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CHAPITRE VI : L INVENTION DE L ÉCRITURE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

C

HAPITRE

VI :

L’

INVENTION DEL

ÉCRITURE

Corrections d’activités :

 pages 54-55 sur les ruines d’Ur

 pages 58-59 sur les pyramides de Gizeh

 pages 60-61 sur les premières écritures

Documents à distribuer :

 A – Les États de l’Orient ancien

 B – Fiches de révision

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Correction de l’activité pages 54-55 sur les ruines de la cité d’Ur, en Mésopotamie

Activité pages 54-55 sur la cité d’Ur

1 – Selon les croyances de Mésopotamie, le roi d’Ur tient son pouvoir du dieu Nanna, puisque c’est lui qui remet au roi les insignes du pouvoir.

2 – D’après les fouilles archéologiques, le culte et les hommages rendus au dieu Nanna dans la cité d’Ur consistaient à lui faire des offrandes (par exemple d’un liquide précieux) et à construire pour lui des bâtiments (temple, cour, résidence de la prêtresse) ou se déroulaient probablement des cérémonies religieuses.

3 – Le roi d’Ur est l’auteur et le garant des lois de la cité. Les lois retrouvées dans ce recueil semblent un peu rigides et expéditives, puisque la peine de mort (exécution des coupables) semble fréquente.

4 – Les remparts sont une protection contre des envahisseurs ou des ennemis qui voudraient détruire ou piller les richesses de la ville. Les ports permettent de décharger les marchandises qui arrivent par bateau, sur l’Euphrate. Les ports sont à l’intérieur des remparts, afin de décharger les marchandises sans crainte.

5 – Ces objets appartenaient à des personnages importants, probablement le roi ou la famille royale. Ils sont faits d’or, de diamants et de pierres précieuses.

Correction de l’activité pages 54-55 sur les ruines de la cité d’Ur, en Mésopotamie

Activité pages 54-55 sur la cité d’Ur

1 – Selon les croyances de Mésopotamie, le roi d’Ur tient son pouvoir du dieu Nanna, puisque c’est lui qui remet au roi les insignes du pouvoir.

2 – D’après les fouilles archéologiques, le culte et les hommages rendus au dieu Nanna dans la cité d’Ur consistaient à lui faire des offrandes (par exemple d’un liquide précieux) et à construire pour lui des bâtiments (temple, cour, résidence de la prêtresse) ou se déroulaient probablement des cérémonies religieuses.

3 – Le roi d’Ur est l’auteur et le garant des lois de la cité. Les lois retrouvées dans ce recueil semblent un peu rigides et expéditives, puisque la peine de mort (exécution des coupables) semble fréquente.

4 – Les remparts sont une protection contre des envahisseurs ou des ennemis qui voudraient détruire ou piller les richesses de la ville. Les ports permettent de décharger les marchandises qui arrivent par bateau, sur l’Euphrate. Les ports sont à l’intérieur des remparts, afin de décharger les marchandises sans crainte.

5 – Ces objets appartenaient à des personnages importants, probablement le roi ou la famille royale. Ils sont faits d’or, de diamants et de pierres précieuses.

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Activité pages 58-59 sur les pyramides de Gizeh

1 – a/ Le site de Gizeh se situe en Égypte, près du Nil et de la capitale (autrefois Memphis, aujourd’hui Le Caire), à la limite du désert, non loin du lieu où le fleuve se divise en plusieurs bras qui forment un delta. b/ 1 = temple funéraire bas ; 2 = chaussée ; 3 = temple funéraire haut ; 4 = Sphinx ; 5 = Mastabas. c/ La Pyramide de Khéphren est une pyramide à 4 faces sur base carrée. La longueur d’un côté de la base est de 215 m et la hauteur totale de la pyramide est de 144 m ! Le corps du pharaon était déposé dans un sarcophage, puis dans une chambre funéraire, à la base de la pyramide, à la verticale du sommet. d/ Dans les temples funéraires, les prêtres devaient pratiquer les gestes, rites et prières nécessaires pour que le défunt atteignent l’au-delà. Dans le temple bas, les prêtres préparaient le corps à ce voyage surnaturel ; dans le temple haut, ils apportaient des offrandes pour plaire aux dieux qui devaient accueillir Khéphren. Le Sphinx surveille l’entrée du site et les passages sur la chaussée, la tête et le regard tournés vers le soleil levant.

