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Et ce qui est encore plus problématique, c'est de faire rire nos sem¬

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Le billet

Par les temps qui courent, pour un nombre incalculable de gens le sourire n'est qu'une étoile invisible dans l'immensité du ciel.

Et ce qui est encore plus problématique, c'est de faire rire nos sem¬

blables. Ce n'est en effet pas une chose facile. Et pourtant le rire procure une détente physique et morale exceptionnelle, parce que nous mettons à contribution deux fois moins de muscles que pour pleurer.

Rire,

c'est la santé

Les gens ne rient plus. Et pour quelle raison? Parce que pour beaucoup d'entre nous il y a cette récession économique qui dure et qui mine des milliers de personnes qui sont mal dans leur peau de peur de perdre leur place, leur travail et d'être mis à la rue du jour au lende¬

main. Parce que la plupart des Suisses en ont marre de tra¬

vailler pour cette masse d'étrangers et de demandeurs d'asile à qui la Confédération et les cantons donnent de l'ar¬

gent par les fenêtres pour ne rien faire et nous regarder tra¬

vailler.

Ne serait-il pas plus sain de pou¬

voir rire chaque jour et libre¬

ment? A en pleurer parfois!

Mais comment provoquer ce rire, alors que le quotidien n 'est fait que de tracas, de soucis, de paroles déplacées, d'arro¬

gance, de grimaces et de manque de respect?

Récemment, lors d'une repré¬

sentation du cirque Knie, j'étais assis au milieu de gens que je ne connaissais pas et qui avaient une figure d'enterre¬

ment à leur arrivée sous la tente. Lorsque les clowns sont arrivés sur le rond de sciure, ces personnes ont ri comme si elles ne l'avalent plus fait depuis fort longtemps. Le rire est un donc un trait d'union entre acteurs et spectateurs. Et que d'applau¬

dissements pour ces comiques qui ont le don de faire rire le pu¬

blic par de simples gestes et un minimum de paroles. Le rire est donc bénéfique à chacun, parce qu'il libère, détend et rassemble.

Dans la vie quotidienne égale¬

ment, combien de rencontres tendues peuvent être désa¬

morcées par une phrase ou une histoire drôle qui dé¬

clenche le rire ou simplement le sourire? C'est un courant de gaieté qui nous traverse et crée une joie de vivre. Ce n 'est sans doute pas un hasard si la sa¬

gesse populaire prétend que

«rire, c'est la santé». Pour ma part, c'est aussi une potion ma¬

gique de notre quotidien, sans ordonnance médicale ni feuille de maladie.

Gérard Bourquenoud

FRIBOURG ILLUSTRE N° 22

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Sommaire 24 novembre 1995 - N° 22

Plus d'un millier de membres

Quand la joie des retrouvailles rime avec le plaisir de jouer, il y a de l'ambiance dans les rangs des musiciens vétérans fribourgeois. Sur les 1280 membres que compte aujourd'hui cette association, près de la moitié se sont retrouvés une journée durant à Autigny.

Le chant

dans les écoles Bien qu'étant l'âme du Pays de Fribourg, le chant et la musique ont, depuis une décennie, été délaissés dans les écoles au profit du sport.

C'est pourquoi Bernard Chenaux, ancien pro¬

fesseur et directeur de musique, a lancé un cri d'alarme aux chanteurs fribourgeois réunis à Estavayer-le-Lac.

Un reportage de Mari- nette Grandjean.

Une vision de cauchemar Une année après la tra¬

gédie de Salvan, l'ima¬

ge de l'horreur est enco¬

re la même que le lendemain du drame, alors qu'à Cheiry tout avait été déblayé en l'espace d'un mois. La commune valaisanne a entrepris de nombreuses démarches, mais n'a pas encore été autori¬

sée à débarrasser les décombres.

Social

Un centre pour handicapés à Ursy

Patrimoine

Les chapelles en Gruyère Train-fondue

Excursion en Gruyère avec les Un nouveau fromage est né en Gruyère

Le gruyère d'alpage La formation laitière Horoscope

Etes-vous du signe Sagittaire?

Croque-notes

Musiciens vétérans à Autigny Le patê d'intche-no La bènichon

Au fil de la Broyé Balade dans la campagne Croque-notes

Chanteurs fribourgeois dans la Broyé

Huitième district Fribourgeois de Berne et anciens de l'AJB Prévenir

Hausse des cambriolages Au troisième âge

Méfiez-vous du vol de ruse Les sports

Hockey-Club Sarine Hommage à...

Ceux qui nous ont quittés

4 6 GFM

NOTRE COUVERTURE

9 16 18 19 20

22

26 28 29 34 40

Train rétro et fondue

C'est reparti pour une saison avec les GFM qui, de fin octobre jusqu'au mois de mars, organisent chaque semaine une ou deux excursions en train rétro de Bulle à Montbovon, dans lequel vous avez tout loisir de déguster une fondue par tables de quatre et dans une ambiance champêtre.

PHOTO PAUL-R. BOURQUI/GFM

W

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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Social

URS Y

Dans 20 mois, les handicapés mentaux auront un nouveau centre

^ ymboles à profusion, la première pierre de la future institution pour handi- kJ tapés mentaux a été posée à Ursy. Ouverture dans vingt mois, avec trente nouveaux postes à la clé.

trophes. Le home-atelier comprendra trois unités d'habitation de sept ou huit per¬

sonnes et offrira à chaque pensionnaire la vue sur le Jura et les Alpes. Conçus en gradins, les bâtiments sépareront distinc¬

tement les locaux d'activité de ceux d'ha¬

bitation. «Il faut que les handicapés aient l'impression de quitter leurs appartements le matin pour aller travailler. Important également: le contact quotidien avec la nature», remarque l'architecte Francis Dupont.

De style contemporain, la construction sera en béton armé et en briques, avec une charpente de bois, plus du verre et du métal pour la façade. Chambres mansar¬

dées, cuisines communes, espaces récréa¬

tifs, terrasses, ateliers, buanderie: le futur centre veut recréer les espaces d'une

«maison familiale». Devisée à quelque 9,5 millions de francs, l'institution créera environ 30 postes de travail.

Valentine Jaquier Lâcher de ballons symbolique par les élèves d'Ursy. PHOTOS VJ

La future institution pour handicapés graves à Ursy n'a plus qu'à pousser comme un champignon. La première pierre de l'ouvrage a été posée lors d'une cérémonie symbolique. Et c'est coiffés de casques de chantier que le président et la vice-présidente de la Fondation glânoise en faveur des personnes handicapées men¬

tales et 1MC, André Berset et Jeanne Deschenaux, ont glissé les documents à immortaliser dans les fondements de la construc¬

tion.

«Maison familiale»

Situé à la sortie du village d'Ursy. au bord de la route de Moudon. le futur centre «vient compléter les institutions établies depuis plusieurs années à Romont». «Le besoin des handicapés a augmenté dans le sud-ouest du canton. Il fallait un home destiné à l'hébergement des personnes ne pouvant pas ou difficilement travailler dans un atelier protégé», explique André Berset. L'ins¬

titution accueillera donc, dans vingt mois, des handicapés des

districts de la Glane et de la Veveyse, ainsi que des régions limi- André Berset et Jeanne Deschenaux ont glissé les documents à immor¬

taliser dans les fondements de la construction.

FRIBOURG ILLUSmt N° 22

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Santé et médecine

Un nouveau sein?

UN GUIDE POUR EXPLIQUER LES DIFFÉRENTES MÉTHODES DE RECONSTRUCTION DU SEIN

I e cancer du sein reste malheureusement une incontournable Luéalité. Bouleversant des vies, il frappe en mutilant les corps. Trop de monde l'ignore encore, mais la chirurgie plastique offre pour¬

tant des possibilités de reconstruction du sein. Pour mieux cerner cette problématique, la Ligue suisse contre le cancer vient d'éditer une nouvelle brochure gratuite: «Un nouveau sein?».

