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Prise en charge du cancer de la prostate oligométastatique

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(1)

Prise en charge du cancer

de la prostate oligométastatique

Management of oligometastatic prostate cancer

A. Goineau*, S. Supiot**

* Institut de cancérologie de l’Ouest, site Paul-Papin, Angers.

** Institut de cancérologie de l’Ouest, site René-

Gauducheau, Saint- Herblain, et centre de recherche en cancérologie Nantes/Angers (CRCNA, UMR 892 Inserm – 6299 CNRS), institut de recherche en santé de l’université de Nantes.

A

vec plus de 92 000 décès chaque année en Europe, principalement en raison d’une évo- lution métastatique, le cancer de la prostate représente un problème majeur de santé publique (1).

Lors de la découverte d’une dissémination du cancer de la prostate, le nombre des métastases et leur site représentent un facteur pronostique bien reconnu (2, 3).

Il a ainsi été possible de définir un profil particulier de patients présentant au maximum 5 sites métastatiques, principalement aux niveaux osseux et ganglionnaires, sous la dénomination de “cancer de la prostate oligo- métastatique”, qui représente entre 25 et 50 % des sujets (4). Cette nouvelle population de cancers de la prostate a pu être mieux caractérisée par l’imagerie nucléaire (tomographie par émission de positons [TEP]

ayant recours à des traceurs comme la 18F-choline [FCH], les ligands ou les anticorps ciblant le Prostate Specific Membrane Antigen [PSMA], la 18F-leucine, etc.), ainsi que par l’imagerie par résonance magnétique (IRM) corps entier, alors qu’un bilan standard − comprenant scintigraphie osseuse et scanner/IRM abdominopelvien

− est souvent insuffisant pour poser le diagnostic (5).

L’intérêt pour ces formes oligométastatiques provient également de l’essor de la radiothérapie par modulation d’intensité, guidée par l’image (6), voire en conditions stéréotaxiques (7), qui permet actuellement de proposer des irradiations à fortes doses potentiellement tumo- ricides, de façon très localisée, en épargnant les organes voisins de la tumeur. De même, la chirurgie est proposée comme traitement des oligométastases ganglionnaires ou parfois osseuses. Cet article propose de répondre à la question du traitement local de ces évolutions oligométastatiques, de plus en plus souvent posée en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), en reprenant les principales données de la littérature.

Oligométastases osseuses

Caractéristiques

L’os représente le site le plus fréquent, et même souvent le seul, d’envahissement métastatique (8). Ces méta- stases osseuses, qui peuvent être au départ asympto- matiques, évoluent malheureusement fréquemment

Poin ts for ts highligh ts

»

Les nouvelles techniques d’imagerie nucléaire permettent de mieux définir les sites métastatiques des cancers de la prostate.

»

Chez les patients qui présentent peu de métastases (oligométa­

stases) osseuses ou ganglionnaires, un traitement local (chirurgie, radiothérapie, etc.) dirigé sur chacune de ces métastases pourrait permettre de contrôler plus durablement l’évolution métastatique.

»

L’irradiation stéréotaxique représente un outil thérapeutique particulièrement adapté à cette situation clinique.

»

L’objectif de ces interventions est de retarder l’introduction de l’hormonothérapie, de prolonger son efficacité, voire de contrôler à long terme l’évolution du cancer de la prostate métastatique.

Mots-clés : Cancer de la prostate − Radiothérapie stéréotaxique − Oligométastases − Hypofractionnement.

New imaging modalities in nuclear medicine can better define metastatic prostate cancer.

For patients with a limited number of metastases (oligome- tastases) located to the lymph nodes or bones, local therapy (surgery, radiotherapy, etc.) targeting each metastasis could control metastatic spread.

Stereotactic radiotherapy is a treatment of choice in this indication.

The objectives are to delay the need for androgen depriving therapies, to prolonge ADT efficacy or even durably control metastatic prostate cancer evolution.

Keywords: Prostate cancer − Stereotactic Body Radiation Therapy – Oligometastases − Hypofractionation.

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Correspondances en Onco-Urologie - Vol. VII - n° 3 - juillet-août-septembre 2016 137 pronostique majeur (3).

Place de l’hormonothérapie

L’hormonothérapie par analogues de la LH-RH reste à l’heure actuelle le traitement de référence des cancers de la prostate métastatiques (9). Mais il s’agit d’un trai- tement uniquement palliatif et porteur d’effets indési- rables, notamment à long terme. La littérature n’est pas très claire en ce qui concerne la place de l’hormono- thérapie lors de la découverte d’une maladie oligo- métastatique uniquement par TEP-FCH alors que les métastases ne sont pas visibles selon les techniques d’imagerie classiques. On peut alors rapprocher cette situation de celle des rechutes biochimiques isolées sans métastases visibles, pour lesquelles la place de l’hormono thérapie immédiate ou différée lors de la poursuite évolutive reste débattue (10). Si une hormono- thérapie est instaurée, une hormonothérapie intermit- tente ne diminue pas les chances de survie du patient comparativement à une hormonothérapie continue (11).

