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APPEL AUX ARTISTES-GRAFFITEURS

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Academic year: 2022

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APPEL AUX ARTISTES-GRAFFITEURS

Programme de prévention et de soutien relié aux tags et aux graffitis Fresque 2021

Début de l’appel : le 26 juillet 2021 Date limite : le 25 août 2021 Réalisation : septembre 2021 Cachet d’artiste : 15 000 $ + taxes Superficie : 305 m2

Dans le cadre du Programme de soutien et de prévention aux tags et graffitis, la Ville de Gatineau invite des artistes-graffiteurs à soumettre une proposition de fresque. L’œuvre visuelle devra être réalisée sur la rue Saint-Rédempteur, en face du parc Sainte-Bernadette, dans le secteur de Hull.

THÈME

La fresque devra être inspirée par le thème et les concepts suivants :

Représentation de la vie urbaine comme un cœur qui bat Éléments essentiels

 Des concepts de vie communautaire (ex. : un rassemblement, l’entraide, la socialisation, l’appartenance);

 Des éléments d’une ville urbaine (ex. : un centre-ville, la coprésence, un rassemblement de la population).

Éléments optionnels / Atouts

 Des éléments liés à la COVID-19 (ex. : des bulles familiales, le télétravail, l’isolement, le ralentissement du flux de la vie urbaine, les répercussions de la distanciation physique);

 Un élément visuel abstrait qui évoque un cœur qui bat et le rythme de la vie urbaine comme la circulation sanguine dans les veines.

MATÉRIEL À FOURNIR ET OBLIGATIONS DE L’ARTISTE

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● Envoyer un ou deux croquis/dessins préliminaires;

● Spécifier clairement la disposition de l’œuvre sur le mur (voir l’annexe A);

● Soumettre un portfolio numérique montrant de trois à cinq œuvres récentes et/ou un lien Web. Optionnel : fournir un lien vers un site Internet, une page Facebook ou un compte Instagram;

● Indiquer des reconnaissances reçues pour des projets similaires (ex. : prix et bourses);

● Soumettre un texte d’un maximum de 100 mots fournissant : une description de l’œuvre proposée, le lien avec le thème, une courte description de la démarche proposée et une brève présentation de l’artiste;

● Noter que la réalisation de l’œuvre est la responsabilité de l’artiste. Une entente de service sera signée avec la Ville de Gatineau;

● Établir avec la Ville une liste des équipements et du matériel requis au moins deux semaines avant le début du projet (ex. : échafaudage, peinture);

● Respecter l’échéancier de travail convenu avec la Ville. Cet élément fera partie de l’entente de service;

● Démontrer et expliquer les techniques et/ou les procédures proposées pour assurer la résistance de l’œuvre dans le temps (ex. : type de peinture, protection).

Soyez fidèle à votre style et déposez un croquis original. Le plagiat, c’est-à-dire la reproduction exacte d’une œuvre existante, ne sera pas accepté.

Un croquis grandement inspiré par un autre artiste ou intégrant des éléments créés par d’autres artistes doit inclure des références à l’artiste d’origine et des liens vers les sources.

CRITÈRES DE SÉLECTION

Le comité de sélection utilise les critères de sélection comme outils d’évaluation des candidatures et des propositions. L’évaluation des candidatures et des propositions porte sur les critères suivants :

● Proposition d’un artiste ou d’un groupe d’artistes de l’Outaouais;

● Excellence et qualité des projets réalisés;

● Créativité et originalité de la démarche;

● Coup de cœur du comité;

● Expérience dans la réalisation de projets comparables;

● Intégration du projet dans l’espace d’implantation;

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● Impact visuel du projet;

● Aspects fonctionnels et techniques;

● Pérennité des matériaux et facilité d’entretien de l’œuvre;

● Adéquation du projet avec l’enveloppe budgétaire disponible (respect du budget);

● Respect du thème.

PROCESSUS DE SÉLECTION Rôle du comité de sélection

Le comité de sélection est responsable du choix de l’artiste ou des artistes. La responsable du concours agit à titre d’animatrice et d’appui logistique (préparation des rencontres) lors des séances du comité.