(LSC) Après une opération d'une tumeur au sein, beaucoup de femmes se retrouvent seules face à l'incommensurable douleur qu'elles éprouvent tout au fond d'elles-mêmes. Car si le diagnostic aura déjà été difficile à admettre, l'opération puis le réveil seront encore d'autres épreuves autrement plus dou¬

loureuses.

Vient alors le temps du doute, des appréhensions et de cette question existen¬

tielle: «Suis-je encore une femme?». La nouvelle brochure entend donc répon¬

dre à ces interrogations à l'endroit des différentes méthodes de reconstruction du sein. Véritable guide, elle permet de mieux pénétrer les arcanes de cette chirurgie bien spécifique. En utilisant un langage simple et sécurisant, l'auteur de cette brochure a su mettre ce domaine scientifique bien abscons à la por¬

tée de tous les lecteurs.

La brochure «Un nouveau sein?» est disponible en français et en allemand. Pour la commander, il suffit de composer le 157 30 05 (Fr. 1,49 la min).

Nous en reparlerons dans nos prochaines éditions.

«Téléphone poumons»

Vivre c'est respirer. Personne n'est aussi bien placé pour le savoir que les asthmatiques et les malades pulmonaires, pour qui respirer ne va plus de soi. En Suisse, quelque 500 000 enfants et adultes souffrent d'asthme. Plus de 50 000 personnes souffrent d'affections pulmonaires graves.

Cette année aussi l'Aide Suisse mène sa campagne de collecte de fonds à l'échelle nationale. C'est dans cette perspective que nous souhaitons vous communiquer que nous mettrons sur pied pendant cette campagne un «télé¬

phone poumons» à l'intention de la population. Au numé¬

ro de téléphone 157 30 08, des pneumologues compétents répondront aux questions qui leur seront posées sur les maladies pulmonaires, leurs traitements et les mesures pré¬

ventives.

FRIBOURG ILLUSTRÉ 22

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Patrimoine

Une chapelle restaurée et sauvée

La chapelle de St-Garin aujourd'hui.

Située à 12(X) m d'altitude, au milieu des alpages et à promixité du col de la Balisa

qui conduit au Lac-Noir, la chapelle de St-Garin, au Pré de l'Essert, à Charmey, est le plus

haut sanctuaire du canton de Fribourg. Construite au XVI

e

siècle, réaménagée au XVII

e

, cette chapelle fut restaurée en 1891. Elle est consacrée à saint Garin, patron du bétail. Ce saint était très vénéré dans les régions agricoles, car Fribourg exportait une quantité impor¬

tante de bovins et de chevaux à l'étranger. Cette chapelle té¬

moigne aussi de l'importance de l'élevage en Gruyère.

Un habitant de Charmey, Paul Rime, constata il y a quelques années que le mur nord de la chapelle menaçait de s'effon¬

drer. Avec l'appui des biens culturels, ce Charmeysan constitua un groupe de travail et des mesures de consolidation

furent entreprises avant l'hiver, car le poids de la neige aurait vraisemblablement entraîné l'effondrement de l'édifice qui est propriété du monastère d'Hauterive.

Un grand élan de solidarité se manifesta dans le canton et chez les Fribourgeois de l'exté¬

rieur. Plus d'une centaine de dons sont parvenus au comité de soutien, sans oublier la contribution financière de la Loterie romande. Grâce à cette générosité et au bénévolat de nombreuses personnes, cette chapelle a non seulement été sauvée, mais entièrement res¬

taurée. Elle est maintenant ren¬

due au culte.

G. Bd

Excursion à ski et escapade aux Gastlosen

Se promener sur les som¬

mets des Préalpes en se familiarisant avec la techni¬

que de la «peau de phoque», s'éclater dans la poudreuse ou grimper sur une dalle enso¬

leillée, voilà ce que nous pro¬

posent les guides de montagne François Studemann et Phi¬

lippe Steulet pour vivre de belles vacances de fin d'année.

Les débutants seront les bien¬

venus, du moment qu'ils sa¬

vent skier. Cette excursion à

ski aura lieu sur deux se¬

maines, c'est-à-dire que la première est prévue du 25 au 30 décembre, la seconde du I

er

au 6 janvier. Le coût pour une semaine, y compris les trans¬

ports, le matériel, la nourritu¬

re, le logement au Chalet du Soldat, les guides, etc., se monte à 390 francs pour Jeunesse et Sport, donc pour les jeunes de dix à vingt ans, alors que les adultes devront payer un supplément de 200 FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

La sieste sur la terrasse du Chalet du Soldat. photo G. BD francs. Etant donné que les

places sont limitées, il est pru¬

dent de s'inscrire assez tôt et au plus tard le 5 décembre au¬

près de Philippe Steulet, guide de montagne, 2806 Met- tembert.

G. Bd

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Par monts et par vaux

NOTRE-DAME DE L'EVI

Un lieu

de recueillement

Un lieu de prière et de recueillement pour les armaillis et les promeneurs.

m La chapelle telle qu'on la découvre là-haut... dans la montagne.

Pour atteindre cet endroit charmant et quelque peu sauvage, il suffit de prendre le chemin asphalté qui, du villa¬

ge de Neirivue, conduit à la célèbre gorge de l'Evi. Sur votre parcours à pied ou en voiture vous découvrirez, sur la rive droite d'un ruisseau, la très jolie chapelle dédiée à Notre-Dame de l'Evi, qui a été construite en 1863 et restaurée l'an passé, laquelle a remplacé celle qui se trouvait beaucoup plus haut dans la montagne et

qui a été entièrement détruite par une avalanche dans les an¬

nées 1860.

Chaque année, à la mi-août, la paroisse de Neirivue organise un pèlerinage dans cette cha¬

pelle afin d'obtenir la protec¬

tion de Notre-Dame de l'Evi sur les habitants de la région, les gens de la montagne et les promeneurs qui sont très nom¬

breux à s'y arrêter pour quelques instants de recueille¬

ment.

Texte et photos: G. Bd

nr

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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Une excursion au clair de lune avec le train-fondue en Gruyère

Ê e me souviens, quand j'étais sur les bancs de l'école à Vaulruz, qu 'à chaque

%J récréation les élèves de ma classe montaient la route du château pour voir passer le train à vapeur Bulle-Romont. Puis, au fil des années, avec l'électrifi- cation de la ligne, le spectacle a disparu.

Des sourires qui expriment la joie de partager une fondue dans un train rétro, avec à droite Isabelle Rod, des Sciernes-d'Albeuve, une des charmantes hôtesses des GFM. photo G. HD La rame qui vous emmènera de Bulle à Montbovon. PHOTO PAUL-R. BOURQUI/GFM

Alors que le TGV vous emmène au¬

jourd'hui en l'espace de quatre heures à Paris, la nostalgie des trains d'antan a incité les Chemins de fer fribourgeois (GFM) à remettre en circulation un train rétro comprenant une loco de 1903, la¬

quelle a été transformée en voiture-salon

«Moléjon» pour l'apéritif qui vous sera servi de Bulle à Montbovon. Arrivé dans ce village de l'Intyamon qui fait frontière avec le canton de Vaud, il vous suffira de passer dans la voiture-bar «Grevire», un wagon des années 30, où vous aurez tout loisir de préparer et de déguster une fon¬

due moitié-moitié, laquelle est comprise dans le prix de l'excursion. De char¬

mantes hôtesses se chargent du service à bord et de votre bien-être, ainsi que de vous fournir les ingrédients nécessaires à la réussite de ce mets national que les par¬

ticipants se partagent par tables de quatre.

