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Academic year: 2022

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APPEL A CANDIDATURE

A

LLOCATION DE THESE DE LA

R

EGION

P

AYS DE LA

L

OIRE

1. L

E SUJET DE THESE ET LES MODALITES DE CANDIDATURE

.

« Le genre biopic (film biographique) :

portraits filmiques d’hommes et de femmes iconiques »

Etablissement d’enseignement supérieur : Université d’Angers Ecole doctorale : ED 496 SCE (Sociétés, Cultures, Echanges)

Laboratoire : CRILA (Centre de Recherches Interdisciplinaires en Langue Anglaise), UPRES EA 4639 Directeur de thèse : Taïna Tuhkunen, professeur d’études anglophones, directrice-adjointe du CRILA, responsable de l’axe « Civilisation et Arts visuels ».

Date du début du contrat : automne 2014 Durée de la thèse : 3 ans

Rémunération : Allocation de thèse de la région Pays de la Loire (86 000 € brut sur trois ans + 6 000 € pour frais de colloque, matériel informatique, ouvrages, etc.).

Mots-clefs :

biopics, films biographiques,

genres cinématographiques, icônes, mythes, cinéma et

gender, cinéma et histoire.

Eligibilité :

Les candidat-e-s justifieront d’un Master 2 ou d'une mention équivalente pour un diplôme étranger, ainsi que de solides connaissances en civilisation et/ou littérature du monde anglophone.

Les compétences en analyse de l’image (fixe et mobile) appréciées.

Dossier de candidature :

Le dossier de candidature sera constitué des pièces suivantes : 1. Un curriculum vitae détaillé

2. Une lettre de motivation

3. Les notes obtenues en M1 et M2.

4. Une copie du mémoire de M2 (dans la forme la plus proche de sa soutenance).

NB : Le mémoire de recherche de master 2 doit être soutenu avant l’examen du dossier.

Dépôt du dossier : Les candidats doivent faire parvenir leur dossier au plus tard le 16 juin 2014 par voie électronique à

taina.tuhkunen@univ-angers.fr ou postale à : Taïna Tuhkunen, Maison des

Sciences Humaines (MSH), 5 bis avenue de Lavoisier, 49000 ANGERS.

Les candidat-e-s présélectionné-e-s sur dossier seront convoqué-e-s pour un entretien avec un jury.

Possibilité d’une interview-vidéo.

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2. C

ONTEXTE DE LA

T

HESE

.

Ce projet de thèse, lancé par le laboratoire CRILA de l’Université d’Angers dans le domaine des études

anglophones, intitulé (pour le moment) « Le genre biopic (film biographique): portraits filmiques d’hommes et de femmes iconiques », s’inscrit dans le cadre des études anglophones sur les genres cinématographiques – une notion centrale dans la production cinématographique, et dans l’histoire du cinéma.

Le/la futur/e doctorant/e évoluera dans un environnement attentif à la synergie entre les laboratoires de la Région des Pays de la Loire qui travaillent dans des perspectives croisées et interdisciplinaires, y compris dans le domaine des études filmiques. En plus de son insertion dans l’Ecole Doctorale « Sociétés, Cultures, Echanges », il/elle participera aux projets en cours au sein du CRILA, tout en s’associant aux réflexions sur le fonctionnement plus concret d’un laboratoire de recherche, qu’il s’agisse de la diffusion des informations, de la valorisation des travaux des membres, et de l’évolution des thématiques, tout en profitant des partenariats français et internationaux de son laboratoire d’accueil. Invité à contribuer, tout particulièrement, au nouvel axe

« Civilisation et Arts visuels » du CRILA, il/elle pourra participer aux séminaires des autres axes du laboratoire – les pôles historiques Anthony Burgess et Nouvelles/Journal of the Short Story in English – dont les concepts- clef lui fourniront de la matière à réflexion pour la thèse, sans oublier les activités menées conjointement avec les autres structures de recherches locales (SFR Confluences), et régionales (USR Ange-Guépin, 3L.AM et CRINI).

