Ouestinfo
Quotidien National D’information
Premier quotidien indépendant de l’Algérie profonde
Le droit de savoir, la liberté d’informer
Mardi 09 Juillet 2019 N°2258 6ème année PRIX : ALGERIE : 20 DA ‐ FRANCE : 1,2 EURO
P.02
Un programme de 22 000 locaux commerciaux
P.05
DÉCHETS BIOMÉDICAUX AU CHU HASSANI ABDELKADER DE SIDI BEL ABBES
Un danger de mort omniprésent !...
P.14
JEUNES PORTEURS DE PROJETS
NILIA Soumia le porte-bonheur
des Verts
Les joyaux Verts époustouflants !
P.041/8E DE FINALE - ALGERIE 3 GUINEE 0
02 Site web // www. ouest-info.org
Mardi 09 Juillet 2019 ACTUALITÉS
Ouestinfo
Le droit de savoir, la liberté d’informer
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L'hippodrome.Oran
CASNOS
JEUNES PORTEURS DE PROJETS
Un programme de 22 000 locaux commerciaux
Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité so‐
ciale, Tidjani Hassan Haddam, a annoncé, lundi à Alger, le lancement d'un programme de 22 000 locaux commer‐
ciaux, proposés à l'achat ou à la location, en faveur des jeunes porteurs de projets dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi."Quelque 8.754 locaux commerciaux sont proposés, dans un pre‐
mier temps, aux jeunes por‐
teurs de projets, à titre d'achat ou de location en at‐
tendant un autre quota de 14 000 locaux", a fait savoir M.
Haddam qui a présidé en compagnie de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, Ghania Eddalia, la cérémonie de lancement de ce programme.Cette opéra‐
tion est destinée aux jeunes entrepreneurs, dont les pro‐
jets sont en cours de concré‐
tisation, dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi, à l'instar de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), la Caisse
nationale d'Assurance‐chô‐
mage (CNAC), l'Agence natio‐
nale de gestion du microcrédit (ANGEM), dans le cadre de la prise en charge des leurs aspirations en ma‐
tière d'entrepreunariat, a‐t‐il souligné.M. Haddam a dé‐
claré que "le Premier ministre a décidé de mettre à la dispo‐
sition des jeunes porteurs de projets les locaux non exploi‐
tés, et de valoriser et exploi‐
ter tous les investissements réalisés, en accordant la prio‐
rité aux jeunes porteurs de projets insérés dans le cadre des différents dispositifs d'aide à l'emploi des jeunes et la création de micro‐entre‐
prises".Dans cette perspec‐
tive, ces jeunes bénéficieront des locaux vacants non ex‐
ploités relevant des orga‐
nismes sous tutelle du secteur de l'Habitat, à l'instar des Offices de promotion et de gestion immobilière
(OPGI), l'Agence nationale d'amélioration et de dévelop‐
pement du logement (AADL) et l'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI).A cet effet, il a été pro‐
cédé à l'installation d'une Commission centrale au ni‐
veau du ministère du Travail pour la mise en œuvre de cette décision, et de laquelle sont issues des sous commis‐
sions au niveau local, a‐t‐il précisé ajoutant que l'attribu‐
tion de ces locaux s'effectue
"selon des mécanismes facili‐
tant les mesures administra‐
tives et à un coût à la portée de ces micro‐entreprises".Le ministre a appelé, dans ce sens, les commissions de wi‐
laya à "accélérer le rythme de travail afin de mettre, dans les plus brefs délais, ces locaux à la disposition des jeunes por‐
teurs de projets".Par ailleurs, le ministre a affirmé que son secteur s'attelait depuis 3
mois à la tenue de séances de travail avec les micro‐entre‐
prises pour faire le point sur leurs préoccupations en vue de "lever les obstacles et met‐
tre en place de nouvelles faci‐
litations".Rappelant que le Premier ministre "avait or‐
donné l'arrêt des poursuites judiciaires contre les jeunes entrepreneurs confrontés à des difficultés pour le rem‐
boursement des crédits oc‐
troyés dans le cadre de la création de leurs entreprises, ainsi que des procédures de saisie de leur matériel", M.
Haddam a salué cette mesure qui vient "soulager les por‐
teurs de projets et les encou‐
rager à poursuivre leurs activités afin de participer effi‐
cacement à l'édification de l'économie nationale".De son côté, la ministre de la Solida‐
rité nationale a annoncé l'af‐
fectation, dans le cadre de cette opération, de "30% des
locaux commerciaux aux femmes bénéficiaires des dis‐
positifs d'aide à l'emploi, en vue de favoriser l'accès de la femme au monde de l'entre‐
preneuriat".Conformément aux dispositions de la loi rela‐
tive à la protection des per‐
sonnes aux besoins spécifiques, il a été décidé "de consacrer 10% des locaux commerciaux à cette catégo‐
rie, et leur aménagement selon les besoins et les spéci‐
ficités du handicap, notam‐
ment la facilitation de l'accès", a‐t‐elle encore indiqué..Plus précise, la ministre a ajouté que les locaux réservés aux jeunes porteurs de projets sont proposés à des prix rai‐
sonnables et avec des facilita‐
tions telles que la prorogation du délai de paiement des montants de l'acquisition ou de la location à plus de 5 an‐
nées, voire jusqu'à 25 an‐
nées. Aps
Enquête sur une vidéo montrant des éléments de la police tabassant un individu
Le Procureur de la République près le Tribunal de Sidi M'ha‐
med (Alger) a instruit les ser‐
vices de la Police judiciaire relevant de la Sûreté de la wi‐
laya d'Alger d'ouvrir une en‐
quête préliminaire sur une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montrant des éléments de police en train de frapper un individu en tenue civile, a indi‐
qué lundi un communiqué du tribunal."En application des dispositions de l'article 11, ali‐
néa 03, du code de procédure pénale, modifié et complété, et après avoir visionné une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montrant des éléments de la police en train de frapper un in‐
dividu en tenue civile, des ins‐
tructions ont été adressées, le 06 juillet 2019 à 18h30, aux services de la police judiciaire territorialement compétents à l'effet de nous fournir des in‐
formations détaillées sur ces
faits", lit‐on dans le communi‐
qué du tribunal.La même source a précisé qu'"un rapport préliminaire nous est parvenu en date du 07/07/2019, suite auquel les services de la police judiciaire relevant de la sûreté de la wilaya d'Alger ont été ins‐
truits de diligenter une en‐
quête préliminaire approfondie sur les faits montrés par la vidéo en s'assurant de leur vé‐
racité par le recours à des tech‐
niciens et d'identifier les auteurs après confirmation des conditions et des circonstances
de l'incident".Pour rappel, le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelkader Kara Bouhedba, avait instruit, di‐
manche, l'Inspection générale de la Sûreté nationale d'ouvrir une enquête au sujet d'une vidéo montrant des affronte‐
ments avec la police, qui au‐
raient eu lieu probablement vendredi dernier.Le DGSN avait souligné, en outre, "l'impératif d'enquêter sur les faits et de si‐
tuer les responsabilités afin que toutes les mesures pré‐
vues par loi soient prises".I.N
Le délai de la cotisation prolongé de trois mois
Le ministre du Travail, de l’Emploi et la Sécurité sociale, Tidjani Had‐
dam Hassane, a annoncé di‐
manche à partir de Aïn Defla le prolongement de trois mois du délai de cotisation payable par les personnes exerçant une activité non salariée préalablement fixé au 30 juin de l’année en cours."Nous venons de solliciter le Premier ministre pour le prolon‐
gement du délai de la cotisation payable par les personnes exer‐
çant une activité non salariée, préalablement fixé au 30 juin de l’année en cours, et nous nous ré‐
jouissons qu’il ait répondu favora‐
blement à notre doléance en prorogeant le délai de trois mois", a précisé M. Haddam qui inspec‐
tait le siège de la Caisse nationale de sécurité sociale des non‐sala‐
riés (CASNOS) de Aïn Defla dans le cadre de sa visite de travail dans la wilaya.Tidjani Haddam Hassane a expliqué que les motifs inhé‐
rents à la demande de prolonge‐
ment du délai de cotisation payable par les personnes exer‐
çant une activité non salariée ont
trait à la conjoncture économique actuelle, émettant le souhait de voir la culture de la sécurité so‐
ciale s’installer d’avantage chez les non‐salariés."La conjoncture éco‐
nomique actuelle s’est répercutée négativement sur nombre de tra‐
vailleurs non‐salariés et nous en sommes pleinement conscients.
