• Aucun résultat trouvé

GM 5 :

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "GM 5 :"

Copied!
70
0
0

Texte intégral

(1)

GM 5 :

Méthodes numériques avancées pour l'équation des ondes

GM 5 Année 2020 - 2021 Contact : A. Tonnoir

antoine.tonnoir@insa-rouen.fr

Cours 3 :

Simulation en domaine non borné

(cas temporel)

(2)

I. Introduction

2 De nombreux phénomènes de propagation d’ondes sont modélisés dans des domaines dit non bornés.

En géophysique :

Pour étudier localement la propagation d’un séisme ou pour de la prospection, on ne posera pas le problème sur la Terre entière.

La Terre

Sol

Bords artificiels

(3)

I. Introduction

3 De nombreux phénomènes de propagation d’ondes sont modélisés dans des domaines dit non bornés.

En CND :

La taille des défauts étant petite devant la taille de la pièce à inspecter, on s’intéresse généralement aux interactions locales entre l’onde et le défaut.

Fissure

{

Zone d’étude Bords artificiels

(4)

I. Introduction

4 De nombreux phénomènes de propagation d’ondes sont modélisés dans des domaines dit non bornés.

Problème : Comment modéliser un milieu infini ?

Les conditions aux limites classiques (Dirichlet / Neumann) ne modélisent pas un milieu ouvert !

Dirichlet homogène Neumann homogène

(5)

I. Introduction

5 De nombreux phénomènes de propagation d’ondes sont modélisés dans des domaines dit non bornés.

Problème : Comment modéliser un milieu infini ?

Les conditions aux limites classiques (Dirichlet / Neumann) ne modélisent pas un milieu ouvert !

Objectif :

Construire des conditions aux limites «  mimant  » un domaine infini.

(6)

6

Au programme…

Plan :

I. Introduction

II. Les PML (Perfectly Matched Layers)

III. Les CLA (Conditions aux limites Absorbantes) a) Construction en 1D

b) PML cartésiennes en 2D

(7)

II. a) Les PML en 1D

7 Po u r co m m e n c e r, co n s i d é r o n s le p r o b lè m e d e transmission suivant :

ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

, σ) (ρ+, σ+)

où u

=

uinc

+

uref avec uinc

= e

iωt−ikx,

k

±

= ω ρ

±

/ σ

±.

(8)

CT

II. a) Les PML en 1D

7 Po u r co m m e n c e r, co n s i d é r o n s le p r o b lè m e d e transmission suivant :

ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

, σ) (ρ+, σ+)

où u

=

uinc

+

uref avec uinc

= e

iωt−ikx,

k

±

= ω ρ

±

/ σ

±.

(9)

CT

II. a) Les PML en 1D

7 Po u r co m m e n c e r, co n s i d é r o n s le p r o b lè m e d e transmission suivant :

ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

, σ) (ρ+, σ+)

où u

=

uinc

+

uref avec uinc

= e

iωt−ikx,

k

±

= ω ρ

±

/ σ

±.

2.1 Lemme

On a uref

=

Reiωt+ikx et u+

=

T

e

iωt−ik+x avec : et

R

= k

σ

k

+

σ

+

k

σ

+ k

+

σ

+ T

= 2k

σ

k

σ

+ k

+

σ

+

Preuve : au (vrai) tableau !

(10)

II. a) Les PML en 1D

8

Exemples problème de transmission (harmonique) :

, σ) (ρ+, σ+) ρ±2ttu±−div (σ± ∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

(ρ, σ) = (1,1) (ρ+, σ+) = (3,1/4) (ρ, σ) = (1,1)

(ρ+, σ+) = (2,2) (ρ, σ) = (1,1)

+, σ+) = (3,1/3)

u u+ uref R = 0

ω = 3π

(11)

II. a) Les PML en 1D

8

Exemples problème de transmission (harmonique) :

, σ) (ρ+, σ+) ρ±2ttu±−div (σ± ∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

(ρ, σ) = (1,1) (ρ+, σ+) = (3,1/4) (ρ, σ) = (1,1)

(ρ+, σ+) = (2,2) (ρ, σ) = (1,1)

+, σ+) = (3,1/3)

u u+ uref R = 0

ω = 3π

(12)

