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(1)

W O R L D H E A L T H

ORGANIZATION ORGANISATION MONDIALE

DE LA SANTE

CONSEIL EXECUTIF EB)2/6

15 mai 1965 Trente-deuxième session

ORIGINAL : ANGLAIS Point de 11o r d r e du jour

provisoire

REUNIONS DE COMITES D'EXPERTS Rapport du Directeur général

Introduction

^Conformément au paragraphe 10,6 du Règlement applicable aux Tableaux et Comités d'experts,1 le Directeur général a 1 d o n n e u r de faire rapport au Conseil sur les décisions à prendre à la suite des réunions de comités d'experts (Partie I du présent document) et sur la marche des travaux des comités d1e x p e r t s de 1!0 M S et des études connexes (Partie II)•

I . DECISIONS A PRENDRE A LA SUITE DES REUNIONS DE COMITES DlEXPERTS 1• Rapports des comités d1 experts

comités d1e x p e r t s enumeres ci-après ont été établis dans les deux langues de tra- vail et peuvent être maintenant joints en annexe au présent rapport :

1 . Groupe drexperts FAO/OMS sur l'Enseignement vétérinaire

2 . Comité d'experts de 1 A p p r é c i a t i o n médicale de 1rE t a t de Nutrition 5 . Comité d1experts des Radiations (Rôle des Services de Santé publique

Documents fondamentaux, l^ème édition, page 9 2 .

2 Pour gagner du temps, certains des rapports sont joints sous forme de documents polycopiés. Toutefois, à l'exception de ceux qui figurent aux Nos 7, 8 et ЗЛ de la liste, les rapports seront ultérieurement imprimés.

Depuis la trente et unième session du Conseil exécutif les rapports des

dans la Protection contre les Rayonnements ionisants)

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Comité d.fexperts de la Santé mentale (Formation des Psychiatres)

5 . Comité' dre x p e r t s de 1fA d m i n i s t r a t i o n de la Santé publique (Services de Santé u r b a i n s )

6 . Comité mixte d!e x p e r t s ONU/OMS des Soins aux Enfants b i e n portants dans les Crèches e t autres Institutions

7. Comité d!e x p e r t s des Spécifications relatives aux Préparations pharmaceutiques Sous-Comité des Dénominations communes

Comité d'experts des spécifications relatives aux Préparations pharmaceutiques 9 Comité d'experts du Cancer (Lutte contre le Cancer)

10• Comité dre x p e r t s de la Formation professionnalle et technique du Personnel médical et auxiliaire (Formation du Médecin de F a m i l l e )

1 1 . Comité d1 experts de la Standardisation biologique

1 2 . Comité dfe x p e r t s des Questions de Santé publique posées par 1fIntroduction dTA n t i b i o t i q u e s dans les Aliments de 1fH o m m e et des Animaux domestiques 1 3 . Comité dfe x p e r t s des Statistiques sanitaires

Comité dTe x p e r t s des Statistiques sanitaires : Sous-Comité de la Classificatioi des M a l a d i e s .

1.1 Groupe dt experts FAO/OMS sur 1fE n s e i g n e m e n t vétérinaire"1"

1.1.1 Antécédents, La réunion internationale sur l'enseignement vétérinaire organisée par la F A O à Londres en i960 a demandé à la PAO et à l'OMS de convoquer u n comité mixte d1 experts af.in d'établir des normes et des principes directeurs applicables dans le mond entier a u x nouvelles écoles v é t é r i n a i r e s . L a première réunion de ce Comité a eu lieu à R o m e en 1962.

1 Dans la terminologie de la F A O , cette réunion est désignée sous le nom de Groupe d1 experts•

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1.1.2 Le rapport,1 Le Groupe dre x p e r t s a étudié les divers facteurs à prendre en consi- dération lorsque 1To n évalue le nombre des vétérinaires nécessaires pour faire face aux besoins de 1 A g r i c u l t u r e et de la santé publique dans les différentes parties du monde et il sre s t occupé spécialement de la situation des pays en voie de développement en Afrique, en Asie, et en Amérique latine. Il a formulé des recommandations sur diverses questions

(administration, enseignement, etc.) concernant les écoles vétérinaires et a dressé une liste des matières à inclure dans les programmes d1é t u d e s . Il a également examiné la question de 1'effectif des professeurs et du matériel d*enseignement nécessaire. I/utili- d a t i o n et la formation du personnel auxiliaire a fait 1To b j e t d1u n e brève discussion.

Etant donné q uri l nra q u!u n caractère provisoire et que le Groupe s'est à nouveau réuni en 1963 pour poursuivre 1!e x a m e n de certains des sujets traités, le présent rapport ne sera pas publié.

1.1.5 Recommandations contenues dans le rapport• Le Groupe dr experts a recommandé que la PAO et l'OMS consultent divers pays au sujet du nombre de vétérinaires et (^auxiliaires estimé nécessaire pour assurer u n service vétérinaire adéquat présentement et dans l'avenir, Il a également estimé que la PAO et 1rO M S devraient procéder et inciter à 1'attribution de bourses ^d* études à des aspirants professeurs qualifiés des pays en voie de développement pour qu'ils fassent des études post-universitaires à 1Tétranger^ et que ces organisations devraient promouvoir et coordonner entre les nouvelles écoles et les écoles existantes des arrangements bilatéraux ou autres prévoyant le détachement de personnel enseignant•

I ,

, ,

Le Groupe a estimé nécessaire que soit publié u n repertoire concernant les cours post- universitaires , analogue au Répertoire mondial des écoles vétérinaires que vont publier la FAO et 1!O M S , E n f i n , le Groupe a recommandé que la FAO et 1!0 M S s'efforcent dro b t e n i r des informations complémentaires sur certains aspects de la mission dont il est chargé afin qu'il les examine lors de sa prochaine session.

1.1.4 Répercussions sur le programme de l'Organisation’ LTorganisation des activités de P O M S dans le domaine de 1fenseignement vétérinaire tient compte des recommandations du Comité. ;

Document AN 1962/4., voir annexe.

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Page 11

Le Répertoire mondial des Ecoles vétérinaires sera publié prochainement.

Une deuxième réunion de ce comité d!e x p e r t s examine le rapport et les recom- m a n d a t i o n s de la première réunion et formulera de nouvelles recommandations sur les mesures à p r e n d r e .

1.2 Comité dT experts de 11 appréciation médicale de 11 état de nutrition

1.2,1 A n t é c é d e n t s . Le Comité mixte d'experts FAO/OMS de la N u t r i t i o n , créé en 19斗9,

a examiné à plusieurs reprises les problèmes que pose 11 évaluation de 1fé t a t de nutri- t i o n . L a première session"^" a recommandé que 1!0 M S entreprenne avec 11 aide de la PAO une étude sur les méthodes d}a p p r é c i a t i o n de l'état de nutrition et q u1e l l e réunisse u n groupe international d1é t u d e s pour préparer un rapport d!e n s e m b l e .

