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Academic year: 2022

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aller

nicolas rithi dion

suivi d’un cahier de dix-neuf images

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ISBN 978-2-8145-0232-1 www.publie.net

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ALLER ...6

ALLER, 19 PHOTOGRAPHIES ...172

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Les lecteurs de feuilletons ne doivent plus s’attendre à l’intérêt certain qui résultait naguère des aventures at-

tachantes, dues à la liberté qui nous était laissée de peindre des scènes d’amour.

Gérard de Nerval

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Aller

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a musique, derrière le mur.

des volutes de voix suivies de lourdes vibrations.

après, c’est l’autoroute la plus coupante, comme un bain de silence ces voitures qui filent dans le blanc de l’été.

entre-temps, la musique, et la broussaille cette grande carrière le débarras les objets entassés épars les uns sur les autres choqués cassés pulvérisés les uns sous les au- tres, puis les tuyaux, les contreplaqués aux vieilles peintures par exemple découvert ce visage ce galbe cette chevelure court frisée noire entamée des cham- pignons du temps, la poussière de vieux aspirateurs en dépôt de dernière demeure, immobiles et broyés.

l

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cette musique, ces baffles connectées au sol, décharges derrière la butte. la voix noire, ce timbre aérien, un impact plus rapide que tout.

volutes qui proviennent, de là où bientôt le soleil. vo- lutes qui s’agrègent, puis ces planches en bois, ce vieux siège en cuir lacéré comme étaient lacérés les murs avant l’arrivée des bombes aérosols, les peintu- res brûlant la peau, les propulsions crevant l’oeil.

un homme, un chien au bout de la laisse, et c’est l’animal qui a l’air méfiant, retient quelque chose. ils remontent vers la butte, dans la broussaille, au-delà la carrière le dépotoir des pots d’échappement et plâtres ou autres haillons balancés.

voix qui fait place aux rythmes les plus durs, stricte- ment binaires, assénés, martelés sans retenu au milieu de l’été, comme sur une plage où non loin sont les ac- tivités dynamiques, les trampolines, les filets de volley et filets à gosses, les glacières ambulantes et visages bronzés.

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un sol, comme une place vide où s’entassent le rejeté, l’arriéré, les restes d’ornements peinturlurés délavés, métalliques et rouillés, luisants et décrépis.

les cailloux maintenant. la musique, après.

l’autoroute, après. et les éclats la lumière balayant la terre parsemée, la pierraille, les pyrites, le manganèse, le quartz réfléchissant, comme si on avait doré, argen- té, saupoudré à souhait. faire briller, du moins petit à petit le soleil depuis le mur.

se promènent. passent les hautes herbes et disparais- sent.

nulle part ils sont, mais uniquement des voix ce tin- tamarre ces élongations bientôt tremblotantes par le sol qui réceptionne et transmet. peut-être est-ce un attroupement saisonnier, après la butte, avant les panneaux d’autoroutes, les glissières pour le son et autres dérapages à contenir.

le dessus est dégarni et on observe les plaques de terre où plus rien ne pousse, le vert atrophié où les détritus

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sont. ce sont des carcasses, des moellons, des bouts de jambes de véhicules de rien du tout, ou encore cette tentative de tente avec la bâche contre l’arbre, les mobiliers pour cénacles en plein air, les portes à l’horizontale sur les bidons improvisant tables à dé- jeuner avant jeux de cartes et autres paris. une ficelle pend des branches exsangues. une planche d’un blanc mat est adossée au tronc. personne. un bus. quelques voitures. sur cette seule route contournant la brousse.

les briques concassées, les feutrines, les caisses noirâ- tres, les tapis de goudron pour revêtement cabane.

c’est l’allure d’une décharge et ils ont trouvé à instal- ler leurs amplis, dans cet espace qui s’annonce minus- cule après la petite colline où l’autoroute semble tout aspirer, fusionner, nettoyer, dans son couloir à boli- des. alors peut-être un cabanon, ou un camion, ou un camping-car, mais pas beaucoup plus, pas beaucoup plus grand, après.

la nuit, une personne pour actionner les bandes, jouer des platines, et personne pour contredire. un squatt, un bastion pour la musique. association, initiative lo-

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cale, entente tacite entre riverains, aire collégiale pour relégation musique.