II. a) Les PML en 1D

8

Exemples problème de transmission (harmonique) :

, σ) (ρ+, σ+) ρ±2ttu±−div (σ± ∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

(ρ, σ) = (1,1) (ρ+, σ+) = (3,1/4) (ρ, σ) = (1,1)

(ρ+, σ+) = (2,2) (ρ, σ) = (1,1)

+, σ+) = (3,1/3)

u u+ uref R = 0

ω = 3π

(13)

II. a) Les PML en 1D

8

Exemples problème de transmission (harmonique) :

, σ) (ρ+, σ+) ρ±2ttu±−div (σ± ∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

(ρ, σ) = (1,1) (ρ+, σ+) = (3,1/4) (ρ, σ) = (1,1)

(ρ+, σ+) = (2,2) (ρ, σ) = (1,1)

+, σ+) = (3,1/3)

u u+ uref R = 0

ω = 3π

(14)

II. a) Les PML en 1D

9

2.2 Corollaire

On a une transmission parfaite ssi R = 0, c’est à dire : k+σ+ = kσρ+σ+ = ρσ

On peut interpréter la transmission parfaite comme un changement de variable dans la partie x > 0 :

où avec

x

α(

x

) α(

x

) = L

x

L = ρ

+

ρ

= σ

σ

+

(détails au (vrai) tableau)

ρ+ = L ρ et σ+ = σ L

(15)

II. a) Les PML en 1D

9

2.2 Corollaire

On a une transmission parfaite ssi R = 0, c’est à dire : k+σ+ = kσρ+σ+ = ρσ

On peut interpréter la transmission parfaite comme un changement de variable dans la partie x > 0 :

où avec

x

α(

x

) α(

x

) = L

x

L = ρ

+

ρ

= σ

σ

+

Dans l’autre sens, à partir d’un changement de variable, on peut déduire un milieu avec transmission parfaite !

ρ+ = L ρ et σ+ = σ L

(16)

10 Reprenons notre problème de transmission :

ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

, σ) (ρ+, σ+)

où u

=

uinc

+

uref avec :

, et

uinc

= e

iωt−ikx uref

=

Reiωt+ikx u+

=

T

e

iωt−ik+x

II. a) Les PML en 1D

(17)

10 Reprenons notre problème de transmission :

ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

, σ) (ρ+, σ+)

où u

=

uinc

+

uref avec :

, et

uinc

= e

iωt−ikx uref

=

Reiωt+ikx u+

=

T

e

iωt−ik+x

Idée : Considérons le changement de variable complexe : où

x

α(

x

) α(

x

) = L

x

, L = (μ − iε), ε > 0

alors u+ sera exponentiellement décroissante ! L’idée est alors de choisir : .ρ+ = L ρ et σ+ = σ

L

II. a) Les PML en 1D

(18)

II. a) Les PML en 1D

11 (ρ, σ) (ρ+, σ+)

, σ) = (1,1) (ρ+, σ+) = (L,1/L)

u u+ uref ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0 L = 1 − i

ω = 3π ω = π/2

Exemples problème de transmission (harmonique) :

(19)

II. a) Les PML en 1D

11 (ρ, σ) (ρ+, σ+)

, σ) = (1,1) (ρ+, σ+) = (L,1/L)

u u+ uref ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0 L = 1 − i

ω = 3π ω = π/2

Exemples problème de transmission (harmonique) :

(20)

II. a) Les PML en 1D

11 (ρ, σ) (ρ+, σ+)

, σ) = (1,1) (ρ+, σ+) = (L,1/L)

u u+ uref ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0 L = 1 − i

ω = 3π ω = π/2

Exemples problème de transmission (harmonique) :

(21)

12 Pour borner artificiellement le domaine de calculs, l’idée est alors d’encadrer ce dernier par des couches dites PML (Perfectly Matched Layers) :

(ρ, σ) (L ρ, σ/L) (L ρ, σ/L)

Domaine physique

PML PML

Remarque : La so lutio n étant expo nentiellement décroissante dans la PML, on pourra la tronquer à une distance finie.

Ces couches n’induisent aucune réflexion et rendent la solution décroissante.

II. a) Les PML en 1D

(22)

13

II. a) Les PML en 1D

Comment choisir le paramètre L ?