C'est justement pour cette raison que nous avons sollicité le Pre‐
mier ministre pour prolonger les délais de la cotisation dont ces travailleurs doivent s’acquitter", a‐t‐il argumenté.Il a, d’autre part, noté que l’Etat a changé de stra‐
tégie en vue de se rapprocher du travailleur non salarié, instruisant les responsables locaux de son secteur à lutter contre la bureau‐
cratie et à tout entreprendre pour que celui‐ci (le travailleur non‐salarié) "passe le moins de temps possible au niveau des agences".Réagissant à un exposé sur l’activité de la CASNOS dans la wilaya, le ministre a fait part de son étonnement quant au fait que sur 10 000 agriculteurs en activité, 2963 seulement (soit 30
%) sont affiliés actifs."Il est clair que chaque wilaya à ses spécifi‐
cités propres à elle et pour Aïn Defla, il ne faut aller par trente‐
six chemins pour affirmer que sa vocation première a trait à l’agri‐
culture puis à l’aquaculture", a‐t‐
il.fait remarquer, qualifiant de
"très faible" le niveau de cotisa‐
tion des agriculteurs.Tout en met‐
tant l’accent sur le fait que "nul n’est à l’abri d’une maladie, d’un accident ou de tout autre évène‐
ment fâcheux faisant partie des vicissitudes de la vie", Tidjani Haddam Hassane a appelé à la nécessité de mener une cam‐
pagne de sensibilisation pour in‐
citer les agriculteurs à s’affilier à leur caisse."Plus qu’un appel, c’est un cri que je souhaiterais lancer en m’exprimant de la sorte. S’ils (les agriculteurs non affiliés n.d.l.r) ne pensent pas à eux‐mêmes, qu’ils s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants et celui de leurs ayants droit lesquels ont le droit de vivre sereins et d’avoir une couverture sociale", a‐
t‐il martelé. I.N
Vers l'adoption de la langue anglaise dans la recherche scientifique
Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Tayeb Bouzid a instruit lundi à Constantine à l’effet de consolider l’utilisation de la langue anglaise dans les recherches scientifiques."Le ministère de l'Enseignement Supérieur œuvre à mettre en place les mécanismes néces‐
saires dans le cadre des com‐
missions pédagogiques des
universités pour consolider l’utilisation de l’anglais dans la recherche", a indiqué le minis‐
tre au cours de la cérémonie d’inauguration du centre de re‐
cherche de la mécanique, au campus Chaab El Rassas, de l’université des frères Men‐
touri.Il a, dans ce contexte, ajouté que l’adoption de l’an‐
glais dans la recherche permet
"une meilleure visibilité des
travaux des chercheurs" soute‐
nant que la démarche appuie l’étape de la validation de la re‐
cherche, "un passage indispen‐
sable qui transforme l’expérience accomplie au la‐
boratoire en fait scientifique", a‐t‐il dit.Rappelant que la langue anglaise est la langue des filières internationales et celles des revus scientifiques, le ministre a encouragé l’ou‐
verture d’un dialogue entre académiciens et étudiants pour œuvrer à adopter l’an‐
glais dans la recherche scienti‐
fique.Sur un autre registre, le ministre de l'Enseignement et de la Recherche Scientifique, a indiqué que son département accorde "un intérêt particulier"
à la fixation des chercheurs al‐
gériens dans leur pays et ce en leur offrant "les outils néces‐
saires pour développer leur re‐
cherches au service du pays".Il a ajouté que "la porte de‐
meure ouverte pour tous les cerveaux algériens établis à l’étranger avec qui les contacts n’ont jamais été interrom‐
pus".M. Bouzid s'est rendu au centre des recherches des sciences pharmacologiques au pôle universitaire, à l’unité de voisinage 5 de la ville Ali Mend‐
jeli, où il a inspecté plusieurs structures de l’université Salah Boubnider (Constantine 3).A l’unité des recherches en chi‐
mie environnementale de l’université Mentouri, un groupe d’étudiants a observé un mouvement de protesta‐
tion et empêché la délégation ministérielle d’effecteur une vi‐
site d’inspection, a‐t‐on constaté. APS
ACTUALITÉS
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Mardi 09 Juillet 2019
APN
CHARGES RETENUES CONTRE OULD ABBES
Dilapidation de deniers publics et conclusion de marchés en violation des dispositions législatives
L'ancien ministre et ex‐
sénateur, Djamel Ould Abbes, placé dimanche en détention provisoire, est poursuivi pour plu‐
sieurs chefs d'inculpa‐
tion, notamment la dilapidation de deniers publics, la conclusion
d'un marché en violation des dispositions législa‐
tives et réglementaires en vigueur et l'octroi d'indus privilèges, a indi‐
qué un communiqué du Procureur général près la Cour suprême."Audi‐
tionné dimanche par le
Conseiller instructeur près la Cour suprême, M.
Ould Abbès est poursuivi pour dilapidation de de‐
niers publics, conclusion d'un marché en violation des dispositions législa‐
tives et réglementaires en vigueur, octroi d'in‐
dus privilèges et abus de fonction", a noté le com‐
muniqué. Le Conseiller instructeur a ordonné la mise en détention provi‐
soire à l'encontre du pré‐
venu, a conclu le
communiqué.