s’il y a la butte, et l’autoroute, l’autre dernier côté c’est le cimetière, son pan de mur. un an et les déchets se multiplient, les avis de démolition, ceux de cons- truction, les centres commerciaux fleurissant, s’hypertrophiant, on défriche on ordonne creuse et battit les routes, on plante les panneaux d’entreprise, d’hypothèque, de bureautique, on ouvre la circula- tion, on ouvre les maisons abandonnées, on retourne les jardins abandonnés, on brûle quelque chose d’une voiture, on joue, on crie, on fouette on se réunit, et derrière les premières strates de sons, les premières gammes cuivrées, l’éclectisme d’un meneur de dis- ques, le savoir du collectionneur qui se fait entendre en filigrane, mélange les époques, injecte, souffle, sé- lectionne les ondes des plus dérangeantes aux plus suaves ou surannées. l’autoroute est ce blanc fluide qui traverse, ce concentré qui décape, cette marge in- vincible qui avance, ce vertigineux silence maîtrisé, ce quelque chose qui continûment travaillerait à absor- ber tout bruit, tout son un peu impérieux.

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bus. voitures. un camion ralentit au niveau du tour- nant. l’homme sort de la portière avant droite, fait le tour de l’engin tout en regardant les rares masses acti- ves. il est rejoint par l’autre passager qui lance les mêmes regards de biais vers la brousse. ils sont à dé- charger, en bas de la butte. ils y vont lentement, en habitués des lieux et des marchandises à lourder. ils sont deux, un qui conduit, l’autre qui connaît. ils font régulièrement de petits tas, se relayent parfois avec d’autres fins pratiquants du volant et des regards biais, cependant que les objets de la relégation s’étendent, pullulent, s’amassant comme l’écume jaune repoussant, les algues pourries.

des bandes magnétiques cerfs-volants à ras du sol, des torchons secs de leur dernière immersion, une com- binaison dans sa totalité grise à fermetures zippées blanches, et tout ce que eux ils reniflent lorsqu’ils sont de sortie, à la tombée de la nuit, de leurs terriers un peu partout disséminés, l’œil maraud en pointe.

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le poteau drapeau du groupe principalement acheteur créancier monopolisateur a ce tintement de mât des ports par vent calme. ici on avance sans conviction, sans eau. l’unique source serait cette cerise par trop âcre au palais, ces mûres sauvages, mais autant presser la pulpe de n’importe quoi qui coulerait dans la bou- che, autant lécher la rosée de l’aube.

des câbles, des transistors, des tessons. quelques fleurs, liserons, tiges accrocheuses, des espèces com- munes, grasses, des chardons, des épines, un parterre tenace embrassant les dénivelés, les produits terreux, les creux, et les murs où se meurt après s’être pendue une joubarbe.

la scabieuse et ses boules blanches, la giroflée des du- nes, l’oyat, et parfois la grande camomille. les orties fouillées du pied. un marigot.

la voie rapide comme un jet d’eau où tout se coupe, disparaît sous le massicot à lourde charge comme sous la lance pompier ou la projection tubulaire qui gri- gnote la pierre des cathédrales, le moindre des sons

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émis comme absorbé, tombant au puit, au siphon des résonances. courbe du bruit blanc, feutré, décalqué, délavé. couloir des courants forts où la main ne se ris- que.

terrain des annuelles, des bisannuelles. territoire des vivaces. friche où flirtent le liseron et la tôle, fricotent le pare-chocs et la plus teigneuse des mousses.

un isolant.

un boulevard – chemin des Vignes – longeant la zone industrielle les camions la déchetterie les préfabriqués la laisse du chien qui se tend de ses aboiements les sacs blancs déchirés flottant sur les barbelés la route goudronnée légèrement bombée que nappe un der- nier soleil à l’horizon via les poteaux d’ombre les iso- lateurs les voitures ne s’arrêtant jusqu’à la prochaine zone pavillonnaire les camions les déchargements les silos et la gare non loin qui bourdonne.

un canal et tout de suite les usines aux fenêtres comme soufflées avec ces grands tissus bouffants aux

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allures de lianes à s’échapper, maintenant déchetterie avec excavatrices et bennes et papiers volants. pas d’autres expédients, ni autres tentatives d’occupation.

une gare de triage.

au bout, l’autre pan de ville poursuit où au-delà le mur on tourne.

sur le poteau d’acier chromé est le bracelet en carton annonçant d’une simple flèche la direction pour le mariage, avec les deux prénoms pleins d’innocence.

Pont de la Folie. elle traverse au rouge piéton, passe devant les voitures.

un carrefour rentre-dedans.

parc élevé à quitter le bruit des moteurs, laisser les ronrons d’en bas, la soûlerie unanime.

- Pont de Pierre -. Pantin. Bobigny. Pantin. La Cour- neuve. Les Lilas. Romainville. Drancy. Aubervilliers.