Comme nous l’avons vu, pour un paramètre fixé, la décroissance dans la couche est lente pour petit.

L = μ ω

ω = π/2, L = 1 − i u+ = Teiωt−ik+μx e−εk+xk+ = ω ρ/σ

(23)

13

II. a) Les PML en 1D

Comment choisir le paramètre L ?

Comme nous l’avons vu, pour un paramètre fixé, la décroissance dans la couche est lente pour petit.

L = μ ω

ω = π/2, L = 1 − i u+ = Teiωt−ik+μx e−εk+xk+ = ω ρ/σ

(24)

13

II. a) Les PML en 1D

Comment choisir le paramètre L ?

Comme nous l’avons vu, pour un paramètre fixé, la décroissance dans la couche est lente pour petit.

L = μ ω

ω = π/2, L = 1 − i u+ = Teiωt−ik+μx e−εk+xk+ = ω ρ/σ

L’idée est alors de choisir le paramètre dépendant de la fréquence .

ε ω

ω = π/2, L = 1 − 10i/ω

(25)

14

II. a) Les PML en 1D

Construction de la PML pour x > 0 :

ρ∂2ttu−div (σ∇u) = 0

TF (

t

)

ω2ρû −div (σ∇û ) = 0

Pour les x>0, pour former le milieu PML, on remplace par :

(ρ, σ)

avec

L(ω) = ̂ μ / ω

.

̂ρ+ = ̂L(ω) ρ = ρμiρ εω et ̂σ+ = σ

̂L(ω) = iσω iωμ + ε

En appliquant la TF inverse, on déduit alors pour x > 0 :

2tt+(t)*u) − div ((σ+(t)*∇u)) = 0

Lρ∂tu−div ( σ

L ∇∂tu) = 0

où * est le produit de convolution en temps.

(26)

15

II. a) Les PML en 1D

Construction de la PML pour x > 0 :

Dans le milieu PML (x > 0), on a donc :

Pour éviter le calcul du produit de convolution (très couteux), on remarque que :

2tt+(t)*u) − div ((σ+(t)*∇u)) = 0

+(t)*u) = ℱ−1 ((ρμiρ εω )û ) = ρμu−ℱ−1 (iρ εω û )

L’idée (géniale) est alors de poser une variable auxiliaire . Ainsi, on a :

̂

v

= i ε ω

u

̂

(ρ+(t)*u) = ρμ u−ρv

v̂+εû = 0 ↔ ∂tv+εu = 0

(27)

16

II. a) Les PML en 1D

Construction de la PML pour x > 0 :

Dans le milieu PML (x > 0), on a donc :

De même, on a pour le second terme : (σ+(t)*u) = ℱ−1 ( iωσ

iωμ + ε û )

On introduit une seconde variable auxiliaire pour déduire :

̂

w

=

iωμ + ε

u

̂

+(t)*u) = σw

(iωμ + ε)ŵ = û ↔ μ∂tw+εw = ∂tu

2tt+(t)*u) − div ((σ+(t)*∇u)) = 0

(28)

16

II. a) Les PML en 1D

Construction de la PML pour x > 0 :

Dans le milieu PML (x > 0), on a donc :

De même, on a pour le second terme : (σ+(t)*u) = ℱ−1 ( iωσ

iωμ + ε û )

On introduit une seconde variable auxiliaire pour déduire :

̂

w

=

iωμ + ε

u

̂

+(t)*u) = σw

(iωμ + ε)ŵ = û ↔ μ∂tw+εw = ∂tu

2tt+(t)*u) − div ((σ+(t)*∇u)) = 0

Remarque : On peut considérer à la place de car ne dépendent pas de dans la PML.