Le CRILA entend poursuivre les rencontres et travaux scientifiques autour des questions adossées aux thèmes du laboratoire, et en priorité celles relatives aux « icônes », aux « mythes », et à la « réécriture » – termes-clefs qui seront reformulés de manière à élargir leur application aux objets cinématographiques. La personne recrutée profitera également des projets du CRILA dans le cadre du Consortium universitaire « Globalizing United States Studies Consortium » (GUSS), surtout avec Temple University (Philadelphie, USA). L’objectif de ce consortium est la promotion de la recherche sur les mythes et les icônes, notamment à travers l’organisation des colloques internationaux.

Un premier colloque intitulé « Le Jardin et ses mythes » fut organisé, à l’Université d’Angers, en 2012 (les actes sont en cours d’édition), et un autre aura lieu en 2015, toujours à Angers, autour des questions liées à l’« icône», thème particulièrement bien adapté aux interrogations autour des biopics et des « personnages iconiques » à l’écran. Sans se déconnecter totalement de son sens premier qui renvoie à l'image sainte et à la peinture religieuse, le terme se dote de significations et d’élargissements intéressants dès lors qu’il se voit appliqué aux objets et aux procédés cinématographiques. Dans cette même optique, à l’occasion du centenaire du « little tramp » de Chaplin, le CRILA vient d’organiser un colloque international autour de Charlot, tout en s’intéressant aux innombrables avatars de ce personnage iconique.

3. P

ROBLEMATIQUE ET

E

NJEUX DE LA THESE

.

Si l’intitulé de la thèse en question souligne d’emblée un terme cinématographique (« biopic »), il s’appuie tout

autant sur des catégories genrées, avant de culminer sur l’adjectif « iconique/s » – terme d’autant plus crucial dans le contexte des films biographiques qu’attribué fréquemment aux personnages porteurs d’enjeux à la fois thématiques, diégétiques et idéologiques, tout en s’avérant susceptible d'innombrables réemplois et réinvestissements.

Encore relativement peu présent dans le lexique français, le genre biopic (abréviation de l’expression anglaise

« biographical pictures », traduit en français par « films biographiques », « biographies filmées », ou parfois même par « biographies romancées ») soulève le problème de la différenciation entre les portraits filmiques d’hommes et de femmes, l’une des principales thèses avancées par Dennis Bingham dans son récent ouvrage Whose Lives Are They Anyway? : The Biopic as Contemporary Film Genre (Rutgers University Press, 2010).

D’après le postulat de Bingham, il s’agirait d’un genre cinématographique qui ne recréerait pas « d’histoires vraies » d’hommes et de femmes ayant réellement existé suivant les mêmes critères et principes, mais plutôt

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selon des stratégies narratives et modalités esthétiques conditionnées par des catégories et constructions culturelles et sexuelles existantes.

Dans l’optique résolument transdisciplinaire de ce projet de thèse qui explorera les diverses interconnections capables d’entrer en jeu lors de la création et l’interprétation des biopics, on s’efforcera (a) de cerner les origines et les traits distinctifs de ce genre ou courant cinématographique, avant (b) d’examiner dans quelle mesure les portraits biographiques créés par le cinéma n’ont cessé de fluctuer et d’évoluer, malgré les backlash, et sans nécessairement se libérer des stéréotypes sexuels empreignant les figures (généralement) historiques auxquelles le biopic donne corps, voix et couleur à l’écran. Ceci pour mettre à l’épreuve, à la lumière d’un corpus suffisamment représentatif de films non-documentaires, la validité des postulats selon lesquels les récits de vie proposés par le cinéma populaire (mainstream cinema) relèvent des systèmes qui perpétuent les stéréotypes de sexe. En effet, et à l’inverse des « biopics des Grands Hommes » (Great Man biopics), l’une des tensions qu’aurait à négocier tout « biopic féminin » (female biopic) serait la création de portraits filmiques de femmes amenées à accomplir des actes héroïques dans un univers où celles-ci ont rarement été incitées à devenir des

« héros », encore moins des « acteurs » ou des « auteurs » de leur récit de vie.