身 2 ^ . …

E n conséquence,, la deuxième session a préparé un exposé destiné à servir de guide aux nutritionnistes chargés d!a p p r é c i e r 1!é t a t de n u t r i t i o n . Ce document n!é t a i t que provisoire et devrait être revu lors des sessions ultérieures du Comité pour tenir compte des connaissances et des conceptions n o u v e l l e s .

LorsquT elle a examiné cette q u e s t i o n , l a quatrième session a recommandé q'.io 1ro n prenne des dispositions pour permettre des échanges de vues sur 1Tu t i l i t é des diverses méthodes exposées dans le guide et elle a envisagé que celui-ci serait revisé

^ �

IL u l t é r i e u r e m e n t , compte tenu d e s renseignements r e c u e i l l i s . L a cinquième session' a fait le point de la question et a recommandé qu'elle soit étudiée en temps utile par des groupes d!e x p e r t s a p p r o p r i é s .

1 〇rg. m o n d . Santé Sér« R a p p , t e c h n ” 1 6 .

2 身 , “ ~

“Org* mond* Santé. Sér. R a p p . t e c h n ” 4 4 . 3 , , Org> m o n d . Santé S é r . Happ> t e c h n " 9 7 .

O r g , mond* Santé S é r , Rapp> t e c h n ” ЗЛ9.

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1.2.2 Le r a p p o r t é Le Comité d'experts de 1!a p p r é c i a t i o n médicale de 1fé t a t de nu- trition a fait l'historique des premiers efforts tentés en vue de fournir des direc- tives autorisées aux médecins chargés d'apprécier 1fé t a t de nutrition; il a examiné les objectifs et les méthodes des enquêtes de nutrition et 1T importance^ en tant q ufi n d i c e s de malnutrition^ de la mortalité et de la morbidité par âge et par cause chez les nourrissons et chez les enfants de un à quatre ans. Il a formulé des sug- gestions concernant les méthodes q u!i l considère le. m i e u x adaptées à 1Ta p p r é c i a t i o n médicale de l'état de n u t r i t i o n , à savoir les mensurations anthropométriques^ les examens cliniques destinés à déceler les signes de malnutrition et les examens biochimiques^ et il en a donné des descriptions d é t a i l l é e s .

Le présent rapport doit fournir des directives pratiques aux nutritionnistes chargés dra p p r é c i e r l'état de nutrition dans le cadre des programmes relatifs à ce d o m a i n e . Il examine les méthodes biochimiques nécessaires à 1'appréciation de 1f état de nutrition., 1T interprétation des résultats o b t e n u s e t présente des suggestions concernant de nouvelles r e c h e r c h e s .

1.2.3 Recommandations contenues dans le rapport> Lfu n e des recommandations impor- tantes du Comité concerne la préparation par l'OMS d'un manuel illustré devant servir de guide standard aux nutritionnistes•

Une autre recommandation^ soulignant' le rôle' d'4un mauvais état nutritionnel dans lTé t i o l o g i e des maladies infectieuses, préconise que chaque fois que 1!0МЗ s1o c - cupe de projets de lutte contre les maladies infectieuses^ en particulier contre'les diarrhées et la tuberculose^ elle établisse des plans d'action permettant de bien étudier 11 état nutritionnel des populations en cause.

En ce qui concerne ses activités dans le domaine do la n u t r i t i o n, le Comité a également recommandé à 1T0 M S a) d1a m é l i o r e r les moyens de formation à 1Té c h e l o n

1 O r g , m o n d . Santé Sér^ Rapp> t o c h n ” 2 5 8, voir annexe.

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universitaire et post-universitairef afin de remédier au manque de personnel compétent;

b ) dTa m é l i o r e r la classification et 1!enregistrement des chiffres de mortalité et do morbidité par maladies nutritionnelles; c) dr encourager les études sur la croissance des enfants; d) d!a s s i s t e r les recherches sur les méthodes dTappréciation de 1!é t a t de nutrition; e) dTe n c o u r a g e r la compilation de bibliographies sur les enquêtes de nutrition,

1.2.4 Répercussions sur le programme de 1TO r g a n i s a t i o n , Il est tenu compte des

recommandations du Comité d'experts dans 1Tétablissement du programme de lfOrganisation•

En application de la recommandation formulée par le Comité à propos des renseignements sur la mortalité due aux maladies nutritionnelles., une importante refonte de la liste des maladies de la nutrition a été entreprise et sera examinée lors de la revision de la Classification internationale des maladies.

Lfi m p o r t a n t problème des rapports entre la nutrition et les infections est à 11 étude• Des consultants préparent une monographie passant en revue 1xé t a t actuel des connaissances dans ce domaine• Cet ouvrage, qui sera publié en peut donner dos indications sur la possibilité de préparer des études sur le terrain et fournir des suggestions pour des essais pratiques.

1.3 Comité dTe x p e r t s des Radiations (r6le des services de santé publique dans la protection contre les rayonnements ionisants)

Î O - I Antécédents> LTe x p a n s i o n croissante des domaines d'application des rayonne- ments ionisants au cours des dernières années a posé des problèmes dfu n nouveau genre aux autorités de santé publique qui ont la charge do veiller à ce que cette évolution soit accompagnée de mesures appropriées de protection. En faisant appel à son comité dfe x p e r t s des r a d i a t i o n s l ' O M S a cherché à donner des directives sur les deux caté- gories principales de problèmes à résoudre : c^une part, 1T étude des effets des radia- tions sur 1Th o m m e et principalement des problèmes scientifiques liés au rassemblement

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EB32/7 Page 11

et à 11 interprétation des données sur lesquelles devront sf appuyer les mesures de protection (voir le Comité d'experts des effets génétiques des radiations chez l'homme"1") e t , d!a u t r e p a r t , les méthodes techniques et administratives qui permet- tront aux autorités de santé publique de sTa c q u i t t e r de leurs tâches en cette matière

(voir le Comité mixte PAO/OMS d'experts des méthodes dTa n a l y s e radiochimique et le Comité dTe x p e r t s de la surveillance médicale du personnel professionnellement exposé aux radiations ). 2

E n I96I,la troisième session d u Comité dT experts des Radiations a examiné la question de la gravité relative des dangers créés par les rayonnements^ en les comparant du point de vue de la santé publique aux dangers analogues créés, par exemple., par la pollution industrielle de lfa i r et par la présence de substances cancérogènesj mutagènes ou toxiques dans le m i l i e u .