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l’Ancienne gare de Bobigny. le parc de Romainville.

le Cimetière musulman. le Cimetière parisien de Bo- bigny Pantin. Les 4 Chemins. Les Courtillières.

Ourcq. Pont de la Folie.

itinéraire embardée où s’enfilent les noms-pancartes, ces spectres revenant par fournées, barrés ou pas : Bobigny Pantin Aubervilliers La Courneuve Auber- villiers Pantin La Courneuve St Denis Le Bourget Drancy Bobigny Romainville Les Lilas Romainville Noisy-le-sec Rosny-sous-bois.

et en sous couches directrices, les noms de Pont de Pierre, Pont de la Folie, Canal de l’Ourcq, Z.I. les Vi- gnes, Les Courtillières, Les Quatre-Chemins, Cime- tière musulman, Cimetière parisien de Bobigny Pantin, Les Vignes, La Folie, Les Bas-pays, Fort de Rosny.

puis N3, N186, A1, A3, A86.

un chat blanc galeux, miaulant à vide, les yeux vitreux injectés de rouge, dans une sorte de génuflexion ma-

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ladive, prostré à même le goudron cancérigène, ou peut-être sur un bout de carton humide, mais chat éméché, chat abattu.

et on monte observer qu’à l’horizon opposé il y a même possibilité d’élévation sur cet espace travaillé étiré gondolé à sarclé perforé fissuré pour être à nou- veau abandonné déboulonné balancé. ce grand plat où tout un monde est domicilié.

hors gabarit déviation obligatoire.

quelques miettes de pare-brise scintillant au sol. le jaune opaque que l’orage distille. et la charge a passé quand la boue ruisselle, les rivières dorées fuient au bitume. le décor est pour partir. grandes distances du pont, grandes masses, grands poteaux, où on se pro- jette, où les deux gars ont calé leur mobylette, sont en rade de cigarettes, attendent la compagnie des se- cours, attendent, jettent un œil sur les hautes tours des Lilas, vers le fort, ou vers les prouesses d’architec- ture que dessine un entrepôt au loin.

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on sait le canal non loin où au matin virginal ils vont, certains courent, certains récupèrent, certains ac- compagnés du mignon rottweiler.

grandes distances du pont. largeur, hauteur, profon- deur où on est comme dans ces allées, ces mails vers la mer.

méchantes cartouches plombant le pare-brise où l’essuie-glace n’a pas le temps de s’actionner dans ce déferlement, ce coup d’eau prémédité d’on ne sait d’où.

rideau jaune où les roues s’emmêlent. hérissement du bitume.

douilles vidées, comme ces insectes pulvérisés qui ne sont plus que giclures à même le vitrage. la ville bal- lottée comme passée à la laverie automatique, à l’essorage instantanée, au rouleau compresseur. la ville fripée, gondolée, presque dépecée comme on équarrie les animaux.

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une usine d’incinération.

distances du pont : où il s’agrandit à mesure qu’on arpente. pont de la N3, avec voie piétonne, grillage contre le vide. et sous le pont cette décharge où ils vi- vent dans leurs aménagements de rien, leurs fragilités qui requièrent la plus solide et immémoriale atten- tion aux intempéries, aux frasques du dehors, aux prédateurs fugitifs. pour les ablutions on a l’Ourcq, cette donation napoléonienne de premier ordre.

et ce bleu-gris où l’orage est en germe, ce bleu qu’il nous faudra décrire faute de pouvoir jamais rejoindre ce qu’il aura été, un ciel pesant que les lumières acides de la ville semblent percer par endroits mais que l’on ne peut pas davantage percer que le brouillard qui rend si spectaculaire (à nous passagers) les atterrissa- ges forcés (où après un blanc-gris qui s’appesantit au hublot c’est immédiatement la piste et les roues qui adhèrent, rebondissent), ou le brouillard qui retarde les envols alors que dansent les feuilles dans un son de grêle, sur des bouts de bitume qui renvoient des lueurs de lumière, à côté d’une poubelle renversée,

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des feuilles foulées par des hommes gesticulant des bâtons fluorescents à bout de bras.

et ce ciel qui renvoie momentanément au bombe- ment de la chaussée, n’en est plus, du moins selon le jeu de balance des couleurs, strictement opposé, puis- qu’on peut également faire le chemin inverse, aller du bas vers le haut, et observer à loisir les mêmes teintes en correspondance.

sur fond d’un ciel fortement lumineux le feu de signa- lisation n’est plus qu’une pastille rouge ou verte et sans éclats. c’est au soir qu’on le voit relancer ses rayons attractifs.