I.N
Plénière mercredi consacrée à l'élection du nouveau président
L'Assemblée populaire natio‐
nale (APN) tiendra, mercredi prochain, une séance plénière consacrée à l'élection du nou‐
veau président de l'Assemblée, a indiqué, dimanche, un com‐
muniqué de la chambre basse du Parlement. Le Bureau de l'APN "a tenu, dimanche, une réunion, sous la présidence du vice‐président, Abderrezak Ter‐
beche, consacrée à l'examen du rapport de la Commission
des Affaires juridiques, admi‐
nistratives et des libertés de l'APN portant sur la validation de la vacance du poste de pré‐
sident de l'APN et la concerta‐
tion autour de la date de la séance de l'élection du nou‐
veau président, a précisé la même source. Selon le même communiqué, M. Terbeche " a tenu, par la suite, une réunion de concertation avec les prési‐
dents des groupes parlemen‐
taires, laquelle a débouché sur la validation du choix du mer‐
credi 10 juillet à 10H00 en tant que date de la tenue de la séance consacrée à l'élection du nouveau président de l'APN". A rappeler que la Com‐
mission des Affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN avait validé, plus tôt dans la journée, la vacance du poste de président de l'APN.
Aps
SOMMET DE L'UA
lancement opérationnel à Niamey de la ZLECAF
La Zone de libre‐échange conti‐
nentale africaine (ZLECAF) a été lancée dimanche à Niamey dans sa phase opérationnelle à l'occa‐
sion de la tenue du 12ème som‐
met extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA). Le Pre‐
mier ministre, Nourddine Be‐
doui, représentant le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, à ce sommet extraordinaire, a pris part à ce lancement opération‐
nel. M.Bedoui est accompagné du ministre des Affaires étran‐
gères, Sabri Boukadoum ainsi que du ministre du Commerce, Saïd Djellab. Auparavant, il a été
procédé au lancement des ins‐
truments opérationnels de la ZLECAF, qui est entrée en vi‐
gueur le 30 mai denier dans l'objectif de constituer un mar‐
ché unique pour les biens et ser‐
vices au niveau du continent, basé sur la libre‐circulation des activités et des investissements.
Très attendue, cet espace constitue un marché de 1,2 mil‐
liard de personnes et créera un marché de 3.000 milliards de dollars, sans aucun droit de douane ni restriction à la fron‐
tière, selon les données fournies pas ses concepteurs. Le com‐
merce intra‐africain représente actuellement environ 16% du commerce total du continent, soit 2% du commerce mondial, alors que les flux commerciaux intra‐européens sont à hauteur de 67%. La ZLECAF est une zone
géographique continentale dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l'UA. Elle vise à stimuler le commerce intra‐africain en offrant un Ac‐
cord commercial global et mu‐
tuellement bénéfique entre les Etats membres, couvrant le commerce des biens et des ser‐
vices, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et la politique en matière de concurrence. La Zone suppri‐
mera progressivement les droits de douane et fera baisser les barrières non tarifaires. Elle ai‐
dera à améliorer les infrastruc‐
tures de qualité déplorable et les postes frontaliers inefficaces et facilitera aussi la circulation des marchandises, des res‐
sources humaines ainsi que des fonds au sein de la région. La
ZLECAF stimulera également la croissance commerciale en re‐
liant les économies fragmentées du continent dans un marché in‐
tégré de plus d'un milliard de clients potentiels.Lors du Som‐
met de Kigali en mars 2018, les Etats membres de l'UA signa‐
taires de l'Accord portant créa‐
tion de la ZLECAF ont donné un signal fort pour la consolidation et le renforcement des échanges commerciaux intra‐
africains dans l'objectif de la création d'un marché africain unique.L'idée de la création de cette Zone avait été déclinée dans le Traité d’Abudja en 1991, qui dispose que les Etats afri‐
cains doivent renforcer leurs Communautés économiques ré‐
gionales (CER) en intégrant et en coordonnant leurs politiques
commerciales. Aps
Comparution de Saïd Barkat devant le juge enquêteur près la Cour suprême
L'ex‐sénateur, Saïd Barkat, a comparu lundi devant le juge
enquêteur près la Cour su‐
prême pour dilapidation de de‐
niers publics, conclusion d'un marché en violation des dispo‐
sitions législatives et réglemen‐
taires en vigueur et faux en écritures publiques lorsqu'il était ministre de la Solidarité nationale et de la Famille. Le parquet général près la Cour su‐
prême avait engagé les procé‐
dures de poursuite judiciaire à l'encontre de Saïd Barbat, après son renoncement à son immu‐
nité parlementaire, selon les formes et dispositions prévues dans le code de procédure pé‐
nale pour des faits punis par la loi. Il s'agit des chefs d'inculpa‐
tion de "dilapidation de deniers publics, conclusion d'un marché en violation des dispositions lé‐
gislatives et réglementaires en vigueur, abus de fonction et faux en écritures publiques".Le dossier de cette affaire avait été
transféré au juge enquêteur dé‐
signé à cet effet pour prendre les mesures adéquates.
A noter que le juge enquêteur près la Cour suprême avait or‐
donné, dimanche, le placement de l'ancien ministre de la Soli‐
darité nationale et ex‐sénateur, Djamel Ould Abbes en déten‐
tion provisoire à la prison d'El Harrach pour des affaires simi‐
laires. I.N
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SITE Web // www.ouest-info.orgMardi 09 Juillet 2019 ORAN
AÏN EL TÜRCK/ LE PROJET D’UN PARKING À ÉTAGE ET D’UN HÔTEL CONTESTÉ PAR LES CITOYENS
Le wali ordonne, jusqu’à nouvel ordre, le gel des travaux
Par : Karim Bennacef
Face à la contestation des ci‐
toyens à Aïn El Türck, représen‐
tés par pas moins de 10 associations et comités de quar‐
tiers, le wali d’Oran, Mr Chérifi Mouloud a ordonné, jusqu’à nouvel ordre, le gel des travaux d’un projet de réalisation d’un parking à étages et d’un hôtel à la place du 20 Août plus précisé‐
ment au lieu dit «Beau Séjour», à travers une correspondance si‐
gnée en date du 21 Mai 2019 et adressée au chef de daïra d’Aïn El Türck.