Hypofractionnement en conditions stéréotaxiques

Alors qu’une radiothérapie palliative cible les méta- stases osseuses à des doses totales équivalentes à 30 à 45 Gy, la radiothérapie hypofractionnée en conditions stéréotaxiques a été développée afin de délivrer une forte dose en un nombre réduit de fractions au sein de petits volumes, de façon à augmenter l’efficacité anti- tumorale (12). Des règles rigoureuses s’appliquent : dose élevée par fraction délivrée avec une précision milli- métrique, repositionnement parfaitement reproductible entre le scanner de simulation et la ou les séances de traitement, immobilisation la plus importante possible et prise en compte des mouvements de la cible et des organes à risque, protection optimale de ces derniers, repositionnement centré sur la tumeur et/ou sur des marqueurs implantés (13). Le caractère radio-opaque des structures osseuses simplifie le repositionnement et permet de s’affranchir d’un marqueur implanté, mais il faut rester vigilant sur la qualité de l’immobilisation pendant le traitement chez ces patients ayant parfois de fortes douleurs.

Les volumes cibles des métastases osseuses traitées par radiothérapie stéréotaxique doivent être délinéés selon le consensus international de radiochirurgie (14).

Le volume cible prévisionnel est obtenu par une marge

hypofractionnée en conditions stéréotaxiques sont disparates. Deux stratégies coexistent :

la radiothérapie en dose unique, comprise entre 8 et 25 Gy, présente l’avantage d’un traitement très court minimisant les risques liés aux modifications de positionnement d’une séance à l’autre ;

la stéréotaxie hypofractionnée s’appuie sur l’avan- tage radiobiologique théorique de “l’effet différentiel”, correspondant à la réparation des tissus sains et à la réoxygénation tumorale entre les fractions. Cette stéréo- taxie fractionnée délivre des doses totales comprises entre 16 et 40 Gy.

Les doses équivalentes biologiques de ces différents schémas sont de 31 à 81 Gy pour la tumeur, et de 28 à 64 Gy pour la moelle épinière, sans qu’un schéma n’ait fait la preuve de sa supériorité par rapport à un autre (7).

Les patients pouvant bénéficier de ces techniques modernes de radiothérapie osseuse stéréotaxique doivent être sélectionnés avec soin. Dans le cadre d’une maladie oligométastatique, les critères d’exclusion sont les suivants : compression médullaire non opérée, déficit neurologique ou instabilité rachidienne, progression moins de 3 mois après une précédente irradiation, espérance de vie de moins de 3 mois. La radiothérapie osseuse à fortes doses en conditions stéréotaxiques permet souvent un excellent contrôle de la douleur.

Plusieurs études ont rapporté des résultats très encou- rageants en termes d’efficacité antitumorale pour les cancers de la prostate avec oligométastases osseuses (tableau, p. 138). Le contrôle local (défini par une absence de progression radiologique) est obtenu chez quasiment 100 % des patients, avec une durée médiane de survie sans rechute biochimique de 1 à 3 ans (15, 16).

Une dose minimale équivalente de 64 Gy semble nécessaire pour un meilleur contrôle tumoral (17). La plupart des équipes proposent une irradiation osseuse stéréotaxique dans le cancer de la prostate oligométa- statique, en association avec une hormonothérapie courte, de façon à tirer profit de l’effet radiosensibilisant de l’hormonothérapie (18). Toutefois, le bon contrôle biochimique de l’irradiation stéréotaxique permet de retarder l’introduction de l’hormonothérapie de 3 ans en médiane (19). Aucune de ces études n’a mis en évidence de toxicités de grade 3. Cependant, une augmentation du risque de fracture pathologique après radiothérapie

(3)

osseuse stéréotaxique à forte dose a été décrite. Ces risques semblent plus élevés en cas de métastase lytique, d’envahissement de plus de 20 % du corps vertébral et de fraction unique (20).

Oligométastases ganglionnaires

Prévalence et définition

La découverte d’oligométastases ganglionnaires se fait le plus souvent à l’occasion d’un bilan pour découverte inaugurale d’un cancer de la prostate ou à l’occasion d’une rechute biochimique. Au moment du diagnostic, environ 12 % des patients (21) vont présenter des métastases ganglionnaires, pelviennes pour la plupart (stade N1), mais aussi lombo-aortiques ou dans d’autres territoires ganglionnaires (stade M1a). Ces adénopathies métastatiques sont définies comme pN1 si l’adéno- pathie est découverte lors d’un curage ganglionnaire, ou cN1 en cas d’adénomégalie de plus de 15 mm de petit axe lors d’un bilan standard ou d’hyperfixation à la TEP-FCH (5). Bien que largement utilisée en France, la TEP-FCH présente une spécificité relativement faible, et les faux positifs de cet examen sont fréquents (22).