1.3*2 Le r a p p o r t . Ayant ainsi situé la protection contre les radiations dans la perspective générale de 1T action de santé p u b l i q u e , la quatrième session d u Comité d1e x p e r t s des Radiations a examiné de façon approfondie la nature et 1f étendue de cette action, les dispositions législatives et administratives à prendre pour que les autorités sanitaires puissent sf acquitter de leur t â c h e , ainsi que le personnel et les services n é c e s s a i r e s . Le Comité a fortement insisté sur le fait que les autorités nationales de la santé publique doivent prendre conscience de leurs responsabilités en cette m a t i è r e , soulignant q u!i l importe de centraliser tous les travaux permettant dT évaluer les incidences sanitaires globales des radiations de toutes origines et de faire en sorte que des mesures appropriées soient prises pour protéger la santé des populations•

1 ^ O r g , m o n d . Santé. S é r . Rapp> t e c h n ” 1бб.

2 -•

O r g , m o n d . Santé Sér. Rapp> t e c h n ” 173,196>

Org» mond» Santé S é r . Rapp> t e c h n ” 248>

4 , ‘ O r g , m o n d . Santé Sér> Rapp> t e c h n ” 2 5〜v o i r a n n e x e .

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E B 5 2 / 6 Page 8

Recommandations contenues dans le r a p p o r t . Le Comité a recommandé que les admi- nistrations sanitaires prennent conscience de leur responsabilité fondamentale pour la p r o t e c t i o n des populations contre les dangers dus aux rayonnements ionisants quelles que soient leurs sources, et qu'elles s!é q u i p e n t pour s'acquitter de cette responsabilité•

Il a également recommandé que les administrations sanitaires jouissent dfu n e grande lati- tude p o u r décider des formes à donner au contrôle des sources de rayonnements.

1.)•斗 Répercussions sur le programme de 110 r g a n i s a t i o n > Dans son programme d1 aide aux E t a t s Membres en matière d1 hygiène des radiations, 11 Organisation tient toujours compte des recommandations du C o m i t é , notamment en ce qui concerne lfe n v o i de consultants aux

pays en voie de d é v e l o p p e m e n t .

, (

1Л Comité d1 experts de la Santé mentale (formation des psychiatres)

1.4.1 Antécédents• Dès 19斗9, la première session du Comité d'experts de la Santé mentale a souligné qu'il était nécessaire de constituer un personnel qualifié avant de mettre en place les installations m a t é r i e l l e s . E n i960, le Comité a consacré ses travaux à D^ensei—

2 s

gnement de la psychiatrie,, et plus particulièrement à 11 enseignement de la psychiatrie et de 1'hygiène mentale aux étudiants en m é d e c i n e . E n 1 9 6 1 , la onzième session d u Comité dfe x p e r t s a poursuivi l'examen de cette question et sf est plus particulièrement occupé de la formation des médecins de la santé publique et des omnipraticiens en matière de santé m e n t a l e .

4 r à

1.4.2 Le rapport• A sa douzième session, le Comité d'experts de la Santé mentale a | p o u r s u i v i 11 examen des problèmes de formation professionnelle et s'est particulièrement

attaché à la préparation des psychiatres^ non seulement à l'exercice de leur p r o f e s s i o n , mais aussi à leur rôle de conseillers et d'assistants auprès des omnipraticiens et des autres catégories de travailleurs sanitaires.

1 Org,. mond> Santé Sér> R a p p . techn.^ 9-

2 ^ ] 一

" O r g , mond> Santé S é r . Rapp> t e c h n ” 2 0 8 . - - O r g , mondt Santé S é r . R a p p . techn., .2)5•

4 T -

O r g , rnond, Santé S é r , Rapp- tecliru/252,voir annexer

(9)

E B 3 2 / 9 Page 11

Utilisant les renseignements recueillis p a r le Secrétariat, le Comité a tout d1 abord examiné l'effectif actuel des psychiatres et a fait 11 inventaire des établisse- ments de formation spécialisée. Il a ensuite étudié les types de formation et notamment

les différentes modalités de la formation large, de la formation différentielle et de la formation continue, en insistant sur la nécessité d'une conception s o u p l e . Le Comité a accordé une attention particulière à l'analyse des bases souhaitables pour une spéciali- sation en psychiatrie en tenant compte de la personnalité et de 11e x p é r i e n c e a c q u i s e . Il a ensuite considéré en détail la place occupée dans le programme de formation large par les sciences fondamentales et la psychiatrie proprement dite; puis il s'est préoccupé des éléments essentiels de la formation différentielle, décrivant en détail la psychiatrie de 1'enfant et de l a famille, la psychiatrie sociale et légale ainsi que la psychothérapie L a formation préparant à la recherche et à 11 enseignement a fait l'objet dVun examen spécial. Le Comité a discuté de façon approfondie l'organisation et les méthodes de la formation et il a fait mention des problèmes particuliers de la formation à l ' é t r a n g e r . Il a discuté enfin d u rôle de 11 Organisation mondiale de la Santé dans la formation des p s y c h i a t r e s .

1.4.3 Recommandations du C o m i t é , Les recommandations d u douzième rapport se trouvent principalement dans le dernier chapitre, qui traite d u rôle de lfO M S dans la formation des p s y c h i a t r e s . Il convient de noter particulièrement les points suivants :

Le Comité a suggéré que lfO M S rassemble et diffuse des renseignements sur les principaux faits nouveaux relatifs aux conditions d'enseignement, à la matière enseignée et aux méthodes appliquées. Il a été d'avis que les réunions régionales et interrégio- nales constituaient un moyen particulièrement efficace pour accélérer la diffusion de ces renseignements•

Le Comité a estimé souhaitable que l'OIViS patronne et facilite des voyages d1 étude à 11 intention des personnes chargées de la formation des psychiatres, afin de leur permettre de comparer objectivement leurs propres normes à celles des autres p a y s •

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Еззг/б Page 10

Le Comité a estimé que l'OMS devrait accorder une importance particulière au développement de la formation sur place. A ce propos, le Comité a suggéré que l!o n pourrait faire venir des professeurs de lfétranger^ accorder des bourses à des professeurs de

psychiatrie nationaux, constituer des bibliothèques et fournir 11 aide nécessaire pour que les stagiaires disposent df ouvrages fondamentaux dans leur propre langue.

Le Comité a recommandé qufaussi longtemps qu'il serait nécesso-ire d1 attribuer des bourses pour les études psychiatriques, lfo n veille à envoyer les stagiaires dans dés milieux qui ne soient pas trop dépaysants pour eux. Le Comité a été également d1 avis que 1!0 № pourrait atténuer les difficultés financières inhérentes à une formation à l'étranger si, dans les pays en voie de développement, certaines institutions pouvaient se charger do la formation initiale, dont le nivoa.u serait fixé sous le patronnage de 1'OMS. En cc qui concerne la formation à l'étranger, le Comité a recommandé que la for- mation des infirmières psychiatriques, des travailleurs sociaux psychiatriques et dfautres

catégories d'assistants ait lieu en meme temps quo la formation des psychiatres et dans des centres de formation très voisins.

