HAL Id: jpa-00234507
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Submitted on 1 Jan 1951
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Épaisseur optique d’un étalon interférentiel de
Fabry-Pérot à miroirs semi-transparents complexes
Ch. Dufour
To cite this version:
888
carré),
nous avons observé lephénomène
deconduc-tibilité induite. Le
rapport
de conduction= j
. 1
tp
courant dans le
diélectrique (1); i,,,
courantpri-maire],
varie fortement d’une cible àl’autre,
même pour des couchesévaporées
apparemment
dans lesmêmes conditions. La
figure
2représente
la variationFig. 2.
du
coefficient ~
en fonction de la tension depolari-sation
V~
pour une des couchesexpérimentées.
Malgré
les écartsnumériques,
les courbes relevéessur différentes couches
présentent
toutes lescarac-tères communs suivants :
a. Pour une tension
nulle,
le courant induit estpositif;
b. Le
rapport
de conductibilité est nul pour unetension de
polarisation négative,
cequi paraît normal,
si l’on admet que les électrons secondaires internes
sont émis avec une vitesse moyenne
dirigée
dans lesens de
propagation
des électronsprimaires;
c. La courbe
présente
uneinflexion,
auvoisinage
de
V p
=o, ce
qui
semble exclure un effet desatu-ration.
4. Dans l’étude des courants de fuite à travers la couche
mince,
en l’absence debombardement,
nous avons observé
quelques
anomalies :a. Le courant ne suit pas la loi
d’Ohm;
b. A tension
constante,
on observe des fluctuations de courant dont l’intensité diminue avec letemps,
en même
temps
que la valeur moyenne du courant;le
temps
de stabilisation étant d’autantplus grand
que la tensionappliquée
estplus élevée;
c. Si le courant est stabilisé pour une tension
V p,
il le sera pour toute tensioncomprise
entre o etV p,
mais il ne le sera pas pour les tensions
supérieures
à
Vp
ou depolarité
inverse.Ces
phénomènes
accessoires,
nonexpliqués
peuvent
être dus à la formation de
ponts.
Ces conductibilités résiduelles sont suffisamment faibles pour ne pasgêner
les mesures de conductibilité induite. [1] Mc KAY. - Phys. Rev., 1948, 74, ~ 606.
[2] PENSAK L. -
Phys. Rev., ig4g, 75, 472.
Manuscrit reçu le 15 septembre 1951.
(1) Le courant induit, de même que la polarisation sont comptés positivement dans le sens du courant primaire.
ÉPAISSEUR
OPTIQUE
D’UN ÉTALONINTERFÉRENTIEL
DE FABRY-PÉROT A MIROIRS SEMI-TRANSPARENTS COMPLEXES
Par CH. DUFOUR,
Laboratoire Télévision
de la
Compagnie
desCompteurs.
Montrouge.
Nous allons évaluer la modification de l’ordre d’interférencequand
onremplace
les couchesmétal-liques
usuelles par les couchesmultiples
MBHou HBHBH
déjà
préconisées [1] (M,
métalsemi-transparent ; H,
diélectrique
d’indiceélevé; B,
diélec-trique
de basindice).
Pour illustrer la méthodeutilisée,
nous raisonnerons sur un filtre interférentielsymétrique
à couchesd’argent
améliorées par unepaire
de couchesdiélectriques cryolithe-sulfure
dezinc.
Considérons l’étalon
d’épaisseur
ne enprenant
pour
plans
de référence les faces enregard
A(voir
fig.
i).
Nous pouvons calculer sespropriétés
si nousconnaissons le facteur de réflexion R
(A)
et lechan-Fig. 1. s
Fig. 2.
gement
dephase
à laréflexion y (X)
en A sur latriple
couche MBH.La
figure
2 donne Ret ~
calculés par voie889
phique
[2]
pour une couchemétallique
M de facteur de réflexionpl
indépendant
de ). et donnant unchangement
dephase
à la réflexionégal
à x. Lesdeux couches B et H ont une
épaisseur égale
X0
·4
Nous pouvons maintenant définir : ,
a. Un « étalon
parf ait équivalent
» pourchaque
longueur
d’onde. - Cet étalonparfait
à couchessemi-transparentes
de même facteur de réflexion R(mais
sansépaisseur
et neprovoquant
aucunchan-gement
dephase
à la réflexion(’f
-o)
a~ pour
épais-seuroptique
s > o
s’ajoute
à equand y
> o est un retard dephase.