L'idée du train-fondue a été lancée il y a trois ans par les GFM. Aujourd'hui, elle connaît un succès grandissant et il n'est pas rare de voir quelque cinquante per¬

sonnes se rencontrer dans une ambiance champêtre. En plus de cela, une surprise vous attend à Montbovon, d'où le convoi repart vers 22 heures en direction du chef- lieu gruérien. Ce train rétro circule le ven¬

dredi et le samedi jusqu'au mois de mars 96. Mais il est préférable d'appeler la gare de Bulle ou celle de Fribourg pour connaître les dates de ces excursions noc¬

turnes.

Une suggestion qui, nous n'en doutons pas, vous fera vivre une merveilleuse soi¬

rée d'hiver... en Gruyère!

Gérard Bourquenoud

~W

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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Naissance au Pâquier

Sur les anciens pâturages

des comtes de Gruyère où vécut Luce des Albergeux, la favorite de Jean II,

un nouveau fromage est ne

A la laiterie du Pâquier, il a été baptisé

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L'invité du Frill

Jacques Dénervaud crée un nouveau fromage: «Le Clos de la Belle Luce»

^ i l'histoire de la «Belle Luce», qui était la protégée d'un comte de Gruyère, n'est plus qu'une légende de l'époque des seigneurs, le nouveau fromage qui porte son nom est par contre réel et authentique, puisqu'il est né et fabriqué à quelques pas de la cité comtale.

Acheteur de lait de la société de laiterie du Pâquier depuis 1986, Jacques Dénervaud a, jusqu'au printemps dernier, transformé toute la production de lait de ce village en fromage de gruyère, soit un million de kilos fournis

par une dizaine de producteurs, lesquels étaient au nombre d'une trentaine il y a un quart de siècle.

Au mois de janvier 1995, après avoir longuement réfléchi, ce maître fromager décida de lan¬

cer un nouveau produit. Au fil des semaines, il a réalisé de multiples essais de fabrication et a réussi à mettre au point un fromage inédit dont le certifi¬

cat de propriété lui appartient à cent pour cent, comme le label qui lui a été déféré: «Le Clos de la Belle Luce». Cette marque représente une jeune fille (Belle Luce) assise dans un pâturage aux côtés d'une Holstein et d'un drapeau em¬

belli par la grue qui symbolise l'origine du produit, avec le château de Gruyères et le Moléson en toile de fond.

Ce fromage à pâte mi-dure qui

ne pèse que douze à quinze kilos est fabriqué avec 50% de lait cru. Son affinage en cave ne devrait pas dépasser quatre mois, bien que son «père» envisage de l'affiner un peu plus longtemps, ceci dans le but de tenter une expérience en vue d'améliorer encore son goût et son arôme. Sa robe ressemble à celle du gruyère, sa taille est légèrement plus grande que celle du vache- Jacques Dénervaud dans sa cave.

rin fribourgeois, mais il n'est ni l'un ni l'autre, précise Jacques Dénervaud, qui avoue être satisfait de son nouveau produit, lequel ne se mange pour l'instant qu'à la main, mais qui se vend déjà très bien sur le marché. Va-t-il connaître autant de succès que la bergère des Albergeux à laquelle le comte Jean II de Gruyère contait fleurette avant de l'installer en son château, là-haut sur la colline!

Si la France compte autant de fromages qu'il y a de jours dans l'année, en Suisse le lancement d'un nouveau produit se heurte à de nombreuses difficultés. En effet, dès que sa recette de fa¬

brication fut au point, Jacques Dénervaud a bien entendu en¬

trepris des démarches pour dé¬

poser la marque qui certifie la qualité de son fromage et obte¬

nir l'autorisation de fabriquer et commercialiser son propre produit. Des experts de la branche fromagère sont venus à la fromagerie du Pâquier pour examiner et goûter ce nouveau fromage qui a ensuite q été soumis à des analyses au la¬

boratoire du Centre de forma¬

tion laitière de Grangeneuve.

Ayant été reconnu comme un produit régional qui respectait l'identité fromagère du Pays de Gruyère, pour lequel Jacques Dénervaud a opté pour la fabri¬

cation artisanale d'antan, c'est- à-dire avec de la présure aux caillettes de veau, la société de laiterie du Pâquier a, elle aussi, donné l'autorisation à son maître fromager de fabriquer ce nou¬

veau fromage «Le Clos de la Belle Luce» qui, depuis quelques mois, est déjà très prisé par les gens qui aiment savourer un pro¬

duit typique de la terre fribourgeoise.

Texte et photo: Gérard Bourquenoud

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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(13)

t

Economie alpestre

Le gruyère d'alpage

Dans nos principales vallées alpestres, celles de la Jogne, de l'Intyamon, du Moléson et de la Veveyse, près de 35 te¬

neurs ont transformé leur lait en fromage. Cela représente environ 150 000 kg d'une bonne qualité, sans aucun pro¬

blème d'écoulement. Le mar¬

ché en absorberait davantage, malheureusement nous som¬

mes soumis au contingente¬

ment. Espérons qu'à l'avenir nous ayons un peu plus de li¬

berté pour la production de ce noble produit, qui est une éco¬

nomie non négligeable à nos régions alpestres et qui contri¬

bue au développement touris¬

tique de nos Préalpes fribour- geoises.

Le gruyère d'alpage se carac¬

térise avant tout par le fait qu'il est produit à base d'un lait d'une seule provenance, c'est-à-dire d'un seul trou¬

peau, alors que le gruyère de plaine provient de plusieurs producteurs. De plus, il béné¬

ficie d'un lait moins écrémé, puisque le fromager travaille avec une matière grasse allant jusqu'à 52%. De plus, le lait d'alpage est beaucoup plus typé de goût car il est produit par des vaches pâturant des herbages naturels poussant sur des sols où il n'y a que très peu d'engrais. Ces herbages sont d'une qualité incomparable, puisqu'ils ne sont broutés que durant quatre mois par année.

Un bon gruyère d'alpage pos-

Les troupeaux sont rentrés depuis quelques semaines et ont repris leurs quartiers d'hiver. La saison d'alpage 1995 a été dans l'ensemble très moyenne; mai et juin ont été très humides et froids, suivis d'un mois de juillet très sec. Dès le 15 août, à nouveau de fortes chutes de pluie. La neige est descendue à basse altitude au mois de septembre déjà,

ce qui n'a en rien entamé le moral de l'authentique armai Iii.

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'it.

g,

Robert Gui I let. fabricant de gruyère d'alpage. PHOTO I.KO f III IH R, TKRRK DK I RIBOURG

sède une pâte tendre et moelleuse, aromatique, avec un goût de terroir légèrement fumé tout à fait particulier. Cette pâte montre une belle cou¬

leur jaune que lui donnent les fourrages esti¬

vaux remplis de fleurs.

Malgré ses lettres de noblesse, le gruyère d'al¬

page n'a malheureusement pas d'autre protec¬

tion que sa qualité. C'est le fruit merveilleux d'une terre rude et généreuse et du savoir-faire de ces artisans de l'alpe, les fromagers d'al¬

pages.

Robert Guillet

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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Formation

CENTRE DE FORMATION LAITIÈRE DE GRANGENEUVE

Assurer l'avenir des jeunes fromagers

La tradition veut que chaque année, au mois d'octobre, se déroule la céré¬

monie de clôture du Centre de formation laitière, laquelle coïncide avec la remise des certificats aux lauréats qui, pour la plupart, étaient accompagnés de leurs parents.

