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Modélisation du comportement aérodynamique de l'arbre au vent

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02739507

https://hal.inrae.fr/hal-02739507

Submitted on 2 Jun 2020

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Modélisation du comportement aérodynamique de l’arbre au vent

Ming Yang, Sylvain Dupont, Pauline Defossez

To cite this version:

Ming Yang, Sylvain Dupont, Pauline Defossez. Modélisation du comportement aérodynamique de l’arbre au vent. 5. journées du GDR sciences du Bois, Nov 2016, Bordeaux, France. 2016. �hal- 02739507�

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5èmes journées du GDR 3544 « Sciences du bois » - Bordeaux, 8-10 novembre 2016

Modélisation du comportement aérodynamique de l’arbre au vent

YANG Ming, DUPONT Sylvain, DEFOSSEZ Pauline

ISPA, INRA, Bordeaux Sciences Agro, F-33140 Villenave d’Ornon, France

ming.yang@bordeaux.inra.fr

Mots clefs :

chargement dynamique, couplage de modèles, méthode des éléments finis, racines, sol, stabilité de l’arbre au vent

La forêt joue un rôle important dans nos sociétés par ses diverses fonctions écologiques, économiques, etc. Les tempêtes, incendies, insectes et champignons représentent les principales causes de dommages des forêts. En Europe, les tempêtes sont à l’origine de plus de 50% des dégâts au cours des soixante dernières années. Les dégâts liés aux tempêtes dans les forêts européennes ont tendance à augmenter depuis 1950. Plusieurs études prédisent un doublement, voire un quadruplement des dégâts d’ici la fin du siècle en lien avec le changement climatique (Gardiner et al. 2010). La vulnérabilité des forêts aux tempêtes résulte de l’interaction de processus complexes mettant en jeu la météorologie, la composition du peuplement, les opérations sylvicoles effectuées, les propriétés morphologiques et mécaniques des arbres, l’état du sol et sa modification au cours de la tempête, etc. Pour atteindre une prévision fiable des dégâts liés aux tempêtes, il est important de prendre en compte l’ensemble de ces facteurs dans les modèles de risque. Pour ce faire, une meilleure compréhension de la stabilité des forêts à l’échelle de l’individu est nécessaire.

La question de la stabilité de l’arbre au vent est par nature dynamique et repose essentiellement sur : (1) l’intensité moyenne et les rafales du vent, (2) le comportement aérodynamique de la partie aérienne de l’arbre, et (3) l’ancrage en fonction des propriétés du système racinaire et du sol environnant. D’un côté, la dynamique de la partie aérienne de l’arbre sous sollicitation aérodynamique du vent turbulent a été étudiée à partir de méthodes spectrales (Mayer et al. 1989) ou de modèles d’éléments finis (Sellier et al. 2008) mais sans considérer la partie souterraine de l’arbre. D’un autre côté, la réponse de la partie souterraine de l’arbre au vent n’a été étudiée que par des approches statiques, tant expérimentalement que numériquement (Cucchi et al. 2004 ; Dupuy et al. 2005 ; Yang et al. 2014 ; Yang et al. 2016).

Les effets dynamiques du chargement sur l’ancrage sont donc peu connus.

Notre approche consiste à modéliser pour la première fois le processus physique de

mouvement d’un arbre dans son ensemble, parties aérienne et souterraine, en réponse aux

sollicitations d’un vent turbulent. Par rapport à d’autres méthodes numériques, la méthode des

éléments finis est choisie pour sa capacité à : (1) résoudre numériquement une large gamme

d’équations aux dérivées partielles décrivant les phénomènes physiques, et (2) décrire avec

précision des géométries complexes telles que l’architecture d’une plante. Un modèle de

dynamique des parties aériennes de l’arbre (Sellier et al. 2008) est couplé à un modèle de

dynamique du système racinaire et de son sol environnant (Yang et al. 2016). Ce modèle

couplé est forcé par un modèle d’écoulement turbulent (Dupont 2016). A partir de ce

couplage de modèles, nous présenterons la sensibilité de la dynamique de l’arbre dans son

ensemble, à différentes conditions de vent, en allant jusqu’à des conditions de tempête. Nous

regarderons aussi l’impact de l’ancrage racinaire sur la dynamique de la partie aérienne de

l’arbre, et inversement comment la dynamique de la partie aérienne se transfère aux racines.

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5èmes journées du GDR 3544 « Sciences du bois » - Bordeaux, 8-10 novembre 2016

Références

Cucchi V., Meredieu C., Stokes A., et al. (2004) Root anchorage of inner and edge trees in stands of Maritime pine (Pinus pinaster Ait.) growing in different podzolic soil conditions.

Trees: Structure and Function 18:460–466.

Dupont S. (2016) A simple wind–tree interaction model predicting the probability of wind damage at stand level. Agricultural and Forest Meteorology 224:49–63.

Dupuy L.X., Fourcaud T., Stokes A. (2005) A numerical investigation into the influence of soil type and root architecture on tree anchorage. Plant and Soil 278:119–134.

Gardiner B., Blennow K., Carnus J.M. et al. (2010) Destructive Storms in European Forests:

Past and Forthcoming Impacts. Final Report to European Commission – DG Environment.

Mayer H., Raupach M.R., Kohsiek W. et al. (1989) Windthrow [and discussion].

Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, 324(1223), 267–281.

Sellier D., Brunet Y., Fourcaud T. (2008) A numerical model of tree aerodynamic response to a turbulent airflow. Forestry 81:279–297.

Yang M., Défossez P., Danjon F., Fourcaud T. (2014) Tree stability under wind: simulating uprooting with root breakage using a finite element method. Annals of Botany 114:695–709.

Yang M., Défossez P., Danjon F., Dupont S., Fourcaud T. (2016) Which root architectural

elements contribute the best to anchorage of

Pinus species? Insignts from in silico

experiments. Plant and Soil, 1–17. doi:10.1007/s11104-016-2992-0.

Références

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