2 – Le corps du pharaon était placé dans une pyramide à la fois pour être protégé d’éventuels profanateurs, pour être distingué sans peine des tombes des simples mortels, mais surtout pour monter plus facilement vers le soleil, car la pyramide était considérée comme un « escalier du ciel ».

3 – Cette statue de Khéphren a été retrouvée dans le temple bas du site de Gizeh. Le faucon, la barbe postiche et le testament assimilent le pharaon à un dieu vivant.

Activité pages 58-59 sur les pyramides de Gizeh

1 – a/ Le site de Gizeh se situe en Égypte, près du Nil et de la capitale (autrefois Memphis, aujourd’hui Le Caire), à la limite du désert, non loin du lieu où le fleuve se divise en plusieurs bras qui forment un delta. b/ 1 = temple funéraire bas ; 2 = chaussée ; 3 = temple funéraire haut ; 4 = Sphinx ; 5 = Mastabas. c/ La Pyramide de Khéphren est une pyramide à 4 faces sur base carrée. La longueur d’un côté de la base est de 215 m et la hauteur totale de la pyramide est de 144 m ! Le corps du pharaon était déposé dans un sarcophage, puis dans une chambre funéraire, à la base de la pyramide, à la verticale du sommet. d/ Dans les temples funéraires, les prêtres devaient pratiquer les gestes, rites et prières nécessaires pour que le défunt atteignent l’au-delà. Dans le temple bas, les prêtres préparaient le corps à ce voyage surnaturel ; dans le temple haut, ils apportaient des offrandes pour plaire aux dieux qui devaient accueillir Khéphren. Le Sphinx surveille l’entrée du site et les passages sur la chaussée, la tête et le regard tournés vers le soleil levant.

2 – Le corps du pharaon était placé dans une pyramide à la fois pour être protégé d’éventuels profanateurs, pour être distingué sans peine des tombes des simples mortels, mais surtout pour monter plus facilement vers le soleil, car la pyramide était considérée comme un « escalier du ciel ».

3 – Cette statue de Khéphren a été retrouvée dans le temple bas du site de Gizeh. Le faucon, la barbe postiche et le testament assimilent le pharaon à un dieu vivant.

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Correction de l’activité sur les premières écritures

Activité pages 60-61 sur les premières écritures

1 – L’écriture en pictogramme est la première écriture, apparue en Mésopotamie vers 3300 avant J.-C.

2 – Il s’agit de l’écriture cunéiforme, dérivée des pictogrammes, tracée sur tablettes d’argile et utilisée en Mésopotamie vers 2360 avant J.-C.

3 – Les signes cunéiformes sont des pictogrammes stylisés : ils sont plus proches d’un schéma que d’un dessin.

4 – L’écriture sur tablette servait surtout à faire des listes de choses (des inventaires).

5 – Il s’agit d’une écriture en hiéroglyphes, tracée sur une stèle (grande pierre) vers 2550 avant J.-C.

6 – On peut deviner que cette écriture se lit de droite à gauche parce que les figures animales sont ainsi orientées.

7 – Il arrive qu'un mot soit représenté par un seul hiéroglyphe : mais il arrive aussi qu'un mot soit représenté par plusieurs hiéroglyphes à la suite, qui, dans ce cas, représentent chacun un son.

8 – Cette écriture est utilisée dans un contexte religieux (après la mort d'une princesse) mais dans un but descriptif (une liste d'offrandes).

9 – L'écriture hiératique, dérivée des hiéroglyphes, est écrite sur du papyrus. Elle est plus facile et plus rapide à écrire car il s'agit de hiéroglyphes simplifiés.