La fromagerie de Grangeneuve, où se donnent les cours de pratique. PHOTO G. BD

Othmar Raemy, directeur du Centre de formation laitière et agro-alimentaire, a relevé dans son rapport qu'il sera néces¬

saire à l'avenir, en particulier pour les chefs d'entreprise, d'apprendre à commu¬

niquer, et pour ce faire un cours de rela¬

tions publiques sera organisé prochaine¬

ment à Grangeneuve. Il a d'autre part évoqué le «harcèlement textuel» dont trop d'apprentis sont victimes, lesquels sont contraints d'accumuler une documenta¬

tion de plus en plus vaste sur les aspects du métier.

L'effectif de l'Ecole professionnelle est en légère augmentation, puisque l'année sco¬

laire 1995/96 compte 71 élèves. Trouve¬

ront-ils tous du travail au terme de leur

formation? Il est en effet difficile de don¬

ner une réponse positive à cette question, même si, à l'heure actuelle, la branche fromagère et laitière offre encore des dé¬

bouchés.

Francis Egger, nouveau directeur de l'Institut agricole de Grangeneuve, a pré¬

cisé dans son allocution que la volonté de dialogue est aujourd'hui indispensable pour que l'interprofession fonctionne. Le conseiller d'Etat Urs Schwaller a quant à lui profité de l'occasion pour encourager les lauréats à faire usage des deux millions d'heures de cours dispensés en Suisse pour assurer l'avenir du secteur laitier et fromager.

FRILL

PALMARÈS Apprentis fromagers

Borcard Claude, La Pierraz; Bruelhart Stefan, Botterens; Cotting Patrick, Sales (Sarine);

Ecoffey Christian, Vaulruz; Feyer Christoph, Tentlingen; Gassmann Urs, Belfaux; Hayoz Martin, Plasselb; Jaquet Philippe, Grandvillard;

Maillard Jean-Luc, Onnens; Schaller Andreas, Aeschlenberg.

Apprentis laitiers

Dubey Bertrand, Estavayer-le-Lac; Michel Yves- Alain, Estavayer-le-Lac; Monnerat Raphaël, Estavayer-le-Lac; Sansonnens André, Estavayer- le-Lac.

Employés qualifiés

Esseiva Norbert, Villaz-St-Pierre; Montavon Alain, Cormérod; Voutaz Nicolas, Orsières.

Brevets fromagers

Beaud Thierry, Bouloz; Brodard Emile, La Roche; Castella Antoine, Vuisternens-devant- Romont; Ecoffey Eric, La Joux; Menoud Stéphane, Le Pâquier; Pasquier Philippe, Neyruz; Peiry Hervé, Chavannes-les-Forts;

Raboud Gérald, Villaraboud; Tschannen Heinz, Schwenny.

Maîtrises fromagères

Baudois Olivier, La Roche; Droz Jean-Marie, Gumefens; Hofer Thomas, Ulmiz; Scheidegger Adrian, Niedermuhren; Schöpfer Tobias, Heitenried; Tinguely Alexandre, Bouloz.

Maîtrises laitières

Curty Olivier, Conserves Estavayer SA; Möri Didier, Conserves Estavayer SA.

Attestation de cours pour maître d'apprentissage

Beaud Thierry, Albeuve; Bovet Didier, Siviriez;

Brodard Emile, La Roche; Caille Philippe, Mon- tagny-la-Ville; Charrière Nicolas, Vuisternens- en-Ogoz; Clément Jean-Jacques, Prez-vers- Siviriez; Déforel Benoît, Sâles (Gruyère);

Dévaud Dominique, Châtel-St-Denis; Ecoffey Eric, Vaulruz; Egger Jean-Louis, Prez-vers- Noréaz; Favre André, Les Moulins; Favre Dominique, La Pierraz; Frossard Georges, Le Crêt; Guillet Vincent, Rossens; Kohli Roger, Bulle; Macheret André, Vuistemens-en-Ogoz;

Menoud Stéphane, Sâles (Gruyère); Pasquier Philippe, Neyruz; Peiry Hervé, Mannens; Perler Marc, Granges-Paccot; Piller Emmanuel, Semsales; Raemy René, Autigny; Schneuwly Stéphane, Ependes; Vallélian Fabien, Marly;

Wyssmiiller William, Vuadens.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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Nous les jeunes

Coiffures automne-hiver

«SIMPLICITY»

PERFECTION DE LA COUPE - SIMPLICITÉ DU STYLE

Simples et belles, telles seront cet automne et cet hiver les coiffures à la mode que présente

«Simplicity», la nouvelle collection de l'Association suisse des maîtres coiffeurs. Deux détails raffinés:

les pointes légèrement dégradées pour les coiffures féminines et les franges asymétriques pour les coif¬

fures masculines. La brillance et les beaux accents de couleur sont donnés par des colorations douces, en harmonie avec la teinte naturelle des cheveux.

-M yi'h

»

f /

Coiffure féminine aux pointes en dégradé La perfection de la coupe et la simplicité du style sont les deux caractéristiques de cette coif¬

fure élégante, séchée au sé¬

choir. Détail intéressant, la raie au milieu lui donne un aspect sage. Les pointes légèrement dégradées sont séchées au sé¬

choir vers l'intérieur d'un côté, vers l'extérieur de l'autre. De fines mèches plus claires faites à l'alu apportent de nouveaux reflets de couleurs à ces che¬

veux blonds.

La nouvelle ligne «Simplicity» souligne le charme de l'élégance naturelle et donne ce sentiment très agréable d'être bien coiffé. Les coiffures sont simples et belles. Chaque coupe est spécialement adaptée à la cliente ou au client par le coiffeur spécialiste, on pourrait dire «taillée sur mesure». Le style à la mode cette saison, qui repo¬

se sur la précision de la coupe, séduit par sa variété et son raffinement. Les nouvelles coiffures vont aussi bien avec un look à redécouvrir, le look

«Ecole de danse» qui se distingue par son élégance discrète et réservée, qu'avec un soupçon de «glamour» en vue d'une mise en scène plus osée le soir. La couleur est par ailleurs un thème majeur de cette nouvelle ligne. La teinte de base est rehaussée par une coloration. Résultat identique pour les femmes comme pour les hommes: de très beaux reflets de cou¬

leur et des cheveux bien brillants. Alors que pour changer la femme «gla¬

mour» optera pour les larges boucles et ondulations, l'homme pour sa part adoptera moustache et barbe fines, bien délimitées et travaillées avec précision.

PHOTOS:

ASSOCIATION SUISSE DES MAÎTRES COIFFEURS

Coiffure masculine avec frange asymétrique La nuque courte, les pattes longues et étroites ainsi que la moustache et la barbe petites, bien définies et travaillées avec précision, sont les trois princi¬

pales caractéristiques de la mode de la coiffure masculine cette saison. La frange asymé¬

trique est modelée au gel et mise en forme sur le côté avec beaucoup de naturel. Les hommes aussi sont sensibles aux couleurs: de larges mèches à l'alu donnent une note plus claire et posent de nouveaux accents de lumière dans la chevelure.

m

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

(16)

Horoscope par Stéphanie Carrel

Bélier: 20.3 - 19.4. Mordez la vie comme une pomme! Mettez à profit votre superbe énergie pour construire quelque chose de pro¬

fitable pour toute votre famille et pour votre couple en particulier.

Taureau: 20.4 - 20.5. Vous n'arrivez pas à exprimer clairement vos idées. Malentendus et quiproquos sont au programme. Ressaisis¬

sez-vous et mettez un peu d'ordre dans vos intentions afin que le message passe mieux.

Gémeaux: 21.5 - 21.6. Désordre et embrouilles dans votre vie amoureuse créeront un climat tendu où tout sera sujet à disputes.

Essayez de trouver un meilleur équilibre dans votre couple.

