• Aucun résultat trouvé

Sur la loi de Paschen

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur la loi de Paschen"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241241

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241241

Submitted on 1 Jan 1907

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur la loi de Paschen

M. Wagner

To cite this version:

M. Wagner. Sur la loi de Paschen. J. Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.615-619.

�10.1051/jphystap:019070060061501�. �jpa-00241241�

(2)

établit une fois pour toutes la capacité moyenne (10 centimètres pour

u =

45" dans l’ électro-densimètre) ou mieux la courbe complète

des capacités, soit en utilisant la courbe de voltage et une capacité

étalon de 10 centimètres, facile à construire sous forme cylindrique,

soit indirectement en construisant une courbe de charge par quan- tités égales, on disposera d’un appareil permettant, dans les limites très larges déjà indiquées, toutes mesures de potentiels, de quantité

et de capacités.

SUR LA LOI DE PASCHEN ;

Par M. II. WAGNER.

Intï-oduction.

--

La différence de potentiel nécessaire pour produire

-

une décharge dans un gaz, entre deux électrodes, est une fonction

continue de leur distance et de la pression du gaz.

Si l’on maintient constante cette distance, le potentiel explosif

diminue d’abord avec la pression du gaz, passe par un minimum pour

une pression critique et croît ensuite très rapidement quand la pression devient de plus en plus petite...

Paschen (1) et Peace (2), en opérant, le premier avec deux électrodes sphériques, le second avec deux plateaux parallèles plongés dans l’air, vérifièrent, pour des pressions supérieures à la pression critique,

la loi suivante, dite loi de Pasclien :

« Quand on applique une différence de potentiel donnée à deux élec- trodes, le produit de la pression du gaz par la distance maxima des deux électrodes pour laquelle la décharge se produit est constant.

»

M. Carr (3), en étudiant séparément la variation du potentiel explosif en champ uniforme avec la pression, pour des distances

comprises entre et 1 centimètre, put vérifier très sensiblement la loi pour toute pression supérieure ou inférieure à la pression cri- tique.

Dans le but de relier les expériences de M. Carr, relatives à une

distance d’électrodes de 1 centimètre au plus, aux expériences de

M. Bouty (~ ), relatives à de g randes épaisseurs gazeuses, j’ai repris

(1) PASCHEN, d. Phys., vol. XXXVII, p. 69.

(2) PEAcE, Roy. Soc. Proceed., vol. LII, p. 99.

(3) CARR, Phil. Trans., A., vol. CCI, p. 403.

(~~) 1l0UTY. ,l. de Phys., 4~ série, t. II, p. 401 ; 1903.

Article published online by EDP Sciences and available at

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060061501

(3)

616

et étendu les expériences de M. Carr dans les conditions qu’il a indi- quées, dans l’air et pour les distances de 1 centimètre, 3cm,6

et rvm,4.

I)ispositif.

-

Pour obtenir des décharges en champ uniforme, on peut employer l’appareil suivant : deux plateaux de laiton, bien plans,

sont mastiqués de part et d’autre d’un anneau d’ébonite à faces parallèles. L’espace vide compris entre les électrodes constitue une

chambre à décharge et peut être mis en relation, d’une part, avec

une pompe à mercure, un manomètre barométrique et une jauge de Mac-Leod ; d’autre part, avec l’atmosphère par l’intermédiaire de tubes desséchants.

On établit une différence de potentiel entre les électrodes au moyen d’une batterie de petits accumulateurs. Grâce à leur grande capacité,

cette différence reste constante pendant toute la durée d’une ex-

périence. On la mesure à l’aide d’un voltmètre soigneusement gradué.

Le pôle négatif de la batterie est au sol, le pôle positif relié à une

‘électrode, et l’autre électrode au sol, par l’intermédiaire d’un galva-

nomètre dont le spot dévie brusquement quand la décharge ferme le

circuit.

Marche d’une expérience.

-

On fait d’abord le vide dans l’ensemble des appareils, puis on fait rentrer l’air, très doucement, jusqu’à une pression de quelques centimètres de mercure. On applique ensuite

une différence de potentiel qu’on fait croître très lentement jusqu’à

ce que le spot dévie brusquement. On donne un coup de pompe, on laisse l’équilibre s’établir, on fait une deuxième expérience, et ainsi

de suite.

Examen des résultats.

-

Les résultats que j’ai obtenus vérifient la

loi de Paschen d’autant mieux que la distance des électrodes est plus grande.

