ACADÉMIE ROYALE DE BRUXELLES.
(Extraitdutom.IX,n“l,de» Bulletins.)
I
Sl)R I.ES
ANTIQUITÉS
DE
SMYRNE ET DE CONSTANTINOPLE,
PAR
sa»
*
(Extraits dedeuxlettresadresséesà
M
.Roulez.)A rOJPOLàJ>'
*\As''.
M!
Vv £•«
Constantinople,le12novembre1841.
Au moment
où jevais quitter l’Orientpour retourner enItalie,jeveux vousdonnerencore quelquesdétailssur
mon
voyage, depuismon
départ d’AthènesArrivéàSmyrne,le 23octobrevers lesoir,j’aiétéle lendemainvisiter lepeude
monuments
antiquesquisub- sistent encore. Le château bâti,parles Vénitiens,tombe aujourd’hui enruine,comme
l’Empireottoman lui-même.DigitizedbyGoogle
Ce château occupe le
sommet
du mont Pagus,où était l’AcropoledesSmyrniotes.De
ce pointonjouitd’unevue magnifique surlegolfe etlavilledeSmyrne
,surlavallée du Mêlésetsuruneligned’aqueducs antiques,qui,répa- résparlesTurcs,serventencore aujourd’huiàconduirede l’eau à la ville. Descollines couvertes de mûriers et de grenadiers, devastesvignobles,desboisd’oliviers,quel- ques palmiersçàet làoffrentlavégétationlaplus riche et Japlus variée.A
rentrée del’Acropoleon remarqueàdroite la têtecolossale en marbre blanc de l’amazone Smyrna.Au-dessous est placéunsarcophage décoré surledevant detrois têtesdeMéduse:souschaquetête estsculptéeune amphore.
Une
tètedeMéduseetuneamphoreornentéga- lementlesdeuxfaceslatérales.Cesarcophageestdansune nicheettournédemanière qu’onn’en voitquelaface pos- térieurequi n’aaucun bas-relief.Danslemur
àcôtédela têtedeSmyrnaest encastré unchapiteau d’ante d’ordre Corinthien.Au
couchantduchâteauonretrouvelestade qui estbien conservé; il ressemblebeaucoup auxstades d’Athènesetde Delphes.En
rentrant dans la ville, nous passâmes à côté de grands pans demurs,bâtisengrosses pierresdetaille.Cas murs,autant qu’on peutleconjecturer,sontlesrestesdes mursd’enceintedelavillefondéepar Alexandre.Dans uncimetièreTurc,verslapartiela plus élevéede la villeactuelle,on remarquesixcolonnes,etuneespèce depied-droitdemarbredecouleur.Ces colonnes sontcal- cinéesparle feu;souvent des incendies ontporté leurs ravagesdececôté.Ilestassezdifliciledesavoirmaintenant à quelgenred’édificeont appartenûcescolonnes,d’autant plusqueleterraindesenvironsn’ajamaisétéfouillé.M.’Ch.
Ccnormantestdisposéàcroirequecepouvaitêtreuneha-
(3)
siliquc.Celteopinionsembleassezprobable,sil'oncom- pare avecces resteslabasiliquedePompéi,etsil’onfait attentionaumouvementdusol.Prèsdelàestunplateau entouré d’unmursurlequel lesTurcsne viennent jamais enterrerleursmorts, parsuited’unecroyancesupersti- tieuse;ilssont persuadésquelescorps qu’ondéposedans cetteenceintedisparaissenton nesaitcomment.Dansune villeoùle solestsanscesseexhaussé parlesdécombres qu’y laissent lesmaisonsbrûlées,ilest difficilede recon- naîtrelesdispositionsanciennes deslieux.Pourtantle mouvementgénéralduterrainpourraitfairepenserque sur ce plateau onavait établi Vaijura.Labasilique etl’a- gora, toujours suivantl’hypothèsede M.Lenormant,de- vaient être voisines l'unedel’autre
,commedanstoutes les villesanciennes. Quoiqu’ileusoitdecettesupposition,on trouvedanslesenvironsde ceplateaubeaucoup dedé- brisde colonnes canneléesetde chapiteaux d’ordreioni- que.