Cancer: 22.6 - 21.7. C'est le temps des négociations en tout genre.

Profitez-en pour parler de contrats de travail. Vous avez les cartes en main pour obtenir les meilleures conditions.

Lion: 22.7 - 22.8. De petits conflits avec votre famille qui devraient se régler assez rapidement si vous y mettez un peu de bonne volon¬

té et surtout un peu de bonne foi.

Vierge: 23.8 - 22.9. Vous êtes dans un tel état de stress que vous ne vous rendez même plus compte de la façon dont vous traitez votre entourage. Prenez quelques jours de repos, sinon les querelles vont exploser.

Balance: 23.9 - 22.10. Vous vous posez toujours la question de savoir si vous avez fait juste et si c'est bien. Ne pesez pas autant le pour et le contre. Prenez une décision et assumez-la jusqu'au bout.

Scorpion: 23.10 - 21.11. Le sourire moqueur que vous portez en permanence au coin des lèvres énerve les gens qui le prennent comme une insulte. Soyez donc moins ironique, tout le monde n'a pas votre humour.

Sagittaire: 22.11 - 21.12. L'éternel séducteur qui est en vous ne peut s'empêcher de charnier. 11 est évident que cela crée des ten¬

sions dans votre couple. Portez plus d'intérêt à votre partenaire.

Capricorne: 22.12 - 19.1. Vous êtes tout(e) joyeux(se) et guille¬

rette)! L'ambiance autour de vous en est donc influencée, et ce spécialement dans votre environnement professionnel; ce qui est fort apprécié.

Verseau: 20.1 - 18.2. Quelques petits ennuis de santé qui devraient se résoudre relativement rapidement si vous prenez la peine de vous soigner correctement et de faire attention à votre sommeil.

Poissons: 19.2 - 19.3 Période propice aux voyages et aux petits déplacements. Vous êtes en quête de nouvelles rencontres et de nouveaux horizons. Belle ouverture d'esprit et très bon moral!

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

Joyeux anniversaire

les Sagittaire!

Votre caractère et vos dons

«L'aventure commence à l'aurore de chaque matin», chan¬

tait Jacques Brel. Cela semble être votre devise dans la vie.

Vous possédez un bel esprit chevaleresque qui vous conduit à envisager la vie très ouvertement. Perpétuellement en quête de nouvelles rencontres - souvent amoureuses car vous êtes charmeur(se) - vous avez le contact facile. Bien que colérique, votre caractère est souvent apprécié des autres pour sa jovialité.

Votre profession et vos chances de succès

Votre «bougeotte» continuelle vous pousse vers des profes¬

sions peu statiques, notamment dans le domaine du touris¬

me et des voyages. Tous les métiers créatifs vous convien¬

nent particulièrement, car vous jouissez d'une bonne imagination. D'une manière générale vous êtes très appré¬

cié dans votre entourage professionnel pour votre remar¬

quable esprit d'équipe.

Amour, mariage, relations

Passionné(e)! tel est le mot... Votre recherche permanente du bonheur vous guide vers de nombreuses conquêtes amoureuses. Vous appréciez particulièrement tout le jeu de la séduction. Esthète, sensuel(le) et aimant les bonnes choses, vous passez souvent pour un don Juan. Pourtant vous avez un sens aigu de la famille et du respect de l'autre.

Vos relations passionnelles sont souvent difficiles, car vous pouvez être infidèle bien qu'amoureux! Particulièrement les hommes Sagittaire. Gare alors!

Santé

Vous possédez une bonne santé ainsi qu'une excellente condition physique que vous savez entretenir. Vous êtes par contre sujet à de fréquentes migraines. A surveiller: les intestins.

16

(17)

Un bain de soleil sur une terrasse de montagne.

Un sourire qui se marie à la beau¬

té du costume.

Tous les regards dans la même direction pour regarder quoi ou qui?

Bernard Liard, un gars sympa!

Le FRILL: un magazine très prisé par les gens qui aiment leur coin de terre. photos g. bd

Histoires.

Vous savez pourquoi les Belges font du vélo avec des bottes en caoutchouc?

Parce qu'on leur a dit que le sida s'attrapait par les pédales!

Ce sont deux puces qui dis¬

cutent, et il y en a une qui dit:

- Qu'est-ce que tu as regar¬

dé, hier, à la télé? La deuxième chienne?

L'autre:

- Non, Canal puce!

C'est deux pépères qui sont sur un banc; il y en a un qui fait:

- Ahhh, tiens, Paul, com¬

ment tu fais pour être en forme à ton âge?

- L'autre lui fait:

- Ahhh, j'ai une vie bien réglée. A six heures, je fais ma petite commission. A sept heures, je fais ma grosse commission.

L'autre lui demande:

- Et à huit heures?

- A huit heures, je me lève.

C'est une dame belge qui rouspète dans un magasin;

elle appelle la vendeuse et lui dit:

- Je ne sais pas comment vous vous débrouillez, mais tous les chapeaux que j'essaie sont trop grands!

Et la vendeuse lui répond:

- Vous faites ce que vous voulez, mais ici c'est le rayon des abat-jour, vous voyez.

...de rire

W

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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Croque-notes ,,t7

La fanfare «La Mauritia» d'Autigny.

Les musiciens vétérans accueillis à Autigny

La fanfare d'Autigny «La Mauritia», organisatrice de cette journée, avait prévu un programme musical où tous les goûts avaient leur part de succès. Sur les 1280 membres que compte l'association, près de la moitié étaient présents, c 'est plus qu 'une réussite d'estime et ça prouve que le sang est toujours bien oxygéné dans les rangs.

Le comité des vétérans: Henri Verdon. entouré de Roland Chavaillaz, Emile Boreard. Constant Oberson, Marcel Cuennet, Bernard Vuiehard. J.-Marie Gumy.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

Un corps de musique très ouvert

«La Mauritia» compte, à ce jour, trente-cinq musiciens dirigés par Jean-Paul Rime, qui étrenne ac¬

tuellement sa baguette au pupi¬

tre d'Autigny, succédant à Jean- Michel Castella, démissionnaire.

On a pu constater lors du concert- apéritif que le corps, brass-band surtout, est en des mains sûres.

Dans trois ans la fanfare fêtera ses cinquante ans, et déjà elle se pré¬

pare pour ce jubilé dont on sait seulement qu'il sera tout à fait ori¬

ginal et haut en couleur.

L'histoire de la musique d'Au¬

tigny peut se résumer en trois par¬

ties: la première sous le nom de fanfare «L'Avenir», de 1918 à 1929. Puis, en sommeil pendant près de vingt ans, et enfin réveil en 1948 sous le nom de «La Mauritia», de saint Maurice, pa¬

tron de la paroisse d'Autigny.

Une large place à la formation des jeunes

Si, en 1918, la fanfare comptait six musiciens et trente en formation, la vapeur est actuellement renver¬

sée: trente-cinq membres actifs et douze jeunes en formation. L'ave¬

nir est donc assuré. Un seul membre de la première heure est encore présent: Albert Rossier, 94 ans et doyen d'Autigny, pour qui

«L'Avenir» est restée la fanfare de ses 20 ans. Il est la mémoire vi¬

vante de la société de musique. Un qualificatif dont il est fier, à juste titre, puisqu'il compte à la fois 76 ans de chant et 56 ans de fanfare.

L'année prochaine l'assemblée des musiciens vétérans cantonaux se tiendra à Semsales et sera orga¬

nisée par la fanfare «L'Edel¬

weiss». Le président de celle-ci, René Grand, est venu présenter personnellement cette candidature acceptée à l'unanimité. Rendez- vous fut donc pris pour 1996 dans ce sympathique village de la Veveyse.