10 – Dans les deux cas, il s'agit d'une liste, il y a des cadres et l'écriture dérive de dessins plus ou moins figuratif (il n'y a pas de lettres). Parmi les différences, on peut noter : les supports (argile / pierre) ; le contexte (religieux / économique) ; les couleurs (hiéroglyphes colorés / signes cunéiformes monochrome) ; le sens d'écriture et de lecture ; la qualité esthétique (dessins très précis pour les hiéroglyphes).

Correction de l’activité sur les premières écritures

Activité pages 60-61 sur les premières écritures

1 – L’écriture en pictogramme est la première écriture, apparue en Mésopotamie vers 3300 avant J.-C.

2 – Il s’agit de l’écriture cunéiforme, dérivée des pictogrammes, tracée sur tablettes d’argile et utilisée en Mésopotamie vers 2360 avant J.-C.

3 – Les signes cunéiformes sont des pictogrammes stylisés : ils sont plus proches d’un schéma que d’un dessin.

4 – L’écriture sur tablette servait surtout à faire des listes de choses (des inventaires).

5 – Il s’agit d’une écriture en hiéroglyphes, tracée sur une stèle (grande pierre) vers 2550 avant J.-C.

6 – On peut deviner que cette écriture se lit de droite à gauche parce que les figures animales sont ainsi orientées.

7 – Il arrive qu'un mot soit représenté par un seul hiéroglyphe : mais il arrive aussi qu'un mot soit représenté par plusieurs hiéroglyphes à la suite, qui, dans ce cas, représentent chacun un son.

8 – Cette écriture est utilisée dans un contexte religieux (après la mort d'une princesse) mais dans un but descriptif (une liste d'offrandes).

9 – L'écriture hiératique, dérivée des hiéroglyphes, est écrite sur du papyrus. Elle est plus facile et plus rapide à écrire car il s'agit de hiéroglyphes simplifiés.

10 – Dans les deux cas, il s'agit d'une liste, il y a des cadres et l'écriture dérive de dessins plus ou moins figuratif (il n'y a pas de lettres). Parmi les différences, on peut noter : les supports (argile / pierre) ; le contexte (religieux / économique) ; les couleurs (hiéroglyphes colorés / signes cunéiformes monochrome) ; le sens d'écriture et de lecture ; la qualité esthétique (dessins très précis pour les hiéroglyphes).

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L’Égypte est un désert, traversé par un grand fleuve, le Nil. Tous les ans, de juin à octobre, le Nil déborde et l’eau inonde les berges : c’est ……… . Pendant la crue, du ……… (= engrais naturel) se dépose sur le sol. Le fleuve retrouve ensuite son cours normal : c’est la ………. Les Égyptiens cultivent les champs pour faire pousser du ………… ou du ………. La plupart des Égyptiens sont donc des

……… mais il y a aussi des ……… (forgerons, potiers, tisserands, …) qui fabriquent des objets et des outils, des ……… et des

……… qui travaillent au service du Pharaon.

Le ……… gouverne l’Égypte : il dit la loi, rend la justice, est responsable de la richesse ou de la misère. Les Égyptiens pensent que le Pharaon est un ………

………, fils de Rê (dieu du soleil), et qu'il a des pouvoirs surnaturels. Les premiers Pharaons ont régné sur l’Égypte vers 3000 avant J.-C. Le dernier Pharaon de l’Égypte,

………, s’est suicidée en 30 avant J.-C. pour échapper aux Romains.

Dans l’Antiquité, les Égyptiens étaient ………. Ils pensaient que les ……… avaient une apparence étrange, avec une tête ……… sur un corps d’homme, comme le montrent les papyrus et les fresques peintes sur les murs des

………. Les ……… racontent la vie et les aventures des dieux. Le mythe égyptien le mieux connu est celui d’Osiris. Pour plaire aux dieux, il faut leur

………, par des cérémonies, des gestes, des prières, des offrandes et des interdictions. Le culte est surveillé par un ………, et se déroule dans un

……….…….

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Références

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