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Academic year: 2022

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La mémoire sur les monuments aux morts

en Nouvelle-Zélande

Visite au mémorial d’Hamilton

Lycée du Grand Nouméa

Mémorial de la ville de Cambridge, sur la route de Hobbiton ; ville jumelée avec Le Quesnoy en France

Après avoir résisté aux attaques allemandes du printemps 1918, les armées alliées, placées sous le commandement unique du Général Foch et renforcées par les troupes américaines, lance une contre-offensive générale tout au long du front, aujourd’hui connue comme « l’offensive des 100 jours ». L’armée britannique lance à partir du 21 août plusieurs assauts le long du front qu’elle a sous son contrôle. Amiens, Albert, Arras puis Bapaume voient les premières charges. Les troupes poursuivent alors leur avancée jusqu’à la Ligne Hindenburg qui cède à hauteur du Canal de Saint-Quentin le 5 octobre et du Canal du Nord le 8. Lille et Douai sont libérés le 17 octobre. L’armée britannique poursuit vers la frontière belge. C’est à la New Zealand Division qu’incombe alors la libération du Quesnoy

Derrière les fortifications érigées par Vauban au XVIIème siècle, la garnison allemande qui tient la ville est décidée à résister. Les tirs précis des artilleurs néo- zélandais créent la confusion chez les défenseurs. Aux pieds des remparts du secteur sud, quelques hommes parviennent à dresser une échelle sur les vestiges de la vanne du moulin de la ville. Avec le second lieutenant Leslie Averill à leur tête, ils escaladent la muraille à la stupéfaction des Allemands. Après des combats de rues, la ville tombe le soir du 4 novembre. L’armistice intervient une semaine plus tard.

La libération du Quesnoy a contribué à forger des liens très forts entre les habitants de la ville et les familles de ces soldats néo-zélandais. Singulier par la technique de l’échelle contre les remparts digne d’un assaut du Moyen-Âge, cet épisode demeure une page marquante dans la mémoire néo-zélandaise de la Première Guerre mondiale.

Chaque année, à l’occasion des commémorations de l’ANZAC Day, l’Ambassade de Nouvelle-Zélande en France tient au Quesnoy une cérémonie particulière en mémoire de tous le soldats néo-zélandais disparus au cours de la Grande Guerre.

Chaque 4 novembre, la ville rend à son tour hommage à ses libérateurs.

Détail de la façade du musée d’Auckland

Mémorial néo-zélandais de Le Quesnoy

Stèles du monument Maori à Rotorua

C’est peut-être là un fait d’armes bien plus méconnu que celui de l’échelle et du lieutenant Averill, libérateur venu du bout du monde, dont la commune du Quesnoy a baptisé une de ses écoles. On vous parle ici toujours des remparts, mais côté porte de Valenciennes et d’un fait héroïque d’un soldat maori.

Franck Bruyère, professeur d’histoire s’est aussi penché sur cette énigme un peu par hasard.

Franck Bruyère a écumé les sites internet et celui de Paperpast, qui met en ligne tous les journaux de la Nouvelle-Zélande de l’époque, un vrai travail d’historien et de fourmi pour ce professeur. Un article a retenu son attention, celui de Malcom Ross, paru dans le Evening Post le 26 novembre 1918, « The first man in at the taking of Le Quesnoy who was he ? (le premier homme à libérer Le Quesnoy, qui était-il ?). « Le journaliste y relate la prise de la porte de Valenciennes, le 4 novembre 1918, et cette action, par un Maori, s’emparant d’un fusil, tirant une fois et tuant un Allemand, ratant son tir une deuxième fois. Sans balles, il s’est emparé alors d’une pelle et a tué un autre Allemand. Ce Maori est passé devant le bataillon néo-zélandais, était comme dans un état second. Personne ne sait qui il est, il est anonyme », raconte Franck Bruyère qui reconnaît que Malcom Ross était connu à l’époque « pour ses mises en scène » dans ses écrits.

Toutefois, la correspondance du général Hart, commandant la troisième New-Zealand Rifle Brigade, mise en ligne, confirme ce fait. « C’est une correspondance adressée à son épouse, datée du 5 novembre, le lendemain des faits, dans lequel il raconte la même histoire, soit quarante-cinq jours après l’article de Malcom Ross », note Franck Bruyère, qui parle de quelques heures voire de minutes d’intervalle, entre la prise des remparts par Averill et celle du deuxième bataillon porte de Valenciennes, le 4 novembre 1918. Mais l’histoire a surtout retenu l’action du quatrième bataillon, et de l’échelle du lieutenant Averill.

Et si le 4 novembre 1918, un pionnier Maori avait été le premier à rentrer au Quesnoy ?

Il est un fait de l’histoire que la ville du Quesnoy et la Nouvelle-Zélande à plusieurs milliers de kilomètres de là, dans l’Océanie, commémorent en avril et en novembre chaque année : la libération de la cité des Chênes par les troupes néo-zélandaises, et le franchissement des remparts par le lieutenant Averill à l’aide d’une échelle. Mais quel rôle ont joué les pionniers maoris en 1918 ?

Article de la Voix du Nord du 26/04/2014

2227 Maoris ont combattu lors de La Première

Guerre Mondiale : 336 y sont morts.

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