Selon le contenu de cette corres‐
pondance, la décision du gel suite au litige qui oppose le por‐
teur du projet aux citoyens de la commune d’Aïn El Türck lesquels avaient introduit une requête auprès des différents responsa‐
bles de la commune et de la wi‐
laya pour dénoncer l’inadéquation d’un tel projet en
ce lieu même de la commune, de surcroit sur l’emplacement d’un stade de proximité , est‐il cité par les pétitionnaires. Ces derniers, qui ont été reçus par le wali d’Oran, vont jusqu’à sollici‐
ter l’ouverture d’une enquête sur les modalités d’attribution de l’assiette de plus de trois milles mètres carrés compre‐
nant un stade de proximité et inscrite dans le plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) de la commune, dont a bénéficié l’investisseur dans le cadre du droit de jouissance durant une période de 33 années conformé‐
ment à l’acte délivré par les ser‐
vices domaniaux pour la réalisation d’un hôtel et d’un parking à étages. Dans la corres‐
pondance adressée au chef de daïra d’Aïn El Türck par le chef de l’exécutif de la wilaya, il a été re‐
quis la réouverture de ce dos‐
sier, avant de trancher définitivement dans cette af‐
faire. Pour leur part, les pétition‐
naires ont argumenté leur op‐
position par l’inadaptation de l’implantation dudit projet en ce lieu dit « Beau Séjour », du fait de l’existence depuis 20024 d’un stade de proximité réalisé en PCD et inscrit dans le PDAU de la commune sur le site même où
est projeté cet ensemble immo‐
bilier, du non‐respect de la ré‐
glementation en vigueur concernant les réalisations sur le littoral et relative à la bande des 100 mètres, puisque la distance séparant ce projet de la mer, est inférieure à celle requise. L’ina‐
déquation du site lui‐même
pour l’accueil d’un projet d’un tel volume, située en plein cen‐
tre ville de la commune, et ses conséquences sur le plan de cir‐
culation de la ville. Et enfin, ces pétitionnaires requièrent que la seule façade maritime encore disponible et non obturée par les ensembles immobiliers à Aïn El Türck, soit préservée. Selon ces derniers, que le choix du site pour ce projet est non‐sens, toutefois, rétorqueront‐ils, le projet d’un parking à étages se‐
rait le bienvenu à Aïn El Türck et ce, à condition que le choix de terrain se fasse sur un emplace‐
ment approprié pour ce type d’activité et n’altère en rien l’as‐
pect esthétique et touristique de la station balnéaire déjà terni par l’invasion du béton et les constructions et extensions illi‐
cites érigées à même les plages.
Ils espèrent surtout des ré‐
ponses concrètes à leur ques‐
tionnement de la part du wali
Chérifi. Concernant le stade de proximité, réalisé 15 ans aupa‐
ravant, livré en son temps, flam‐
bant neuf, a été inexplicablement vandalisé, la clôture grillagée arrachée et le tartan synthétique dévasté, alors qu’il était destiné aux jeunes de la commune pour la pratique sportive et la lutte contre l’oisiveté. Sauf que le temps et l’irresponsabilité fe‐
ront que les deniers publics, soient jetés par les fenêtres, car le stade en question avait couté en son temps, la bagatelle de 400 millions de centimes, pour finir dans la désolation. A l’heure où nous mettons sous presse, le c as de cet investisseur est à l’étude au niveau de la wi‐
laya, et ne saurait connaitre son dénouement dans les jours à venir. Il s’agira de détecter s’il eut malversation ou non dans cette affaire, même si le projet en lui‐même semble ambitieux.
CHUO
Le service des urgences médicales pris d’assaut
L’unité du tri médical des urgences médicales relevant de l’Etablissement Hospitalo‐universitaire d’Oran (CHUO) a enregistré samedi dernier, un bon nombre d’admission de per‐
sonnes présentant des pathologies lourdes notamment des maladies res‐
piratoires, cardiaques et autres et ce, suite à la canicule qui a sévi ce jour‐ci , suivie de vents chauds et dont le mercuriale a atteint un degré très élevé. Un bref tour d’horizon effectué ce jour‐ci au lieu précité , nous a per‐
mis de constater de visu cet état de
fait où , l’équipe médicale de garde secondée par un personnel paramé‐
dical compétent , assurait pleinement sa mission et ce , malgré quelques contraintes. Des malades mis sous surveillance médicale, étaient prise en charge par les urgentistes qui, mal‐
gré ce flux, arrivaient quand même à surpasser cette situation. Notons au passage que, le même scénario a eu lieu dans différentes structures de santé relevant de la wilaya d’Oran, où plusieurs personnes y ont été éva‐
cuées, soit par leurs proches ou, par
le biais des éléments de la PC pour une éventuelle prise en charge. Pour cela, il est conseillé aux citoyens de boire beaucoup d’eau , afin d’éviter une éventuelle déshydratation obli‐
geant ainsi , dans certains cas et pour certaines personnes ,d’une hospitali‐
sation dans les formes graves .Comme il a été conseillé également d’éviter l’exposition au soleil au moment de fortes chaleurs et surtout dans l’après‐midi ,de sortir de chez‐eux à ce moment là sauf , en cas de néces‐
sité et bien d’autres. B.Boukleka
DIRECTION DE TRANSPORT D’ORAN
Les bus s’arrêteront à une heure tardive, lors de cette saison estivale
La Direction du transport relevant de la wilaya d’Oran procédera durant cet été, à un aménagement d’un plan horaire « spéciale saison esti‐
vale », vu le nombre important de touristes affluant vers la capitale de l’Ouest Algérien en cette période es‐
tivale. Cette initiative prise par le premier responsable de la wilaya d’Oran, a été annoncée lors de la conférence de presse tenue au siège de la wilaya, le 2 du mois en cours et ce, en présence du directeur de ce secteur. Cette louable action initiée
par les pouvoirs publics permettra ainsi, aux citoyens Oranais et autres visiteurs de se défouler et de vivre de bons moments vu l’animation ré‐
gnante dans différents endroits.
Même le volet sécuritaire a été pris de considération comme de cou‐
tume permettant ainsi, aux visiteurs et autres citoyens de circuler libre‐
ment et sans peur. Pourvu que cela dure, car vu les précédents et ré‐
cents arrêts de travail de l’entreprise ETO, il a été constaté une désolante image de cette entreprise. Enfin, no‐
tons que l’entreprise ETO qui compte 185 bus opérationnels desservant ainsi, une trentaine de lignes, avait renforcé sa flotte de certaines lignes reliant les nouvelles cités d’habitat ,notamment dans les nouvelles ag‐
glomérations dont on cite ,la cité
AADL ,Belgaid ,Boutlélis et autres.
De même que, l’entreprise conti‐
nuera à se déployer dans de nou‐
velles cités et ce, avec l’extension de la capitale de l’Ouest Algérienne et autre création de nouveaux pôles d’habitats. B.Boukleka
CNAS/ORAN
La CNAS à l’écoute des assurés sociaux
d’autre part , d’une meilleure prise en charge des doléances des assurés sociaux ,la Caisse Nationale Sociale de Assurances sociales relevant de la
wilaya d’Oran lance ou plutôt ,ouvre ses portes quotidiennement au large public notamment les assurés contrairement aux deux jours de ré‐
ception programmés auparavant .Cette action , initiée par les pouvoirs publics permet aux concernés de s’informer et de l’autre coté , d’avoir
des réponses de leurs préoccupa‐
tions ou carrément de la régularisa‐
tion de leur situation vis‐ à vis de la CNAS.A cet effet ,la direction des
prestations de service relevant de l’Agence d’Oran , accueillera pour sa part ,une moyenne d’une vingtaine de personnes. Enfin, il a été mis par
les services concernés aux citoyens de la disposition d’un numéro vert à savoir le 1030, afin d’être à l’écoute de ces derniers. B.Boukleka
PORTE DE CANASTEL
Un lieu chargé d'histoire
La porte de Canastel est comme toutes les célèbres portes d’Oran, si‐
tuée dans le vieux quartier de Sidi El houari. Elle fait partie des trois prin‐
cipales portes d’El Bahia dont celle de Tlemcen et Bab Hamra. La porte de Canastel est appelée par les ora‐
nais « Bab B’har ». Elle a été édifiée durant la période des Mérinides, en 1734. Mais avec l’invasion des espa‐
gnols, elle a été renforcée pour faire partie du dispositif de protection de la ville. Lors de la période coloniale, les français y ont construit, au‐ des‐
sus, car cette porte deux immeubles au dessus de cette porte est formé de deux grands arcs soulevés par un bastion carré qui comporte six ca‐
nons. Il faut savoir que cette porte est l’une des anciennes portes
d’Oran. Avec un style hispano‐mau‐
resque très sublime, elle a été pour longtemps l’entrée principale du vieil Oran, qui mène à la rue Philippe. Il faut savoir qu’au niveau de ces en‐
droits, il existait dans le passé des sources d’eau, qui ont été bouchées en 1848, afin de réaliser le célèbre boulevard Stallingrad. Reste qu’à l’heure actuelle, cette porte qui se
trouve dans un endroit stratégique dans le quartier de Sidi El Houari re‐
présente beaucoup pour les habi‐
tants de ce quartier. Aussi, ce site est très visité par les touristes, qui se rendent dans le quartier du vieil Oran. Notons enfin que la porte de Canastel a été quand à elle classée comme patrimoine national en 1952.