munis de nos éprouvettes à sensation (les voitures), on va dans les claires et saumâtres directions, plongés en tous sens, veillant de nos yeux globuleux qui sui- vent machinalement les pylônes en chas d’aiguille et tout le paysage qui se débobine.

de l’escrime où on est avec les mots, les nôtres, ceux des publicitaires, on est passé à l’escrime des yeux

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combatifs ou sur le banc de touche lorsque non dé- fensifs et apeurés, de têtes faisant la gueule et où on se trouve soi-même pour menacés, ou alors on baisse la garde car celui-ci sourit, tous les traits alentour se sont détendus et alors c’est l’accalmie, l’horizon pro- mis à lire comme sur certains chers regards réceptifs, tout attentionnés, dévolus à l’autre qui s’y jette aveu- glément comme en pays ami.

ponts. pont de Stains. canal St Denis. pont de Pierre.

pont de la Folie. canal de l’Ourcq. pont échangeur.

pont massif brillant. du béton comme de l’acier. et pont embranchement N3 menant au Cimetière pari- sien (Pantin Bobigny), longeant l’Ourcq, longeant la Z.I. les Vignes, le Cimetière musulman, pont de Pierre, non loin de l’Ancienne gare de Bobigny.

et selon la mécanique antique de nuages, lente et as- surée à l’instar des vannes actionnées d’une écluse, tout s’ouvre afin que se déversent les rayons bleus et jaunes de l’embellie. ça nage là-haut, dans ce temple du déluge inversé, suspendu, où le blanc pur sans substrat éclate en mille rivières arborescentes au sein

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des vapeurs grises, sans jamais nous lâcher une seule goutte de ce bain de soleil retenu. on est d’autant plus en admiration qu’il semblerait que l’on joue de bonne sorcellerie à contempler au sec un ballet aqua- tique fait pour mouiller.

pare-brise de la voiture-serre. carrosserie brûlante.

passage de l’ombre molle à l’ombre saillante, ciselée, puis la palpitation retombe dans l’indistinction géné- rale, l’uniforme camaïeu où ne s’affichent plus au- cune délimitation, les francs treillis noirs comme gommés, étalés, ou plutôt brusquement raflés comme n’ayant jamais apparus et il faut tant de mains oc- cultes pour s’occuper de tant d’ombres volages, échappées, rétamées.

amas de fer rouillé couleur bois.

chiffon noué au fil électrique et qui fait penser à une culotte.

ciel d’Etretat qui par reproduction reste inchangé, les mêmes nuages parsemés, les mêmes constructions de

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pierre blanche, même âpreté, même lenteur, même bleu.

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u loin c’est l’alternance du rouge orange vert, ou plutôt du vert orange rouge, orange rouge vert, rouge vert orange rouge vert.

coucher du soleil au bas, sur le trottoir un pot renver- sé, et une crème laiteuse qui dégouline. plus loin, les arbres, et la rosée du soir, les couleurs tamisées, puis le relais des couleurs artificielles, plus saillantes, moins savantes, plus électriques.

on garde le réel de noms ancrés dans le paysage. on gagne, enfin on ne perd pas trop à tourner autour de ces mots-piliers à la solidité frontale qui vaut bien ces panneaux de circulation sur lesquels ils (les mots) sont visibles.

la glaucière jaune, ou le pavot cornu : et on dira une sorte de coquelicot jaune pastel qu’on trouve sur les dunes, pétales graciles apparaissant au-dessus des ga- lets, dans les décombres, au bord des chemins.

a

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le sphinx colibri, ou sphinx bourdon d’Amérique : papillon mi insecte mi oiseau n’étant ni l’un ni l’autre pour être les deux à la fois, à l’allure remarquable comme ces hélicoptères capables de stationner en plein vol. noms d’hélicoptères : fennec, puma, cobra, lama, panthère, tigre, dragon, gazelle, écureuil, alouette, colibri, frelon, dauphin, libellule, papillon.

puis le Cheyenne, abandonné au profit de l’Apache, soigneusement gardé dans les réserves fédérales.

champion de conduite. une journée à conduire, de- venant si subtil, tendre et maniaque à tourner son vo- lant, travailler la boîte, passer les vitesses, relâcher la pédale d’embrayage, appuyer l’accélération, évaluer les distances, jauger les marges, les alinéas, s’aligner, jeter des coups d’œil aux rétroviseurs avec ce même détachement qu’on a à ignorer les panneaux, à ne plus se préoccuper que du lignage blanc, éventuelle- ment des catadioptres, à éviter avec précision les bou- ches d’égouts, les creux, les nids de poule, le tout sans heurts, si décontracté, subtil et maniaque, cependant qu’au soir il nous faut remplir le réservoir.

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