De plus, bien que supérieure au bilan standard, la sensibi lité de la TEP-FCH reste limitée en cas d’atteinte ganglionnaire de faible volume. Ainsi, on considère que, en cas de découverte d’une adénopathie hyperfixante lors d’une TEP-FCH, un curage ganglionnaire extensif retrouvera en moyenne 8,9 ganglions métastatiques dans 76 % des cas (23, 24).

Place de l’irradiation stéréotaxique

Comme pour l’irradiation stéréotaxique osseuse, seules des données rétrospectives de faibles effectifs mélan- geant métastases osseuses et ganglionnaires sont disponibles (15, 25) [tableau]. La durée médiane de contrôle biochimique est comprise entre 1 et 3 ans, sans toxicité digestive (15). Cette irradiation stéréo- taxique reste faisable sans toxicité même en cas de zone déjà irradiée à proximité (26). Une reprise de la radiothérapie peut être envisagée en cas de nouvelle oligométa stase, permettant un contrôle médian de la maladie de 19 mois (27).

Place de l’irradiation extensive des aires ganglionnaires

Chez les patients cN1, sans qu’il soit possible de savoir s’il s’agissait de patients oligométastatiques ou multi- métastatiques, les données prospectives de l’étude STAMPEDE ont retrouvé un net bénéfice en termes de survie sans rechute en faveur de l’irradiation combinée à l’hormonothérapie pendant 6 à 9 mois (HR = 0,48 [IC95 : 0,29-0,79]) [28]. Chez les patients pN1, qu’ils soient oligométastatiques ou non, le traitement standard est représenté par l’hormonothérapie adjuvante (29). Une surveillance simple peut tout aussi bien se justifier sur la base de séries chirurgicales ayant montré un faible taux de rechutes pour les patients avec 1 ou 2 métastases (30, 31).

La place de la radiothérapie adjuvante reste discutée, avec quelques études rétrospectives retrouvant un béné- fice (32), principalement pour les patients oligométa- statiques (1 à 2 ganglions) et avec un score de Gleason Tableau. Principales études d’irradiation stéréotaxique d’oligométastases ganglionnaires ou osseuses dans le cancer de la prostate.

Auteurs Patients

(n) Sites Dose

(Gy) Nombre

de fractions Suivi médian

(mois) Contrôle global Toxicité cumulée

> G2 HT

Ahmed (16) 17 Os : 19

Adp : 1 Foie : 1

8-24 1-3 6 SSRD 1 an : 40 % 0 15/17

Berkovic (19) 24 Os : 13

Adp : 16 50 10 24 SSPC 2 ans : 42 % 0 Non

Ingrosso (41) 40 Adp : 47 35-40 5 23 SSRB 2 ans : 44 % 2,5 % Non

Ost (42) 119 Os : 43

Adp : 72 BED 80-140 1-5 36 SSPC 3 ans : 31 % NR 50 %

Schick (17) 50 Adp : 50 28-36 5-6 31 SSPC 3 ans : 58,6 % 0 Oui : 6 mois

Jereczek-Fossa (26) 34 Os : 3

Adp : 16 + réirrad. 30-36 3-5 17 SSPC 2,5 ans : 43 % 0 98 %

Casamassima (43) 25 Adp : 25 30 3 29 SSM 2 ans : 50 % 0 Non

Muacevic (44) 40 Os : 64 16,5-22 1 14 NR 0 68 %

Aitken (45) 24 Os : 43

Adp : 72 BED 60 3-5 14 SSPC 2 ans : 28,3 % NR NR

Adp : adénopathie ; BED : Biologically Equivalent Dose ; HT : hormonothérapie ; NR : non rapporté ; réirrad. : réirradiation prostatique ; SSM : survie sans maladie ; SSPC : survie sans progression clinique ; SSRB : survie sans rechute biochimique ; SSRD : survie sans rechute à distance.

(4)

Correspondances en Onco-Urologie - Vol. VII - n° 3 - juillet-août-septembre 2016 139 charge, une série rétrospective a montré que l’irradiation

extensive des aires ganglionnaires induisait une réponse complète chez 66 patients sur 94, ce qui est extrêmement encourageant (33). Dans l’étude de phase II OLIGOPELVIS- GETUG P07, tous les territoires ganglionnaires pelviens ainsi que les oligométastases ganglionnaires pelviennes sont traités à des doses élevées de radiothérapie com- binée à 6 mois d’hormonothérapie (34). Cet essai repré- sente la première étude prospective évaluant le bénéfice de l’irradiation extensive.