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SIDI BEL ABBÈS Mardi 09 Juillet 2019 DÉCHETS BIOMÉDICAUX AU CHU HASSANI ABDELKADER
Un danger de mort omniprésent !...
Par : KAID Omar
Les déchets biomédicaux comprennent tous les dé‐
chets produits par des ac‐
tivités médicales. Ils embrassent des activités de diagnostics aussi bien dans les traitements pré‐
ventifs, curatifs et palliatifs dans le domaine de la mé‐
decine humaine et vétéri‐
naire. En d’autres termes, sont considérés comme déchets biomédicaux, tous les déchets produits par des institutions médicales (publiques ou privées), un établissement de re‐
cherche ou un laboratoire.
La gestion des déchets bio‐
médicaux est une partie intégrale du contrôle d’hy‐
giène et d’infection au ni‐
veau
et en dehors des établisse‐
ments de santé. Les dé‐
chets biomédicaux contribuent aux risques d’infections nosocomiales qui mettent à risque la santé du personnel soi‐
gnant et des patients.
Des pratiques de gestion appropriées des déchets biomédicaux doivent, de ce fait, être
strictement appliquées comme partie d’une ap‐
proche globale et systéma‐
tique du contrôle
d’hygiène et des infections des hôpitaux. Une série de mesures devraient être dé‐
veloppées en
rapport avec la manipula‐
tion, le traitement et l’éli‐
mination des déchets biomédicaux pour pro‐
mouvoir l’hygiène person‐
nelle et des mesures de protection. Ces mesures doivent aussi connus à do‐
micile, tous ne sont que quelques exemples qui produisent des déchets bio actifs potentiellement dangereux, que l’on ap‐
pelle déchets biomédi‐
caux. La méthode d’élimination des déchets biomédicaux, selon les normes, comporte un pro‐
cédé complexe qui exige un contrôle rigoureux pour éviter tout danger grave pour la santé publique.
Bon nombre, sinon la ma‐
jorité des établissements producteurs de déchets biomédicaux dans notre pays n’ont aucun accès pratique à une méthode d’élimination efficace, et finissent par traiter ces dé‐
chets d’une manière appa‐
rentée à celle qui est
utilisée pour les ordures ménagères. Par rapport à ces
derniers, les déchets bio‐
médicaux ne sont pas im‐
portants en volume, mais représentent un risque quasi permanent quant à la santé du citoyen. Ces déchets générés au niveau des structures concernent le personnel municipal (service de l’hygiène com‐
munale) en charge de la gestion non seulement des déchets solides mais aussi des déchets infectieux qui proviennent des structures médicales privées et pu‐
bliques isolées.
Rôle et effets des struc‐
tures sanitaires locales Hôpitaux, cliniques, labo‐
ratoires, cabinets den‐
taires, cliniques vétérinaires et soins in‐
firmes sanitaires publiques (CHU, Etablissements hos‐
pitaliers de proximité, salle de soins…), des soins à do‐
micile, et des structures médicales privées, entre autres les cabinets de :
·Généralistes pratiquant les petits soins (incisions d’abcès, soins infirmiers…) ,
·Spécialistes (gynéco‐
logues, dermatologues, chirurgiens généralistes, ORL,…),
·Chirurgiens‐ dentistes,
·Laboratoires d’analyses (microbiologie, biochimie d’anatomie‐pathologie et de médecine nucléaire), demeurent une source permanente et inquié‐
tante, qui laisse planer un grand risque de propaga‐
tion de maladies infec‐
tieuses graves telles que les hépatites B et C, le Sida, la tuberculose…
Implication et contribu‐
tion des élus Dans ce sens, en vertu d’une réglementation uni‐
verselle, et du décret N°03‐ 477 cité ci‐dessus, les déchets biomédicaux sont classés en trois caté‐
gories :
1‐ Déchet anatomique : tout déchet anatomique humain ou animal consti‐
tué d’une partie du corps ou l’un de ses organes, à l’exception des phanères (1), du sang et des liquides biologiques.
2‐ Déchet infectieux : tout déchet contenant des micro‐organismes ou leurs toxines susceptible d’affec‐
ter la santé de la popula‐
tion à savoir : un objet piquant, tranchant ou cas‐
sable mis en contact avec du sang, un liquide ou un tissu biologique provenant de soins médicaux, den‐
taires ou vétérinaires ou d’un laboratoire de biolo‐
gie médicale ou vétéri‐
naire. Aussi, un tissu biologique, une culture cellulaire, une culture de micro‐organismes ou le matériel en contact avec ce tissu ou cette culture, provenant d’un laboratoire de biologie médicale ou vétérinaire; un vaccin de souche vivante, un conte‐
nant de sang ou du maté‐
riel imbibé de sang, provenant de soins médi‐
caux, d’un laboratoire de biologie médicale.
3‐ Déchet toxique : tout déchet constitué de résidu et produits pharmaceu‐
tiques périmés, produits chimiques et de labora‐
toires. Les produits conte‐
nant de fortes concertations en métaux lourds.