+

(t)

*u

)

+

(t)

*

u

) ( μ, ε) x

(29)

17

II. a) Les PML en 1D

Construction de la PML pour x > 0 :

Dans le milieu PML (x > 0), on a donc :

qui se réécrit grâce à l'aide d’une variable auxiliaire :

2tt+(t)*u) − div ((σ+(t)*∇u)) = 0

μρ∂2ttu+ερ∂tu−div ( σ

μ ∇u) − div ( σ

μ ∇p) = 0

tp+ ε

μ (u + p) = 0 (détails au (vrai) tableau)

(p = μw − u)

(30)

17

II. a) Les PML en 1D

Construction de la PML pour x > 0 :

Dans le milieu PML (x > 0), on a donc :

qui se réécrit grâce à l'aide d’une variable auxiliaire :

2tt+(t)*u) − div ((σ+(t)*∇u)) = 0

μρ∂2ttu+ερ∂tu−div ( σ

μ ∇u) − div ( σ

μ ∇p) = 0

tp+ ε

μ (u + p) = 0 (détails au (vrai) tableau)

(p = μw − u)

Remarque : Suivant la même démarche, on peut également considérer un paramètre dépendant de la variable d’espace .

̂ L(ω, x)

x

(31)

17

II. a) Les PML en 1D

Construction de la PML pour x > 0 :

Dans le milieu PML (x > 0), on a donc :

qui se réécrit grâce à l'aide d’une variable auxiliaire :

2tt+(t)*u) − div ((σ+(t)*∇u)) = 0

μρ∂2ttu+ερ∂tu−div ( σ

μ ∇u) − div ( σ

μ ∇p) = 0

tp+ ε

μ (u + p) = 0 (détails au (vrai) tableau)

(p = μw − u)

Remarque 2 : On peut «  symétriser  » la formulation en prenant le gradient de la seconde équation.

(32)

18

II. a) Les PML en 1D

Illustration des PML :

Zone PML

L = 1 − 10i L = 3 − 20i

Zo n e P M L

(33)

18

II. a) Les PML en 1D

Illustration des PML :

Zone PML

L = 1 − 10i

Remarque : La d is crét isat io n re nd la PML no n parfaitement adaptée. Mais la réflexion est très petite.

L = 3 − 20i

Zo n e P M L

(34)

Remarque 2 : Prendre des paramètres plus fort nécessite de discrétiser plus finement.

18

II. a) Les PML en 1D

Illustration des PML :

Zone PML

L = 1 − 10i L = 3 − 20i

Zo n e P M L

(35)

19

II. b) PML cartésienne en 2D

ρ∂2ttu−div (A∇u) = 0

Considérons le problème posé cette fois dans

2 :

A = [ a

1

a

3 est une matrice s.d.p.

a

3

a

2

]

(36)

19

II. b) PML cartésienne en 2D

ρ∂2ttu−div (A∇u) = 0

Considérons le problème posé cette fois dans

2 :

A = [ a

1

a

3 est une matrice s.d.p.

a

3

a

2

]

Comme précédemment, on applique une TF (en temps) :

ρω2û −∂x (a1xû ) − ∂x (a3yû ) − ∂y (a3xû ) − ∂y (a2yû ) = 0

(37)

19

II. b) PML cartésienne en 2D

ρ∂2ttu−div (A∇u) = 0

Considérons le problème posé cette fois dans

2 :

A = [ a

1

a

3 est une matrice s.d.p.

a

3

a

2

]

Comme précédemment, on applique une TF (en temps) :

ρω2û −∂x (a1xû ) − ∂x (a3yû ) − ∂y (a3xû ) − ∂y (a2yû ) = 0

L’idée est alors d’appliquer un changement de variable dans les deux directions et :

x y

ρL̂xL̂yω2û −div (B̂∇û ) = 0

B ̂ = [

a

1

L

y

/ L

x

a

3

a

3

a

2

L

x

/ L

y

]

x

L xx

yLyy

yLyy

xL xx

(détails au (vrai) tableau)

(38)

20

II. b) PML cartésienne en 2D

En appliquant la TF inverse, on obtient ainsi : ρ∂2tt−1(L̂xL̂yû ) − div (ℱ−1(B̂ ∇û )) = 0

En choisissant comme précédemment : L̂i = μii/ω, i ∈ {x, y}

on devra introduire des variables auxiliaires pour éliminer les convolutions en temps.

(39)

20

II. b) PML cartésienne en 2D

En appliquant la TF inverse, on obtient ainsi : ρ∂2tt−1(L̂xL̂yû ) − div (ℱ−1(B̂ ∇û )) = 0

En choisissant comme précédemment : L̂i = μii/ω, i ∈ {x, y}

on devra introduire des variables auxiliaires pour éliminer les convolutions en temps.

