Mot du Président
Dans la Bible, le chiffre de 40 (40 jours de carême) est associé à l'idée de transition ; ainsi avant d'ouvrir un temple neuf, Noé passe 40 jours dans l'arche. Entre l'esclavage et le terre promise, le peuple marche aussi 40 années dans le désert. Il y apprend, loin des marmites d'Egypte, la suffisance de la manne. Et c'est aussi au désert, 40 jours durant, que Jésus repousse les chimères de la gloire. Le chiffre 40 implique donc un chemin de conversion intérieure, fait de renoncement mais aussi de mûrissement spirituel.
Appliquée aux défis actuels, cette attitude s'avère d'une pertinence brûlante... Après ces jours de confinement nous mettant tous un peu dans le désert, la tentation du défaitisme ou de la peur est bien compréhensible dans une paroisse sans berger depuis si longtemps! Et voilà qu'aujourd'hui un pasteur nous est donné!!! Alléluia.
« Si le monde devait finir demain, aujourd'hui je planterais un pommier » Martin Luther, c'est par ces mots que votre Conseil Presbytéral a accueilli Luc Serrano le 6 Juin 2020.
Plus que jamais notre église a besoin de l'engagement de ses membres... Nous ne nous sommes pas vu pendant des semaines, sans pouvoir exprimer notre reconnaissance au Seigneur...
Aujourd'hui, un pasteur nous est confié, soutenons-le et engageons nous à respecter nos engagements financiers.
Nous n'avons pas encore pu payer notre dernière cible de l'année 2019, que chacun de nous se sente appeler à augmenter de 25% son don pour combler notre retard.
Notre cible annuelle de 13 000€ n'est qu'une participation à la vie matérielle de notre pasteur, ayons l'élan qui convient pour la dépasser.
Charles-Antoine Bonzon
Parpaillot d’Indre et Creuse
Bulletin d’Information de l’Eglise Protestante Unie n° 65
Adresses utiles
Pasteur : Luc Serrano
Temple : 19 bis rue Thabaud Boislareine
36000 Châteauroux
NOUVEAU NUMERO 06.52.60.04.57 Courrier à adresser au Temple
Président du CP Charles-Antoine BONZON
SOMMAIRE
Editorial p. 2
Pasteur Luc
Serrano p. 3-4
Aventures
creusoises p.5-6 Calendrier p.9
Coin des
enfants p.10
Dates à retenir
Editorial
Le monde est entré, depuis trois mois ou plus, suivant les régions, dans une période inattendue et douloureuse où la pandémie causée par un nouveau virus s'est mise à sévir et a fait partout des morts souvent après d'atroces souffrances. La peur a gagné progressivement bien des pays, générant des réactions imprévisibles. Pour se défendre du fléau en évitant la propagation du virus, les humains ont généralement été appelés à s'isoler de leurs semblables en évitant les contacts et en observant des distanciations tout à fait inusuelles. Se séparer pour se maintenir en vie... Cette règle apparaît comme paradoxale et pourtant, si nous réfléchissons, nous devons admettre que toute vie est faite de séparations vécues parfois de façon très douloureuse : c'est, entre autres, la sortie de l'enfance et du cocon parental jusqu'à l'arrivée à l'âge adulte où il est dans l'ordre des choses de changer totalement son mode de vie. Se séparer, c'est exprimer ainsi un fort doute sur la poursuite de notre vie antérieure. C'est tendre vers une autre vie où nos comportements anciens sont abandonnés avec les certitudes qui les accompagnaient. C'est une orientation toute nouvelle, que nous jugeons salutaire parce que nous doutons qu'il faille prolonger notre vie d'antan. La crise sanitaire actuelle ne fait, au fond, qu'amplifier nos doutes. Comme les Hébreux soumis à un esclavage oppressant en Egypte, nous avons à décider de fuir notre façon de vivre. Autre exemple biblique bien connu : Jacob doit fuir la Palestine et la cohabitation avec son frère Esaü. Cette séparation est provoquée par une forte rivalité. Au départ, elle est cause d'une vive souffrance, mais elle est salutaire pour Jacob qui n'a pas à affronter son frère. Exemple encore tiré du livre de la Genèse : Abraham quitte la Chaldée vers l'estuaire de l'Euphrate, puis Caran au nord de la Mésopotamie où sa famille a déménagé un temps. Il gagne ensuite les terres de Canaan après un long temps d'errance autour de la Mésopotamie : séparations successives pour assurer son maintien en vie suivant sa vocation. Se maintenir en vie pour nous aujourd'hui, c'est l'objectif des étapes de la crise sanitaire que nous vivons (pensons au confinement et aux séparations qu'il a entraînées).
