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150 e anniversaire de la guerre de Les lieux de mémoire du Val-de-Marne. Notice

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Texte intégral

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Clio 94

Comité de liaison des sociétés d’histoire, d’archéologie et de sauvegarde du Val-de-Marne

150e anniversaire de la guerre de 1870-1871 Les lieux de mémoire du Val-de-Marne

Notice

Commune :

Créteil

Nom et coordonnées du rédacteur :

M.A. JURGENS / maj9413@sfr.fr / 06 34 22 39 33 Nom de la structure :

Les Amis de Créteil, société d’Histoire et d’Archéologie Contact (courriel) :

contacts@amis-de-creteil.fr

Dénomination du lieu Nom officiel :

Monument du Général Lacharrière Autres noms d’usage :

Monument du Général Ladreit de Lacharrière

Monument commémoratif des combats du Mont-Mesly (lettre 1892) Informations sur le lieu

Origine du lieu (décisionnaire, lancement du projet, motivation, discussions) : 14 mai 1891 :

Suite à une proposition faite par l’un de ses membres concernant l’érection d’un monument à la mémoire du Général Lacharrière et après étude de la commission des travaux dont voici la conclusion :

« La commission, s’inspirant de l’idée patriotique qui a guidé l’auteur de la proposition est convaincue qu’en effet, il est on ne peut plus intéressant de glorifier le courage des soldats qui sont morts pour la patrie et de rappeler à la génération future la belle conduite de ces victimes du devoir. C’est réellement, en perpétuant le souvenir de ces héros, que la France apprendra à sa jeune armée et aux citoyens, qui maintenant sont tous appelés sous les drapeaux, que les

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Français n’ont pas dégénéré, et qu’à l’occasion, ils savaient défendre leur pays et mourir pour la Patrie1. »

le conseil municipal décide de réunir la somme nécessaire en : -ouvrant une souscription départementale,

-affectant 500 Francs du budget communal,

-en faisant part de ce projet aux Conseils municipaux de la Seine, au Conseil général, au gouvernement, aux sénateurs et députés du département et à la famille du Général Ladreit de Lacharrière.

29 mars 1893 :

Délibération du conseil municipal concernant le financement du monument dont le coût total s’élève à 7 800 francs. 5 600 francs (souscription et part citée du budget communal) sont acquis. Bien que le sculpteur (M. Fournier) et l’architecte (M. Guyon) offrent gracieusement leur travail, et que le bronze et la fonte nécessaires au buste soient donnés par la famille du Général, il reste 2 200 francs à trouver : un crédit de 1 200 francs est sollicité de

« l’administration supérieure ». Les 1 000 francs restent à trouver sans compter les dépenses dues à la fête d’inauguration2.

Après un vote nominal, le financement est voté par 12 voix pour et 9 contre.

Inauguration du lieu (date, organisation, invités, assistance, déroulement) : 27 mai 1894 :

Voici une partie du récit de l’inauguration officielle rédigé par M. D’Albigny, rédacteur-en- chef du Patriote de l’Ardèche qui était « venu tout exprès à Paris »3 pour y assister :

« Dimanche 27 mai, la petite ville de Créteil, chef-lieu de canton du département de la Seine, dont la longue et double file de coquettes maisons s’allonge indéfiniment, pour ainsi dire, sur les deux côtés de la grande route de Paris à Bonneuil, avait revêtu un air de fête.

Sa grande rue était encombrée d’équipages, de troupes, d’une foule de visiteurs étrangers accourus dans ce bourg hospitalier pour assister à l’imposante et touchante cérémonie qui devait y avoir lieu ce jour-là, et à laquelle toute la population s’était associée avec un entrain des plus significatifs.

C’était, en effet, le jour marqué pour l’inauguration solennelle du monument patriotique élevé, par souscription nationale, au centre de Créteil, à la mémoire du Général Ladreit de Lacharrière, notre compatriote illustre et aux soldats tués au grand combat du Mont-Mesly, le 30 novembre 1870, en défendant contre l’armée allemande cette ville et sa région, si cruellement éprouvées par l’invasion.