DanslecimetièreArménien,on remarqueplusieursmo- numentsfunéraires.Jeciteraiun couvercle de sarcophage antique,qui sertmaintenant depierresépulcrale àun an- glaismortàSmyrncdansleXV1Psiècle;unestèlequi représente unefemmeportantuu (lambeau, unhomme, sansdoute son mari,etauprèsdeux enfants:les inscrip- tionsontété effacées;unbas-relief fortcurieux,qui repré- senteHerculeaccompagnéd’Ioias, tousdeuxnus et imberbesdansl’actionde combattre deux géants angui- pèdeségalement imberbes. Herculeestreconnaissableà la massue;lolas n’apourtoutearmequesachlamyde roulée autour de son bras gauche.Cebas-reliefadûornerlabase oulepiédestald'unestatue:on y remarque encore unpied sculptéenhaut-relief, seul restedelastatue.
M.Borrell,savantnumismatisteanglais établi àSmyrne, possède, outre de fort belles médailles, plusieurs
mo-
numentsantiquesdignes defixer l'attention.Voicilades- cription de quelques-uns deces monuments. Quantaux inscriptions, jene cherche pas dans cemoment
à les expliquer; jevous leslivre tellesquejeles aicopiées. Si vouspouvez en tirer parti, je m’estimerai trop heureux d’avoir fournides matériauxà votre érudition.i° Figurine de bronze trouvéeàAlindadanslaCarie.
Ellereprésenteunjeune garçonqui joue; lesyeuxetles dents sontincrustésenargent.
2° Bronze. Cerbère tricéphale, à têtes de dogue, de panthèreetdeloup.Lestroistêtessontenlacéesdansles replisdeplusieurs serpents.
5° Plaque de bronze avecinscription.Cessortesdepla- quesétaicutfixéesaux chaînonsdestinés àsuspendreles lampes.:
M#
EPENNIOE.EP1W>AÀOE.TnEP.ErENNIAS AAKHS. THE. 0TTATPOE
ETXHN
AFIOAAQNI TAEATXN1AE. ETN T01EATXNOIE(I).
4° Figurine debronze. Panchaussédebottineset nu
,
(1)M.Herenniusffermolaus(afait)à Apollonl'offrandedesronde labresavecleurslampes enfaveur de Jferennia Atcé, safille.C'estune inscription votiveadressée par un pèreàApollon,probablement ensa qualité de dieudelamédecine
,pourlaconservationdesjours desafdle. Noussa- vons par1rsmédaillesqu'Apollonétaitartnombredes principalesdisinilésde
Smyrne. (/VotedeM.Roulez.)
lesjambescroisées.LedieucachelaSyrinxderrière le dosetportelamaindroite à sa barbe.
îi°Cachet en bronze.On
yvoit les tètesdeGallien,de Salouinetde Salonine,danslechampledieuSérapis assis:
MTSTtlNm*0 riOAESJE BFIüSEUN(1).
6°Bas-reliefde marbre, d’untravailbarbare,mais cu- rieuxpar rapport ausujetet àladédicace.Onyvoitles neufmuses entre ApollonetHercule Musagète.Lesattri- buts desmuses sont presque tousdétruits:on distingue
(!)(Cachet)desmystesdu faubourg dela villedesBriséens.Telestle sens natureldecettephrase,maisjedoutefortdesavérité.Nous neconnais- sonsdunomdeBrisaqu’un promontoire dansl'ilede Lesbos (Etymol.M.voc.