1.4.4 Répercussions sur le programme de 1fOrganisation, L1 Organisation a tenu compte des recommandations du Comité dfexperts dans 1'élaboration de son programme en matière de santé mentale.

1.5 Comité dfexperts de 11Administration de la Santé publique (services de santé urbains) 1.5.1 Antécédents• Le premier Comité d'experts de l'Administration de la Santé publique, réuni en 1951, s'est occupé de 11 administration de la santé publique en général et a

. 1 ... ; énoncé quelques principes directeurs. La deuxième et le troisième Comités (1953 et 1959) ont examiné la question des services sanitaires plus spécialisés, leuu? organisation à 1'échelon local dans les zones rurales et les mesures à prendre pour développer les ser- vices de santé locaux. Le quatrième Comité a étudié les principes généraux de la planifi- cation des services de Santé publique.

1 mond. Santé Sér^ Rapp» t e c h n ” 5 5 .

2 -. o

Org, mond. Santé S o r . Rapp. techn., 8), 19斗.

) O r g . mond. Santé Ser, Rapp, t e c h n ” 215.

(11)

EB32/11 Page 11

1 、 , 1.5»2 Le rapport. Dans ce rapport, le cinquième de la série, le Comité d'experts a

examiné les problèmes, les fonctions et 1!organisation des services de. santé urbains.

Il a fait remarquer que le surpeuplement et ses conséquences : diffusion des maladies transmissibles, malnutrition, tensions psychiques^ pollution de lfe a u , de l'air et du sol, constituaient autant de facteurs qui influent profondément sur 1'état sanitaire.

En général, les administrations de la santé publique connaissent bien le danger mais trop souvent elles ne disposent ni des moyens ni des soutiens voulus pour entreprendre une action efficace. Le Comité a examiné ensuite ces divers problèmes et les mesures qui pour- raient être prises pour les résoudre, notamment en ce qui concerne le rôle des autorités sanitaires et la façon dont les agents de la santé peuvent contribuer à 11amélioration du mode de vie urbain.

1,5•!5 Recommandations contenues dans le rapport. Comme suite au soutien donné par le Fonds spécial des Nations Unies à des programmes municipaux d.rapprovisionnement public en eau, le Comité a recommandé que llO M S redouble d'efforts pour qu'un plus grand nombre de programmes de ce genre bénéficient d!u n e assistance semblable.

Il a également recommandé que l^OMS appelle 1rattention des gouvernements sur 1!i n t é r ê t d!u n e action énergique visant à renforcer et à développer les programmes de sant publique et d!assainissement dans les zones urbaines et péri-urbaines, car il y voit une mesure essentielle pour élever le niveau de vie et améliorer les conditions économiques et sociales de pays entiers•

Le Comité a estimé que 1'OMS devrait envisager la possibilité d1élargir ses activités dans les domaines suivants :

a) formation de cadres pour les programmes de santé publique et d‘assainissement des zones urbaines par 1!organisation de séminaires et de centres de formation régio- naux spécialisés ou interdiseiplinaires^, 1Téchange de personnel et octroi de

bourses d!études;

Org, mond* Santé Sér. Rapp. t e c h n ” 250, voir annexe.

(12)

励〉2/6 Page 12

b ) assistance aux autorités sanitaires rationales ou locales pour l'évaluation de la situation et l1élaboration de programmes généraux de santé et de salubrité urbaine grâce à 1!e n v o i sur place de spécialistes isolés ou en groupes; à défaut, constitution à 1!é c h e l o n central ou régional d!équipes spéciales composées chacune d^un administrateur de la santé publique et d!u n ingénieur sanitaire - auxquels s'adjoindraient éventuellement d1a u t r e s experts - et qui seraient chargées d'aider les administrations nationales ou les services urbains locaux à dresser des inven- taires des besoins et à préparer des plans et des programmes sanitaires;

c) organisation éventuelle de projets pilotes de démonstration dans des localités choisies en vue de 1!établissement de règles pratiques pour le lancement de pro- grammes sanitaires urbains répondant à différentes conditions géographiques et administratives;

d ) rédaction et publication d,u n e étude sur des programmes urbains types, 11 atten- tion devant porter spécialement sur la planification et la coordination des activités de santé publique et de génie sanitaire

e) appui et impulsion à la recherche dans le domaine de la santé publique^ selon les grandes lignes tracées dans le quatrième rapport du Comité d1e x p e r t s de l1Adminis- tration de la Santé publique, dans les rapporte des groupes scientifiques de recher- che sur 1 !a.ction ;de santé publique, et dans le rapport du présent comité^

f ) intensification des études relatives aux méthodes statistiques et à leur appli- cation pratique, compte tenu des besoins particuliers des administrations sanitaires urbaines.

1.5•斗 Répercussions sur le programme de 11 Organisation, Les recommandations du Comité sont conformes à la politique suivie par 1!Organisation dans le domaine de 1radministration de la santé publique. Elles constituent une base utile pour le développement des activités de 1!O M S dans le programme d'action concertée avec 11 Organisation des Nations Unies et dla u t r e s institutions spécialisées concernant 1!urbanisation, ainsi que pour.le resserre- ment de la coopéra七ion de Organisation avec le Fonds spécial dans le domaine des pro- grammes d1approvisionnement public en eau dans les zones urbaines.

(13)

ЕВ)2/б Page

1•б Comité mixte ONU/OMS dre x p e r t s des soins aux enfants bien portants dans les crèches et autres institutions

1.6.1 A n t é c é d e n t s , I^OMS ne cesse de se préoccuper des problèmes sanitaires^ tant physiques que m e n t a u x , que pose le cas des enfants privés de façon temporaire ou perma- nente d,i m e vie familiale normale• Lors de sa première session en 19^9 le Comité OMS

、 , 1

d1e x p e r t s de l1h y g i è n e de la maternité et de l1e n f a n c e a recommandé que lfO M S, le FISE et d1a u t r e s institutions et organisations internationales collaborent à 11 étude et à la création de projets de démonstration concernant les soins, envisagés d u point de vue phy- s i q u e , mental et social, à donner aux enfants h a n d i c a p é s , afin d'élaborer de meilleures méthodes et de mettre en place les moyens appropriés de formation pour les différentes catégories de personnel que nécessitent ces s o i n s ,

2

La première session du Comité d1e x p e r t s de la santé mentale qui s fe s t également tenue e n 19^9, a examiné le principe selon lequel la psychiatrie thérapeutique et prophy- lactique de l'enfance doit être considérée comme occupant u n rang de priorité élevé dans le programme de santé mentale de 1!0 M S . Le Comité a discuté des besoins psychologiques des enfants privés de f o y e r . I l a estimé que le recours à une institution ne devait être

envisagé que dans les cas o ù , pour une raison q u e l c o n q u e , les soins familiaux ne peuvent être a s s u r é s .