Après la guerre, Créteil, à peu près réduite en cendres, dut être reconstruite à nouveau, et elle présente aujourd’hui l’aspect d’une ville de fraîche date, où rien ne survit du passé qu’un

1 Archives municipales de Créteil, D1/13, 14/05/1891

2 Arch. mun., D1/13, 07/04/1894, « Un crédit de 1 000 francs est ouvert sur les fonds libres du présent exercice pour faire face aux frais d’inauguration du monument. »

3 Arch. mun., 17-43, Le Général LADREIT DE LACHARRIÈRE, 1806-1870, pp. 64-70, Imprimerie BERGER- LEVRAULT et Cie, 1894.

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douloureux souvenir des jours d’épreuve et de ruine, et un généreux sentiment de gratitude pour ceux qui l’ont héroïquement défendue au péril de leur vie.

Une large part d’honneur et de fière joie revenait à l’Ardèche dans cette fête militaire où allait être glorifié l’un de ses enfants.

La cérémonie d’inauguration était fixée à trois heures de l’après-midi et déjà bien avant l’heure marquée, tramways, chemin de fer, bateaux à vapeur, services de voitures et d’équipages, avaient versé dans la ville des flots d’invités, de notables et de curieux amenés là par un même sentiment de devoir et de patriotique intérêt, et malgré un temps froid et maussade, plein de menaces d’orage, la foule était énorme. Elle se concentrait soit à la mairie, d’où partait le cortège officiel ayant la municipalité de Créteil à sa tête, soit dans les tribunes élevées en face et de chaque côté du monument.

Ce dernier s’élève sur le boulevard de Paris, en face du champ de bataille. C’est une pyramide tronquée avec soubassements sur socle dont l’un supporte le buste du général Ladreit de la Charrière.

(inscriptions voir ci-dessous)

Un juste tribut d’éloge est dû aux auteurs de ce monument, MM. Fournier, statuaire, et Guyon, architecte, d’abord, parce qu’ainsi que l’a dit M. le Préfet de la Seine, "ils n’ont voulu d’autre rémunération que l’honneur d’y arracher leur nom" et ensuite parce que leur œuvre est très remarquable. M. Canard, de Saint-Maurice, à qui a été confiée l’entreprise, d’après les dessins de M. Guyon, ne doit pas non plus être oublié.

On ne doit pas seulement louer le conseil municipal et la municipalité d’avoir conçu l’idée de ce monument, de l’avoir menée à bien, mais aussi et tout particulièrement MM. Palade, maire, Boillet et Duvau, adjoints, MM. les commissaires de la fête, de l’excellente organisation qu’ils ont sue lui donner.

L’édicule repose sur un tertre gazonné, recouvert de cuirasses, et aux quatre angles duquel de petits canons de campagne dorment sur leurs affûts. Derrière le monument s’élèvent quatre grands mâts ornés d’oriflammes et de trophées militaires du plus heureux effet.

Pendant la cérémonie qui va s’ouvrir, le pied du monument est entouré par la garde du drapeau du 29e bataillon de chasseurs à pied, chargé de rendre les honneurs militaires, et par une délégation de l’école militaire de Saint-Cyr à laquelle avait appartenu le général et à laquelle appartient son petit-fils, M. Jules de Lacharrière, fils aîné de M. Paul de la Charrière.

A trois heures, on signale l’arrivée du préfet de la Seine, M. Poubelle, au-devant duquel des portent le maire de Créteil, les personnages officiels et les membres du Parlement déjà présents, qui font cortège à M. Poubelle jusqu’à la place qu’il doit occuper dans la tribune d’honneur comme président e la cérémonie, ayant à sa droite M. Palade, maire de Créteil, et les sénateurs de l’Ardèche MM. Saint-Prix, Chalamet, Pradal ; à sa gauche, M. Mézières, député de Meurthe- et-Moselle, membre de l’Académie française, MM. Fougeirol, Dindeau, Sauzet, députés de l’Ardèche, le général Servais, ainsi que des sénateurs et députés d’autres départements. Etaient également présents : MM. Laurent, secrétaire général de la préfecture de police ; Leroux, directeur des affaires départementales ; Defrance, chef du personnel ; Hatier, ingénieur en chef du département ; Dr Dumesnil, etc.