Composition du comité de sélection

Un comité de sélection sera mis sur pied spécifiquement pour ce concours. Il sera composé d’un minimum de cinq personnes parmi les suivantes :

● Des représentants du quartier;

● Le conseiller municipal du district;

● Un représentant de la Ville de Gatineau;

● Un représentant du milieu artistique.

CACHET D’ARTISTE

Le cachet d’artiste couvre l’intégralité du financement destiné à l’artiste, au groupe d’artistes et/ou à tout autre assistant ou sous-traitant participant à l’exécution du mandat. Lorsque plusieurs artistes sont impliqués dans la soumission d’un projet, la répartition du cachet entre les parties impliquées sera déterminée avant le démarrage du projet et les contrats conclus avec chaque artiste.

PROCÉDURES POUR DÉPOSER UN DOSSIER Rôle du responsable du concours

Toutes les questions relatives à ce concours doivent être adressées à la responsable du concours :

Maxine Riopel

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Coordonnatrice saisonnière

Programme de prévention et de soutien relié aux tags et aux graffitis Service des loisirs, des sports et du développement des communautés Ville de Gatineau

Courriel : riopel.maxine@gatineau.ca

Tous les documents soumis par courriel par un candidat seront vérifiés par la responsable du concours quant au respect des éléments à fournir et à leur conformité. Les candidatures non conformes ne seront pas soumises à l’analyse du comité de sélection.

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ANNEXE A

Emplacement de la fresque

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ANNEXE B

À propos du thème

Si les villes existent, c’est qu’elles permettent à une multitude de personnes de se réunir et ainsi de se protéger, de commercer, de discuter, de construire et de développer. Les villes

rassemblent un flot de personnes et soutiennent une abondance d’interactions – comme aucun environnement rural ne pourrait le faire. En somme, elles donnent lieu à une plus grande productivité économique et se démarquent en tant que bouillons de culture, de lieux de décisions et de creusets de civilisations.

Pour ces raisons, les villes ne cessent de croître et de s’étendre. Ce faisant, elles se complexifient et leurs quartiers se spécialisent. Les zones résidentielles se sont détachées des pôles d’emploi, forçant chaque matin des milliers de travailleuses et de travailleurs à quitter leur foyer pour se rendre au travail, là où, avec leurs collègues, ils font « rouler l’économie ».

Ces déplacements rappellent le sang pompé du cœur vers les organes. Le cœur est indissociable des autres organes, comme un centre-ville est impensable sans les quartiers résidentiels qu’il draine et irrigue. L’organisme métropolitain est un tout plus grand que la somme de ses parties.

En mars 2020, le cœur s’est arrêté. Du jour au lendemain, les travailleurs ont cessé de se rassembler pour effectuer leurs tâches côte à côte. Confinés à la maison par la COVID-19, ceux qui le pouvaient se sont rabattus sur le télétravail mais, malgré ses possibilités, ils ont

rapidement pris conscience de leurs limites. Plusieurs travailleurs, dont les tâches requièrent une coprésence, ont dû faire une pause. Commerces, restaurants, salles de spectacles, gymnases et écoles ont fermé. Le rythme de la ville a ralenti. Il s’est quasi arrêté.

Pendant des siècles, la ville a été le cœur économique, culturel et social de la société. Chaque matin, les individus, matériaux et ressources – les cellules sanguines qui constituent le système circulatoire – se mobilisaient et convergeaient sur des réseaux de transport alimentant le cœur.

Ils se mélangeaient, se réunissaient, négociaient, échangeaient, construisaient, créaient et se serraient la main. Chaque soir, empruntant le même réseau, ils rentraient chez eux pour se reposer. Ce flux régulier et constant palpitait comme un véritable cœur qui bat.

En mars 2020, le système circulatoire de la ville s’est rapidement interrompu. Pour aider à prévenir la propagation de la COVID-19, les cellules sanguines ont été priées de rester chez elles.

L’impact a été celui d’une crise cardiaque.

