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. .

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des

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237 Impé

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d

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. . . . .

240

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.

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de la

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. 260

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. 263

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.

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û r

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cemment

d

é

-

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ner

les

causes

de

ces

é checs qui , h é las ,

ne sont pas rares

dans l ' industrie

_encore

jeune de la radio . Ce qui, pourtant ,

mé

- rite

r

é flexion

est

le fait

qu'en

l

^'occurren

-

ce

il

s'agit

de deux maisons qui produi -

saient du

mat

é riel de bonne qualit é .

A

vrai dire ,

nous sommes

parfois

sur

- pris de

constater que tant

d

^'

entreprises de

notre

spé cialit é parviennent à é chap- per

au triste sort

de leurs coll è

gues que nous venons

de mentionner . A voir

avec

quelle d é sinvolture certains traitent leurs clients ,

en n

é gligeant de

ré

pondre

aux

lettres

ou

de respecter les d é lais de li- vraison,

on se

demande par quel miracle leur maison

existe

toujours . ^{Et combien}

en connaît

-

^on

^{qui , par}

paresse ou

par veulerie ,

ratent

les meilleures occasions de

vente

,

m

éconnaissent l 'é

tat

du

mar

-

ch é , ignorent les possibilit é

s

de l

^'expor

-

tation

, oublient de recourir

aux

divers moyens de publicit

é ou

—

^ce

qui

^est

pi -

re

— y font appel à

contre

-

^sens

.

Et si, du plan commercial ,

nous nous tournons vers

l '

aspect

technique de leur activité,

nous sommes

effar

és en cons

-

tatant les stupides _économies

r

é alis é

es

,

grâce

à l

'

emploi de piè

ces

de basse qua -

lit é , économies largement compensé

es

par le

taux

é lev é des

retours

.

Que ^de telles

tares

commerciales

et

techniques

n

'empê chent pas certaines entreprises de vivre

ou

, du moins , de

v

é -

g

é

ter

,

n'est pas

le moindre des miracles de la radio ...

sé

curité qui , le

moment _venu

,

permet

-

trait de

surmonter

les difficult

és

qui abattraient

tant

d

^'autres

.

Les

vacances

qui

s

' approchent doi -

vent

offrir à chacun des loisirs propi -

ces à

la

r

é flexion .

Il faut

en

profiter

pour «

repenser

à

neuf »

toute

l

^'organisation

de l

^'

entrepri -

se

. Il

n'est

pas facile de faire abstraction de la routine, de sortir des chemins bat-

tus

. ^Mais il faut reprendre chaque pro -

bl è

me

à

z

é

ro

,

comme

si jamais

aucune

solution

ne

lui

avait

é

té

donn

ée

. ^{Et de} la

sorte on a

des chances d '

en

d é

couvrir

de nouvelles ,

souvent

plus rationnelles

que

les anciennes .

Que ^{l '} exemple d ' Albert Einstein ins - pire

nos

chefs d

^'entreprise

. ^C'

est parce que ce g

é nial

savant a su repenser à

neuf les notions

apparemment

les plus é videntes

et

les mieux admises _qu' il

a pu

bâtir

ses

th éories d

'une

hardiesse insur -

passée

.

Les

savants

du « Bureau of Stan- dards

» n

’

^ont

jamais fabriqu é des

r

é -

cepteurs

de radio . ^Le jour

o

ù ils

ont eu

à

monter en s

é rie des appareils é lectro -

niques, ils

n

'

ont

pas fait appel

aux m

é - thodes routiniè

res

de

«

montage

méca

- nique

»

puis de

c

â blage

: repensant

le probl è

me

à neuf , ils

ont

lanc é le

proc

é d é des

circuits

imprimé

s et

, plus

r

é

cem

-

ment

, le « projet Tinkertoy

»

, deux idé

es

profond é

ment

originales _qui

sonten

train de bouleverser la technologie radio .

Nous

songeons

aussi

à ce

fabricant de

r

écepteurs de qualit é qui,

avant

d '

oc

-

cuper

les

nouveaux et vastes

locaux de

son

usine de banlieue ,

se

trouvait trop à l '

é

troit dans celle

qu

' il occupait à Paris .

C'

_{est ainsi}

que le probl è

me

de stockage des éb

é

nisteries devenait

pour

lui

tout à

fait critique . Prenant le taureau par les

cornes

, repensant la question à neuf , il

est venu

à la conclusion

que

le coffret pouvait ê

tre compos

é d 'é l

éments à as

- sembler

en cours

de fabrication . Mis à plat , ils

n

'occupaient

qu

'

un

cinquiè

me

du volume du coffret

mont

é .

