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Développement d'un système d'inventaire et de gestion muséographique et archéologique

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Academic year: 2022

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Développement d'un système d'inventaire et de gestion muséographique et archéologique

PICHARD SARDET, Nathalie, KAENEL, Gilbert, CORBOUD, Pierre

PICHARD SARDET, Nathalie, KAENEL, Gilbert, CORBOUD, Pierre. Développement d'un système d'inventaire et de gestion muséographique et archéologique. Bulletin du Centre genevois d'anthropologie , 1988, vol. 1, p. 126-127

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:101678

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126 NOUVELLES DU CENTRE GENEVOIS D'ANTHROPOLOGIE

Développement d'un système d'inventaire et de gestion muséographique et archéologique

Quel archéologue ne s'est jamais trouvé embarrassé devant une collection d'objets à décrire, dans le but de l'intégrer à un catalogue ou à un inventaire? Dans ce cas, le recours à l'informatique n'est trop souvent que le moyen de masquer l'absence d'une stratégie de recherche et de gestion à appliquer à ces objets. En outre, une description du matériel archéologique réfléchie et orientée ne pourra jamais, pa

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définition, concerner qu'une catégorie d'objets très précise et un objectif d'analyse limité. Les échecs des tentatives de création de banques de données archéologiques qui ont fleuri dans les années soixante-dix ont débouché sur des conceptions infiniment plus modestes des inventaires informatisés.

Les buts du «système d'inventaire et de gestion muséo­

graphique et archéologique» (SIGMA) sont eux aussi fort modestes au plan du niveau descriptif choisi pour chaque objet traité, en revanche le système prétend considérer l'ensemble des matériaux archéologiques conservés dans un musée.

À l'origine, la mise en place de SIGMA était destinée principalement aux collections du Musée cantonal d'Archéo­

logie et d'Histoire de Lausanne, ainsi qu'à celles des musées cantonaux, reconnus ou locaux. Actuellement, nous cher­

chons à élargir le cadre de son application à d'autres musées et organismes de recherche rencontrant des problèmes identiques aux nôtres. Les échanges qui en découleront, loin de prétendre à atteindre une homogénéisation du voca­

bulaire archéologique, permettront au moins de trouver des solutions communes dont les retombées ne pourront être que bénéfiques pour la recherche.

Le système documentaire développé n'est pas lié à un type de machine ou à un logiciel défini. Néanmoins, l'appli­

cation actuelle de SIGMA est prévue pour fonctionner sur des micro-ordinateurs PC-AT, au moyen du logiciel TEXTO.

Objectifs du système: lors des premiers pas de l'élaboration du système, nous avons cherché à concilier deux objectifs qui sont parfois contradictoires : la gestion muséographique de collections d'objets archéologiques et historiques par le moyen d'un inventaire informatisé et le développement d'un outil de recherche destiné à faciliter l'étude des objets issus de fouilles, d'acquisitions ou donations.

En outre, notre volonté était aussi de favoriser les contacts scientifiques et administratifs entre les archéolo­

gues qui récoltent le matériel archéologique sur le terrain, ceux qui l'étudient et enfin ceux qui ont la charge de sa conservation et de sa présentation. En général, ces trois types d'activités sont le fait d'organismes distincts; si l'oq prend l'exemple du canton de Vaud, c'est la Section des Monuments historiques et Archéologie qui coordonne les fouilles archéologiques, c'est l'Université qui peut être chargée d'étudier un ensemble d'objets particuliers et c'est le Musée cantonal qui assure la gestion du matériel ainsi récolté.

Nous avons donc imaginé un système d'inventaire qui

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NOUVELLES DU CENTRE GENEVOIS D'ANTHROPOLOGIE 127 puisse prendre en compte chaque objet en amont de sa

«chaîne de traitement», tout en fournissant à chaque cher­

cheur un outil de travail adapté à ses problèmes et besoins.

En effet, nous avons considéré que SIGMA devait être un système ouvert, qui permette d'intégrer la participation de tous les chercheurs susceptibles d'étudier une collection ou une catégorie d'objets. Mais cette collaboration est aussi réciproque dans la mesure où le musée fournit une structure documentaire adaptée au langage des archéologues et non seulement axée sur la gestion des collections.