Texte et photos: J.S.B.

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m^Lepatê d'intche-no

LA BÈNICHON

Din la grôcha partya dè nouthron tyin- ton la bènichon chè fithè l'outon, du ke lè j'armayi chon rèdèchindu di hôtè.

Ma, a Bulo è a Friboua, pu din la pyan- na, ha k'on'apalè la bènichon dè pèrto, chè fâ la chèkonda demindze dè chap- tanbre. La chèkonda demindze d'ok- tôbre, l'è le toua di velâdzo de la Grevire è mimamin kotyè velâdzo de la Charna, Trivô è tot'a l'intoua dou Mourè. Chin chè pâchè kan lè grô travô chon fournê; lè bithè chon rèvi- nyêtè ou bâ, i chon i rèpé. Lè pre-dè- têra chon trê, lè kurti è lè kurtiyâdzo chon rintrâ, la frété l'è ramachâye, le vin-kouè l'a borbotâ di j'àrè dè tin din la pitita tsoudêre è to l'è a dzo din la méjon.

Ma, di bènichon n'in d'à gayâ to l'an.

La premire i dê ithre ha dè Bro a ka- mintran. Apri, l'i a ha dè Chuvri ou mi dè mé, La Tsintre è le Gro Vuthèrnin a la Chin Dzâtyè, la vela dè Remon, La Dzà la premire demindze dou mi d'où, ha dè pèrto din la grôcha partya di ve¬

lâdzo de la pyanna, Bulo è Friboua, ha de la Grevire la chèkonda demindze d'oktôbre, na chenanna apri l'è ha dè Tsathi-Chin-Dèni, la Chindzena è Chin Martin la chèkonda demindze dè novanbre è po fourni l'è ha dè Chin Chavithro le 31 dè dèthanbre.

Tantyè l'i a na hinkantanna dè j'an la bènichon irè na granta fitha, chuto in kanpanye. Din lè velâdzo l'i montâvan chovin on pon dè danthe, di lordo bri- nyà pindu a duvè tsênè chu le pon de la grandze ou bin dèjo l'avan-tê dèvan la méjon, yô ti lè j'infan di vejin vinyan lou brinâ, on'in vê adi du tin j'in tin ou dzoua d'ora. Adon, la fitha dourâvè trè dzoua, tantyè ou demâ né, trè dzoua dè dzouyo, dè mujika, dè danthe è dè dè- mori è chin rèkeminhyivè ou bè de la chananna po le rèkrotson. Lè donè l'avan on grô travô por'inkotyi la bèni¬

chon. I fajan di kuchôlè, di brechi, di

krokè, di kukètè, di pan d'èni è de la mothârda dè bènichon ke chè fâ avoui dou vin-kouè. La demindze dèvan- midzoua fay i pâ alâ gatoyi pè l'othô.

Lè fèmalè l'avan on lordo travô por'in¬

kotyi le goutâ. Fayi fére a kouêre la tsanbèta è le linju, lè tsou è lè fan- fiyoulè, lè pre-dè-têra, le ruthi è le bouli, le ragou dè muton, è lè pre a botsi. Fayi achebin inkotyi la hyà è lè meringè pu chayi lè balè ketalè è garni la granta trâbya dou pêyo.

La balançoire d'antan, devant la ferme de Bernard Chollet, à Vaulruz.

Pu lè j'invelè arouvâvan dè totè pâ, chuto la parintâ ke vinyê chovin du lè velè fro dou tyinton yô la bènichon n'irè pâ dè mouda. Ora, to chin l'a bin tsandji, on danthè è on chè dèmarè gayâ to l'an, du le devindro né tantyè a la demindze è la bènichon l'è pâ pi paré tyè on yâdzo. Portan l'i a adi bin di j'indrê yô ke chin chè fithè in fa- miye.

E po hyoure ha pâdze, no j'oudrin gugâ de la pâ dè Bifou po vêre chin ke chè pâchè avoui Dzâtyè dè Kourtion.

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny

Rte Je Schiffenen 15, 1700 Fribourg

Dzâtyè dè Kourtion Chi ke mon kà i âme, L'i è Dzâtyè dè Kourtion, I l'a di tsôthè rodzè.

On tan galé bredzon.

A Bifou i mè mênè On dzoua dè bènichon.

«Vou-tho danhyi ma miya, Alin déchu le pon.»

A la premire danthe, Péjo mon kotiyon, Mon chènya ke mè vouêtè, Mè vê chin dzakiyon.

A l'othô mè ramené, A gran kou dè bâthon.

«Damé kan vo danhidè, Nyâdè vouthrè gredon.»

Redzingon

No fô tsantâ, danhy, choutâ, Tinke la bènichon.

Albert Bovigny

FRIBOURG II I USTRÉ N° 22

(20)

, Au fil de la Broyé

RUSSY

Philippe Pauchard vit de souvenirs Malvoyant, malentendant, Philippe Pau¬

chard, âgé de 85 ans, vit dans son monde à lui. Un monde de pénombre et de silence, où il ressasse ses souvenirs. Né à Russy, dans une famille paysanne, il n'a jamais quitté son petit village. Il y a vu le jour, il a aimé, s'est marié: toute une vie.

Le domaine paternel comprenait douze poses et un petit cheptel. Aucune machi¬

ne, tout se faisait à bras d'homme et le tra¬

vail ne manquait pas. A 21 ans, il doit alors assumer seul le boulot, son père étant décédé. Courageux, Philippe Pau¬

chard affronte la dure réalité. Mais heu¬

reusement son cousin Emile lui vient sou¬

vent en aide. En 1936 il se marie avec une fille de Russy. Ils auront quatre enfants,

des fillettes. Le vieil homme parle si bien de ses souvenirs enfouis, depuis des dé¬

cennies, au fond de sa mémoire. Une étin¬

celle de joie brille dans son regard éteint lorsqu'il évoque la «mob», en 1939.

Aujourd'hui, la vieillesse est là, impi¬

toyable. «C'est dur de vieillir», dit-il. A cause d'un zona, Philippe Pauchard a presque perdu la vue. Il ne peut plus tra¬

vailler, ni se promener. Il passe alors ses journées appuyé à la fenêtre ou à la table, n'osant s'asseoir, l'estomac le faisant tant souffrir. L'aïeul vit dans ses souvenirs, ce qui le rend heureux. Il aurait voulu être instituteur, mais faute de moyen, il est de¬

venu, comme son père, paysan. Lui qui ai¬

mait tant jouer de la musique à bouche, le

souffle lui manque désormais. Son cher instrument s'est alors assoupi au fond d'un tiroir. «Maudite vieillesse!» Choyé par sa fille, entouré de sa nombreuse fa¬

mille, le vieil homme à sa fenêtre est de¬

venu une figure insolite de Russy.

Marinette Jaquier

MONTAGNY-LA-VILLE

La passion à plumes de Francis Vienne

Nom: Francis Vienne. Domicile:

Montagny-la-Ville. Passion: Aviculture.

Tout est là. Francis Vienne, sympathique barbu quinquagénaire, consacre sa vie aux oiseaux.

Tout commence il y a bien longtemps. Il était une fois un petit garçon qui admirait les volatiles, enviant leur vol gracieux, leur liberté. Mais l'enfant curieux était aussi légèrement coquin et allait en ca¬

chette dénicher les moineaux, afin de les observer de plus près... Une passion naît en lui, fulgurante et tenace. Jeune homme, il est un jour occupé aux durs travaux des champs lorsqu'il aperçoit, non loin de lui, un oiseau. Magnifique, coloré, craintif: un faisan. Il court à la ferme chercher un fusil

Dans l'élevage. Francis Vienne recherche la perfection du plumage. photo mj

et tire la pauvre bête, qui s'écroule, sans vie. Honteux et pour faire revivre un peu sa victime, il décide de la faire empailler.