Bpi<7xh;.Stephanusde urbibusvoc. tipïfx),célèbreparun temple de Bacchus
,
qui avait reçu lesurnom deBpivctîo;,Rfyreô;, B/wrôô;.Onpeut biensup- poser sur cepromontoirel'existencede quelqueshabitations,mais delààune villeavecfaubourgsladistance estgrande.Ilparaîtrésulterde quelques inscriptions (Bocckl).Corp.Fnscr.gr.,vol. Il, p. 72, n®2042) queleculte de DionysusBrisaisavait étéapporté deLesbosàSmyrne.Peut-êtrelo templedudieu se trouvait-ildansun faubourg dela ville,etnommait-on ceux qui présidaientauxinitiations (ftécrif; signifienon-seulementl'initié,mais aussi celuiqui initie,toy.Lobcck Aglaopham.p.29)Briséens,commeDio- nysos lui-même, parallusionà l'originedesonculte.Maissic'estlà lesens véritabledecesmots,ilfautconvenirqueleurconstruction est biendure.
J'avaissongéà la correction suivante:pcùoruvxperotev Bpçi9Ûa;
y(cachet) desmystes ministres de(Dionysus)Briséen;maisplutôtque derecourir à cemoyenextrême,j'aimemieuxlaisserlasolutiondeladifficultéàdeplus habilesque moi.Unecirconstance qui porte à croirequelecachet appartient effectivement à la localitédeSmyrne,c'cst l'effigiedeSérapis quiyestgra- vée.Non-seulementlesmédailles,mais encoreuneinscription(Boeckh.Corp.
inscr.gr vol.11,p.457, ad n® 2GG3) nous apprennent quecedieu était honoré d'unculte particulierdanscetteville.
seulement la flûted’Euterpe et les masques que portent Thalie et Melpolmène. Des traces de couleur rouge sc remarquent jsur les vêtements des déesses: au-dessous on lit:
TI.MflNMAS1MOTAIIOAAüNI
ETA
HN(1).7° Plusieurs figurines en terre cuite. J’ai surtout re- marqué une Vénustrouvéedans l’Atlique etquatrefigu- rinesdécouvertesdansPilede Crète,àsavoirdeuxfemmes drapées :l’une a labouchecouverte
comme
lesfemmes Turques.Cette particularité seremarquedansunepeinture de vasepubliéepar D’Hancarville, surun autrevasedu musée Blacas, pl. 52, et surun vase inéditquej’ai vu dans une collection particulière à Naples. Lesdeux au- tresfigurines crétoisesreprésententdes personnages gro- tesques,la tètecouverte d’unmasque.8° Deux vasesathéniens (formedeVaryballos) à figures rouges et blanches.
On
y voit Vénus, Proserpine et l’Amour.Lesornementssontdorés.Le prétendutombeaude Tantale, au montSipyle, ne peut pasêtre le
monument
dont parle Pausanias. J’ai visitéce tombeauavant de quitterSmyrne.Du
restec’estuneconstructioncurieuse,formée de grosblocsdepierres de taille. L’intérieur offre une chambre dans laquelle onne peut pas se tenirdebout:lavoûtea cette particu- larité, c’estqu’elle alaformeogivaledes
monuments
du(1)Timon,fis de iïfaximus,(aconsacre)cetteoffrandeàApollon. L'ac- cusatif fù'vi'ydan»celleinscription,demêmeque danslapremière,estrégi partinverbe sous-entendu,telque àvé&yxc,àvêtrTyre,èx:ôf<re.l.'omission du verbe danscetteformuleserencontreassezfréquemmentdanslesinscrip- tions.f'oy.J.Franz. Elémentaejtigraphic.es grcrc. Berolin.1840.p.355.