Dans le cadre de 1!é t u d e à long terme entreprise par 11 Organisation des Nations Unies (Commission des questions sociales) sur les problèmes des enfants privés d'une vie familiale n o r m a l e , 1!0 M S et 11 Organisation des Nations U n i e si lors d'ime réunion mixte tenue à New York en septembre 1962, se sont particulièrement préoccupées des problèmes de santé

3

mentale se rattachant à l'adoption» Le Comité a f o r m u l é, entre a u t r e s , une recommandation déclarant qu'il était souhaitable que l1O r g a n i s a t i o n des Nations Unies et lfO M S aident les pays qui en ont besoin à organiser des programmes de formation professionnelle•

1 O r g , m o n d . Santé Sér> Rapp» t e c h n , , 19.

2 O r g , m o n d . Santé Sér. R a p p , t e c h n ” 9.»

3 Org* mond- Santé Sér* R a p p . t e c h r u , 7〇-

(14)

E B 3 2 / 6 Page 14

E n plus des divers comités qu felle a réunis ou auxquels elle a participé, 1fO M S sfe s t fait représenter à diverses réunions telles que le Cycle d!é t u d e s

européen sur "les problèmes de 1Te n f a n c e dans les foyers incomplets"5 1955^ e t celui sur "les crèches, garderies e t jardins d1e n f a n t s " , 19565 organisés par le B u r e a u européen de 1 A d m i n i s t r a t i o n de 1 A s s i s t a n c e technique de 1TO r g a n i s a t i o n des Nations Unies^ en collaboration avec los gouvernements de la République fédérale dfA l l e m a g n e

et de la F r a n c e , respectivement.

Pendant ce temps, 11O r g a n i s a t i o n des Nations Unies e t plusieurs institutions spécialisées ont analysé dTa u t r e s aspects du mome p r o b l è m e . On p e u t citer notamment les services existant pour le soin des enfants de mères salariées,工 les soins aux en- fants placés dans des institutions et la formation du personnel destiné aux institu- tions pour enfants. E n 1 9 5 6,l a Direction des Affaires sociales de 1 *Organisation des

г , 、 2

Nations Unies a préparé une bibliographie complète sur ces sujets. E n i960, u n séminaire sur les crèches a été organisé à Paris par le Centre international de 1!E n f a n c e .

Que le même problème a i t fait l'objet des travaux de tant d'organismes divers prouve, b i e n sa complexité et 1! importance toujours croissante q uTi l a prise au cours des dernières a n n é e s . L a nécessité de coordonner les efforts internationaux s!e s t accrue proportionnellement. С!e s t pourquoi 1TO M S a pris 1 i n i t i a t i v e de convoquer, с onj о internent avec la Direction des Affaires sociales de 1 O r g a n i s a t i o n des Nations U n i e s , e t en coopération avec le BIT^ la FAO et le F I S E , un Comité dre x p e r t s des soins aux enfants b i e n portants dans les crèches e t autres institutions,

1.6..2 Le r a p p o r t . Le C o m i t é a examiné les problèmes sanitaires et sociaux des enfants toujours plus nombreux q u i , en raison de l'accélération do 1Ti n d u s t r i a l i s a t i o n et de 1 Turb^iisation et de 1Te m p l o i accru de m a i n - dfo e u v r e féminine, ne peuvent être élevés dans leurs familles et doivent otre confiés une partie du temps à des crèches et

Revue internationale du Travail, 1958, 7 8, N 0 1 .

2 R e v u e internationale de Service social, 1 9 5 6 , N〇 1 . O r g , mGnd> Santé S é r , Rg。pp* t e c h n ” 2 5 6 , v o i r a n n e x e .

(15)

EBJ2/6 Page 15

autre$ institutions. Lfu n des points les plus importants étudiés par le Comité con- cerne la formation genérale du personnel des crèches et des établissements de p l a c e m e n t . Son attention s!c s t également portée sur 1 A d m i n i s t r a t i o n et le fonction- n e m e n t de ces institutions et sur la legislation qui s fy r a p p o r t e .

1.6.5 Recommandations contenues dans le r a p p o r t . L e Comité a posé en principe que les besoins essentiels de la plupart des enfants ne pouvaient être mieux satisfaits q u!a u sein de leurs familles• T o u t e f o i s , certaines circonstances peuvent obliger à placer les enfants hors de leur famille^ soit pendant une partie de la journée, soit de façon p e r m a n e n t e . Dans ce c a s , le choix de la formule à adopter doit dépendre avant toute chose e t chaque feis que ce sera possible^ des besoins de chaque e n f a n t . L e Comité a suggéré des moyens de résoudre les divers problèmes sanitaires, sociaux

et affectifs qui se posent en pareille circonstance.

L e Comité a formulé des recommandations particulières comprenant entre autres la mise en oeuvre de programmes intégrés à long terme en vue de développer et dTa m é l i o r e r les crèches o t institutions de placement conf_ormément aux besoins e t aux situations locales. Il a également jugé nécessaire de fixer des objectifs pratiques à atteindre par étapes réparties sur une période donnée, correspondant aux plans natio- naux e t aux cycles b u d g é t a i r e s .

E t a n t donné le caractère dfu r g e n c e que 1!é v o l u t i o n rapide des circonstances confère à la création de crèches et d!i n s t i t u t i o n s toujours plus nombreuses, le C o m i t é a recommandé que 1 A s s i s t a n c e internationale accordée aux services de ce type soit intensifiée chaque fois q u!i l le f a u t . A cet effet, il a suggéré que 1fO r g a n i s a t i o n des Nations Unies et les institutions spécialisées coordonnent leurs efforts e t , chacune dans son domaine p r o p r e , fournissent aux pays en train de constituer leurs services une aide technique et matérielle conforme à leurs b e s o i n s . Cette aide ne devra jamais négliger la formation professionnelle à tous les niveaux•

(16)

EB52/6 Page 1б

Le Comité a également recommandé que les gouvernements encouragent la recherche en matière de soins aux enfants bien portants dans les crèches et autres institutions et que la coopération internationale dans ce domaine soit poursuivie et renforcée.

1 . 6 Л Répercussions sur le programme de 11Organisation> L!O M S insiste depuis plu- sieurs années sur les aspects sanitaires des services sociaux destinés aux mères et aux enfants^ et elle a plus particulièrement souligné 1Timportance que prennent ces questions lorsqu^il s fagit dTenfants placés en groupes hors de leurs foyers. En coopé- ration avec les autres institutions intéressées, 1TO M S a collaboré dans toutes les Régions aux programmes de services sociaux destinés aux enfants.