Pour le premier terme, on aura :

ω2 (μxi εx

ω ) (μyi εy

ω ) û = − ω2μxμyû + iω(εxμy + εyμx)û + εxεyû d’où : ∂2tt−1(L̂xL̂yû ) = μxμy2ttu + (εxμy + εyμx)∂tu + (εxεy)u

(40)

21

II. b) PML cartésienne en 2D

En appliquant la TF inverse, on obtient ainsi : ρ∂2tt−1(L̂xL̂yû ) − div (ℱ−1(B̂ ∇û )) = 0

Pour le deuxième terme, on aura :

̂B∇ ̂u =

[

a1Ly/Lxx a3y

a3x a2Lx/Lyy] û D’une part, on pose :

ωμyy

ωμxxxû = ŵ 1iω(μyxû −μx1) + εyxû − ŵ 1 = 0

↔ ∂tyxu−μxw1) + εyxu−εxw1 = 0

(41)

21

II. b) PML cartésienne en 2D

En appliquant la TF inverse, on obtient ainsi : ρ∂2tt−1(L̂xL̂yû ) − div (ℱ−1(B̂ ∇û )) = 0

Pour le deuxième terme, on aura :

̂B∇ ̂u =

[

a1Ly/Lxx a3y

a3x a2Lx/Lyy] û D’une part, on pose :

ωμyy

ωμxxxû = ŵ 1iω(μyxû −μx1) + εyxû − ŵ 1 = 0

↔ ∂tyxu−μxw1) + εyxu−εxw1 = 0

Remarque : Ici, on ne peut plus éviter la dérivée car et varient (au coins).

x

L

x

L

y

(42)

22

II. b) PML cartésienne en 2D

En appliquant la TF inverse, on obtient ainsi : ρ∂2tt−1(L̂xL̂yû ) − div (ℱ−1(B̂ ∇û )) = 0

Pour le deuxième terme, on aura :

̂B∇ ̂u =

[

a1Ly/Lxx a3y

a3x a2Lx/Lyy] û

D’une part, on pose : ∂tyxu−μxw1) + εyxu−εxw1 = 0 De même, on aura : ∂txyu−μyw2) + εxyu−εyw2 = 0 d’où on déduit :

−1(B̂∇û ) = [a1 0

0 a2] [w1

w2] + [ 0 a3

a3 0 ] [

xu

yu]

(43)

23

II. b) PML cartésienne en 2D

En appliquant la TF inverse, on obtient ainsi : ρ∂2tt−1(L̂xL̂yû ) − div (ℱ−1(B̂ ∇û )) = 0

Pour le deuxième terme, on aura :

̂B∇ ̂u =

[

a1Ly/Lxx a3y

a3x a2Lx/Lyy] û D’une part, on pose : ∂tp

1+εyxu− εx

μx (μyxu − p

1) = 0 De même, on aura : ∂tp

2+εxyu− εy

μx (μxyu − p

2) = 0 d’où on déduit :

−1(B̂∇û ) =

[

a1μy/μx a3

a3 a2μx/μy] [

xu

yu] − [

a1/μx 0

0 a2/μyy] [ p1

p2]

(44)

24

II. b) PML cartésienne en 2D

Finalement, le système à résoudre est le suivant :

ρ(μxμy2ttu + (εxμy + εyμx)∂tu + (εxεy)u) − div (A˜ ∇u)) + div a1/μxp a2/μyp1

2

= 0

tp

1+εyxu− εx

μxyxu − p

1) = 0

tp

2+εxyu− εy

μx (μxyu − p

2) = 0

A ˜ =

.

[

a

1

μ

y

/ μ

x

a

3

a

3

a

2

μ

x

/ μ

y

]

(45)

24

II. b) PML cartésienne en 2D

Finalement, le système à résoudre est le suivant :

ρ(μxμy2ttu + (εxμy + εyμx)∂tu + (εxεy)u) − div (A˜ ∇u)) + div a1/μxp a2/μyp1

2

= 0

tp

1+εyxu− εx

μxyxu − p

1) = 0

tp

2+εxyu− εy

μx (μxyu − p

2) = 0

Remarque : La discrétisation (stable) d’un tel système n’est pas évidente, cf article.