Autour de la tribune prennent place le conseil général de la Seine et le conseil municipal de Créteil.

Avant de s’asseoir, M. le Préfet de la Seine offre ses hommages à Mme Jules de Lacharrière, veuve du général, à sa fille, Mme Paul de Lacharrière, et aux représentants de la famille placés

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au premier rang, MM. le Dr Jules de Lacharrière, Paul et Charles de Lacharrière, accompagnés de tous les leurs.

Le ministre de la guerre, le gouverneur de Paris, le maréchal Canrobert sont représentés par des officiers d’ordonnance délégués à cet effet, et dans l’assistance officielle nous remarquons aussi le colonel et une délégation du 13e d’artillerie, des officiers supérieurs d’infanterie et de cavalerie, des officiers instructeurs à Saint-Cyr, etc.

En outre des délégations officielles de l’armée, des grandes administrations publiques, des corps élus du département de la Seine, de nombreux amis de la famille Lacharrière avaient voulu assister à cette cérémonie et s’associer par leur présence à l’hommage solennel rendu à l’un des membres de cette famille. Parmi eux nous avons remarque MM. Cazelles, conseiller d’État, ancien directeur de la sûreté générale, ancien préfet de Marseille : le général de division de Polhes ; le colonel Rosenwald ; le chef d’escadron de gendarmerie Chauvelot, etc.

La Société amicale des Ardéchois est là également, représentée par une nombreuse délégation de ses membres que l’on distingue à l’insigne émaillé de bleu qu’ils ont arboré et que nous voyons étinceler à la boutonnière de MM. Danet, le commandant de Bernardy, Dr Lesour, etc.

Elle dépose au pied du monument une fort belle couronne de fleurs naturelles ornée de rubans.

M. le Préfet de la Seine ayant déclaré la séance ouverte, le buste du général, jusque-là voilé, est découvert aux applaudissements de l’assemblée et de la foule, et aux accents de la Marseillaise jouée par la musique de Créteil.

M. le Maire Palade prend le premier la parole : en termes pleins de cœur, il remercie le comité d’organisation, les pouvoirs publics, les artistes auteurs du monument, les souscripteurs, d’avoir contribué avec tant d’empressement à glorifier les morts du Mont-Mesly, et en terminant rend un touchant hommage à la veuve et au petit-fils du général de Lacharrière. (…) »

Après le discours de M. Palade viennent ceux de M. Mézières, membre de l’Institut et ami de la famille, de M. Poubelle, préfet de la Seine, et de M. Danet, président de la Société amicale des Ardéchois.

« Après la cérémonie, les troupes défilèrent devant le monument en rendant les honneurs, le cortège officiel était reconduit à la mairie et chacun prenait congé de la municipalité après un lunch fort gracieusement offert par M. Palade. »4

Emplacement du lieu -localisation initiale :

15 septembre 1892 : Le conseil municipal, débattant du lieu d’érection du monument, souhaitant que celui-ci soit le plus proche possible de l’endroit où s’est déroulée l’action et qu’il soit visible par tous, approuve la décision selon laquelle le monument sera placé entre deux arbres de la Grande rue (actuelle rue du Général Leclerc) dans l’axe de la rue des Sablières (devenue rue Gabriel Péri) menant au Mont Mesly. Le visage du Général est tourné vers le Mont Mesly.

-autre localisation :

Dans un courrier daté du 10 novembre 1937, adressé à Monsieur le préfet de la Seine, M.