Le miroir culturel tendu par ces films nous présente effectivement un monde où il y a bien plus d’hommes de science (Charles Darwin, Louis Pasteur, Thomas Edison, Steve Jobs, etc.) que des femmes de science, Marie Curie étant pratiquement la seule « femme alibi » (token woman) dans ce domaine. Alors qu’ils retracent le parcours vers le pouvoir de bien des hommes politiques (Thomas Jefferson, Abraham Lincoln, Roosevelt, Hitler, JFK, Lumumba, Malcolm X, Richard Nixon, Mandela, Gandhi, etc.), plus rares sont les biopics qui s’intéressent au leadership et au génie féminins autrement qu’à travers leurs rôles héréditaires, et non-électifs, pour voir en elles plutôt des égéries ou des instigatrices plus ou moins malveillantes. En se focalisant sur les vies de Margaret Thatcher, Marie Stuart, les Reines Elizabeth I et II, la Reine Christine de Suède, Eva Perón, Winnie Mandela et d’autres « dames de fer », ces films sont également plus enclins à présenter les femmes en tant que « Premières Dames » (First Ladies), épouses de rois (Grace de Monaco, Diana, etc.) ou de chefs d’Etat (Eleanor Roosevelt, Jacqueline Kennedy, etc.).

En même temps, et comme semblent le vouloir les tentatives de reprise en main de l'imaginaire des genres et des sexes, les codes des « biopics classiques » sont en pleine révision, notamment sous la volonté d’empowerment féminin – jusqu’à verser, selon certains critiques, dans l’hagiographie et l’éloge excessif – perceptible à travers les stratégies narratives, visuelles et discursives entrant dans l’élaboration des portraits contestataires, et parfois ouvertement iconoclastes, des femmes telles qu’Alice Paul, Rosa Parks, Crystal Lee Sutton et Angela Davis. Ou, dans la catégorie des « biopics d’artistes », des créatrices emblématiques comme Jane Austen, Frida Kahlo, Georgia O’Keeffe, Virginia Woolf, Sylvia Plath et Janet Frame dont les biographies filmées invitent à d’autres types de relectures de l'Histoire, ainsi que de l’histoire intime.

Alors que le terme d’importation, l’anglicisme désignant cette catégorie de productions cinématographiques n’est pas forcément re/connue par le grand public, les biopics font preuve d’un rayonnement de plus en plus important. Présents en France sous d’autres appellations (sans aucun doute à distinguer des biopics hollywoodiens), depuis le premier grand film biographique, Napoléon vu par Abel Gance (1927), ils se sont multipliés au cours de certaines périodes du XXe siècle, pour tomber ensuite dans une défaveur relative.

Aujourd’hui, on note une forte augmentation numérique de ces films, de même que l’émergence, depuis les années 1990, des « biopics des femmes fortes », ce qui n’est pas sans poser la question de la féminisation du genre. Plusieurs sites de référence du cinéma et des séries TV proposent d’ailleurs désormais une rubrique qui référence parfois des centaines de biopics.

Face à la multiplication des films biographiques consacrés, plus spécifiquement, aux personnages de l'histoire récente, il semblerait donc pertinent de vérifier dans quelle mesure les fluctuations et les variations du genre biopic se donnent à lire comme des indicateurs de changements socio-culturels, ou bien décèlent des persistances des stéréotypes, y compris par rapport aux choix scénaristiques et aux typologies de personnages- pivots des films aussi récents que 12 Years a Slave (Steve McQueen, 2013), Le Loup de Wall Street (Martin Scorsese, 2013), Yves Saint Laurent (Jalil Lespert, 2014), Le Majordome (Lee Daniels, 2013), Mandela : Un long chemin vers la liberté (Justin Chadwick, 2014), Diana (Oliver Hirschbiegel, 2013), Grace de Monaco (Olivier

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Dahan, 2014), Violette (Martin Provost, 2013), [Steve] Jobs (Joshua Michael Stern 2013), Lincoln (Steven Spielberg, 2013), J. Edgar (Clint Eastwood, 2012), Le Discours d’un roi (Tom Hooper, 2011), Hannah Arendt (Margarethe Von Trotta, 2012), Hitchcock (Sacha Gervasi, 2013), My Week with Marilyn (Simon Curtis, 2012), ou La Dame de fer (Phyllida Lloyd, 2012).