Là aussi, d'importants aspects positifs ont été découverts. Les solidarités entre voisins se renforcent d'une manière inusitée, notamment pour maintenir le moral des plus isolés. Bien des initiatives sont nées, telles les nouvelles que l'on prend régulièrement autour de soi ou les services qu'on apporte (nourriture, masques, etc.) Cette façon de vivre requiert de nous une attention plus grande vis-à-vis des autres qui souffrent gravement dans l'isolement qui leur est imposé. Les forts doutes qui, dans ce nouvel environnement, nous ont conduits à changer de vie ont eu, en ces jours, des aspects positifs indubitables en renforçant nos solidarités. Ils ont été nécessaires pour nous pousser à nous préoccuper davantage des autres. Ne nous étonnons pas de trouver des aspects très positifs à de tels doutes. Il y a dans notre existence d'autres cas où le doute peut jouer un rôle fondamental. Il est, en effet, souvent une étape dans notre recherche d'une saine rencontre avec Dieu.
Bernard Félix
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Présentation du Pasteur Serrano
De la Terre d'Oc à celle de langue d'Oil … Du Rouergue et Quercy au Berry …
Après 9 années passées au service de l’Eglise de Roanne, 6 au service de celles de Villefranche/Saône et de Mâcon, 8 sur le Rouergue et le Quercy, je vais rejoindre cet été en Berry celle de l'Indre et la Creuse : une Eglise de grande dissémination, comme les précédentes. Je suis donc assez bien préparé aux nombreux déplacements que va nécessiter cette desserte. Désormais en pays d’Oil, moi l'enfant de Provence, je vais apprendre à mieux connaître cette région de Centre Loire que je n'avais approchée qu'à travers mes études d'Histoire et d'Histoire de l'Art. Catholique d’origine, je suis devenu protestant à 26 ans, peu de temps avant d’entrer à la Fac de Théologie de Montpellier. Pasteur-historien ou Historien-pasteur, je vis cette double vocation sans contradiction, ancrant ma prédication dans la Raison tout en mesurant cette dernière à l’aune d'une foi protestante humaniste, nourrie de nombreux apports du judaïsme ancien à la théologie chrétienne contemporaine. Je suis principalement bibliste et théologien, formé au dialogue interreligieux, mais aussi assez compétent en matière d’accompagnement psychologique. Enfin, ce qui m'anime ne se résume pas à mes 24 années de ministère au sein de notre Eglise, ni à mon baptême chrétien ; car je suis aussi un homme de culture et de poésie : un chercheur d'absolu, notamment du plus grand des Graal (sujet de mon mémoire en Théologie), l'Amour ! Né au pays de la Fin'amor, j'adhère à ces paroles de Rûmi : "Je n'appartiens à aucune religion. Ma religion est l'amour. Chaque coeur est mon temple".
