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Audrey Boulogne. Les Ailes du rocher

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Les Ailes du rocher

Audrey Boulogne

---INFORMATION--- Couverture : Classique

[Roman (130x204)]

NB Pages : 108 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,055 mm) = 7.94 ---

Les Ailes du rocher Audrey Boulogne Roman science fiction

Audrey BoulogneLes Ailes du rocher

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A ma famille et mes amis qui m’ont soutenue et inspirée tout au long de ce livre,

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Prologue

Il y était enfin arrivé, cette petite ville dite “tranquille”, celle où tout le monde se connait. Il n’en pouvait plus de ces villes où il avait l’impression d’être transparent, ou qu’il aille, quoi qu’il fasse ce n’était jamais assez, personne ne savait qui il était. Mais il avait réussi cette fois il en était sûr, il allait se faire connaître par tous les moyens. Il n’avait qu’une envie, que tout le monde retienne son nom, être quelqu’un d’important et s’épanouir. Commencer par une petite ville semblait être pour lui la meilleure solution ou du moins, lui redonner confiance en lui. Parce qu’à force de n’être connu de personne, il ne se reconnaissait plus lui- même. Aujourd’hui le 4 juillet 2002, serait un jour nouveau, le jour où tout pourrait commencer…

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Chapitre 1

Je me présente, mon nom est Eggon Ourives. Je suis né à Rio De Janeiro le 18 mai 1984 et je vis dans une favela avec ma mère et mon petit frère. Ou du moins je vivais parce que maintenant que j’ai 18 ans, je vais enfin pouvoir partir et commencer une nouvelle vie ailleurs…

J’ai eu une enfance assez difficile, comme dans toutes les favelas, les temps étaient durs et on avait à peine de quoi manger. La mienne s’appelait la Cidade de deus, “la cité de dieu” quelle ironie pour un bidon ville de Rio. Je n’allais pas à l’école mais j’avais l’envie d’apprendre, de lire, de savoir compter et de me cultiver. Mais je n’en avais pas les moyens et ma mère avait besoin de moi, il fallait que je travaille pour ramener de quoi manger sur la table. J’ai commencé à travailler à 8 ans. C’était à la Companhia Vale Do Rio Doce (CVRD), j’étais à l’usine pour fabriquer du minerai de fer, il n’y avait pas vraiment d’horaire précise. Je commençais mes journées à 5 heures du matin et finissais entre 2 heures et 4 heures de l’après-midi, tous les jours sauf le dimanche, mon

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Un dimanche, je suis allé dans les rue de Rio. Les gens me dévisageais, se moquais de moi ou encore changeais de trottoir. J’en ai eu marre de cette vie de misère et de cette ville. J’ai donc décidé qu’à mes 18 ans, je partirais d’ici. J’ai donc commencé à faire la manche tous les dimanches pour me faire des économies et aujourd’hui j’ai enfin pu me payer un billet d’avion pour la France, je pars demain, sans aucun regrets et sans aucune hésitations.

Aujourd’hui le 4 juillet 2002 au Puy en Velay

J’ai encore un peu d’argent sur moi, je vais me trouver un endroit où dormir et de quoi manger. Je m’installe donc au camping d’aiguille sous tente et admire la ville. Elle est magnifique avec la vierge et le rocher saint Michel, j’ai envie de tout voir, de tout savoir, de tout visiter. Au camping, j’ai rencontré une fille très gentille elle s’appelle Adaline Bouvet et a 19 ans, je lui dis alors que je ne sais ni lire, ni écrire, ni compter et elle décide de m’apprendre. Au bout de deux heures, on sort du camping pour faire un tour de la ville. En vieille ville on rencontre une personne assez bizarre qui me dit qu’elle peut changer ma vie gratuitement, je n’ai qu’à boire ce mélange spécial. Je n’y crois pas vraiment mais cela me donne quand même espoir. Je prends donc le mélange et lui dit que je le boirais plus tard. Nous arrivons ensuite à la place du plot, cette place est magnifique et il y a du monde, avec ces restaurants, ces magasins et sa magnifique fontaine en son centre, cette place me fait rêver. Un groupe joue de la guitare et de la batterie je les rejoins avec mon cajon et commence à jouer, des gens dansent et une personne viens chanter avec nous. Je montre ce que je sais faire, je suis au cœur de l’attention et cela me plait. Quelques personnes posent des pièces devant nous, on bout d’une

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demi-heure on arrête de jouer et on se partage les pièces. Je peux nous acheter de quoi manger et deux nuit supplémentaire au camping. Après avoir mangé un sandwich dans un restaurant de la place, nous rentrons au camping. Je me rappelle du mélange et le bois. Cela ne me fait absolument rien et je me dis que cette femme m’a trompé. Je pars donc me coucher déçu et frustré. Dans la nuit, des sueurs froides me réveillent et je me rends compte que j’y vois comme en plein jour et sort vérifier. La lune est là pas de doute nous sommes bien la nuit, mais alors qu’est- ce qu’il m’arrive ? Je me dis que cela doit être un effet secondaire du mélange et repart me coucher. Le lendemain, en allant retrouver Adaline, je remarque que les gens me dévisagent, je décide donc d’aller voir dans le local des douches ce qu’il se passe, le seul endroit où il y a un miroir.