Blanchard, maire de Créteil, rappelle l’arrêté préfectoral du 19 mai 1893, autorisant la commune de Créteil à élever le monument à la mémoire du Général LADREIT de LACHARRIÈRE sur le trottoir gauche de la Grande Rue (alors RN 19) au droit de la rue de la Sablière et demande le retrait de cette autorisation (qui était assortie d’une redevance annuelle de 1 franc, par la suite

4 Ibidem, p. 84.

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portée à 10 francs) car le monument a été transféré, suite à des projets d’agrandissement, courant décembre 1935, dans l’avenue de la République.5

-adresse actuelle :

Il semble y être resté jusqu’en 1970, date anniversaire du centenaire de la mort du Général6 où il fait retour vers son lieu d’origine, face à la rue Gabriel Péri mais s’installe sur le trottoir opposé qui sépare la Grande Rue de l’avenue Pierre Brossolette (D 19). Une lettre7 de remerciements émanant du petit-fils du Général, Jacques de Lacharrière, évoque l’invitation qui lui a été faite de s’associer, lors des cérémonies du 11 novembre, à la célébration du souvenir autour du monument revenu à l’emplacement où son arrière-grand-père fut mortellement blessé.

Mme Béatrice de Lacharrière avec ses trois frères et M. Plantier, président des Ardéchois ont assisté à la cérémonie du 11 novembre 1970.

Un déplacement, lançant le monument à l’assaut du Mont Mesly, avait été envisagé courant 2009 mais a rapidement été oublié8

Réalisation du lieu (architecte, sculpteur, fondeur, marbrier, etc. ; durée et coût du chantier) : Le monument a été conçu par l’architecte Georges Guyon (1850-1915), et le buste (de 1894) a été sculpté par le statuaire Paul Fournier (1859-1926). M. Canard, entrepreneur, en a assuré la réalisation. Tous ont œuvré gratuitement9.

« La stèle de pierre, dont la forme rappelle celle d’un obélisque, est haute de sept mètres. La partie supérieure de la façade principale est décorée d’une branche de laurier, d’une épée et d’un médaillon portant les lettres RF. Le buste du Général, en bronze, est mis en valeur sur le socle (qui porte l’inscription citée plus bas). Une palme et une croix de guerre, surmontées d’un nœud complètent l’hommage au Général »10.

Description des états intermédiaires éventuels (destructions, ajouts, remplacements) :

Dans les premières années du XXème siècle, certaines délibérations du conseil municipal évoquent les problèmes d’entretiens du monument : du nettoyage proprement dit à l’empêchement des dégradations dûes aux jeux des enfants par l’établissement « d’une grille en fer forgé et la plantation de fleurs ou arbustes à basses tiges »11.

Vous remarquerez sur l’une des cartes postales anciennes numérisées deux inscriptions dont on peut supposer le caractère publicitaire sur les blocs de pierre entourant le monument12.

Le 15 avril 1902, le maire, M. Geffroy, fait placarder dans sa ville un arrêté interdisant spécifiquement l’affichage sur le monument commémoratif du Général Lacharrière ; les contrevenants seront punis d’une amende de 5 à 15 francs13.

En 1913, « considérant que les talus gazonnés formant la base du monument commémoratif des combats du Mont Mesly sont constamment dégradés par les enfants qui s’amusent à les gravir »,

5 Arch.mun. Créteil, M 1/8, 1893-1937. L’arrêté sera rapporté en date du 19 mai 1938.

6 Arch.mun. Créteil, D 1/42, 14/09/1970, évocation « du problème du déplacement du Monument du Général de Lacharrière, qui se fera en accord avec le Comité d’Entente des Anciens Combattants ».

7 Arch. mun., Créteil, I 1/90

8 Madeleine JURGENS, Un monument voyageur, Le Petit Massueux, n° 88, automne 2008-hiver2009, Les Amis de Créteil, pp 6-9.

9 Cf. se reporter au texte de la note 3.

10 Laurence Elisabeth DUJANCOURT, Georges Guyon, architecte de l’élégance et bâtisseur au grand cœur, éd.

Autant que me porte le temps, 2019, p 116.

11 Arch. mun., Créteil, M 1/8, 1893-193, séance du 2 juin 1900, délibération n°27.

12 Voir la numérisation de l’agrandissement.

13 Voir partie Documentation, numérisation de l’affiche, Arch. mun., Créteil, M 1/8, 1893-1933.

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le conseil municipal décide « de faire exécuter les travaux utiles à la substitution du tertre existant au pied du monument par un ouvrage en maçonnerie 14 ».