A

R E V U E M E N S U E L L E D E T E C H N I Q U E EXPLIQU ÉE ET APPLIQU É E

Directeur :

E . AIS 8 ER G

Ré

dacteur

en

chef

^:

M . Bonhomme 22

^e

ANNÉE

PRIX DU NUMÉRO

150

Fr

A B O N N E M E N T D ^' U N A N

(to NUMÉRO»

FRANCE

1.250

Fr

.

ÉTRANGER

1.500

Fr.

Oung

.

^m

.

^{nt d'adresse:30 fr}

^.

(Prier

*

^{d«joindrel'adresseimpriméesurroc}

pochettes)

• ANCIENS NUMEROS •

Onpeutencoreobtenirlesanciensnumérosàpartir du numéro101(àl'exclusion desnuméros103

.

138,150,

151.163,168,174

.

^180,181,182

.

¹⁸³.184

.

188 et 1?4 épuisés).

Leprixparnuméro,port compris,estde:

Nos Frs

Fr*

Nos

124à 128 .

129à 139 . . 100 140à 151

. .

¹¹⁰

152 à 159

.

. 130 101 et1 0 2.. . 50 85

104à 108. . . ⁵⁵

109à 119.

.

. 60 120à 123

. .

^{. 70}

Nos^|60 etsuivants. .

.

160 Frs Collection des 5"Cahiers deToutela Radio"^:220Frs

T O U T E L A R A D I O

*^{le droit}exclusif de lareproduction

•

ⁿFrance des articles de R A D I O E L E C T R O N I C S

Les articles publics n'engagent quela respon- sabilité de leurs auteurs.Les manuscritsnon

insérés nesontpasrendus. Tousdroitsdereproduction réservé^spourtouspays

Copyright by Editions Radio

.

^{Paris 1955}

OURTANT , la facilit é relative de l

’

époque actuelle _{, qui rend} de tels miracles possibles ,

ne

durera pas é ternellement . ^{La lib} ération des

é

chan -

ges

fera jouer les rudes lois de la

s

é lec -

tion naturelle . Les mieux adapté

s

survi -

vront

. ^Mais

^{v a e}

v i c t i s !

D

ès à

pré

sent

, l

^'

industriel pr

é

voyant fera bien de

se

pré

parer au

choc . Son entreprise marche bien ? Tant

mieux

!

Mais

elle pourrait

assur

é

ment

marcher

mieux

. Et loin d 'ê

tre

l 'ennemi du bien ,

ce «

mieux

»

constituerait la

marge

de

P

PUBLICITÉ

M.

Paul Rodet

,

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é RAPY 143, Avenue Emile-Zola,PARIS

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XV^®

Téléphone: Ségur 37-52

S O C I É T É D E S EDITIONS RADIO

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'ï"^{' '}^ ^{:v" ''}^ ^{-: ::':îx}

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- P A R I S-V U

00t.Î3-65 C.C.P.Paris ÏI64-34

î R E D A C T I O N

2

,

R u e

J a c o b -

P A R I S

-

^{V U}

.

^V

,

UT

.

43*83 e

.

⁴³

^-

⁸⁴

^

On peut

et on

doit trouver des solu -

tions

nouvelles

et

meilleures

à tous

les probl è

mes

. Mais il faut

se

faire

un es

-

prit vierge

pour

les repenser à neuf .

Je

vous

souhaite d '

_y

employer _utile-

ment

quelques instants d'

agré

ables

va

-

cances

.

ü

î m

E . A .

E n l i s a n t ^. ..

KAIIIO

^ ^H

ELECTRONICS

bii

i

9 9

i

! >

Os ci11 aile 111

à m o 11é c ^IUI 11 e s ^g a z c ^{î ui} se

P

d^’ammoniac comme source de

fr

é

-

quence é

talon

pour le pilotage d^’une horlogeastronomique

.

L

^’appareil peut d^"ailleurs être mo

-

difié pour servir d^’amplificateur

.

Il suffit pour cela de réduire le débit gazeux de

fa

çon à

faire

cesser l^’os

-

cillation

. Si

, à ce moment^, on injecte dans un des guides d^’ondes que l^’on voit de part et d^’autre de la cavité résonnante un signal de

23 870 MHz

^, il sera amplifié par la cavité, et cela jusqu^’à une centaine de fois, et pourra être recueilli^, par exemple, trait interrompu (elles iront^, comme

les autres d^’ailleurs, finir leur car

-

rière de

fa

çon peu glorieuse dans les circuits de la pompe ^à vide, qui, on s^’en doute^, tourne en permanence pendant toute la durée du fonctionne

-

ment_gie, )._elles

Les

_, mol_suiventécules de grande_une trajectoireéner

-

rectiligne qui les précipite dans le cylindre que l^'on voit à la droite du croquis et qui est en

fait

une cavité résonnante, accordée de

la

façon la plus classique par un piston sur 23

870 MHz

^, la fréquence de réso

-

Le

«

Mascr

» —

^nous dirons bient^ôt com

-

ment le nom a été forgé

—

est certainement le premier amplificateur du monde qui tire son énergie, non pas d^’un courant électrique, mais d^’un courant.