Et là ce que je vois me fait peur. J’avais les yeux dilater au maximum, ma pupille remplacer le blanc de mes yeux, mes mains étaient rêches comme des écailles. En me déshabillant, j’observe mon corps, mes cheveux ressemblent à des plumes et dans mon dos se forment des ailes qui me semble être des ailes elfiques, je regarde mes oreilles, elfique elles aussi. Je ne comprends pas toute suite ce qu’il m’arrive.

Après avoir pris ma douche, les écailles de mes mains avaient disparus et ont laissés place à des mains plus fines et plus brillantes, en fait toute ma peau brillait. Tout le reste était toujours là. J’étais un mélange de tout, un mélange de rien. Les gens me remarquaient mais pas pour les raisons attendus, ils allaient m’observer comme une bête de foire, je ne voulais pas ça. En me rhabillant, je vis que mes ailes ne se

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ça. En rouvrant les yeux, ceux-ci n’avaient pas changé mais je remarque que ma peau ne brille plus. Le temps avait changé lui aussi, le soleil c’était transformer en pluie. Je cours jusqu’à ma tente, je pris mes lunettes de soleil comme cela tout serais caché enfin pour le moment. En ressortant de ma tente je vois qu’Adaline m’attends devant, je retiens mon souffle, pourvu qu’elle ne remarque rien.

– Pourquoi mets-tu tes lunettes de soleil alors qu’il pleut ? Me demande-t-elle interloquée.

– J’ai mal dormi, je suis fatigué, ce n’est rien, mentis-je en espérant ne pas avoir d’autres questions.

– D’accord, veux-tu continuer à apprendre aujourd’hui ?

– Oui vu le temps qu’il fait, nous ne pouvons rien faire d’autres de toute façon, dit je en relâchant mon souffle.

Pour le moment, Adaline ne semble rien avoir remarqué, mais je ne pouvais pas le lui cacher éternellement. Il va falloir que je lui en parle mais pour le moment, je vais essayer de retrouver cette femme qui ma donner le mélange, j’irais a la nuit tomber. La journée passe le plus longtemps possible, j’apprenais depuis des heures, mais mon aspect lui ne change pas. Le seul point positif c’est que je sais maintenant compter jusqu’a 100 et lire à peu prés.

Mais cela ne m’avancera à rien dans cet état. Moi qui étais si avide de connaissances et d’autonomie, me retrouvais maintenant dans un corps qui n’avait maintenant plus rien de normal. La nuit arrive enfin, je m’assure que personne ne puisse me voir, sort de ma tente et part discrètement. Une fois dehors, je cours jusqu’à l’endroit où j’avais rencontré la femme la veille. Elle était là, en plein milieu de la rue pavé, dès qu’elle me voit, elle me sourit.

– Je t’attendais me dit-elle, mais je pensais que tu

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viendrais plus tôt.

– Il fallait d’abord que j’assimile et que j’essaye de comprendre seul ce que je suis devenu, mais je n’y arrive pas et…

– Et c’est pour ça que tu es ici, me coupa elle, ne restons pas ici, allons dans un endroit plus calme et je répondrais a toute tes questions, je te dirais également qu’elle sera ta mission.

– Ma mission ? Mais je…

– Pas ici, suis moi.

La femme m’emmena tout en haut du rocher saint Michel, il y avait là des elfes, des orcs, des trolls et même des fées. Je cligne des yeux tout cela ne pouvait être réel. En observant les elfes je remarque qu’aucun d’eux n’a de plumes a la place des cheveux.

Elle me fit entrer dans une sorte de bureau et me fait assoir. Je le fait et elle s’assoit en face de moi.

– Alors, commença-t-elle, tu as remarqué qu’ici il y a beaucoup de créatures et également des elfes comme toi ?

– Oui mais aucun d’eux n’a de plumes a la place des cheveux es que j’ai quelque chose d’anormal ?

Elle se mit à rire pendant ce qu’il me semble être une éternité et me répondit enfin.

– D’anormal ? Tu viens de te changer en elfe et il n’y a que ton absence de cheveux que tu trouves anormal ? Non tes cheveux sont des plumes parce que tu es unique. Tu es un prince Elfique, le seul.

– Un prince elfique ? Mais comment ?

On toque à la porte, un elfe entre suivi d’Adaline. Je la

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