Le 21 mars 1942, voici ce que le maire annonce au conseil municipal :

« Mademoiselle, Messieurs,

J’ai reçu le 9 janvier 1942, une lettre de M. le Secrétaire d’État à la Production Industrielle, me faisant part de la décision prise le 13 décembre 1941, d’enlever, en vue de la refonte, le buste du Docteur Monfray, bienfaiteur de la commune, et le buste du Général de Lacharrière, tombé au champ d’honneur, lors des combats du Mont Mesly pendant la guerre de 1870.

Le 13 janvier 1942, j’ai reçu une autre lettre précisant que le moulage des statues n’était pas possible15.

Enfin, M. Robert Dandois16 m’a fait parvenir une longue lettre de protestation dans laquelle il propose son concours pour récupérer une masse de métal équivalente pour sauver ces deux bustes.

A mon grand regret, il n’a pas été possible de donner suite à cette proposition et j’ai vu, avec émotion, le burin des ouvriers détacher de leur socle ces deux symboles de bienfaisance et de gloire militaire, mais auparavant j’ai fait prendre par M. Frelat17 des clichés de ces bustes ».

Dans un échange de lettres entre la Ville de Créteil et la Préfecture de la Seine (Direction des Beaux-Arts) entre 1943 et 1946 concernant le dédommagement financier accordé à la commune et calculé au poids du bronze : 30 francs le kg, on apprend que le buste du Docteur Monfray accusait les 31 kg et celui du Général, 73 kg18.

Description de l’état actuel :

Fin 2010, dans le cadre du programme de réaménagement de la rue du Général Leclerc, a été réservé un espace permettant la mise en valeur du monument. Avec le concours du comité de quartier, la Ville lui a rendu son intégrité en lui offrant un nouveau buste19 du Général Lacharrière.

Celui-ci a été façonné par le sculpteur Jean Cardot dont certaines œuvres ornent déjà Créteil : le monument de la Résistance (devant la Préfecture) et le monument de la Liberté (face à l’Hôtel de Ville).

La cérémonie d’inauguration eut lieu le 4 décembre 2010 en présence des descendants du Général Ladreit de Lacharrière.

Inscriptions :

Sur le fronton principal (sous le buste) :

A LA MÉMOIRE DU GÉNÉRAL LADREIT DE LACHARRIÈRE ET DES SOLDATS TUÉS AU COMBAT DE MONT-MESLY

LE 30 NOVEMBRE 1870

14 Arch. mun., Créteil, 10 /05/1913, D 1/17, n°439.

15 Sachant que les frais de moulage devaient être assumés par le Service central de mobilisation des métaux non ferreux, seule la Commission départementale donnait l’autorisation.

16 Numérisation de la lettre de M. DANDOIS dans la partie documentation.

17 M. FRELAT était photographe dans la Grande rue.

18 Arch. mun., Créteil, M 1/8, 1893-1933. Cet échange soulève un point curieux : à qui appartenait la statue du Docteur Monfray ?

19 Malheureusement le visage du Général regarde la Marne et non plus le Mont Mesly…

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SOUSCRIPTION NATIONALE Sur le panneau de droite :

DIVISION DE SUSBIELLE

1RE BRIGADE, GENERAL DE LACHARRIÈRE 2E BRIGADE, GÉNÉRAL LECOMTE

21E RÉGIMENT D’ARTILLERIE, COMMANDANT MATHIEU 4E RÉGIMENT D’ARTILLERIE, COMMANDANT MATHIEU

2E RÉGIMENT DU GÉNIE, COMMANDANT HOUBIGAUT Sur le second panneau :

115E DE LIGNE, LIEUTENANT-COLONNEL CAYART 116E DE LIGNE, PANIER DES TOUCHES

117E DE LIGNE, GALLAND 118E DE LIGNE, DE BEAUFORT Usage du lieu (cérémonie officielle ou associative, évolution) :

En 1902, suite à un échange de lettres avec la 45ème section de la société nationale de retraite, les vétérans de l’armée de terre et de mer souhaitaient organiser une fête commémorative officielle et annuelle, avec l’apparat conséquent -musique et pompiers mis à disposition par la mairie au pied du monument- ce que refusa le conseil rappelant que « le monument commémoratif de Créteil est élevé à la mémoire de tous les soldats tués lors des combats du Mont Mesly ».