Découpage de la base de données selon les sections muséo.­

graphiques: avant même de définir la structure de la fiche descriptive et le mode de traitement des informations qu'elle regroupe, il convenait de choisir le contenu et l'orga­

nisation des fichiers de données. Nous avons tout de suite écarté la possibilité de constituer un fichier unique, avec tous les objets des musées vaudois, ceci pour des raisons de place en mémoire et de temps d'accès aux informations.

Mais aussi et surtout, dans le dessein de rendre possible la création de bordereaux de saisie les mieux adaptés pour chaque section muséographique ou pour chaque musée traité.

Ainsi, nous avons préféré subdiviser l'ensemble de l'inven­

taire en plusieurs «fichiers-maître», qui concernent chacun des ensembles d'objets appartenant à une section muséo­

graphique distincte. Par exemple: Archéologie-préhistoire, Archéologie-gallo-romain, Archéologie-classique, Histoire, Anthropologie, Archéozoologie, etc.

Dans les faits, on est amené à manipuler trois types de fichiers différents, soit tout d'abord les «fichiers d'entrée», dans lesquels sont saisies les données de base, directement après la récolte des objets ou à partir d'une collection de musée; puis les «fichiers-maître», qui regroupent les objets d'une section muséographique; enfin, les «fichiers de travail», qui sont des extraits des «fichiers-maître» et suivent une collection d'objets lors de son étude.

Structure et organisation du bordereau : la fiche descriptive proprement dite est organisée en cinq zones distinctes de rubriques, qui correspondent chacune à un type d'informa­

tions et à un mode de saisie donné. Seules certaines zones contiennent des rubriques qui doivent être obligatoirement remplies, les autres sont destinées à une description plus détaillée, liées par exemple à une étude approfondie de l'objet.

Zone A -Muséographie - Cette zone doit impérativement être remplie, car elle comprend des paramètres propres à la gestion muséographique de l'objet. Les données de cette zone peuvent être saisies sur la seule vision de l'objet, sans autre document ou connaissance archéologique particulière.

Rubriques: musée, complexe, no d'inventaire, inscription sur l'objet, local de conservation.

Zone B - Découverte - Cette zone permet de situer la découverte de l'objet dans le temps et dans l'espace et indique ses conditions d'acquisition. Elle doit obligatoire­

ment être remplie. La zone B fait appel à des renseigne­

ments contenus dans des documents annexes à l'objet, par

exemple: livres d'inventaires, catalogues, carnets de fouille, etc. Rubriques: date de découverte, lieu de découverte, no du site, zone de trouvaille, position stratigraphique, nature du site, coordonnées, date et origine de l'acquisition, collec­

tion.

Zone C - Description - Dans cette zone est portée la description sommaire de l'objet (ou du complexe d'objets);

la plupart des rubriques doivent être remplies, mais elle nécessite de la part de la personne qui pratique la saisie un minimum de connaissances archéologiques. Cette descrip­

tion est réalisée au moyen d'une série de descripteurs définis a priori. Rubriques: section muséographique, catégorie d'objets, désignation, forme, groupe, type, matière, dimen­

sions, décor, période, datation, etc.

Zone D - Conservation, bibliographie, prolongements - Cette zone comprend des données diverses concernant les traitements de tous ordres, administratifs ou scientifiques subis par l'objet depuis son entrée au musée. C'est-à-dire:

restauration, citation bibliographique, exposition, etc. Cette zone comprend aussi la référence à d'autres systèmes docu­

mentaires décrivant l'objet et accessibles par le moyen du numéro d'inventaire ou des rubriques topographiques.

Rubriques: conservation, gestion, étude, documentation, bibliographie, remarques, etc.

Zone E - Etude par catégorie de matériel - Cette zone possède une structure particulière pour chaque catégorie de matériel considérée. Elle est enregistrée dans le cadre d'une étude approfondie des objets archéologiques, elle corres­

pond à des objectifs d'analyse spécifiques et définis.

Nathalie Pichard Sardet Gilbert Kaenel

Pierre Corboud

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