{Notes deM.Iloulez.)
moyenSge(I).Duresteil
y aune vingtaine de lumulu.<
surlamontagnequi setrouvevers lenord delarade de Smyrne.Tousces tumulusseressemblent:celuiquiest considérécommeétant letombeau de Tantaleest leseul
,
autantquejesache,quiaitétéouvert.Acetendroit de- vait êtrel’ancienne villedeSmyrne, fondée parlesÉoliens etdétruiteparlesLydiens.M.deProkesch,ministre d’AutricheàAthènes,adepuislongtempsémiscetteopi- niondansunouvrage publié enAllemagne(2).Entrele
montSipyle etlaradedeSmyrnes’ouvre lacharmante valléedanslaquelle est situé le villagedeBournaba. Plus aunord,dansl'intérieurdes terres,étaitlavillede MagnésieduSipyle.
J’ai faitaussiune excursionàNymphiosurlaroulede Sardes,pourallervoirunmonumentégyptienscupltésur un rocher. M. Ch.Lenormantsepropose de publierune noticesur cemonument,quiparaitremonteràl’époque desconquêtesdu plus ancienSésostris.
Malte,le3décembre 1841.
Letempsquejepasseàlaquarantainemefournit l’occasiond’ajouterquelquesdétails àmalettredu 12 no- vembre. Ainsije vaisvousfairepartde cequej’aivuà partirdu jour oùj’aiquittéSmyrne.
Quant auxmonumeutsantiques,il
ya
(1) C'est sansdoute uneconstructionanalogueauxtombeaux de Mécène ,
ainsiqu'à celuideMouleront*,quej'aidécritdansleBulletin de l’Acadé- miejt.Vil, part.1'*,p. IGG.
(2)Prokesch \on Osten,DenkwurdigkeitcntmdErinnerungen nusdcn\
Orient
rBd.Il, s.I5G, fgg. (Notes deM.Roulez.)
peu de choseàfairepourunarchéologueàConstantinople.
A
l’At-Méidan(l’hippodrome) existeencorel’obélisquede Théodose,monolithe degranitrouge couvertd’hiéroglyphes.11aenyiron60piedsde hauteur,ycomprislepiédestal;
mais ce n’est que la partie supérieure d’un obélisque égyptien,
comme
on peuts’en convaincreenexaminantleslégendes hiéroglyphiques. L'obélisque repose sur quatre désde bronze,quiont pour supportungrandpiédestalen marbreblanc,enrichidebas-reliefs sursesquatrefaces.
On
yremarque l’empereurThéodosequidonnelesignal pourfairecommencerlesjeuxdu cirque:surla friseest représentéela machinequi aservi àdresser l’obélisque.A
quelques pas de làest lemonument
qu’onappelle la Colonneserpentine, c’estunserpent en bronzeou plutôt un dragon formé de trois serpents enroulés l’un sur l’autre. Cettecolonnesoutenaitle trépied d’orconsacré par les Grecsà Apollon de Delphes aprèsla bataille de Platée (Uerodot., IX, 81).Déjàdu temps de Pausanias (X,15,5),l’oravaitdisparu.Lestroistètesnesubsistent plus.D’aprèsunetradition populaire,lesultanMahomet
II,aprèslaprisede Constantinople,abattitunedestètesdu dragon d’uncoupdesahached’armes. Les deux autres, qui sevoyaientencoredutemps de PierreGilles, auteur deladescription des
monuments
anciens de Constanti- nople, disparurent on ne saitcomment
versla lin du XVIIsiècle.Letroisièmemonument
de l’hippodromeest uneespèced’obélisque.Constantin Porphyrogénète,comme
l’indiqueuneinscriptiongrecque gravée surlabase,l’avait faitrevêtirde plaques de bronze dorées. Cet obélisquea 9ipiedsde hauteur:mais il n’existeplus aucune trace des plaques de bronze,ce quifaitqifaujourd’hui cemonu- mentn’olîreplusqu’une masseinforme.