Pr Luc Serrano
Un temps pour se reposer…
« Le sommeil est l’ami de Dieu » a écrit Charles Péguy. Au moment où nous entrons dans la période dites « des grandes vacances », n’oublions pas que le repos est tout aussi essentiel à l’homme que le travail et l’ensemble des nourritures terrestres et spirituelles. Mais loin de moi l’idée de vouloir faire l’apologie de la paresse - d’autant que j’ai le plus grand mal de m’arrêter un peu de travailler -, je rappelle là simplement que prendre le temps de la halte, du repos… faire Sabbat, c’est aussi rejoindre le Projet de Dieu. En effet, le repos ne doit plus nous effrayer, et même quand nous pensons avoir tant à faire nous devons nous donner du temps pour prier, écouter, Dieu, l’autre… du temps pour se reposer, rêver, aimer... et retrouver un peu le cœur du petit enfant, de celui qui - comme le dit Péguy - met toute sa confiance en Dieu. Si tout cela ne vous convainc pas, car vous avez peut-être été élevés dans l’idée que le travail est sacré, lisez encore ce verset du Psaume 126 (127) : « Rien ne sert de vous lever tôt, de retarder votre repos, de manger un pain pétri de peines ! A son ami qui dort, le Seigneur donnera tout autant. » (Ps 126:2)
Pr Luc Serrano
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Les aventures creusoises : 19ème épisode
En décembre pour le premier dimanche de l’Avent, nous nous sommes retrouvés à Jarnage chez Sylvia
A l’Epiphanie, petite infidélité à la Creuse proprement dite (on est à la frontière), nous nous sommes réunis chez Dominique. Charles-Antoine a présidé le culte.
En février, escale chez Geneviève à Aubusson. Accueil d’une nouvelle venue Emilie en recherche
De nouveau en février, dans la petite maison ronde de Marthe qui a pu nous accueillir impromptu. En effet, il y avait trop d’absent le 1er mars pour tenir un culte et le 8 mars, il y avait l’assemblée
générale à Châteauroux.
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Échos de l’Assemblée Générale
Le 08 mars 2020 s’est tenue l’Assemblée Générale Élective de notre Association, Vous trouverez ci-dessous la liste des membres élus pour 4 ans.
- Président : Charles-Antoine Bonzon
Né à Paris le 04/06/1959 - Marié civilement le 19 Juillet 1980 à Velles (36) à Elodie de Montalembert - Petite fille Balsan et religieusement au temple de l'Annonciation à Paris le 21 juillet 1980 - 4 enfants.
Vie Professionelle : à Paris depuis 40 ans dans des fonctions commerciales et Marketing.
Vie Associative:
- Association Le Pont (Réinsertion à Pigalle) depuis 1994
- Maison de Retraite des pasteurs de France: Le Châtelet à Meudon: Création d'un centre Alzheimer Aujourd'hui rattaché à la Fondation des diaconess -
- Collège Le Chambon sur Lignon : Mission de réflexion sur l'avenir du Collège avec la Fondation du Protestantisme - Conseiller presbytéral de la paroisse de Passy-Annonciation.
- Vice-Président : Antoine Bonneville
Antoine est entré au Conseil Présbytéral en 2000 et y a occupé à peu près toutes les fonctions, secrétaire, trésorier et Président. C'est sous sa présidence que notre église a organisé le synode régional de 2007, que les travaux d'agrandissement de notre salle paroissiale ont eu lieu ainsi que le colloque sur Madeleine BAROT.
- Trésorière : Landy Renaudet
En poste depuis 2015, Landy gère la trésorerie, elle est également trésorière du Consistoire Loire Centre
- Secrétaire : Chadace Mingui-Bendo
Chadace occupe le poste de Secrétaire depuis 2 ans
- Secrétaire Adjointe : Isolde Chasline
Isolde est au service de notre paroisse depuis 50 ans. Elle a enseigné l’école biblique, chanté dans la Mini-chorale etc etc. En tant que musicienne, elle a organisé au profit de la Cimade des concerts avec ses amis du Conservatoire. A sa retraite, elle a rejoint le Conseil Presbytéral. Secrétaire adjointe, elle est en contact avec les pasteurs et prédicateurs dans le Consistoire, elle est un des délégués au Synode et au Consistoire et organise des réflexions bibliques depuis 5 ans.