Présentation de la perspective scientifique

Les géographes s’intéressent depuis longtemps aux possibilités qu’offrent les villes, en

particulier à la concentration de personnes qu’elles soutiennent dans le temps et dans l’espace.

Plus les villes sont grandes, plus elles soutiennent de grands rassemblements. Plus les villes sont grandes, plus les personnes rassemblées sont diverses et plus des spécialités économiques et des univers culturels différents sont mis en contact. Ces rassemblements génèrent des rencontres fortuites entre des personnes différentes. Ces échanges sont autant d’occasions d’apprentissage, de métissage, de création et d’innovation.

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De nouvelles technologies permettent aujourd’hui des échanges non présentiels, qui se produisent à un moment précis mais dans des lieux différents. Or, ces échanges virtuels n’ont pas les mêmes qualités que les échanges en coprésence. Les émotions se communiquent moins bien à distance alors que les odeurs, les phéromones et divers éléments plus subtils de la communication ne se transmettent tout simplement pas par fibre optique. Ainsi, les échanges virtuels compliquent le développement ou la consolidation des liens de confiance nécessaires autant pour les affaires que pour le vivre ensemble.

Les communautés virtuelles, qui se créent sur la base d’affinités, sont beaucoup plus

homogènes que les communautés territoriales, qui se créent sur la proximité spatiale. Disons aussi que la polarisation idéologique et le manque de civisme ressortent davantage sur la toile que sur la rue.

L’apparition et l’essor des technologies de communication à distance n’ont pas freiné la progression de l’urbanisation. En 2007, pour la première fois de l’histoire, la moitié de la population mondiale vivait en ville. Douze ans plus tard, la proportion de citadins s’élevait à 56 %. Quand ils ont le choix, les êtres humains tendent à choisir le rassemblement plutôt que l’isolement.

Si la ville attire, c’est qu’elle est efficace. La ville attire parce qu’elle est productive. Les emplois y sont plus nombreux, davantage diversifiés et mieux rémunérés. La coprésence rend les

travailleurs plus efficaces, même en 2020. Si les « frais COVID » imposés par certaines

entreprises s’expliquent en partie par une réorganisation forcée, ils s’expliquent surtout parce que la distanciation physique est une contrainte majeure à la productivité. En géographie économique, on réfère aux « forces agglomératives » ou aux « économies d’agglomération » pour décrire l’avantage économique de la ville.

La pandémie a imposé la distanciation physique – qui est le principal atout des villes – et les répercussions ont été lourdes. Confinés à la maison, nombre de travailleurs ont connu une baisse de leur productivité, s’ils n’ont pas carrément été mis au chômage. Malgré un

ralentissement majeur de l’économie réelle, l’économie financière, elle, continuait de rouler.

Dans un contexte où les ménages canadiens étaient déjà surendettés, les gouvernements ont choisi de soutenir leur population. Le déficit et la dette de plusieurs gouvernements ont atteint des niveaux jamais vus depuis la Seconde Guerre mondiale. Bref, en imposant la distanciation physique, la COVID-19 a presque totalement arrêté l’économie canadienne.

Sur le terrain, des centres-villes normalement congestionnés et animés sont devenus déserts.

C’est notamment le cas du centre-ville de Gatineau, vers lequel convergeaient auparavant chaque jour des milliers de fonctionnaires. Mais il n’y a pas que la fonction publique qui animait le centre-ville de Gatineau. L’absence des travailleurs et les contraintes de la distanciation physique ont aussi forcé un ralentissement majeur des activités de restauration et l’arrêt

complet de l’animation culturelle. Si plusieurs fonctionnaires ont pu poursuivre leurs activités en télétravail, le centre-ville, lui, avait des airs de ville fantôme.

En conclusion, si la COVID-19 a permis à plusieurs d’apprivoiser le télétravail, elle a surtout révélé l’importance indéniable de la coprésence, autant pour la socialisation que pour les activités économiques. Elle a aussi montré que nos villes, et plus particulièrement nos centres- villes, reposent toujours sur le principe de la coprésence.

Références

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