Les responsables de nos établissements, à tous les
échelons, se désintéres‐
sent de ce problème. "Au‐
cune mesure concrète n’est prise pour sécuriser cette filière à risque. Tout producteur de déchets est responsable de l’élimina‐
tion des déchets qu’il pro‐
duit. De par les inspections effectuées, mes différents services ont constaté une situation de «Non Gestion des Déchets Hospitaliers»
et, les actions menées jusqu’à présent sont obso‐
lètes, défaillantes, voire carrément absentes». Cet aveu du premier responsa‐
ble de la Santé résume de façon nette, précise et concise une situation qui fait ressortir le manque de perception de nos gestion‐
naires face à un problème quotidien qui engendre des pathologies lourdes dans leurs
traitements, souvent mor‐
telles. Dans un lieu qui gé‐
nère des déchets biomédicaux, l’entrepo‐
sage (intermédiaire ou centralisé) permettra d’éviter tout contact avec d’autres types de déchets et l’endroit ne sera acces‐
sible qu’aux personnes au‐
torisées, c’est‐à‐dire le personnel formé en hy‐
giène hospitalière. Pour ce faire, il faut d’abord procé‐
der au tri qui consiste à sé‐
parer les déchets biomédicaux des autres déchets aussitôt qu’ils sont générés, et les l’objet d’un ramassage quotidien des services communaux au même titre que les or‐
dures ménagères. Ce pro‐
cédé n’est pas exclu dans les grandes aggloméra‐
tions, car en plus de la mauvaise gestion des dé‐
chets biomédicaux consta‐
tée au niveau des établissements
de santé publique, les structures privées condi‐
tionnent leurs déchets dans le même emballage réservé aux déchets ména‐
gers. Les décharges pu‐
bliques en sont témoins.
Le service public de l’hy‐
giène communal, patau‐
geant dans la gestion des déchets solides et qui, jusqu’à nos jours, ne s’ef‐
force pas à trouver la solu‐
tion adéquate, ignore la définition des déchets bio‐
médicaux. De même, il ignore aussi le risque en‐
couru par la population de façon générale et par ses agents de façon particu‐
lière. Car, de visu, il est constaté que les agents s’occupant du ramassage des déchets ne portent au‐
cune protection (gants, masque, souliers protec‐
teurs et combinaison étanche), car les objets pi‐
quants et tranchants sont considérés comme une des catégories de déchets biomédicaux les plus dan‐
gereux. Comme souhaité par l’Organisation mon‐
diale de la Santé, les pro‐
grammes de formation des personnels doivent couvrir :
·L’Information et des justi‐
ficatifs de tous les aspects de la politique de gestion des déchets de soins médi‐
caux;
·Les rôles et les responsa‐
bilités de chaque membre du personnel de la mise en œuvre de la politique de gestion des déchets de soins médicaux ;
·Des instructions tech‐
niques pertinentes sur l’application des pratiques de gestion des déchets; ·Et des informations sur les
techniques de contrôle.
L’urgence d’une prise en charge imminente…
Il est aussi urgent pour les APC d’engager dans l’im‐
médiat une politique juste quant à la gestion des dé‐
chets d’une façon géné‐
rale (ménagers et de soins
médicaux), car les offi‐
cines médicales privées se trouvent au milieu de la population. Egalement, Il n’est pas interdit de s’im‐
prégner de l’expérience des Etats qui maîtrisent la gestion des déchets bio‐
médicaux et,
surtout, dans le cadre des jumelages de nos cités avec ceux de l’hexagone.
Aussi, dans le cadre de l’insertion des jeunes di‐
plômés (biologistes, phar‐
maciens, ingénieurs en environnement…) dans le monde du travail, l’Etat doit encourager la créa‐
tion de sociétés privées pour la gestion et placer dans des contenants iden‐
tifiés et sécuritaires.
Le conditionnement est assujetti à la réglementa‐
tion en vigueur citée ci‐
dessus. Après les trois premières étapes, inter‐
vient le transport. Les vé‐
hicules, les conteneurs ou les contenants utilisés pour le transport seront réservés exclusivement aux déchets biomédicaux et dûment identifiés selon les normes. Le transport des déchets doit toujours être correctement docu‐
menté et tous les véhi‐
cules doivent porter une note de colisage du point de collecte au site de trai‐
tement.
Un choix à faire, la vie humaine ou des équipements adéquats
?
Aussi, les polycliniques et les salles de soins dans le
rural, leurs déchets bio‐
médicaux font irruption des déchets biomédicaux, qui permettra l’établisse‐
ment de conventions obli‐
gatoires avec les établissements de santé (publics et privés) et dans la nécessité avec les APC.
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Site web // www. ouest-info.orgMardi 09 Juillet 2019 MOSTAGANEM
Par Habib Merouani
SELON LA PROTECTION CIVILE
Rush de 386.000 estivants en 72 heures
Les mêmes services ont signalé quelque 160 interventions ef‐
fectuées dont 103 personnes ont été sauvées d'une mort cer‐
taine, et qui ont été évacués vers les établissements hospita‐
liers. Les services de la Protec‐
tion civile ont déployé d'importants moyens pour as‐
surer la sécurité et le bien‐être des vacanciers. Pour un bon dé‐
roulement de la saison estivale, une centaine d'agents perma‐
nents de la Protection civile, dont des plongeurs et méde‐
cins, ont été mobilisés sur les plages autorisées à la baignade, à Mostaganem, et ce, jusqu'à la fin de la saison estivale, le 30 septembre prochain. La Protec‐
tion civile a, aussi, procédé au recrutement sur concours des jeunes saisonniers, comme agents pour les plages. Pour
certains estivants, le temps de vacances avec ses journées longues et torrides qui contrai‐
gnent, quotidiennement, des centaines de familles fréquen‐
ter les plages ne sont pas, seu‐
lement, une occasion pour se détendre, mais aussi une bonne occasion qui rappelle aux Algé‐
riens, une fois encore, que l'or‐
dre et la bonne gestion des lieux de détente ne sont pas pour demain.
Prés de 386.000 estivants ont été enregistrés, durant le week-end dernier, dans les 43 plages autorisées à la baignade, dans la wilaya de Mostaganem, a indiqué un bilan de la Protection civile.
CIRCULATION ROUTIÈRE EN MILIEU URBAIN
Goulots et calvaire quotidien des automobilistes
Avec des embouteillages intermi‐
nables et une circulation de plus en plus dense, les automobilistes sont de plus en plus stressés. Les conséquences sont parfois dra‐
matiques pour les conducteurs.
Avec les milliers de véhicules qui entrent quotidiennement de la périphérie à la ville, la ville des mimosas est sujette depuis des années à une pression sans pré‐
cédent de la circulation. Malgré les aménagements en péné‐
trantes et de bretelles, les em‐
bouteillages sont récurrents et les axes périphériques à l’est comme à l’ouest sont devenus intenables en cette saison esti‐
vale. Le bilan que fournit la direc‐
tion de la prévention routière sur
le nombre de véhicules circulant à Mostaganem est hallucinant.
De 7h du matin à 17h, près de 400.000 voitures circulent sur toutes les voies. Le reste em‐
prunte les voies routières de 19h jusqu’à 22h. Cette situation reste particulière du fait que toute la journée est considérée comme des heures de pointe. De plus, les jeunes automobilistes sont de plus en plus visibles sur certains axes routiers, ce qui fera dire à un spécialiste de la circulation rou‐
tière que les jeunes entre 18 et 25 ans roulent à vive allure, font des dépassements dangereux et circulent jour et nuit. Mais la plus grande inquiétude actuelle, c’est l’apparition de plus en plus de
symptômes de stress, colère au volant et signes d’irritabilité des conducteurs. Des consultations aux services hospitaliers devien‐
nent assez régulières selon cer‐
tains services épidémiologiques.