- Conseillers : Philippe Simon
Philippe a hésité avant d'accepter la proposition qui lui a été faite d'être conseiller presbytéral et ses doutes n'ont pas disparu : toute œuvre utile peut être accomplie sans titre. Après 32 ans passés principalement à la direction d'exploitations de réseaux de transports publics de personnes, en France et à l'international, puis 10 ans comme libraire, gérant et copropriétaire de librairie, consultant et formateur indépendants, le tout en même temps, il vit une retraite heureuse, modeste, partagée entre sa famille (au sens large) et ses amis, quelques voyages, beaucoup de marche et de lectures (Sciences Humaines et Littératures), des recherches généalogiques familiales, des travaux de jardin et, surtout, plusieurs bénévolats actifs dans des cadres associatif ou humanitaire. Bref, il est bien occupé, d'une façon qu'il estime enfin équilibrée et à la mesure de sa condition. A 67 ans, il s’est entièrement affranchi du carcan qu'imposent souvent conflictuellement certaines structures du monde du travail, surtout quand on a pour ambition d'agir utilement en faisant abstraction de la futilité et de la temporalité du prestige et du pouvoir. Plutôt qu'une longue présentation, trois citations, qui ont marqué et marquent toujours sa vie d'adulte, dans un contexte professionnel ou privé, pour mieux le connaître : « Le titre est rien, la fonction est peu, seule l'oeuvre compte » (propos attribués à l'empereur Charles V et repris par Philip Schwartzerdt « Melanchthon », à la Diète d'Augsburg, en 1530) ; « Le bien commun exige humilité, abnégation, ténacité et détermination, avec la conscience permanente que tout est temporaire, les hommes, leur place et ce qu'ils font » (Franklin Delano Roosevelt ; discours à Detroit, 1932) ; « Pointless to run, better to start on time » (Shakespeare, «
Et soudain tout s’est arrêté
Jeudi 12 mars 2020, allocution du président de la République : pour lutter contre la propagation du Coronavirus, il annonce la fermeture des écoles, des collèges, des lycées et des universités. Il demande aux plus âgés d’entre nous de rester chez eux et à toute la population de limiter autant que possible ses déplacements. Le lendemain, le premier ministre ajoute que les rassemblements de plus de cent personnes sont interdits. Samedi 14 mars, ce sont les rassemblements non indispensables qui sont interdits (restaurants, bars, cinémas, commerces non alimentaires, cultes publics…). Ce lundi le Président a annoncé le confinement total de la population... Et soudain, tout s’arrête ! Les entrepreneurs, les investisseurs, les sportifs, les églises, les associations, les commerces non essentiels etc. : plus rien ou presque ne fonctionne. Les frontières se ferment (l’espace Schengen n’est plus qu’un souvenir), les supermarchés sont pris d’assaut (comme à la veille d’une guerre), le libéralisme économique chancelle… Au passage, plus question de migrants qui meurent en Méditerranée, ni du conflit syrien qui tue toujours autant et tant d’autres malheurs qui frappent les populations moins favorisées que les nôtres : les médias ont d’autres préoccupations. Même le réchauffement climatique semble ne plus exister ! Tout ce que nous entreprenons et qui nous paraît essentiel n’est en somme que très secondaire : il suffit d’un virus pour que la machine se grippe. La bourse dévisse, le commerce mondial est au plus mal et tout semble figé. La Babel moderne est remise en question… provisoirement, certes, mais quand même ! L’avenir dira s’il était raisonnable de prendre toutes ces mesures. Politiquement, ça l’était, c’est clair.