( 9 )
Près de l’At-Méidan est lagrandeciterne,
monument
ancien,connu sous lenom
des mille et unecolonnes,
à causedugrandnombrede colonnesquiserventdesoutien àsesvoûtes.Aujourd’huiiln’y a plus d’eau:ony aétabli unecorderie.Lacolonnebrûlée se voit prèsdelaplacedu Seraskier:c’est lamoitiéinférieured’une grande colonne triomphaleérigée par Arcadius ou par Théodose, line autrecolonne beaucoupmoinsélevée se trouve dansles jardinsdusérail.Ellea étébadigeonnéerécemmentparles Turcs:je croisqu’onylisaitencoreuneinscription,ily a peu d’années. L’intérieur des mosquées ainsi que les coursquilesprécèdent sont décoréesde colonnes antiques enmarbreprécieuxdediverses couleurs.Danslamosquée de Soliman,on remarquedescolonnes de porphyre d’une dimensioncolossale:onprétend quelles ontététiréesdu temple de Dianeà Ephèse. Les cours des mosquées de Bajazet et de
Mahomet
renferment surtout un grand nombrede colonnes en brècheverteetengranit.Prèsde lamosquée d’Osmanonvoitungrand sarcophage enpor- phyre, qui passepourêtrele tombeaude Constantin-Ie- Grand.Lecouverclea étébrisé;duresteonn’yvoitaucunmonument
sculpté.Lesmursde Constantinopleexistentengrandepartie: ilsoffrent beaucoup de ressemblance avec les murs an- ciens de
Rome
: on y remarque plusieurs inscriptions grecques, qui font mentiondesempereurssousle règne desquels lesmurs oulestoursontétébâtis.Danslequartier habité parlesGrecsetappelé leFa- nar
,
onrencontre égalementplusieurstoursquiont con- servé des inscriptions telles que
riTPrOX
0EO<i>IAOÏEN XP12TQ ATTOKP ATOPOX.
Prèsde là, on remar- queungrandbas-reliefenmarbreblancencastrédansle(10)
murd’euceinle:ilreprésenteunevictoireailéetenant une palme.
Verslecouchantîlelaville,prèsdelaportenommée Egri-Capoussi
,
s’élèvesurune hauteur,un grandédifice, quiformeunparallélogramme,bâtienpierresdetaille et revêtu à l’extérieur,mais seulement encertains endroits, de briques rougesetdepierresblanches arrangéesen mosaïque.Onappelle cet édifice le palaisde Constantin ou deBélisaire.Ilparaîteneffetquec’étaitsurcettecol- linequese trouvaitlarésidence des empereurs d’Orient, ettoutindiquedanslaconstructionunédifice antique,il estpercédefenêtresarrondies par en hautetornéesde cerclesou linteaux en bronze.
Maisl’édificeleplusremarquable,leplusdigne de vénération,c’estlegliscde Sainte-Sophie. Je nesaurais exprimerl’effetqueproduitlavuedecellemosquée, dès qu’onyentre.Quoiquelesmosaïques aientétéen- dommagéesetrecouvertesdeplâtreparlesMusulmans, onestpresque sûrquelaplus grandepartieenexiste encore. Celtebelle église,bâtieparJustinien, ren- ferme des colonnes antiques en granit:lesportesde bronzesubsistentencore.Onyremarque desincriptions grecquesenl’honneurd’unmonarquedunomdeMi- chel,descroixâmoitiéeffacées,lemonogrammedu Christ,etc.Duhautdelagaleriesupérieure qui règuc au-dessusdesbas-côtés,on embrasse d’unseulcoupd’œil l’ensemble del’édifice
;c’estdelàsurtoutquel’effetest étonnant.
PendantmonséjouràConstantinople,j’aivu souvent M.lebaron de Behr, ministre de Belgique. M. de Behr, quiafaitdesvoyagesdansl’intérieurdel’Asie,aime lesmonumentsantiques;ils'occupeprincipalementde
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la formation d’une collection de médailles grecques et latines;j’aisurtout remarqué unebellesuitederoisSas- sanides.
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