Il ressort que les automobilistes développent une anxiété du vo‐
lant et l’énervement suite aux longues attentes pendant les em‐
bouteillages. Le pire peut arriver à ceux qui ont déjà des patholo‐
gies chroniques comme le dia‐
bète et l’hypertension artérielle.
Ces deux catégories de conduc‐
teurs restent les plus exposées au stress de la conduite. La voiture qui demeure le moyen de loco‐
motion privilégié révèle en fait selon des psychologues des blo‐
cages et inhibitions qui peuvent à la longue déboucher vers des maladies réelles. Un autre fac‐
teur, et non des moindres, est celui du développement de la sé‐
dentarité pour ceux qui sont fré‐
quemment sur les routes. Les conducteurs peuvent en général avoir des ventres proéminents, des tremblements de membres supérieurs et devenir irascibles dans leurs relations. Bien en‐
tendu, le phénomène est à rela‐
tiviser selon l’état psychologique et social de chaque conducteur.
Cela incite notamment à déve‐
lopper des recherches scienti‐
fiques sur ces symptômes maladifs qui ont des répercus‐
sions sur l’état de santé des auto‐
mobilistes. Il y a par ailleurs des mesures urgentes que les pou‐
voirs publics doivent prendre. Il ne s’agit pas uniquement de pré‐
venir contre le risque des acci‐
dents routiers mais de mettre un ensemble de mesures parfois obligatoires pour limiter ce stress collectif. A titre illustratif, il faudra informer les automobilistes qui se déplacent pour les longs tra‐
jets à faire des pauses toutes les deux heures. Pour les axes ur‐
bains et périphériques, il est in‐
dispensable d’avoir des aires de repos ou de recréation, de privi‐
légier des marches à pied dans la semaine. Des petites astuces qui peuvent se révéler efficaces.
Ali Baroudi
PLAN DELPHINE SPECIAL SAISON ESTIVALE
Omniprésence des hommes en "vert"
Les services de la gendarmerie nationale ont mis à l’occasion de la saison estivale un dispositif sé‐
curitaire spécial en vue de garan‐
tir la sécurité des biens et des personnes. Il s’agit du traditionnel Plan Delphine qui mobilise diffé‐
rents gendarmes pour sécuriser les plages relevant de leurs com‐
pétences. Selon un bilan du Com‐
mandement de la GN, plusieurs véhicules, des motos, ainsi que des équipes cynotechniques sont également réquisitionnés à cette occasion dans le but d’assurer la sécurité et la quiétude parmi les
citoyens, de garantir une surveil‐
lance efficace du territoire, de concrétiser la présence perma‐
nente et continue sur le terrain, de renforcer l’action de proximité et d’assurer une intervention ra‐
pide et efficace. Il est question également de préserver l’ordre public puisque le dispositif a été placé au niveau des différentes brigades opérationnelles fixes et mobiles, notamment au niveau des routes principales et secon‐
daires, tout en renforçant le contrôle et la fouille à travers les barrages, et la présence dans les
lieux fréquentés par le citoyen. A cet effet, le plan Delphine a né‐
cessité des mesures particulières portant sur le renforcement de la présence dans les lieux de loisirs, les centres commerciaux, les zones touristiques, les établisse‐
ments hôteliers, soit les endroits qui connaissent le plus grand nombre de flux de visites durant la saison estivale. En matière de lutte contre la criminalité, il a été décidé de renforcer l’activité des brigades territoriales de sécurité routière, des sections de sécurité et d’intervention (SSI) par des pa‐
trouilles pédestres et mobiles, en vue de mettre en échec tout ten‐
tative ou intention criminelle qui pourraient porter atteinte à l’or‐
dre public. Concernant la sécurité routière, et consciente que cette période des grandes vacances est propice aux accidents de la circu‐
lation, la GN a pris une série de mesures visant à la facilitation du trafic routier et la surveillance des axes et chemins empruntés par les citoyens lors de leurs dé‐
placements, notamment les iti‐
néraires conduisant aux plages et autres complexes touristiques.
Les jets ski et autres engins nau‐
tiques seront mis sous surveil‐
lance et le plan Delphine a prévu à ce propos des mesures sévères contre les utilisateurs qui ne res‐
pectent pas la loi et qui mettent en péril la sécurité des estivants.
La gendarmerie nationale rap‐
pelle son numéro vert, le 10/55, et son site Internet, www.tariki.dz, mis au service des citoyens 24/24h, pour toute de‐
mande de secours ou d’interven‐
tion et pour toute information utile concernant le réseau routier.
Ali Baroudi
LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE
12 personnes arrêtées au bilan de la S.W du mois de juin
Au total douze individus ont été arrêtés par les éléments de la police judiciaire de la huitième sûreté urbaine, relevant de la
sûreté de wilaya de Mostaga‐
nem, a‐t‐ont appris auprès de cellule de communication et des relations publique de cette
structure de sécurité. En effet, selon notre source, la plus part des individus ont été intercepté en possession de kif traité au ni‐
veau du parc de loisirs ‘’Mosta‐
Land’’. Présentés par devant le procureure de la république prés tribunal de Mostaganem
certain d’entre eux on été em‐
prisonnés et d’autre assortis des amendes entre 20.000 et 50.000 DA. Ali Baroudi
ACCIDENT DE LA ROUTE MORTEL SUR LA RN 90A
Une femme et un enfant de 04 ans trouvent la mort
Une femme et un enfant âgé de 04 ans ont trouvé la mort dans un ac‐
cident de la route survenu dans l’après midi du dimanche, au niveau
de la Rn90A, plus précisément, au rend point jouxtant le centre d’équestre de la localité de Deb‐
daba dans la commune de Sayada.
en effet, selon la protection civile, deux véhicules touristiques se sont rentré en collision causant la mort sur le coup d’un enfant âgé de 04,
tandis qu’une femme a péris en ar‐
rivant à l’hôpital. L’accident à causé aussi la blessure à cinq autres per‐
sonnes qui ont reçu les premiers
soins sur les lieux par les secouristes de la protection civile, avant de les évacués vers les UMC du chef lieu de Mostaganem. Ali Baroudi
Mardi 09 Juillet 2019 07
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Par Nessma
SAIDA
TISSEMSILT REGION INFO
Sur un autre plan, ce dimanche dernier la bibliothèque principale de lecture publique “Dr Yahia Bouaziz” de Tissemsilt a procédé à doter les bibliothèques offi‐
cielles et non officielles et les bi‐
bliothèques communales relevant des APC et les institu‐
tions publiques et les directions exécutives. Par ailleurs, la direc‐
tion de l’éducation a reçu les le plus grand nombre de dons, même les centres pénitenciers et la sûreté de wilaya ont été dotées d'un quota de livres afin de les encourager à développer leurs fonds documentaires et à relan‐
cer la pratique de la lecture dans la région. Ces dotations ont été offertes par la bibliothèque prin‐
cipale de lecture publique “Dr Yahia Bouaziz” de Tissemsilt.