Aujourd'hui, sa passion occupe presque tout son temps, hormis son travail au sein d'une entreprise moratoise.

Perfection du plumage

Francis Vienne élève surtout des canaris, recherchant la perfection du plumage.

«Difficile, minutieux et très long.» Mais patience et persévérance font partie de son caractère. Succès: 1989-1990, premières médailles. Or et argent viennent couron¬

ner le laborieux travail de l'éleveur.

Depuis, Francis Vienne est toujours au top niveau, dans les premiers. Sa passion en¬

globe également l'élevage de faisans, per¬

drix, tétras, bouvreuils et quantité d'autres petites espèces.

Au fil des années, Francis Vienne a su se faire pardonner, auprès de ses amis à plumes, le geste lâche et défendu qu'il avait eu à l'âge où les bêtises sont nom¬

breuses. Marinette Jaquier FRiBOURG ILLUSTRÉ N° 22

ß

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Au fil de la Broyé

LECHELLES

Au c(h)œur

des «Chand'elles»

Ce petit village est blotti au fond d'une gorge étroite et profonde où coule le «Chan- don», ce ruisseau dont le cours n'a que 14 km de longueur et qui va se jeter dans le lac de Morat. Bien qu'étant plus proche de la commune sarinoi- se de Grolley, Chandon, qui ne compte qu'une centaine d'ha¬

bitants sur une surface totale de 317 ha, a fusionné, il y a déjà quelques mois, avec la commune broyarde de Lé- chelles.

Au cœur de la localité de Chandon, une chapelle qui fut église paroissiale jusqu'en 1860. Le dictionnaire histo¬

rique précise également qu'en 1352 Jean d'Avenches et ses enfants vendirent la dîme de Chandon au couvent de St- André. En 1519, les habitants de ce village ont connu bien des problèmes et des difficul¬

tés avec ceux d'Oleyres à pro¬

pos d'un moulin. II en fut de même en 1558 avec les habi¬

tants de Payerne en ce qui concerne la dîme.

La population de Chandon de¬

meure fidèle à son coin de terre que pour rien au monde elle ne voudrait quitter!

Texte et photo: G. Bd

^ Je suis directeur de c(h)œur, mais j'aime bien enle¬

ver le «h». Instituteur à Léchelles, Jean-Luc Maradan dirige le chœur mixte du villa¬

ge depuis 25 ans. «Par obliga¬

tion au début. Car, il y a quelques années, pour ensei¬

gner dans une commune, le maître devait prendre en main

une société locale», explique Jean-Luc Maradan. Aujour¬

d'hui, le directeur s'est pris au jeu, et plus que sur l'aspect musical, il mise sur le côté so¬

cial. Pas besoin d'être un rossi¬

gnol pour faire partie du chœur: «on accepte tout le monde», lance-t-il. «C'est un noyau pour le village.»

«Peut-être limitée au point de vue musical, la société essaie de compenser par autre chose», observe le directeur. A 50% tourné vers le chant pro¬

fane, 50% vers le religieux, le chœur mixte de Léchelles jongle avec les styles musi¬

caux. De Patrick Bruel à la

«Chanson du Vigneron», la so¬

ciété a plus d'une corde à son arc. «Pas racistes dans la mu¬

sique, nous aimons aussi bien

les noires que les blanches!»

plaisante Jean-Luc Maradan, qui veut «casser l'image du chœur ennuyeux». Chantant deux fois par mois à l'église du village, la société, présidée par Edgar Ribotel, réunit pas moins de quarante chanteurs et chanteuses des villages de Chandon et Léchelles. D'où

son nom «Les Chand'Elles», en clin d'œil à la récente fusion des deux communes. Renou¬

velant sans cesse son répertoi¬

re, le chœur mixte fait fort lors de ses soirées annuelles. Pour satisfaire toutes les catégories d'auditeurs, la société marie chaque fois le chant au spec¬

tacle. «Plus que des concerts, ce sont des fêtes villageoises», note Jean-Luc Maradan. Le 10 février prochain, «Les Chand'Elles» mettront en scène un spectacle intitulé «Au Resto du C(h)oeur». Dans le genre soirée-choucroute, le chœur conjuguera les quatre saisons au travers de chants, danses, théâtres et costumes.

Valentine Jaquier LAITERIE DE MONTAGNY-LA-VILLE

Fam. Philippe Caille Tél. 037/61 18 84 Gruyère - Vacherin - Raclette - Mélange à fondue Beurre de fromagerie - Crème double - Tomme Yogourts «Maison» - Alimentation - Pain La chapelle de Chandon, qui a été construite il y a plus de quatre siècles.

Village au fond de la vallée...

* -uffî,-

«Les Chand'Elles»: plus de quarante chanteurs de Chandon et Léchelles.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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Croque-notes

SOCIETE CANTONALE DES CHANTEURS FRIBOURGEOIS

Fête cantonale 96

et formation en point de mire

La musique, parent pauvre des matières enseignées dans les écoles alors qu'elle est l'âme du canton de Fribourg... C'est le cri d'alarme qu'a lancé Bernard Chenaux, ancien directeur de la Concordia, lors des assises de la Société cantonale des chanteurs fribourgeois le samedi 4 novembre dernier, dans la cité à la Rose où, anecdote, il a fourbi ses premières armes à la direction de l'harmonie locale. Dans l'auditoire attentif, M.

Augustin Macheret, directeur de l'Instruction publique, qui, s'exprimant quelques instants plus tôt, avait tenu des propos rassurants sur les acquis de la formation musicale qui ne seront pas mis en péril tant à l'Ecole normale, malgré quelques réformes dues à la recon¬

naissance intercantonale des diplômes, qu 'au Conservatoire où des contacts fructueux ont pu être noués avec le nouveau directeur, M. Maurice Senn.

Tous les chanteurs récompensés entonnent «a cappella» le chant de la devise cantonale. M

mc

Thérèse Meyer, syndique, et M. Augustin Macheret apprécient.

Printemps staviacois en chansons

Estavayer-le-Lac, terre nata¬

le de l'abbé Pierre Kaelin, déeédé en juin dernier.

Comme un dernier hommage à ee grand compositeur, c'est dans cette ville que se tiendra la trentième Fête cantonale

des chanteurs fribourgeois les 7, 8 et 9 juin prochains.

Elle promet d'ores et déjà d'atteindre des records de participation: une soixantai¬

ne de sociétés inscrites, 39 se présentant devant le jury, 34 en concert libre et 32 en ate¬

lier! La planification de la

grille horaire d'un tel concours n'est pas une siné¬

cure pour les membres de la commission de musique que préside M. Jean-Pierre Chollet. Ladite commission, en outre, se soucie de la for¬

mation et du perfectionne¬

ment des chefs de chœur afin

M. Louis Joye, à l'heure de la re¬

mise des récompenses.

d'assurer un avenir à l'art du chant. A cet effet, elle orga¬

nise des cours de direction d'une durée de trois ans. Une quinzaine de candidats les ont suivis et la plupart d'entre eux dirigent mainte¬

nant une chorale. De plus, la relève, à première vue, de¬

vrait être assurée, puisque ce ne sont pas moins de 32 chœurs d'enfants qui sont af¬

filiés à l'Association fribour-

geoise des chorales d'enfants

FRIBOURG ILLUSTRE N° 22

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ÊË^Aufil de la Broyé

et de jeunes, comme l'a rele¬

vé sa présidente, M

me

Denise Pauchard. Ces enfants chan¬

teurs se retrouveront, un mois avant leurs aînés, sur le site staviacois de la Prillaz, le 11 mai prochain, pour des rencontres et des concerts:

tout un programme peut-être un peu contraignant pour des bambins, mais mis sur pied dans un souci constant de la promotion de la culture mu¬

sicale et vocale.