Pour le reste, il faut attendre : principe de précaution et peur de se tromper obligent. Mais déjà un premier enseignement : on s’aperçoit, un peu surpris, que l’arrêt généralisé de l’activité (économique, touristique, culturelle, cultuelle et intellectuelle…) ne change rien au cours réel des choses : la terre continue de tourner, la nature de fleurir au printemps, les animaux de vivre. Profitant même du ralentissement de l’activité, la pollution diminue, l’air devient plus respirable. Ironie du sort, le virus est un agent anti-pollution d’une redoutable efficacité. Un peu comme si la nature avait trouvé le vaccin (un virus !) pour se prémunir des humains décidément trop nuisibles pour elle. De quoi avons-nous donc si peur ? Pas du dérèglement climatique et de la fin du monde (n’en déplaise aux écologistes). Pas de l’immigration et du terrorisme (n’en déplaise aux nationalistes). Pas de la crise économique et du prix de l’essence (n’en déplaise aux Gilets Jaunes). Pas du chômage et de la modification des régimes de retraite (n’en déplaise aux syndicalistes et aux économistes). Pas des changements bioéthiques (n’en déplaise aux éthiciens et aux religieux). Non. Le seul consensus véritable sur lequel tout le monde se met 2 d’accord aujourd’hui — quelles que soient ses opinions politiques, religieuses ou philosophiques— c’est la peur de la mort sous la forme d’un virus incontrôlable. De quoi le Coronavirus est-il le nom ? De ce que nous ne sommes plus en mesure d’accepter ce que Freud nomme le sentiment de finitude et le fatum (la fatalité). On pourrait dire aujourd’hui : l’incertitude. Notre société technicienne prétend tout contrôler et finalement elle n’a peut-être jamais été aussi fragile. Tout est prévu… sauf l’imprévisible. Et, ce que les sociétés encore traditionnelles ou plus précaires économiquement doivent supporter quotidiennement (il suffit d’aller faire un tour dans certains pays d’Afrique pour le réaliser), nous ne l’acceptons tout simplement plus. Que l’on puisse mourir d’un virus, d’une maladie imprévue, sans que l’État ou les services de santé n’y puissent rien, cela nous est devenu insupportable. Que nous ne puissions nous prémunir nous-mêmes et ceux que nous aimons, nous « assurer », contre l’imprévisible, nous est devenu inacceptable. Et pourtant, tel est bien peut-être un des enseignements premiers de ce que nous vivons, et quel que soit le nombre de victimes que le coronavirus fera : nous ne sommes pas maître de la vie.
Nous pouvons essayer de prévoir, nous protéger — et il est normal que nous le fassions — il n’empêche : ultimement la fragilité première de notre condition humaine ne cesse de se rappeler à nous. Alors quoi, rien d’autre à dire que ce constat un peu pessimiste ? Et bien si justement. Car, ce constat n’est pas aussi pessimiste qu’il n’y paraît. Le rappel de notre humaine fragilité peut au contraire être l’occasion d’un optimisme dynamisant. Non, nous ne sauverons ni le monde, ni nous-mêmes. Mais, une fois débarrassés de ce poids trop lourd pour nos épaules de démiurges improvisés, nous pouvons alors sereinement et paisiblement agir pour permettre qu’il soit possible d’habiter le monde, et de vivre l’existence précaire qui est la nôtre, aussi bien que possible. Pour nous, nos proches et tout ceux qui nous entourent. Rien de bien extraordinaire en somme. Cela s’appelle : essayer d’être, de devenir et de rester humain. Avec les autres. Car Freud auquel je faisais allusion disait, qu’outre la finitude et le fatum, le troisième problème qui se pose à l’humain… c’est l’autre. L’autre avec qui il faut bien vivre. Et c’est aussi cela que nous rappelle, en creux, le Coronavirus : comment vivre avec l’autre pour qu’il ne soit pas ce poison viral qui m’effraie, cet impur qui me met en danger et dont je dois me tenir éloigné, mais cet autre, imparfait comme moi mais irremplaçable, avec qui je dois essayer de vivre au quotidien.
