, 2003

NUCLEARITY

(31)

CONCLUSION

Etant donné que :

1) La nucléation de monomères commence cinétiquement par la dimérisation,

2) Et l’énergie moyenne de liaison dans l’agrégat diminue avec n,

Le domaine de métastabilité de la phase sursaturée est borné (à pression constante) par:

- la température de transition macroscopique (borne sup.) - la température de dimérisation du monomère (borne inf.).

*******

***

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