De nombreux problèmes relatifs à cette catégorie de soins demandent encore à être éclaircis. L O r g a n i s a t i o n prendra donc en considération la nécessité d'encou- rager et de soutenir les recherches entreprises dans ce domaine•

1.7 Comité dTexperts des Spécifications relatives aux Préparations pharmaceutiques : Sous-Comité des Dénominations communes

1.7.1 Antécédents• Les fonctions de ce Sous—Comité étaient primitivement assumées par le Comité experts de la Pharmacopée internationale dans le cadre du programme de préparation de normes relatives aux produits pharmaceutiques et conformément à la résolution E B 4 . R 7 ^1 qui invitait le Directeur général à étudier les questions que soulève 1fétablissement dJun système de désignations communes pour les nouveaux pro- duits pharma с eu tique s mis en vente sur le marché international. A sa sixième session, le Comité d!experts a recommandé la création dTu n Sous-Comité chargé du problème des dénominations communes pour les nouvelles préparations pharmaceutiques. Le Sous-Comité a tenu sa première session en 1950 et s Test ensuite réuni à intervalles réguliers.

L'adoption d!u n e dénomination commune unique pour la même substance pharmaceutique contribue à prévenir la confusion quTentraîne lfe m p l o i de dénominations différentes

1 Recueil des resolutions et décisions^ sixième édition, page 15.

(17)

EBJ2/6 Page 17

et par là-même à proteger la santé p u b l i q u e . E l l e facilité beaucoup le retrait irmné—

diat du marché de tout médicament dont lfe m p l o i généralisé donne lieu à de graves réactions secondaires. Elle simplifie la tâche des autorités n a t i o n a l e s , des commis- sions do pharmacopée5 e t c . qui s!o c c u p e n t de introduction, du controle de la qualité^

de la réglementation et de 1T étiquetage des nouvelles préparations pharmaceutiques,

ainsi que de leur évaluation p h a r m a c o l o g i q u e t o x i c o l c g i q u e et c l i n i q u e .

1.7-2 Le r a p p o r t C e t t e réunion, la douzième de la série, avait pour objet dT examiner les demandes reçues pendant 1Ta n n é e de la p a r t d'autorités nationales et autres concernant dos denomina t i oris communes inte rnat i ona.1 e s proposées pour de nou- velles préparations pharma.ceutiqucs. Plus de deux cents demandes ont été instruites, sans compter vingt-neuf demando s reportées des réunions précédentes^ ce qui prouve à quel rythme s'enrichit 1Ta r s e n a l pharmaceutique.

L e Sous-Comité a revu les "Directives générales pour la formation de deno- minations communes internationales applicables aux préparations pharmaceutiques".

Il a également examine la nomenclature des médicaments contenant des radio- éléments e t les recommandations du Joint Nomenclature Committee de 1 TAmerican Medical Association de la Pharmacopée des E t a t s - U n i s .

L e Sous-Comité a d1a u t r e part fait le p e i n t des travaux en cours sur la publication et 1'emploi de dénominations communes internationales par 1!O M S et par les autorités pharmaceutiques des différents p a y s . Il a constaté par ailleurs que les dénominations communes internationales proposées sont de plus en plus employées par les Etats Membres dans leurs règlements, y compris dans ceux qui régissent 1 é t i q u e t a g e des préparations pharmaceutiques.

L e rapport nTe s t pas destine à ctre p u b l i é .

1 Document WH0/Pharm/4〇1, voir a n n e x e .

(18)

E B 3 2 / 1 8 Page 11

Recommandations contenues dans le rapport> Le Sous-Comité a recommandé 1'établis- sement dTu n e liste des cent quatre-vingt-dix dénominations communes internationales pro- p o s é e s , choisies par correspondance et au cours de la session. Cette liste sera adressée aux Etats Membres et publiée dans la Chronique d e 1!O M S . Il a recommandé aussi 1 é t a b l i s - sement d'un texte revise des ”Directives générales pour la formation des dénominations communes internationales applicables aux préparations pharmaceutiques".

1.7•斗 Répercussions sur le programme de 1TO M S , Les re с ommandati ons du Sous-Comité sont conformes à la politique suivie par 1T0 M S en matière de dénominations communes interna- tionales., qui consiste à choisir des dénominations communes internationales pour de nou- v e l l e s préparations pharmaceutiques en consultation avec les autorités n a t i o n a l e s .

1 . 8 Comité d1e x p e r t s des Spécifications relatives aux Preparations pharmaceutiques

Antécédentsa Les fonctions de la Commission technique d'experts de la Pharmacopée créée en 19)7 par 1f Organisation dTH y g i è n e de la Société des Nations ont été reprises par l a Commission intérimaire de l'Organisation mondiale de la Santé en vertu de la Constitu- t i o n de l ' O M S , qui d i s p o s e , en son article 2 1 : "L'Assemblée de la Santé aura autorité p o u r adopter les règlements concernant ••• des normes relatives à 1'innocuité, la pureté et 1fa c t i v i t é des produits b i o l o g i q u e s , pharmaceutiques et similaires qui se trouvent dans le commerce international; ••• la publicité et ••• la désignation des produits biologiques pharmaceutiques et similaires qui se trouvent dans le commerce international•” Un Comité d ' e x p e r t s pour 1'Unification des Pharmacopées a été créé en 19斗7, puis il a été institué u n Tableau d'experts de l a Pharmacopée internationale et des Préparations pharmaceutiques.

Le Comité d'experts de la Pharmacopée internationale, puis le Comité d'experts des Spéci- fications relatives aux Préparations pharmaceutiques ont ensuite tenu plusieurs réunions.

(19)

EB32/6 Page 19

1 , 1,8.2 Le rapport. La vingtième session du Comité d'experts des Spécifications rela-

tives aux Préparations pharmaceutiques devait s'occuper des spécifications proposées p o u r le contrôle de la qualité des préparations pharmaceutiques, qui seront incluses dans une deuxième édition de la Pharmacopée internationale. Ces spécifications compren- n e n t une revision (qui résulte dfé t u d e s faites en collaboration par des laboratoires de différents pays)^ des monographies et appendices des trois volumes de la première édition de la Pharmacopée internationale; elles comprennent également des monographies portant sur un certain nombre de nouvelles substances pharmaceutiques importantes^ qui sont en- trées dans l a thérapeutique au cours des dernières années. Le Comité a examiné un grand nombre de rapports de laboratoires sur les méthodes g é n é r a l e s , ainsi que sur des monogra- phies particulières. Les appendices traitant des questions suivantes ont été adoptés : essai biologique de la d i g i t a l e , polarographie,, détermination de 1 i n t e r v a l l e de fusion des substances, chromatographies essai pour les pyrogènes et essai dTa b s e n c e de toxicité a n o r m a l e . Environ deux cents monographies revisées, qui avaient été soumises pour examen critique et pour vérification au laboratoire par certains des membres du Tableau d'experts de la Pharmacopée internationale et des Préparations pharmaceutiques et par d1 autres spé- cialistes., ont été examinées et une centaine de monographies, portant sur des préparations pharmaceutiques non traitées dans la première édition de la Pharmacopée internationaleл

s

ont été discutées•

Le Comité a examiné un rapport sur les travaux du Centre des substances chimiques de référence établi par 1T〇MS à 1T Apotekens Kontrollaboratorium de Stockholm. Ces subs- tances sont envoyées à des laboratoires de contrôle nationaux et autres, et servent à vérifier la qualité des médicaments• La liste des substances chimiques de référence a été développée par 1 i n c l u s i o n de nouvelles substances telles que lTa œ t a t e de cortisone, le diéthylstilboestrol^ le benzoate d'oestradiol, 1!é t h i s t é r o n e ^ la 11оthyronine et la p r e d n i s o n e .

