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L1, ISM, Groupe 13 Chapitre 3, corrigé des exercices du 18/11/2015

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L1, ISM, Groupe 13

Chapitre 3, corrigé des exercices du 18/11/2015

Exercice 1 – Dénombrer les bijectionsf de[[1,8]] dans [[1,8]] satisfaisant : (i) la condition : Si n est pair, alorsf(n) est pair.

(ii) la condition : Si n est divisible par 3, alors f(n)est divisible par 3.

(iii)les deux conditions ci-dessus à la fois.

Corrigé 1 – Définissons les deux sous-ensembles deE = [[1,8]],P formé des nombres pairs etI formé des nombres impairs :

P ={2,4,6,8}, I ={1,3,5,7}.

(i) La condition (i) se traduit par f(P)⊂ P. Mais puisque f est une bijection, f(P)doit avoir autant d’éléments queP. Donc pour une fonctionf bijective, (i) est équivalent à f(P) = P. De plus dans ce cas, (i) est aussi équivalent à f(I) = I. On a donc

f est une bijection de E dans E vérifiant (i) ⇐⇒





f est une bijection de P dans P ET

f est une bijection de I dans I Le nombre de bijections deE dansE vérifiant (i) est donc le produit du nombre de bijections de P par le nombre de bijections de I, soit 4!·4! = 576.

(ii) La condition (ii) se traduit par f({3,6})⊂ {3,6}, ce qui force l’un des deux choix suivants





f(3) = 3 et

f(6) = 6

ou





f(3) = 6 et f(6) = 3

Une fois que les images de3 et6sont fixées, nous sommes ramenés à dénombrer les bijections de l’ensemble{1,2,4,5,7,8} sur lui-même. Il y en a 6!. Donc

Le nombre de bijections de E dans E vérifiant (ii) est donc2·6! = 1440.

(iii) Si l’on requiert les deux conditions à la fois, puisque f(6) doit être pair et divisible par 3, on a forcément f(6) = 6 et donc f(3) = 3. Parmi les bijections de

(2)

P on ne retient que celles telles que f(6) = 6, soit les bijections de {2,4,8} sur lui-même, il y en a 3!. De même parmi les bijections de I on ne retient que celles telles que f(3) = 3, soit les bijections de {1,5,7} sur lui-même, il y en a 3!. On a donc en tout3!·3!= 36.

Exercice 2 – Reprendre l’exercice ci-dessus en remplaçant “bijections” par “appli- cations”.

Corrigé 2 –

(i) La condition (i) se traduit par f(P)⊂P. Mais maintenant f est une simple application, on a donc

f(P)⊂P, f(I)⊂E

Le nombre d’applications deE dansE vérifiant (i) est donc le produit du nombre d’applications de P dans P par le nombre d’applications de I dans E, soit 44·84

= 20736.

(ii) La condition (ii) se traduit par f({3,6})⊂ {3,6}, on a maintenant 4 choix





f(3) = 3 et

f(6) = 6

ou





f(3) = 6 et

f(6) = 3

ou





f(3) = 3 et f(6) = 3

ou





f(3) = 6 et

f(6) = 6 Une fois que les images de3 et6sont fixées, nous sommes ramenés à dénombrer les applications de l’ensemble{1,2,4,5,7,8} dans E. Il y en a 86.

Le nombre d’applications de E dans E vérifiant (ii) est donc 4·86 = 1048576.

(iii) Si l’on requiert les deux conditions à la fois, puisque f(6) doit être pair et divisible par 3, on a forcémentf(6) = 6et doncf(3) = 3ou6. Parmi les applications de P dans P on ne retient que celles telles que f(6) = 6, soit les applications de {2,4,8} dans P, il y en a 43. Maintenant parmi les applications deI dans E on ne retient que celles telles que f(3) = 3 ouf(3) = 6, soit pour chacun les applications de{1,5,7} dans E, il y en a 83. On a donc en tout 43 ·(2·83) = 3456.

Exercice 3 – SoitE un ensemble fini non vide à n éléments etAun sous-ensemble deE à p éléments.

(i) Combien y a-t-il d’applications f de E dans E tel que l’image directe de A par f soit incluse dansA?

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(3)

(ii) Combien y a-t-il d’applicationsf deE dans E tel que tout élément deA soit dans l’image de A par f?

Corrigé 3 –

(i) Dénombrons les applications f de E dans E telles que f(A) ⊂ A. Une telle application s’identifie au couple constitué d’une application de A dans A et d’une application de E\A dans E. Il y en a donc pp·nn−p.

(ii) Considérons maintenant une application f deE dans E telleA⊂f(A). Nous savons que pour tout ensembleAet toute applicationf,card(f(A))≤card(A).

D’autre part si A ⊂ f(A), on a card(A) ≤ card(f(A)), et donc card(A) = card(f(A)). Par suite

A⊂f(A) ⇐⇒ A=f(A)

Doncf est une bijection de AdansA, il y en a p!. Pour ce qui est de f(E\A), le choix est libre, c’est-à-dire que f|E\A est une simple application dans E. Il y en a nn−p. Par suite le nombre cherché est p!·nn−p.

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