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SAOUDI.L Estimation 2007/2008

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Academic year: 2022

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SAOUDI.L Estimation 2007/2008

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II. Estimation

Une des activités les plus délicates de l’ingénieur consiste à évaluer, estimer un projet. Il s’agit de mesurer, bien souvent avant que le projet ne commence :

combien de temps il va durer

quel sera son coût

combien de personnes devront travailler dessus Il existe 5 grandes familles de techniques d’estimation : 1. l’analogie

2. paramétrique 3. oracle

4. PERT 5. bottom-up

Pour estimer par analogie, il faut conserver les données de tous les projets antérieurs qui sont jugées pertinentes pour le dimensionnement d’un projet afin que, par comparaison, on évalue les caractéristiques du prochain projet. C’est la méthode « intuitive ».

L’estimation paramétrique est une méthode par analogie soutenue par des outils d’analyse statistique. Le modèle le plus connu s’appelle COCOMO (Constructive Cost Model) ; il sera détaillé en cours. Son principe établit une relation qui, à partir du nombre de lignes de code livrées (Source Line Of Code - SLOC), déduit la durée du développement et l’effort à y consacrer. Des variantes prennent en compte divers paramètres comme la compétence des programmeurs, le niveau du langage utilisé, ou la criticité du système à construire. Ce modèle, comme on le voit, repose lui-même sur une estimation du nombre de lignes de code du

système.

Pour estimer ce nombre de ligne de code, une autre technique a été proposée : le point de fonction(fonction point). Elle dérive le nombre de lignes de codes d’un comptage du nombre de fonctions à réaliser dans le système.

La méthode de l’oracle consiste à s’adresser à des experts afin d’obtenir par négociation une valeur de l’estimation consensuelle.

La méthode PERT repose sur l’une des 3 méthodes précédentes appliquées à la recherche d’une valeur minimale, moyenne et maximale des caractéristiques recherchées. La valeur retenue étant la moyenne pondérée (1-4-1) de ces valeurs.

Comme la méthode PERT, la méthode Bottom-up repose sur des estimations de composants élémentaires qui sont ensuite agrégées (consolidées) jusqu’à avoir une estimation globale du projet.

Dans la pratique une bonne manière de s’assurer qu’un cout est réaliste consiste à faire converger les estimations provenant de différentes sources

Critères d’estimations :

Dans le domaine du développement logiciel, on utilise 3 critères dont les définitions sont les suivantes :

Le volume : c’est la taille du code source mesuré en KISL (KiloInstructions de Code SourceLivrées).

Le délai : c’est le temps de réalisation.

L’effort : en homme.année ou homme.mois. 3 personnes pendant 18 mois = 54 hm = 4,5 ha.

Prévision de la taille du pgm :

Le prédicateur est la variable de départ pour le calcul des autres variables.

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L’indicateur : le ‘kls’ permet de compter les lignes vides et les commentaires. On a une dépendance vis-à-vis de la présentation du code.

Le nombre de lignes exécutables est plus significatif. On le nome NCSS (Non Commentary Source Statement) ou ILS (Instruction ligne source).

Exemple : Avec le langage C, on compte le nombre de ‘{‘ et de ‘;’.

Travaux d'Allan J. Albretch (IBM). Mise en évidence des relation entre NCSS de 24 programmes de traitement de données en fonction de :

- Nombre de types d'entrées utilisateur.

- Nombre de types de sortie utilisateur.

- Nombre de requête (combinaison entrées/sorties).

- Nombre de fichiers utilisés et partagés.

- Nombre d'interface.

On a 3 niveaux de complexité : simple, moyen, complexe.

La mesure : le ‘FP’ (Fonction point) qui permet l’estimation de la taille et du coût en PL1 et COBOL.

FP = a.Entrées + b.Sorties + c.Requête + d.Fichiers + e.Interfaces avec a, b, c, d, e des constantes statistiques.

ESTIMATION DE LA TAILLE VIA LES POINTS DE FONCTION (ALBRECHT 79) A chaque groupe est associée une pondération : simple, moyenne ou complexe

Tableau multiplicateurs des points de fonction

On calcule ensuite le facteur d'ajustement à partir de 14 caractéristiques générales du système.

Pour chaque caractéristique on évalue le degré d'influence DI de 0 (aucune influence) à 5 (très grande influence). La table ci-dessous donne un aperçu des caractéristiques générales

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Page 6 Caractéristiques générales du système

Une fois que les caractéristiques générales du système ont été évaluées avec leur degré d'influence respectif,

on peut calculer le degré d'influence DI. (0<DI<70) qui est la somme des degrés d'influence de chaque caractéristique.

Le facteur d'ajustement ou facteur technique de complexité se calcule par : TCF = 0.65 + DI/100 , on a (0.65<TCF<1.35)

Et enfin on calcule le nombre de points de fonctions ajustés:

FP = TCF * UFP

De nombreuses expériences ont montré la supériorité de l'évaluation par les points de fonction (Jones constate une marge d'erreur de 200% avec les points de fonction alors qu'elle est de 800% avec le nombre de lignes de code source!!.)

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