Cette notion d’étalon
parfait équivalent
n’est intéressante que si le domaine de ), est sufplsamment faible pourqu’on puisse
considérer E commecons-tant
(applications métrologiques).
b. Un « étalon
équivalent d’épaisseur
stationnaire »dans un certain domaine de
longueurs
d’onde. - Lacourbe 7:
X0)
présente
unepartie rectiligne
dans Xla
région
du maximum de R. Onpeut
doncmettre
sous la forme
avec E’ et constants.
Nous
appelons
l’étalond’épaisseur
ne
= ne + 2 n ê.sl’étalon
équivalent d’épaisseur
stationnaire entre(),
- et(),
~- Le domaine delongueurs
d’onde où cette
approximation
restepossible
s’évalue facilement sur lacourbe y
=t ( 1t X0);
il couvre toutX
le
spectre
visible pour A = 5 ooo À.La valeur de n ê.s se déduit de la
pente
de lacourbe y 1t
11 )
pour)’0’
Cettepente
varie très lente-ment en fonction de p dès que le facteur de réflexion de la couchemétallique dépasse
o,5
cequi
nous apermis
de trouver pour une
expression
approchée
indé-pendante
de psoit,
dansl’exemple
choisi,
Le filtre interférentiel
complexe
considéré avec ne= X0
secomportera
donc dans lespectre
2
visible comme un filtre usuel de facteur de réflexion R
et
d’épaisseur
1,95 X0.
c’est-à-direpratiquement
2
comme un filtre du deuxième ordre. Nous aurons,
en
particulier,
pour le calcul de lalargeur
de bandeLa
transposition
de ces résultats à l’étalon à lamed’air se fait sans difficulté. La valeur
numérique
de nE" pour des miroirs : verre,
métal,
Î
cryolithe,
X0
SZn,
Air estégale
à : 4c. Un « étalon
équivalent
d’épaisseur
moyenne »dans un
large
domaine de /,. - Dans le cas étudiéet,
d’unefaçon plus générale,
pour des couchesmul-tiples d’épaisseurs commensurables,
lafonction § (§ )
X
peut
se mettre sous la formeoù s et
sont
des constantes ettu
une fonctionpériodique
de valeur moyenne nulle.ne’ = ne + ans
représente l’épaisseur optique
moyenne de l’étalon
équivalent,
ns est défini par lapente
de la droite KL sur lafigure
2.De toute évidence
Le filtre interférentiel
complexe
étudiéprésente
donc dans un très
large
domaine delongueurs
d’onde le même nombre depics
de transmissionqu’un
filtre usuel du troisième ordre. ,Conclusion. - La méthode
ci-dessus
peut
êtregénéralisée
pour toutes les couchescomplexes
symé-triques.
Nous l’avonsappliquée
avec succès auxfiltres du
type
MBHBH B’ HBHBM etexpliqué
les résultats obtenus par A. F. Turner et par nous-mêmes[3],
[4].
Pour les étalons recouverts de couches HBHBH
(couches d’égale
épaisseur
optique),
lescourbes tu
~.
S~)
ont même allure que pour les couches MBH au voisi-nage
de ~ o.
Ellessont,
au contraire très différentesdans les
régions
de minima de réflexion[5].
[1]
DUFOUR CH. - J. du Bellevue, 1950, n~ 10, 1-6; DUFOUR CH. et JACQUINOT P. - J. Physique Rad., 1950, 11, ~2-7. [2] DUFOUR CH. - J.Physique Rad., g5o, 11, 3 z~-33 r. [3] TURNER A. - J.
Physique Rad., 1950, 11, 444.
[4]
DUFOUR CH. - C.R. Acad.Sc., r g48, 226, 2 r 3 2-a ~ 33. [5] Résultats contrôlés par la méthode de calcul matriciel
de HERPIN A. - C. R. Acad.
Sc., Ig47, 225, 182-183.