Place de la chirurgie

De multiples séries chirurgicales rétrospectives ont mis en évidence un contrôle prolongé des patients atteints d’oligométastases ganglionnaires pelviennes (30). En situation de rechute oligométastatique après traite- ment local de rattrapage, un curage ganglionnaire extensif aboutit à près de 50 % de réponse biochimique complète (35) et à un contrôle de la maladie encou- rageant (23). Une radiothérapie complémentaire au curage ganglionnaire peut être proposée, car elle

En pratique, quelle est la conduite à tenir lors d’une rechute oligométastatique pelvienne d’un cancer de la prostate : surveillance, traitement focal ou extensif, avec ou sans hormonothérapie ?

En l’absence de données prospectives, il n’existe pas de recommandations fortes. La surveillance attentive jusqu’à la progression symptomatique des métastases ou un traitement hormonal représentent les théra- peutiques standards. Une irradiation ganglionnaire extensive ou focale constitue une alternative peu toxique pouvant peut-être retarder la nécessité d’in- troduire un traitement hormonal (37). En fonction de l’âge du patient, de ses comorbidités, de l’éloigne- ment d’un centre de radiothérapie et de l’agressivité tumorale, nous proposons un arbre décisionnel sans preuve de niveau 1 (figure). Une étude belge de phase II randomisée permettra de montrer le bénéfice d’un traitement focal (radiothérapie ou chirurgie) comparati- vement à une surveillance (38). Les résultats de l’étude OLIGOPELVIS-GETUG P07 seront obtenus en 2018.

Figure. Quelle attitude thérapeutique en cas d’oligométastases de cancer de la prostate ?

Retarder l’introduction de l’hormonothérapie ?

Rémission complète ? Objectif

Patient âgé

Surveillance ?

Radiothérapie stéréotaxique focalisée sur oligométastases ?

Hormonothérapie immédiate ou différée ? Intermittente ou continue ?

Lymphadénectomie de rattrapage

± radiothérapie ?

Radiothérapie stéréotaxique ou étendue à l’ensemble des aires ganglionnaires + boost ?

1 ou 2 oligométastases Temps doublement lent Proche territoire irradié

Patient jeune 1-5 oligométastases

Risque rechute élevé

Temps doublement rapide Patient éloigné d’un service de radiothérapie

(5)

Une étude de phase III (étude ELFOMets) va prochai- nement débuter pour comparer une irradiation focale à une irradiation extensive des aires ganglionnaires pelviennes, ce qui apportera une réponse définitive à cette question récurrente en RCP.

Conclusion

Un traitement local des oligométastases osseuses par radiothérapie ou chirurgie peut permettre de contrôler l’évolution de la maladie principalement au niveau local, mais possiblement au niveau général, au prix d’une toxicité faible. Ces traitements locaux peuvent représenter une alternative séduisante à la surveillance ou à l’hormonothérapie. La maladie oligométastatique

représente le terrain idéal pour combiner une irradia- tion à forte dose avec des traitements radiosensibi- lisants (www.sciencedirect.com/science/article/pii/

S0360301616329066) [39]. Cependant, les séries dispo- nibles concernent encore des effectifs trop faibles et présentent une grande hétérogénéité. Ainsi, les der- nières recommandations de Saint-Gall dans le cancer de la prostate indiquent que les résultats de cette tech- nique sont prometteurs, mais que le niveau de preuve reste faible et mérite d’être confirmé dans des études prospectives (40). L’essor de nouveaux radiotraceurs permettra vraisemblablement de mettre en évidence des évolutions métastatiques encore plus précoces, et le clinicien sera donc probablement confronté de plus en plus fréquemment à la question de la prise en charge de ces patients oligométastatiques. ■

A. Goineau déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

S. Supiot déclare avoir des liens d’intérêts avec les laboratoires Astellas.

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R é f é r e n c e s

Edimark remercie le laboratoire GlaxoSmithKline pour son soutien institutionnel au programme “ DPC Congrès ” dans le cadre

de la formation médicale continue des professionnels de santé

EAU - Munich, 11-15 mars 2016

ESPID - Brighton, 10-14 mai 2016

ASCO - Chicago, 3-7 juin 2016

EULAR - Londres, 8-11 juin 2016

EAACI - Vienne, 11-15 juin 2016

ERS - Londres, 3-7 septembre 2016

ACR - Washington, 11-16 novembre 2016

ASN - Chicago, 15-20 novembre 2016

Congrès scientifi ques 2016 :

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Correspondances en Onco-Urologie - Vol. VII - n° 3 - juillet-août-septembre 2016 164

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