Erratum

(1)

HAL Id: jpa-00242410

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242410

Submitted on 1 Jan 1910

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Erratum - Sur les triplets magnétiques dissymétriques

A. Dufour

To cite this version:

A. Dufour. Erratum - Sur les triplets magnétiques dissymétriques. Radium (Paris), 1910, 7 (5),

pp.153-153. �10.1051/radium:0191000705015300�. �jpa-00242410�

(2)

153 ERRATUM

Sur les triplets magnétiques dissymétriques

Par A. DUFOUR

[École ^Normale Supérieure.

^-

Laboratoire de physique].

Une erreur ayant ^été ^commise ^au sujet ^{des lé-} gendes ^des photographies ^données ^il la page 75 d’un

précédent ^numéro ^{du Radium} (t. ^7, ^fasc. ^5, ^mars

1910), ^on ^trouvera ci-dessous ces mêmes photogra- phies ^avec ^leurs légendes rectifiées :

II

⁼

0 environ.

Fig 1.

Il

⁼

20000 emirou.

Fig. ^2.

Il

=

29 000 el1B il’on.

Fig. ^5.

ANALYSES

Radioactivité

Contribution à l’étude de la radioactivité du

potassium. -J. Elster etH. Geitel. (Phys.Zeilschr.,i1 ( I 910j 275-280).

^-

^Les ^auteurs font connaître quel-

ques expériences ^{venant à} l’appui des résultats de Camphell

et Wood, ^confirmés êt complétés par Henriot, touchant la radioactivité du potassium êt ^du rubidium. Ces deux métaux paraissent posséder ûne radioactivité faible, ^mais incontestable, laquelle ^ne peut s’attribuer à aucune impu-

reté radioactive connue.

Déjà ^avant ^la découverte de Campbell, ^les auteurs ont fait des ohservations qui s’interprètent très aisément dans

l’hypothèse d’une radioactivité du potassium. ^Il s’agit ^des

mesures de déperdition faites dans les mines de Stassfart : la

déperdition ^était ^très faible dans les mines de sel gemme, mais s’élevait brusquement lorsqu’on atteignait le tilcn de carnallite.

Depuis, ^les âuteurs ônt étudié des minerais provenant ^de Hedwigsbul’g êt ^de Vicnenburg (Harz). En suivant de

grandes quantités ^de ^matière pendant ^le traitement, ^{ils ont}

constaté que celui-ci n’amenait ^aucune concentration ou

perte d’activité. Les cristaux naturels et les sels commer-

ciauxont même activité spécifique. Cette activité ne diminue pas ^avec le temps ^d’une façon ^sensible.

Les essais de séparation chimique n’ont conduit à aucun

résultat positif. ^Pas plus ^que ^Henriot ^et ^Vavon, ^{MM. Elster}

et Geitel ne sont arrivés à obtenir des préparations ^con-

centrées. Ils ont essayé l’électrolyse fractionnée, ^la ^cristal-

lisation fractionnée des bitartrates et perchlorates, ^la préci- pitation fractionnée des fluosilicates, l’entrainement par le noir animal, l’hydrate ferrique, le soufre colloïdal.

Par une expérience ^en grand dans les mines de Vienen-

hurg ^ils ^ont confirmé l’absence de toute émanation.

Ils concluent à la très grande probabilité d’une radio- activité propre âu potassium êt âu rubidium. Si l’on se

range à ^cette manière de voir, ^il ^est ^certain qu’il ^{se sou-}

lève des difficultés au point ^de ^vue ^des ^idées généralement

admises sur la radioactivité. Comment se fait-il qu’ori ^ne

connaisse aucun produit ^de désintégration ^de ^ces ^éléments

radioactifs? Comment concilier leur instabilité avec leur faible poids atomique’? ^Leur rayonnement ^est-il homogène

et permet-il de conclure à une seule transformation? Au- tant de problèmes qu’on ^ne peut négliger êt qui âmèneront peut-être ûne modification partielle ^des conceptions ^classi-

ques. Léon BLOCH.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191000705015300

Erratum - Sur les triplets magnétiques dissymétriques

HAL Id: jpa-00242410

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242410

Submitted on 1 Jan 1910

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Erratum - Sur les triplets magnétiques dissymétriques

A. Dufour

To cite this version:

A. Dufour. Erratum - Sur les triplets magnétiques dissymétriques. Radium (Paris), 1910, 7 (5),

pp.153-153. �10.1051/radium:0191000705015300�. �jpa-00242410�

153

Sur les triplets magnétiques dissymétriques

Par A. DUFOUR

[École Normale Supérieure.

Laboratoire de physique].

Une erreur ayant été commise au sujet des lé- gendes des photographies données il la page 75 d’un

précédent numéro du Radium (t. 7, fasc. 5, mars

1910), on trouvera ci-dessous ces mêmes photogra- phies avec leurs légendes rectifiées :

II

0 environ.

Fig 1.

Il

20000 emirou.

Fig. 2.

Il

29 000 el1B il’on.

Fig. 5.

ANALYSES

Radioactivité

Contribution à l’étude de la radioactivité du

potassium. -J. Elster etH. Geitel. (Phys.Zeilschr.,i1 ( I 910j 275-280).