Dans ce contexte, il est utile de mettre en valeur les efforts de la direction de la bibliothèque prin‐
cipale de lecture publique “Dr Yahia Bouaziz” de Tissemsilt dans la promotion de la lecture en or‐
ganisant annuellement un Salon national du livre .Par ailleurs, la grande salle de lecture de la bi‐
bliothèque principale de Tissem‐
silt est, depuis quelques années et tout au long de l’année, le point de rencontre des jeunes soucieux de consulter la large pa‐
noplie de livres parlant de la riche histoire de notre pays. Selon le di‐
recteur de cette institution, cette initiative tend à mettre à la dispo‐
sition de la jeunesse de la wilaya ce moyen de détente et d’enri‐
chissement qu’est la lecture pour stimuler leur désir de contact avec le livre tout en les impré‐
gnant de l’histoire millénaire de l’Algérie. Par ailleurs, les enfants de la wilaya et ses environs se‐
ront initiés à la lecture et à de nombreuses activités ludiques, éducatives et culturelles à travers des ateliers d’écriture et d’infor‐
matique, au niveau de la biblio‐
thèque principale de la lecture publique. Cette dotation des structures se veut "une activité qui a pour objectif le rapproche‐
ment du livre du large public. Ces structures ont bénéficie d’un fond de 17 600 ouvrages Pour ce qui est des perspectives, la wilaya en visage, dans le cadre de la po‐
litique nationale du lectorat, d’enrichir et de renouveler da‐
vantage le fond documentaire, au profit de la bibliothèque du chef lieu de wilaya. Ces ouvrages concernent différentes spécialités dont l'informatique, l'éducation
religieuse, la culture générale, la philosophie, les sciences hu‐
maines, les arts et les langues, ainsi que des livres conçus en braille destinés aux non voyants.
PREVENTION ET SÉCURITÉ ROUTIÈRES
La Gendarmerie en campagne de sensibilisation contre les drames de la route
Depuis le 07 juillet, une cam‐
pagne de sensibilisation sur les accidents de la route est organi‐
sée par le groupement territorial de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tissemsilt. Cette campagne qui se tient au niveau des « différents points de contrôle et barrages fixes » à tra‐
vers le territoire de la wilaya a pour but de « sensibiliser les usa‐
gers de la route à la gravité des accidents de circulation et les dé‐
gâts humains, matériels et éco‐
nomiques qui en résultent d'autant que le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents ». Sous le slogan « la Gendarmerie nationale vous accompagne pour des vacances sans accidents », cette action s'inscrit dans le cadre de « réali‐
sation des objectifs » tracés par
le commandement de la Gendar‐
merie nationale visant la réduc‐
tion des accidents de la route à travers « l’intensification davan‐
tage de la prévention, de la sen‐
sibilisation et des mesures coercitives », souligne un com‐
muniqué du commandement.
Cette campagne, d’une durée de 56 jours, soit du 07 Juillet 2019 au 31 Aout 2019, sera marquée par la distribution des dépliants aux usagers de la route conte‐
nant des Conseils sur la bonne conduite et les conséquences né‐
gatives résultant de l'excès de vi‐
tesse, des manœuvres dangereuses et du non respect de la distance de sécurité. Les conducteurs des transports en communs seront également sen‐
sibilisés, eu égard à leur respon‐
sabilité envers les voyageurs.
Dans ce contexte, la présence constantes des unités de la Gen‐
darmerie nationale sur les points sensibles de la wilaya et les ef‐
forts déployés sans répit ont per‐
mis de réduire le nombre d’accidents sur les 5 premiers mois de l’année en cours compa‐
rée à la même période de l’an dernier nous indique sur le pre‐
mier lieu d’intervention, le lieu‐
tenant‐colonel Imad Eddine Guerouah, commandant du groupement territorial de la wi‐
laya de Tissemsilt, au cours des cinq premiers mois de l'année en cours, qui s'élèvent à 11 acci‐
dents qui ont fait 06 morts et 13 blessés, contre 15 accidents cau‐
sant 06 morts et 28 blessés du‐
rant la même période de l'année 2018.Des résultats d’autant plus importants quand on sait pour‐
suit notre interlocuteur que c’est 100% du réseau routier qui re‐
lève de la compétence de la gen‐
darmerie dans une wilaya qui compte 215 km de routes natio‐
nales, 500 km de chemins de wi‐
laya et 1 038 km de chemins communaux soit prés de 1 753 km qui traverse le territoire de cette wilaya. un vaste champ d’intervention qui se traduira par un programme de sensibilisation orienté sur tous les axes routiers avec une attention particulière qui sera portée sur les Routes na‐
tionales 14 ,19 et 65 où est géné‐
ralement recensé le plus d’accidents pour excès de vi‐
tesse, non respect de la distance réglementaire et dépassements dangereux. Afin de réduire da‐
vantage le nombre de ces acci‐
dents, cette institution lance, à
compter de ce dimanche dernier, une campagne nationale de sen‐
sibilisation, sous le slogan "Pour des vacances sans accidents de la route, respectez les règles de la conduite" qui s'étale jusqu'au 31 août 2019.Cette campagne
"concentrera les efforts sur la sensibilisation contre les risques de l’excès de vitesse, le dépasse‐
ment dangereux, le non‐respect de la distance de sécurité, les manœuvres dangereuses, la conduite à gauche, la fatigue, l’épuisement et leur impact sur la capacité à conduire ainsi que le non port du casque de sécurité pour les conducteurs de motocy‐
clettes", précise la même source.
Une vaste opération qui n’est pas sans susciter un profond senti‐
ment de satisfaction des usagers de la route. Nessma
MÉCONTENTEMENT SOCIAL A AIN EL HADJAR
Des citoyens bloquent la route
Le blocage des routes est devenu un subterfuge pour faire pres‐
sion sur les responsables. Les ci‐
toyens qui pratiquent cette
forme de revendication ne se soucient guère des consé‐
quences de tette pratique qui, à vrai dire, a pris de l ampleur ces derniers temps. En effet, des ci‐
toyens de la commune d Ain El Hadjar sise à 9 km du chef lieu de wilaya, n'ont pas trouvé d'au‐
tre forme pour exprimer leur ras‐le‐bol que de couper et bar‐
ricader la route reliant Saida à Bechar. Les automobilistes qui
voulaient emprunter cet axe ont été contraints à rebrousser che‐
min. Selon les informations re‐
cueillies auprès des protestataires, quand à la grogne provoquant de tels réactions, est due à l'irrégularité des listes des bénéficiaires de lots de terrain, où il est fait allusion aux 25 per‐
sonnes qui portent le même nom et qui ont des liens fami‐
liaux. Un autre cas similaire,
ayant trait à 4 autres bénéfi‐
ciaires portant le même nom de famille. Le déblocage de la route a finalement pu être concrétisé et les conducteurs des quatre roues ont repris leur souffle et leur route, après que les respon‐
sables aient pu donner des assu‐
rances aux protestataires. A dire que le blocage de la route n'est la seule issue à exprimer ses préoccupations. ALOTFI