Elian Cuvillier 8
Calendrier
Vendredi 3 Juillet 15 h Réflexions Bibliques Châteauroux Salle annexe Dimanche 5 juillet 10h 30 Culte présidé par Christophe
Theiller
En Creuse chez Geneviève Leblanc
Tel. : 064106707 23200 Laubard Aubussion Samedi 18 Juillet 17 h Conseil Presbytéral Châteauroux Salle annexe Dimanche 19 juillet 10h 30 Culte présidé par Charles-
Antoine Bonzon Châteauroux Temple
Dimanche 2 Aout 10h 30 Culte présidé par le pasteur M - L Guttinger
En Creuse chez M- L Guttinger
21 le Mazeaublanc, Néoux 23200 Aubusson Dimanche 30 Aout 10h 30 Culte de reconnaissance du
pasteur Luc Serrano et du nouveau Conseil Presbytéral
Châteauroux Temple
Dimanche 6
Septembre 10h 30 Culte présidé par D.Leprette et
C. Theiller En Creuse chez
Annie Schnell 5, le Chassin, 23270 Bétète
Dimanche 13 Septembre
10h 30 Culte présidé par le Pasteur Luc Serrano
Châteauroux Temple Vendredi 18
Septembre 15 h Réflexions Bibliques Châteauroux Salle annexe
Samedi 19
Septembre 15 h Culte présidé par le Pasteur Luc
Serrano Argenton Salle paroissiale, champ
de foire Dimanche 27
Septembre
10h 30 Culte présidé par le Pasteur Luc Serrano
Le Blanc chez M et Mme Felix
Repas 0254370085 Dimanche 4 Octobre 10h 30 Culte présidé par le Pasteur Luc
Serrano En Creuse chez C.
Theiller 3 La Chaise, 23250 Sardent 0641066707 Dimanche 11
Octobre 10h 30. Culte présidé par le Pasteur Luc
Serrano Châteauroux Temple
Vendredi 16 Octobre 15 h Réflexions Bibliques Châteauroux Salle annexe Dimanche 25
Octobre 10h 30 Culte présidé par le Pasteur Luc
Serrano Châteauroux Temple
Dimanche 1
Novembre 10h 30 Culte présidé par C. Theiller En Creuse chez
Sylvia Sales 8 place du Bicentenaire, 23140 Jarnages 0641066707 Dimanche 8
Novembre
10h 30 Culte présidé par le Pasteur Luc Serrano
Suivi du « Repas du Monde »
Châteauroux
Temple
Samedi 14 Novembre 15 h Culte présidé par le Pasteur Luc
Serrano Argenton Salle paroissiale
Vendredi 20 novembre 15 h Réflexions Bibliques Châteauroux Salle annexe Dimanche 22
Novembre SYNODE PAS DE CULTE
Dimanche 29
Novembre 10h 30 Culte présidé par Gilles
Carbonell Le Blanc chez les
Felix Repas
Tel. : 0254370085
Il est écrit
Nous sommes enclin à attacher beaucoup d’importance à nos sentiments et à nos impressions. Mais dans la vie chrétienne, il est essentiel de se fondre avent tout sur la Parole de Dieu . Voici quelques exemples pour nous encourager : -Je ne sens pas que je suis sauvé mais il est écrit : crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé (Actes 16.13). Je crois donc je suis sauvé, Dieu l’a dit !
-Je ne sens pas la présence du Seigneur avec moi, mais il est écrit : « Moi je suis avec vous tous les jours (Mathieu 28.20). Il est donc bien là !
-Quand je prie, j’ai parfois l’impression de parler à un mir, mais il est écrit : « celui qui a planté l’oreille n’entendra-t-il pas ? (Psaume 94.9). Donc Dieu entend toujours ma prière !
- Je ne sens pas son amour, mais il est écrit : « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2.20). Donc il m’aime et il l’a prouvé !
- Tout est difficile, j’ai l’impression que Dieu m’abandonne, mais il est écrit : « Lui-même a dit : je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas » (Hébreux 13.5). Donc il ne m’abandonne pas, il l’affirme lui-même !
-Je prie depuis longtemps, et rien ne change, J’ai le sentiment que Dieu m’oublie, Mais il est écrit : « Moi, je ne t’oublierai pas » (Esaïe 49.15). Dieu ne m’oublie jamais !
- «Il est écrit », voilà qui donne au chrétien une vraie certitude. Ses sentiments et ses impressions sont fluctuants, la Parole de Dieu est immuable, solide comme un roc.
Coin des enfants
Les enfants, bonnes vacances et à vos crayons !!!!!!!!
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