Les auteurs font connaître quel-

ques expériences venant à l’appui des résultats de Camphell

et Wood, confirmés et complétés par Henriot, touchant la radioactivité du potassium et du rubidium. Ces deux métaux paraissent posséder une radioactivité faible, mais incontestable, laquelle ne peut s’attribuer à aucune impu-

reté radioactive connue.

Déjà avant la découverte de Campbell, les auteurs ont fait des ohservations qui s’interprètent très aisément dans

l’hypothèse d’une radioactivité du potassium. Il s’agit des

mesures de déperdition faites dans les mines de Stassfart : la

déperdition était très faible dans les mines de sel gemme, mais s’élevait brusquement lorsqu’on atteignait le tilcn de carnallite.

Depuis, les auteurs ont étudié des minerais provenant de Hedwigsbul’g et de Vicnenburg (Harz). En suivant de

grandes quantités de matière pendant le traitement, ils ont

constaté que celui-ci n’amenait aucune concentration ou

perte d’activité. Les cristaux naturels et les sels commer-

ciauxont même activité spécifique. Cette activité ne diminue pas avec le temps d’une façon sensible.

Les essais de séparation chimique n’ont conduit à aucun

résultat positif. Pas plus que Henriot et Vavon, MM. Elster

et Geitel ne sont arrivés à obtenir des préparations con-

centrées. Ils ont essayé l’électrolyse fractionnée, la cristal-

lisation fractionnée des bitartrates et perchlorates, la préci- pitation fractionnée des fluosilicates, l’entrainement par le noir animal, l’hydrate ferrique, le soufre colloïdal.

Par une expérience en grand dans les mines de Vienen-

hurg ils ont confirmé l’absence de toute émanation.

Ils concluent à la très grande probabilité d’une radio- activité propre au potassium et au rubidium. Si l’on se

range à cette manière de voir, il est certain qu’il se sou-

lève des difficultés au point de vue des idées généralement

admises sur la radioactivité. Comment se fait-il qu’ori ne

connaisse aucun produit de désintégration de ces éléments

radioactifs? Comment concilier leur instabilité avec leur faible poids atomique’? Leur rayonnement est-il homogène

et permet-il de conclure à une seule transformation? Au- tant de problèmes qu’on ne peut négliger et qui amèneront peut-être une modification partielle des conceptions classi-

ques. Léon BLOCH.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191000705015300

[École ^Normale Supérieure.

Une erreur ayant ^été ^commise ^au sujet ^{des lé-} gendes ^des photographies ^données ^il la page 75 d’un

précédent ^numéro ^{du Radium} (t. ^7, ^fasc. ^5, ^mars

1910), ^on ^trouvera ci-dessous ces mêmes photogra- phies ^avec ^leurs légendes rectifiées :

Fig. ^2.

Fig. ^5.

^Les ^auteurs font connaître quel-

ques expériences ^{venant à} l’appui des résultats de Camphell

et Wood, ^confirmés êt complétés par Henriot, touchant la radioactivité du potassium êt ^du rubidium. Ces deux métaux paraissent posséder ûne radioactivité faible, ^mais incontestable, laquelle ^ne peut s’attribuer à aucune impu-

Déjà ^avant ^la découverte de Campbell, ^les auteurs ont fait des ohservations qui s’interprètent très aisément dans

l’hypothèse d’une radioactivité du potassium. ^Il s’agit ^des

déperdition ^était ^très faible dans les mines de sel gemme, mais s’élevait brusquement lorsqu’on atteignait le tilcn de carnallite.

Depuis, ^les âuteurs ônt étudié des minerais provenant ^de Hedwigsbul’g êt ^de Vicnenburg (Harz). En suivant de

grandes quantités ^de ^matière pendant ^le traitement, ^{ils ont}

constaté que celui-ci n’amenait ^aucune concentration ou

ciauxont même activité spécifique. Cette activité ne diminue pas ^avec le temps ^d’une façon ^sensible.

résultat positif. ^Pas plus ^que ^Henriot ^et ^Vavon, ^{MM. Elster}

et Geitel ne sont arrivés à obtenir des préparations ^con-

centrées. Ils ont essayé l’électrolyse fractionnée, ^la ^cristal-

lisation fractionnée des bitartrates et perchlorates, ^la préci- pitation fractionnée des fluosilicates, l’entrainement par le noir animal, l’hydrate ferrique, le soufre colloïdal.

Par une expérience ^en grand dans les mines de Vienen-

hurg ^ils ^ont confirmé l’absence de toute émanation.

Ils concluent à la très grande probabilité d’une radio- activité propre âu potassium êt âu rubidium. Si l’on se

range à ^cette manière de voir, ^il ^est ^certain qu’il ^{se sou-}

lève des difficultés au point ^de ^vue ^des ^idées généralement

admises sur la radioactivité. Comment se fait-il qu’ori ^ne

connaisse aucun produit ^de désintégration ^de ^ces ^éléments

radioactifs? Comment concilier leur instabilité avec leur faible poids atomique’? ^Leur rayonnement ^est-il homogène

et permet-il de conclure à une seule transformation? Au- tant de problèmes qu’on ^ne peut négliger êt qui âmèneront peut-être ûne modification partielle ^des conceptions ^classi-