Deux départs, une arrivée Aujourd'hui, la Société can¬

tonale des chanteurs fribour-

geois est composée de 40 chœurs, soit 1460 membres.

Deux démissions à déplorer:

celle de la Chorale de Bulle, fondée en 1851, dissoute, et celle de la Société de Chant de la ville de Fribourg, qui cesse toute activité pour une durée indéterminée. En mu¬

sique, une blanche vaut deux noires, deux départs valent une arrivée: celle du chœur mixte paroissial de St-Paul, au Schoenberg, à la tête du¬

quel se trouve M"

,c

Gisèle Reynaud.

La tâche de présider une telle société se fait bien légère lorsqu'il s'agit de récompen¬

ser des chanteurs méritants.

M. Louis Joye put ainsi dis¬

tribuer diplômes, gobelets d'étain et vitraux à une sep- tantaine de choristes en re¬

merciement de leur assiduité.

Puisse leur exemple être contagieux pour les généra¬

tions futures afin que «la plus noble tradition du canton de Fribourg» perdure.

Marinette Grandjean

Norbert Gendre, un homme heureux.

T_J ne petite tache orange pointe sur la route. Auto¬

mobilistes, ralentissez! 11 s'agit sûrement d'un canton¬

nier. Sur les chemins de Montagny, nous en avons ren¬

contré un.

Norbert Gendre, alerte quin¬

quagénaire, vit à Montagny- les-Monts. Charpentier de mé¬

tier, le cantonnier a décidé d'embrasser le bitume il y a dix-huit ans. Devenue incer¬

taine à son goût, il quitte sa profession initiale et devient cantonnier pour le compte de l'Etat de Fribourg. Et depuis il ne cesse d'arpenter les routes du canton. Appréciant le bou¬

lot en équipe, la liberté et la vie au grand air, Norbert Gendre aime son métier. De Fribourg à Romont, de Grolley à Payerne, il couvre, avec sept collègues, un secteur de 75 km. Le travail est vaste et varié. L'été, cinq semaines sont occupées par le fauchage des foins et quatre par les re¬

gains. L'automne venu, c'est la pose de 2500 pare-neige qui prend le dessus. En hiver, il faut nettoyer les bornes que le

l'HOTO MJ sel salit, dégager les gar¬

gouilles et surtout veiller lorsque la neige tombe et que le gel sévit. Les routes doivent rester praticables et sans dan¬

ger pour les conducteurs.

Pas tous les jours facile d'être cantonnier! Par tous les temps, il faut travailler dehors. Mais Norbert Gendre a l'habitude et le boulot ne lui fait pas peur.

Né au sein d'une grande fa¬

mille paysanne à Montagny- les-Monts, il goûte au travail bien avant les jeux. Ce qui lui forge un caractère courageux et déterminé. N'observant que des avantages dans sa profes¬

sion, il déplore juste un peu le manque de respect des auto¬

mobilistes envers les signaux indiquant la présence des can¬

tonniers sur l'asphalte. «Des imbéciles s'amusent à cou¬

cher avec leurs voitures les balises, juste pour embêter», dit-il. Et de regretter égale¬

ment le grand nombre d'ani¬

maux «shootés» par les voi¬

tures et tués sur la route.

Marinette Jaquier FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22 w

MONTAGNY-LES-MONTS Norbert Gendre, au fil du bitume

50 ans d'assiduité dans l'art choral méritent bien un vitrail.

(24)

Au fil de la Broyé

MANNENS-GRANDSIVAZ

Village-calendrier durant l'Avent

Marie-Claire Sottaz: «Ce calendrier de l'Avent, ça fait s'unir les gens vers une même chose.» photo vj Dès que décembre tombe

sur Mannens, le village se transforme en calendrier. Une à une, les fenêtres des maisons s'ouvrent, s'illuminent. Au rythme de l'Avent. Décorées et éclairées, les petites vitrines invitent la population à venir prendre le thé et à croquer bis¬

cuits, cacahuètes, biscômes et mandarines. «Ouvrir sa porte, c'est ce qui manque. C'est dans cet esprit de partage que j'ai lancé l'idée de calendrier de l'Avent. Pour que les gens se rencontrent, se mélangent», indique Marie-Claire Sottaz.

Le 1

er

décembre 1993, la pre¬

mière fenêtre s'allumait à Mannens. Puis le 2, une deuxième. Le 3, une troisième, et ainsi de suite. Cette année, pour la troisième fois, le villa¬

ge scintillera de tous ses feux, du 1

er

au 24 décembre.

Gentiment, l'idée de Marie- Claire Sottaz devient tradition.

«Tout le monde a plaisir, en¬

fants, jeunes, parents, comme personnes âgées. C'est convi¬

vial, on se retrouve tous chaque soir dans une autre maison, dans la cuisine, à la bonne franquette. Il suffit sim¬

plement de toquer à la fenêtre allumée ce soir-là pour être invité», explique la jeune maman. Les vitrines racontent toujours Noël et l'hiver.

Vitraux, dessins, sapins,

boules, crèches, Pères Noël, anges, nains, skis, luges: les ornements se déclinent à l'in¬

fini. «Tout le monde s'y met, les gens bougent quand on le leur demande. Même si au dé¬

part ils disent ne rien savoir faire et n'avoir aucune imagi¬

nation. Ils finissent par se prendre au jeu. Ce calendrier

de l'Avent, ça fait s'unir les habitants vers une même chose. Et comme on n'a pas de café au village, ça remplace», remarque Marie-Claire Sottaz.

Durant presque un mois, dès la nuit tombée, la commune de Mannens-Grandsivaz prend des airs enchanteurs. Comme dans un dessin animé, les chaumières ouvrent, les unes après les autres, leurs volets sur des lucarnes de rêve. Pour qu'au soir du 24 décembre toutes les cases du calendrier accueillent le Père Noël qui passera dans la nuit à pas feu¬

trés, la hotte remplie de ca¬

deaux...

Valentine Jaquier

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/24?

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* * Economie

Une succursale Sanitas Troesch à Givisiez

La direction et les principaux responsables de cette entreprise entourant Hubert Lauper, préfet de la Sarine et conseiller natio¬

nal.

écemment, une succursale d'une société spécialisée sur tout ce qui touche à la cuisine et à la salle Vde bains s'est installée dans la banlieue de Fribourg. Son inauguration s'est déroulée lors d'une cérémonie à laquelle assistait un parterre de personnalités du monde économique et politique.

Installée dans le même bâtiment que l'en¬

treprise HG Commerciale, la nouvelle succursale se concentre exclusivement sur les salles de bains. Elle offre une magni¬

fique salle d'exposition de 300 m

2

et un magasin de pièces détachées. Ce «maria¬

ge» avec les carrelages et autres matériaux de construction est de bon augure pour les clients qui trouveront ainsi un large choix de produits sous un même toit.

L'entreprise SANITAS TROESCH occu¬

pe une place importante en Suisse dans le domaine des installations sanitaires. Un marché qui est actuellement en pleine expansion. La filiale de Givisiez couvrira essentiellement les besoins de la clientèle fribourgeoise qui dépendait, jusque-là, des succursales de Lausanne et de Köniz (BE).

Préfet de la Sarine et président du Consortium industriel du Grand Fribourg (CIG), Hubert Lauper s'est félicité de ce

choix «pour l'équilibre financier et social de la région». Surtout que cette implanta¬

tion a permis la création de trois nou¬

velles places de travail en cette période de crise économique.

Paul Teka-Grandjean

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 22

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