A ˜ =

.

[

a

1

μ

y

/ μ

x

a

3

a

3

a

2

μ

x

/ μ

y

]

(46)

24

II. b) PML cartésienne en 2D

Finalement, le système à résoudre est le suivant :

ρ(μxμy2ttu + (εxμy + εyμx)∂tu + (εxεy)u) − div (A˜ ∇u)) + div a1/μxp a2/μyp1

2

= 0

tp

1+εyxu− εx

μxyxu − p

1) = 0

tp

2+εxyu− εy

μx (μxyu − p

2) = 0

Remarque : La discrétisation (stable) d’un tel système n’est pas évidente, cf article.

A ˜ =

.

[

a

1

μ

y

/ μ

x

a

3

a

3

a

2

μ

x

/ μ

y

]

Remarque 2 : Par ailleurs, en 3D, il est nécessaire d’introduire 4 variables auxiliaires, et non 3.

(47)

25

II. b) PML cartésienne en 2D

Illustration des PML 2D :

Lx = Ly = 1 − 20i a1 = a2 = 1.0, a3 = 0

(48)

25

II. b) PML cartésienne en 2D

Illustration des PML 2D :

Lx = Ly = 1 − 20i a1 = a2 = 1.0, a3 = 0

(49)

25

II. b) PML cartésienne en 2D

Illustration des PML 2D :

Remarque : Il est facile de généraliser la méthode pour résoudre des problèmes dans un demi-espace.

Lx = Ly = 1 − 20i a1 = a2 = 1.0, a3 = 0

Lx = Ly = 1 − 20i a1 = a2 = 1.0, a3 = 0

(50)

26

II. b) PML cartésienne en 2D

Illustration des PML 2D :

Remarque 2 : Dans le cas de milieu anisotrope, les PML ne fonctionne plus !

Lx = Ly = 1 − 20i

a1 = a2 = 1.0, a3 = 0.8

(51)

26

II. b) PML cartésienne en 2D

Illustration des PML 2D :

Remarque 2 : Dans le cas de milieu anisotrope, les PML ne fonctionne plus !

Lx = Ly = 1 − 20i

a1 = a2 = 1.0, a3 = 0.8

(52)

27

II. b) PML cartésienne en 2D

A parte sur la Loi de Snell-Descartes :

Considérons le problème de transmission suivant : ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

, σ) (ρ+, σ+)

, et

uinc

= e

iωt−ik⋅x uref

=

Reiωt+ik˜⋅x u+

=

T

e

iωt−ik+⋅x

où u

=

uinc

+

uref avec :

(53)

CT

27

II. b) PML cartésienne en 2D

A parte sur la Loi de Snell-Descartes :

Considérons le problème de transmission suivant : ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

, σ) (ρ+, σ+)

, et

uinc

= e

iωt−ik⋅x uref

=

Reiωt+ik˜⋅x u+

=

T

e

iωt−ik+⋅x

où u

=

uinc

+

uref avec :

Les conditions de transmission impose une relation entre les vecteurs d’ondes qui correspond à la loi de S.D. !

(Exerice pour vous !)

(54)

CT

27

II. b) PML cartésienne en 2D

A parte sur la Loi de Snell-Descartes :

Considérons le problème de transmission suivant : ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

, σ) (ρ+, σ+)

, et

uinc

= e

iωt−ik⋅x uref

=

Reiωt+ik˜⋅x u+

=

T

e

iωt−ik+⋅x

où u

=

uinc

+

uref avec :

Les conditions de transmission impose une relation entre les vecteurs d’ondes qui correspond à la loi de S.D. !

Remarque : Si le milieu de droite est un milieu PML, alors quelque soit l’onde incidente, le coefficient de reflexion R sera nul ! (Exercice)

(55)

28

Au programme…

Plan :

I. Introduction

II. Les PML (Perfectly Matched Layers)

III. Les CLA (Conditions aux limites Absorbantes) a) Construction en 1D

b) PML cartésiennes en 2D

(56)

29

III. Les CLA

(ρ, σ) Considérons le problème de demi-espace suivant :

ρ∂2ttu−div (σ∇u) = 0

u = φ , x= 0

, x

> 0, y ∈ ℝ

3.1 Proposition (admis)

La solution de ce problème est donnée par :

u

= 1

2π ∫

−∞

+∞

−∞

t

(ℱ

y

(φ))e

−i ρωσ2+ σξ2 x

e

iξy

e

iωt

(ρ, σ)

sont supposés constants.