Ainsi que le suggèrent ces quelques exemples de biopics récents, la focalisation continue à se faire sur des personnages publics, rendus « iconiques » par leur rôle politique ou social, ou bien, comme dans le dernier film de Martin Scorsese, Le Loup de Wall Street (2013), sur un personnage du monde économique, ici un courtier en bourse (Jordan Belfort) parti à l'assaut de la bourse de New York. Outre ce genre de biopics qui flirtent avec les « success stories » et les mythes & fictions littéraro-filmiques américains, on trouve, parmi les réalisations récentes, de nombreux « biopics musicaux » centrés sur des chanteurs et musiciens, ou sur d’autres types d’artistes et écrivains – ou encore (dans un autre sous-genre potentiel), sur des hors-la-loi, criminels, où personnages marginaux et/ou transgressifs, ne serait-ce que par leur volonté d’innover ou de bousculer les règles de la société. Si, devant tous ces portraits filmiques se pose évidemment la question de la norme et de la marge, ainsi que celle de la « personne réelle » et du « personnage » (fact & fiction), il serait finalement difficile de ne pas s’interroger sur les interactions et diverses occurrences médiatiques et artistiques (œuvres journalistiques, littéraires, historiques, plastiques), tant les biopics paraissent entretenir des relations à la fois intertextuelles, interpicturales et interfilmiques avec les objets et lieux iconiques avec lesquels ils entrent en résonance.

De ce fait, et compte tenu de ses riches ramifications (historiques, politiques, culturelles, ethniques, sexuelles et/ou sexistes, etc.), la « réécriture » pratiquée par le biopic rend envisageable une grande variété d’approches critiques. Sa praxis scénaristique même attire notre attention sur les stratégies discursives et narratives sous- jacentes des hommes ou des femmes mis en valeur à travers leur « starification » ou « vedettisation » écraniques – au point que l’on pourrait se demander si le biopic contemporain ne constituait pas un moyen pour perpétuer d’anciennes icônes, visant à actualiser maints portraits et figures déjà-vus, tout en continuant à sélectionner des modèles dont les traits seraient supérieurs à ceux des « communs des mortels ».

Or, contrairement aux genres majeurs, et reconnus comme tels (le western, le film de gangster, le mélodrame, la comédie musicale, etc.), le biopic demeure singulièrement mal-défini. Cette absence de définitions satisfaisantes pourrait s’ouvrir sur des problématisations intéressantes pour tout doctorant intéressé par les théorisations des catégories génériques dans le domaine des études filmiques, surtout lorsqu’on tient compte des nombreux croisements et hybridations, dé- et re-mythifications dont est capable le biopic. Ce défi n’exclura naturellement pas les interrogations sur la part de la fiction et de l’imaginaire (individuels et collectifs) susceptible d’entrer dans le travail des réalisateurs qui n’hésitent pas à puiser dans les auto/biographies, en même temps que dans les « grands récits » ou « métarécits » (master narratives) afin de parachever leurs portraits filmiques d’individus « bigger than life ».

Ainsi que le démontre la bibliographie indicative ci-dessous, le genre biopic fait l’objet d’études de plus en plus poussées aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, alors qu’en France on semble encore souvent préférer les termes « film historique » ou « film en costumes ». Comme l’affirme George Custen, l’un des premiers théoriciens du cinéma à s’intéresser à la revendication des biopics à construire l’histoire publique dans Bio/Pics:

How Hollywood Constructed Public History (1992), ce genre cinématographique a longtemps souffert d’un manque d’estime, comme si le fait même de « s’inspirer de la vie réelle » ne pouvait générer que des productions culturelles secondaires ou mineures.

S’il convient de nuancer cet avis, la volonté explicite du biopic de continuer à « s’inspirer de la réalité » entraîne nécessairement une série d’interrogations concernant la véracité et la re/création cinématographique – spéculations qui trouvent parfois une place dans l’enseignement de l’histoire, de la politique, et des cultures étrangères. Parallèlement aux aspects mimétiques et pédagogiques, on pourrait s’interroger sur la manière dont les biopics reflètent, à leur manière, la médiatisation de la vie privée des personnalités (issues du monde du spectacle, de la politique ou du sport, etc.) à travers le phénomène contemporain inscrit sous un autre anglicisme : la « peoplisation ». – Ou, pour rester dans le domaine des études filmiques, l’analyse critique des

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biopics pourrait s’appuyer, ne serait-ce qu’en partie, sur la nouvelle approche dite « actorale » du cinéma promue, depuis quelques années, par des chercheurs impliqués dans les « études actorales ».