Un conseiller s’est d’ailleurs posé la question du « pourquoi cette section de vétérans a attendu huit années pour manifester ses sentiments patriotiques. On va à Champigny, on va au cimetière de Créteil, dit-il, et non au monument de Créteil »20.

Le conseil décida de ne pas organiser de fête officielle.

En décembre 1913, la Société des Ardéchois de Paris s’est rendue à Créteil afin de commémorer la mémoire du Général Ladreit de Lacharrière. Il y eut également une réception en mairie avec un vin d’honneur. Parmi les membres de cette société se trouvaient les enfants et petits-enfants du Général21.

Régulièrement, des gerbes sont déposées devant le monument lors de cérémonies du souvenir.

Documentation sur le lieu (numérisations jointes)

Sur ce plan de Créteil22, figurent le lieu originel d’installation (n°1) et le lieu de relégation (n°2). Le lieu actuel (sensiblement très proche du n°1) n’existe pas encore.

20 Arch. mun., Créteil, M 1/8, 1893-193, séance du 9 octobre 1902, et D 1/15 n°463 à la date.

21 Arch. mun., Créteil, 4/12/1933, D 1/24.

22 Fonds privé, le plan n’est pas daté mais, selon les dates de création de la ligne 13 du tramway, on suppose qu’il a pu paraître entre 1921 (création de la ligne) et 1935 (suppression définitive de la ligne). La ligne 13 reliait Créteil au Louvres en passant par Maisons-Alfort, Pont de Charenton, Porte de Bercy, Bastille et Rivoli.

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Plan, fonds privé.

Images anciennes (avec les crédits, si connus) : * Lieu n° 1 :

Entrée de Créteil

CPA, fonds privé.

- Monument sans puis avec protection.

CPA, fonds privé.

(le tertre de verdure s’abime)

- une CPA, voyagée de Créteil à La Havane (Cuba) qui montre un tertre gazonné mais certains plots en pierre portent des inscriptions.

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CPA, fonds privé.

* Lieu n° 2

1942 - Cliché Frelat - Mairie de Créteil.

Avenue de la République en 1935 et 1942. Le monument restera installé au fond jusqu’en 1970.

CPA, fonds privé.

Photographies actuelles (avec crédit) :

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- On peut constater la reprise de la partie frontale du monument supportant le buste dans un beau calcaire à entroques dont la couleur est en harmonie avec celles des dalles du petit jardin qui lui fait face (hors champ).

2020 - Clichés MAJ - Les Amis de Créteil.

Documents d’archives (avec les références) : - l’arrêté municipal évoqué

Archives municipales de Créteil, M 1/8, 1893-1933.

- la lettre émouvante de M. Dandois concernant la fonte des deux bustes.

Archives municipales de Créteil, M 1/9, dossier 1942-1946.

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Publications sur le monument (connues ou détenues par l’association) :

- Le Général LADREIT DE LACHARRIÈRE, 1806-1870, pp. 64-70, Imprimerie BERGER- LEVRAULT et Cie, 1894.

- Laurence Elisabeth DUJANCOURT, Georges Guyon, architecte de l’élégance et bâtisseur au grand cœur, éd. Autant que me porte le temps, 2019,

- Madeleine JURGENS, Créteil en son terroir, à travers rues et chemins, Les Amis de Créteil, Maury imprimeur, 2009, P 125-130.

- Madeleine JURGENS, Un monument voyageur, Le Petit Massueux, n° 88, automne 2008-hiver2009, Les Amis de Créteil, pp 6-9.

Informations complémentaires

Notice et documents à adresser à : societe.histoire.champigny@gmail.com

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