Le problème des échantillons de référence de médicaments dTo r i g i n e végétale a fait 1fo b j e t d'une discussion approfondie, étant donné q ufi l faudrait conserver des spéci- mens de drogues brutes comme références pour les médicaments eux-mêmes ou pour l'isolement de leurs constituants actifs.

1 Document W H 0 / P h a r m / 4 0 5 , voir annexe.

(20)

E B 3 2 / 6 Page 2 0

Le douzième rapport du Sous-Comité des Dénominations communes (dont il est r e n d u compte au paragraphe. 1.7 du présent document) a été examiné par le Comité,, ainsi que dr autre s questions telles que la collaboration en matière de spécifications pour les p r é p a r a t i o n s pharmaceutiques, les pharmacopées nationales et la Pharmacopée internationale, a i n s i que la Réunion technique européenne sur le controle de la qualité des préparations

、 1 , x

pharmaceutiques qui s Te s t tenue en 19б1 à V a r s o v i e . Le Comité a discuté de l'application d e s principes de contrôle qualitatif aux préparations pharmaceutiques suivant les condi- tions régnant dans les différents pays ainsi que de 1!o r g a n i s a t i o n des services et labo- r a t o i r e s chargés de ce contrôle.

1.8争) Recommandations contenues dans le r a p p o r t . Le Comité a recommandé que 11 on pour- suive; les travaux sur l'unification de la terminologie relative à la spectrophotométrie en vue de son inclusion éventuelle dans le volume des spécifications. Il a également recom- m a n d é l'inclusion de plusieurs appendices dans la deuxième édition de la Pharmacopée

i n t e r n a t i o n a l e . . Il a suggéré que le Centre de 1f0 M 3 fournisse, en plus des renseignements sur

les essais spectrophotométriques et chimiques, d'autres données analytiques importantes.

Le Comité a recommandé 1 é t a b l i s s e m e n t d!u n système de sélection des produits p o u r lesquels il faudrait établir une Substance chimique de R é f é r e n c e .

Le Comité a estimé que 11 OMS devrait poursuivre plus avant l'étude de la ques- tion de la création d'un centre de référence pour les préparations d1o r i g i n e v é g é t a l e .

E n f i n , le. Comité a recommandé que l'OMS coordonne les activités des différentes organisations internationales et inter-pays qui travaillent à 1'unification des spécifi- cations et des méthodes générales de contrôle de la qualité des préparations pharmaceu- tiques dans différentes régions•

1 O r g . mond> Santé S é r , Rapp> t e c h n ” 249*

(21)

EB32/6 Page 21

1.8.4 Répercussions sur le programme de 1fQ M S . Les recommandations du Comité sont conformes à la politique adoptée par 1fO M S dans ce d o m a i n e .

Les travaux tendant à r e v i s e r, en fonction du progrès scientifique^ les spéci- fications relatives aux préparations pharmaceutiques importantes^ publiées dans la Phar- macopée internationale, se poursuivent et un volume de spécifications pour le contrôle qualitatif (deuxième édition de la Pharmacopée internationale) est en préparation»

Le Centre international OMS des Substances chimiques de Référence (Stockholm) continuera à assurer son concours en r é u n i s s a n t , stockant et distribuant sur le plan i nternati onal des substances chimiques de référence aux autorités nationales qui s'occu- pent du contrôle de la qualité des préparations pharmaceutiques. Des recherches sur de nouvelles préparations de référence seront entreprises.

1.9 Comité d'experts du Cancer (Lutte contre le Cancer)

1 A n t é c é d e n t s • Depuis quelque t e m p s , le cancer est la principale cause de décès dans un certain nombre de pays et il préoccupe de plus en plus les autorités de la santé publique dans le monde e n t i e r . L1O M S a convoqué en 196l un premier comité d'experts chargé cl 'examiner le problème de la chimiothérapie du cancer.工 Les participants ont examiné d'une manière assez détaillée les agents с himi otherapi que s qui présentent de l'utilité pour le traitement du cancer et ont étudié le problème de 1'essai biologique et de la standardi- sation des nouveaux médicaments anticancéreux. Ils ont d1 autre part formulé plusieurs recommandations sur Inapplication de la chimiothérapie, seule ou associée à d'autres

t r a i t e m e n t s . Les connaissances acquises ces dernières années sur 1'épidémiologie du cancer e t l a mise au point de nouvelles techniques qui permettent un dépistage de masse et un diagnostic précoce ont ouvert des possibilités nouvelles à la prévention e t à une vaste action de santé p u b l i q u e . Aussi 1TO M S a-t-elle convoqué en 1962 un comité d'experts de l a lutte contre le cancer; celui-ci était chargé de procéder à un premier examen des armes anticancéreuses existantes et de suggérer des directives pour 1'élaboration de programmes nationaux de lutte contre le cancer.

1 Org» m o n d . Santé S é r , R a p p . t e c h n ” 22 .

(22)

E B J 2 / 6 Page 22

1.9.2 Le r a p p o r t .1 Le Comité d'experts de la Lutte contre le Cancer a procédé à un examen général des questions suivantes : lutte anticancéreuse, prévention, dépistage, examens de m a s s e , d i a n o s t i c , t r a i t e m e n t , post-cure et réadaptation. Il a d!a u t r e part discuté les problèmes suivants : formation du personnel médical et apparenté, éducation sanitaire de la population^ santé mentale du cancéreux et role du personnel infirmier et des institutions bénévoles.

L'organisation de la lutte contre le cancer, notamment en ce qui concerne le rôle des services de santé et l'importance d!u n organisme central de planification, a été examinée par le C o m i t é , qui s'est également penché sur le problème du rôle des statisti- ques relatives au cancer dans la lutte anticancéreuse. Le Comité a discuté des méthodes de dépistage et de diagnostic, en accordant une attention particulière à la cytologie, à 1!h i s t o l o g i e et à la radiologie. Il a également étudié les principes des examens de masse et le travail d1é q u i p e dans 11 organisation actuelle du traitement, ainsi que les différents problèmes de recherche qui se posent en matière de lutte contre le cancer.

1.9-5 Recommandations contenues dans le rapport. Le Comité a formulé un certain nombre de recommandations intéressant les recherches sur différents aspects de la lutte anti-

c a n c é r e u s e . Il a d*autre part souligné quf il était indispensable que les autorités sani- taires compétentes des différents pays élaborent, après examen approfondi de la question, un programme national de lutte contre le cancer.