.

^. gazeux ! Conçu par le Professeur Charles

H. Townes

, de la section physique de /^'Université de

Columbia

^, il fut mis au point au

Coiumbia Radiation Labora -

tory, un organisme parrainé à la fois par l^’Université dé jà citée et les services de l^’ar

-

mée

. Cette

découverte nous a été annoncée par un article de notre excellent ^confrère et ami

Fred Shunaman

, rédacteur en chef de la revue américaine Radio

-

Electronics, dont nous avons maintes fois vanté les mérites,et qui est plus intéressante que jamais depuis qu^’une rubrique régulière d^’électronique y a étéouverte

.

Le

mot «

Maser

» a été formé^, comme «

Radar

» et bien d^’autres^, par le rapprochement des initiales d^’une phrase

-

^{programme, en l’espèce:}

«

Microwave

amplification by stimu

-

lated émission

of

radiation », dont la traduction litté

rale

: « Amplification d^’une micro-onde par émissionstimu

-

lée

d

^’une radiation

»

reste mysté

-

rieuse, même si l^’on précise que ce sont des molécules

de

gaz ammoniac qui fournissent l^’énergie et qui ser

-

vent de milieu à l^'oscillation

.

Le

mieux, pour comprendre le

fonctionnement

de cet oscillateur ré

-

volutionnaire, est de jeter un coup d^’oeil sur la figureci

-

^contre.

^Dans

^une

enceinte évacuée, dont la longueur peut être estimée à

75

cm environ d^’après les photographies que nous avons euessous

les

yeux,sont placés quatre cylindresmétalliques parallèles,

deux à deux reliés aux pôles d^’une source de tension de

6

à

20

kV

. Dans

l^’axe de cet ensemble est dis

-

posée une buse reliée à un réservoir d^’ammoniac, un robinet étant inter

-

calé dans le circuit de

fa

çon à libé

-

rer une quantité de gaz égale à ap

-

proximativement

101

* molé

cules

par seconde

.

Le

comportement de ces molécules dans le champ électrostatique créé par les

barreaux

est

diff

érent selon

leur

état énergétique

. Les

molé

cules

de

faible

^{énergie sont déviéessuivant}

les traces curvilignes dessinées en

I Ü ⁺

^T

^-

^HT

-

nance de la mol^écule d^’ammoniac

. Dans

cette cavité, une partie de l^’énergie vibratoire de la

mol

é

cule

se trouve

transform

ée en onde électro

-

magnétique^; le champ ainsi créé in

-

cite les autres molécules à céder à leur tour une

fraction

de leur éner

-

gie, si bien que l^’

ensemble

résonne avec

suffisamment

dintensité pour qu^'il soit possible de prélever une énergie, certes minime, mais cepen

-

dant

utilisable : environ

10

⁹

W.

L

^’intérêt de cet

oscillateur

assez

inattendu

est l^’extrême

stabilit

é de sa

fr

équence

. Ceux

de nos

lecteurs

qui nous suivaient dé jà en

1949

se sou

-

viendront

sans doute de la descrip

-

tion que nous avons

faite

dans le numéro

133

^{, en} exclusivité mondiale d^’

ailleurs

, de l^’horloge atomique, mise au point par le National Bureau ^of Standards, et qui utilisait justement, maiscette

fois

par absorption, la

fr

é

-

quence de résonance de la molécule

dans l^’autre guide dondes.

L

^’énorme intérêt de cette

forme

d^'amplificateur est que son rapport signal

/

^{bruit de}

fond est pratiquement infini^,

seul

le bruit de

fond

th^éorique minimum se retrouvant sur la grille du tube élec

-

tronique classique que l^'on emploiera dans les étages suivants

. Et

encore ce

bruit de

fond pourrait

-

^{il être ré}

-

duit en refroidissant le «

Maser »

, puisqu^’on sait qu^’il est d^'origine thermique

.

Un oscillateur

dont la précision est meilleure que 1 pour

100

mil

-

liards, soit

30

fois supérieure à celle du montage à quartz

le

plus perfec

-

tionné; un amplificateur sans bruit de fond : tels sont les deux aspects résumés de cet oscillateur à molé

-

cules gazeuses dont les premièresap

-

plications seront probablement du domaine de la radio

-

astronomieet de l^’étude de la structure fine de la

matière

.

_M

.

B

.