(57)

30

III. Les CLA

Revenons au problème de transmission :

On peut reformuler ce problème uniquement dans le demi espace gauche en utilisant la solution sur x>0 :

, σ) (ρ+, σ+) ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

+

, σ

+

)

sont supposés constants.

u+

= 1

2π ∫

−∞

+∞

−∞

t

(ℱ

y

(

u

|

x=0

)e

−i ρωσ2+σξ2 x

e

iξy

e

iωt

σ

+

xu+

= − 1

2π ∫

−∞

+∞

−∞

t

(ℱ

y

(

u

|

x=0

)i ρ

+

ω

2

σ

+

ξ

2

e

iξy

e

iωt

(58)

31

III. Les CLA

Revenons au problème de transmission :

Reformuation :

, σ) (ρ+, σ+) ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

+

, σ

+

)

sont supposés constants.

ρ2ttu−div (σ∇u) = 0

x= 0 , x

< 0

σxu+𝒯(u|x=0) = 0

où l’opérateur est définie par :

𝒯 𝒯(φ) = 1

2π ∫

−∞

+∞

−∞

t

(ℱ

y

(φ |

x=0

)i ρ

+

ω

2

σ

+

ξ

2

e

iξy

e

iωt

(59)

31

III. Les CLA

Revenons au problème de transmission :

Reformuation :

, σ) (ρ+, σ+) ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

+

, σ

+

)

sont supposés constants.

ρ2ttu−div (σ∇u) = 0

x= 0 , x

< 0

σxu+𝒯(u|x=0) = 0

où l’opérateur est définie par :

𝒯 𝒯(φ) = 1

2π ∫

−∞

+∞

−∞

t

(ℱ

y

(φ |

x=0

)i ρ

+

ω

2

σ

+

ξ

2

e

iξy

e

iωt

(60)

31

III. Les CLA

Revenons au problème de transmission :

Reformuation :

, σ) (ρ+, σ+) ρ±2ttu±−div (σ±∇u±) = 0

u = u+ x= 0

,

±

x

> 0

σxu = σ+xu+ x= 0

+

, σ

+

)

sont supposés constants.

ρ2ttu−div (σ∇u) = 0

x= 0 , x

< 0

σxu+𝒯(u|x=0) = 0

où l’opérateur est définie par :

𝒯 𝒯(φ) = 1

2π ∫

−∞

+∞

−∞

t

(ℱ

y

(φ |

x=0

)i ρ

+

ω

2

σ

+

ξ

2

e

iξy

e

iωt

(Condition transparente)

Références

Documents relatifs

Le second est le gradient topologique de la fonc- tion coût associée au problème inverse, permettant de déterminer les zones du domaine acous- tique dans lesquelles

Cet article présente, dans le cadre de l’acoustique linéaire tridimensionnelle, une première tentative d’application conjointe de la méthode des éléments de frontière

Une onde électromagnétique plane est dite de polarisation rectiligne si le champ E ~ garde une direction constante (polarisation rectiligne)... On peut remarquer que la longueur

changement, sous contrainte, des propriŽtŽs Žlastiques des roches se fait toujours dans le m•me sens et ˆ des degrŽs tr•s divers, alors que dans les solides Ç homo- g•nes È,

l’argon dont le poids atomique (40) est beaucoup plus élevé que celui de l’hélium (4) ; par contre, le parcours de la luminosité est nettement plus court dans

Le modèle sphérique ne permet pas de décrire les effets non linéaires en champ proche, qui se propagent très au-del8 de la distance de Rayleigh si N n'est pas trop grand /4/..

Rappelons (voir [6]) que, si D est un domaine borné symétrique, D est isomorphe à un domaine borné cerclé étoile. Nous allons montrer que, dans ce cas, la définition 4.3.2 qui est

Enfin, nous utiliserons ces résultats dans la troisième partie, d'une part pour généraliser le théorème de Bers et le principe du maximum de Langevin-Rosenberg cités précédemment