En gardant à l’esprit ces pistes non-exhaustives, de même que le postulat de Dennis Bingham pour qui les hommes et de femmes dont les récits de vie sont transposés à l’écran ne sont pas égaux, on cherchera, avant tout, à comprendre le fonctionnement des codes et des modes de représentation des personnages iconiques à l’écran. Ainsi, il s’agira de cerner le concept de la représentation et de la réception, dans leurs différentes acceptions. Dans tous les cas, les développements seront ponctués de microanalyses qui tiendront compte des procédés techniques et esthétiques (par exemple, des angles de prises de vue, effets d’éclairage et de cadrage, images perceptibles en soi comme « iconiques »), tout en tenant compte des techniques de filmage du corps du sujet introduit à l’écran par le biopic, ainsi que des espaces (publics et privés/intimes, voir fantasmatiques) où évolue ce corps, sans perdre de vue les éléments non-verbaux (musique, mouvements, son, silences, couleurs) et tout autre dispositif ou stratégie au service de la création du portrait biopic pour analyser la façon dont le cinéma n’a cessé de dé/construire et de re/formater les personnages iconiques jusqu’à ce début du XXIe siècle.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

- ALTMAN, Rick, Film/Genre, London: British Film Institute Publishing, 1999.

- BARNIER, Martin, FONTANEL, Rémi, (éds.), Les biopics du pouvoir politique de l'Antiquité au XIXe siècle: hommes et femmes de pouvoir à l'écran, Aléas (cinéma), Lyon : 2010.

- BERGER, Doris, Projected art history: biopics, celebrity culture, and the popularizing of American art, New York:

Bloomsbury Academic, 2014.

- BINGHAM, Dennis, Whose Lives Are They Anyway? : The Biopic as Contemporary Film Genre, New Brunswick, NJ: Rutgers University Press, 2010.

- BOURGET, Jean-Loup, NACACHE, Jacqueline (éds.), Le Classicisme hollywoodien, Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2009.

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- BURGOYNE, Robert, The Hollywood Historical Film, Wiley-Blackwell, 2008.

- CUSTEN, George, F., Bio/Pics: How Hollywood Constructed Public History, New Brunswick, NJ: Rutgers University Press, 1992.

- DENZEL DE TIRADO, Heidi, « Les biopics des femmes fortes: réécriture biographique des femmes fortes » in BÖHM, Roswitha, GREWE Andrea, ZIMMERMANN, Margarete (éds.), Biblio 17, volume 179, Siècle classique et cinéma contemporain, 2009.

- FONTANEL, Rémi, Biopic : de la réalité à la fiction, CinémAction n° 139, Condé-sur-Noireau : Editions Corlet, 2011.

- MENEGALDO, Gilles, STOKES, Melvyn (éds.), Cinéma et histoire, Paris: Michel Houdiard, 2008.

- MOINE, Raphaëlle, Les genres du cinéma, Paris: Nathan, 2002.

- NEALE, Steve, Genre and Hollywood, London & New York: Routledge, 2000.

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Palgrave Macmillan, 2013.

- ROSENTHAL, Alan, From Chariots of Fire to the King's Speech: Writing Biopics and Docudramas, Carbondale: Southern Illinois University Press, 2014.

- SHELDON, Harvey, The History of Hollywood Musical Bio Pics, Createspace Independent Publishing Platform, 2010.

- STARFIELD, Penny, Femmes et pouvoir, CinémAction n° 129, Condé-sur-Noireau : Editions Corlet, 2008.

CONTACT ET INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES

Taïna Tuhkunen: taina.tuhkunen@univ-angers.fr. Tél.: 06 19 91 34 83.

CRILA:

http://www.univ-angers.fr/fr/recherche/unites-et-structures-de-recherche/pole-ll-shs/crila.html

http://www.univ-angers.fr/fr/recherche/unites-et-structures-de-recherche/pole-ll-shs/crila/civilisation-et-arts- visuels.html

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