Pour le voir, calculons les pressions PP P2’ ~ro3, P4, correspondant

à un potentiel donné et aux distances d’électrodes : 1 centimètre, 1 clH,8, 3(,ill,6 et On doit avoir sensiblement: P1 X 1 == P2 X 1,8

_

P3 X 3,6

-

5,4, d’où :

Ainsi, pour une différence de potentiel égale à 1000 volts et des

(4)

617

pressions inférieures à la pression critique, on trouve :

De même pour le potentiel de ~00 volts : -.

De même pour le potentiel d’étincelle minimum : 350 volts : -.

Pour des pressions supérieures à la pression critique, l’accord n’est

satisfaisant que pour les distances 3~,6 et L,e produit de la pression par la distance, pour un potentiel donné, est plus petit pour de faibles distances que pour de grandes.

Ainsi, pour un potentiel de 1500 volts et de telles pressions, ces produits sont :

La loi de Paschen semble donc s’appliquer d’autant mieux que les distances sont plus grandes.

M. Bouty(l) a montré que les relations entre le champ critique y,

(1) Bou’r>., de Physique, par JAMIN et BOUTY, 3e suppl., p. 309.

(5)

618

ou quotient du potentiel explosif par la distance, et la pression p du

gaz, étaient de la forme :

m, cc, ne dépendant que de la nature du gaz et de la distance des électrodes.

Les résultats que j’ai obtenus se prêtent à une représentation de

ce genre.

Voici les valeurs des coefficients m, cc, b, X pour chaque distance :

La loi de Paschen que ces coefficients soient liés à la dis- tance d par les relations :

y---..

puisque, le produit pd de la pression du gaz par la distance des élec- trodes étant donné, le potentiel explosif est déterminé et que

Voici les valeurs de a, hd, ~d3 pour les différentes distances :

Le coefficient c~, ou cohésion diélectrique de l’air, représente l’ac-

croissement de champ, en volts par centimètre, résultant d’une

augmentation de pression égale à 1 centimètre de mercure, quand

cette pression est assez grande pour pouvoir confondre la courbe avec

son asymptote : y - m -j- ap.

(6)

619 Pour les distances inférieures à 1 centimètre, et d’après les nombres de M. Carr, sa valeur décroît rapidement avec la distance. Elle dé- croît ensuite beaucoup plus lentement.

Elle tend vers une limite dont la valeur est voisine de 420, tandis que les expériences de M. Bouty, faites avec une méthode entièrement différente et pour des épaisseurs gazeuses supérieures à 5 centimètres,

l’ont toujours révélée commue une quantité constante égale à 419, caractéristique du gaz et indépendante de la distance, supposée supé-

rieure à quelques centimètres.

En résumé, la loi de Paschen n’est pas applicable aux très faibles distances d’électrodes, pour des pressions supérieures à la pression critique, et ceci à cause de la variation rapide de la cohésion dié-

lectrique avec ces distances. Elle s"applique très sensiblement aux

décharges en champ uniforme à travers les gaz, entre deux plateaux parallèles, distants de plusieurs centimètres au moins, pour toute

pression inférieure ou supérieure à la pression critique.

INTRODUCTION A LA THÉORIE DES TOURBILLONS

(DÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE) ;

Par M. E. MATHY.

A. Les fonctions log 2 et 0, p et 0 désignant les coordonnées polaires

d’un point, satisfont à l’équat£on de Laplace.

Soient OX l’axe polaire, M un point dont les coordonnées sont p et 0 1) ~ en choisissant OX comme axe des x et une perpendicu-

laire en 0 à cette droite comme axe des y, les cordonnées rectilignes

de M sont y = MN et x

~

ON.

Entre ces deux systèmes de coordonnées, on a évidemment les

Références

Documents relatifs

1  On sait que les points A, M, B d’une part et les points A, N, C d’autre part sont alignés dans cet ordre.. On veut montrer que les droites (MN) et (BC)

Cela contredit le théorème de Thalès, donc (RS) et (ME) ne sont pas parallèles.. 1 On sait que les points O, M, N sont alignés ainsi que les points O, V, S dans

1  On sait que les points O, M, N sont alignés ainsi que les points O, V, S dans cet

On veut montrer que les droites (IL) et (RE) sont

10  Sur la figure suivante, les droites (CE) et (DF) sont parallèles. Démontre que la traverse [MN] est bien parallèle

Cela contredit le théorème de Thalès donc (RS) et (ME) ne sont pas parallèles. 1 On sait que les points A, M, B d'une part et les points A, N, C d'autre part

Cela contredit le théorème de Thalès donc (RS) et (ME) ne sont pas parallèles. 1 On sait que les points A, M, B d'une part et les points A, N, C d'autre part

Cédric en a conclu que les droites (PM) et (FG) sont forcément parallèles.. Les points R, T et P sont alignés ainsi que les points R, M