Il a recommandé que 1!O M S intervienne pour une part importante dans la réunion et la diffusion de renseignements sur les recherches fondamentales et appliquées concer- nant le cancer et il a formulé des suggestions quant à 1T ampleur de la coopération inter- nationale pour la mise au point de programmes de lutte contre le cancer.

1 ^

“Org, morid. Santé S e r . R a p p , techn. 2 5 1 , voir 1Ta n n e x e ci一jointe.

(23)

E B J 2 / 6 Page 23 1.9.4 Répercussions sur le programme de 11 O M S . Un Comité dfe x p e r t s de la Prévention du Cancer est prévu pour la fin de 1963; il sera chargé dTa n a l y s e r le problème^ de définir les états précancéreux et leur classification et d!é l a b o r e r une réglementation concernant 1T emploi df agents cancérigènes dans la vie courante.

Lf OMS a développé les centres internationaux de référence pour améliorer la classification internationale d e s tumeurs h u m a i n e s . Il sera créé de nouveaux centres pour la classification des tumeurs autres que celles pour lesquelles des centres existent déjà

(tumeurs du poumon, du sein, des tissus mous et leucémies).

Les systèmes d1 enregistrement des cas de cancer et la réunion de données sur la mortalité et la morbidité cancéreuse sont en cours df amélioration, et un travail ana- logue d!a m é l i o r a t i o n est entrepris en matière de statistiques médicales générales par 1f entremise des bureaux régionaux de 1 ' O M S ,

1.10 Comité df experts de la Formation professionnelle et technique du Personnel médical et auxiliaire (la formation du médecin de famille)

1.10,1 Antécédents, Ce comité df experts a été spécialement convoqué pour d o n n e r , au sujet de la formation du médecin de famille, des avis qui soient applicables dans des pays inégalement développés et qui tiennent compte du rôle de médecin de famille et des besoins des populations et des collectivités locales des pays à 11 heure actuelle et dans les pro- chaines d é c e n n i e s .

Des comités précédents avaient déjà abordé ce p r o b l è m e , soit b r i è v e m e n t , soit sous certains de ses aspects. C1e s t ainsi que le Comité d!e x p e r t s de la Formation profes- sionnelle et technique du Personnel médical et auxiliaire avait déjà examiné divers

aspects de la formation des médecins dès 1950 et avait repris plus en détail 1T étude de la question en 1952." Le même Comité d'experts a d i s c u t é , dans ses septième et huitième i

1 O r g , morid. Santé S é r . R a p p . t e c h n . , 2 2 ,包.

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rapports respectivement, de l'orientation de 11 enseignement de la pathologie vers la médecine préventive et de l1enseignement des sciences médicales fondamentales du point de vue de la médecine moderne. En 196l, lfO M S a convoqué un groupe d1 étude des normes

y 2

minimums admissibles sur le plan international pour la formation des médecins; ce groupe a formulé d'utiles suggestions relatives au programme d'étude en général.

D!a u t r e s groupes convoqués par 1!O M S ont également examiné quelques-uns des aspects de la formation des médecins et formulé des suggestions utiles touchant la prépa- ration des médecins à 11 exercice de leur a.rt auprès des famille s. On peut citer à cet égard : le groupe d1é t u d e de 1!enseignement de la pédiatrie^ qui s'est réuni en 1956; la conférence sur la formation en santé publique des praticiens de médecine générale; le Comité d!e x p e r t s de la Santé mentale, dont le neuvième rapport traitait de 1T"enseignement de la psychiatrie et de 1Th y g i è n e mentale aux étudiants en médecine" et dont le onzième rapport était consacré au "role des médecins de la santé publique et des omnipraticiens dans la protection de la santé mentale";, et le Comité d1 experts de la formation à donner au personnel de santé en matière d1éducation sanitaire de la population.^

1.10.2 Le rapport. Dans son rapport, le Comité a appelé 1Tattention sur le rôle et la position du médecin de famille, en insistant sur la nécessité dTa m é l i o r e r la formation des médecins et de 11 adapter aux besoins de la collectivité. Il a examiné en particulier les questions suivantes : but et portée de la médecine de famille; connaissances théoriques, pratiques et spécialisées et attitudes du médecin de famille; relations entre le médecin de famille et les autres catégories de personnel médical et paramédical. Le rapport s1e s t étendu plus longuement sur les quatre phases de la préparation à la médecine de famille : formation de base du point de vue des différents cadres dT enseignement et des méthodes spéciales d1enseignement; stage pratique ou internat; formation post-universitaire;

perfectionnement au cours de la vie professionnelle.

Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.175, 209.

2 Org. mond. Santé Ser. Happ. techn., 239.

3 Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 119, 140, 208, 235; ,15б.

4 Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.257, voir 11 annexe ci-jointe

(25)

EBJ2/6 Page 25

1.10.5 Recommandations contenues dans le r a p p o r t , La Comité a recommandé que les écoles de médecine fournissent à tous leurs étudiants la possibilité de recevoir une partie de leur formation dans le milieu même où s fexerce la médecine de famille.

Pour élever le niveau de la médecine de famille, il faudrait aussi prévoir une formation post-universitaire dans ce même cadre.

Le médecin de famille devrait continuer de s1 instruire tout au long de sa carrière professionnelle.

Il faudrait développer les recherches sur les divers aspects de la médecine de famille ainsi que sur la préparation universitaire et post-universitaire.

Il conviendrait de préparer aux fonctions pédagogiques les omniprati ci ens chargés d i n s t r u i r e les étudiants sur la médecine de famille.

L a préparation à la médecine de famille devrait accroître 1'aptitude des intéressés à collaborer avec du personnel auxiliaire et du personnel p a r a m é d i c a l . 1.10.4 Répercussions sur le programme de 1'QMS, Les recommandations nfa p p e l l e n t pas de programme spécial puisqu'elles sont applicables dans le cadre des activités normalement entreprises par 1^Organisation dans ce domaine (réunions éducatives, services consulta- tifs, etc.)•

1.11 Comité dTe x p e r t s de la Standardisation biologique

1.11.1 Antécédents, Les fonctions de la Commission permanente de la Standardisation biologique de la Commission d'Hygiène de la Société des Nations ont- été reprises en 19^6 par la Commission Intérimaire et en 19^-8 par lf〇MS.

Un groupe consultatif d1 experts pour la standardisation biologique a été nommé en 19斗б et la première session du Comité d E x p e r t s pour la S t ал dard i s at i on biologique s!e s t tenue à Genève en juin 19^7 (à 11 époque de la Commission Intérimaire). Depuis l o r s,

le Comité d1 experts sfe s t réuni presque chaque année et a tenu sa quinzième session, la plus r é c e n t e , en 1962•

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