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Chapitre 5  Travail & Énergie

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Chapitre 5 Travail & Énergie

Sidi M. Khef

Département de Physique EPST Tlemcen

16 décembre 2012

(2)

I. Travail

Dénition :

Le travail élémentaire dW eectué par une force~F sur une masse ponctuelle m pendant un déplacement élémentaire d~r est déni par :

dW =F~·d~r =|~F||dr~|cos(\~F,d~r) Son unité est le joule J≡[N m]

Le travail total W nécéssaire pour déplacer m le long d'un cheminC entre deux point A et B est :

W =

Z

C

~F·d~r = Z B

A

~F·d~r

(3)

I. Travail

Dénition :

Le travail élémentaire dW eectué par une force~F sur une masse ponctuelle m pendant un déplacement élémentaire d~r est déni par :

dW =F~·d~r =|F~||dr~ |cos(\~F,d~r)

Son unité est le joule J≡[N m]

Le travail total W nécéssaire pour déplacer m le long d'un cheminC entre deux point A et B est :

W =

Z

C

~F·d~r = Z B

A

~F·d~r

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I. Travail

Dénition :

Le travail élémentaire dW eectué par une force~F sur une masse ponctuelle m pendant un déplacement élémentaire d~r est déni par :

dW =F~·d~r =|F~||dr~ |cos(\~F,d~r) Son unité est le joule J≡[N m]

Le travail total W nécéssaire pour déplacer m le long d'un cheminC entre deux point A et B est :

W =

Z

C

~F·d~r = Z B

A

~F·d~r

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I. Travail

Dénition :

Le travail élémentaire dW eectué par une force~F sur une masse ponctuelle m pendant un déplacement élémentaire d~r est déni par :

dW =F~·d~r =|F~||dr~ |cos(\~F,d~r) Son unité est le joule J≡[N m]

Le travail total W nécéssaire pour déplacer m le long d'un cheminC entre deux point A et B est :

W =

Z

C

~F·d~r = Z B

A

~F·d~r

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I.1. Propriétés du travail

I Le travail est une grandeur scalaire, positive, négative ou nulle.

I Seule la composante de la force parallèle au déplacement intervient dans le calcul du travail.

I Le travail fourni par unité de temps est appelé puissance : dW

dt =~F·d~r

dt =F~·~v Son unité est la watt W≡[J s1]

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I.1. Propriétés du travail

I Le travail est une grandeur scalaire, positive, négative ou nulle.

I Seule la composante de la force parallèle au déplacement intervient dans le calcul du travail.

I Le travail fourni par unité de temps est appelé puissance : dW

dt =~F·d~r

dt =F~·~v Son unité est la watt W≡[J s1]

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I.1. Propriétés du travail

I Le travail est une grandeur scalaire, positive, négative ou nulle.

I Seule la composante de la force parallèle au déplacement intervient dans le calcul du travail.

I Le travail fourni par unité de temps est appelé puissance : dW

dt =~F·d~r

dt =~F·~v Son unité est la watt W≡[J s1]

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II. Énergie cinétique

II.1. Dénition

An d'accélérer une masse ponctuelle et l'amener à une vitesse dénie, on doit fournir du travail. Ce travail est alors emmagasiné dans cette masse ponctuelle sous la forme d'énergie cinétique.

W =

Z

F~ ·d~r = Z

~F·~vdt

= Z

md~v

dt ·~vdt = 1 2m

Z

d(~v·~v)

= 1

2m(v22−v12)≡EC2−EC1 avec EC = 12mv2 est l'énergie cinétique.

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II. Énergie cinétique

II.1. Dénition

An d'accélérer une masse ponctuelle et l'amener à une vitesse dénie, on doit fournir du travail. Ce travail est alors emmagasiné dans cette masse ponctuelle sous la forme d'énergie cinétique.

W =

Z

F~·d~r = Z

~F·~vdt

= Z

md~v

dt ·~vdt = 1 2m

Z

d(~v·~v)

= 1

2m(v22−v12)≡EC2−EC1

avec EC = 12mv2 est l'énergie cinétique.

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II. Énergie cinétique

II.1. Dénition

An d'accélérer une masse ponctuelle et l'amener à une vitesse dénie, on doit fournir du travail. Ce travail est alors emmagasiné dans cette masse ponctuelle sous la forme d'énergie cinétique.

W =

Z

F~·d~r = Z

~F·~vdt

= Z

md~v

dt ·~vdt = 1 2m

Z

d(~v·~v)

= 1

2m(v22−v12)≡EC2−EC1

avec EC = 12mv2 est l'énergie cinétique.

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II. Énergie cinétique

II.1. Dénition

An d'accélérer une masse ponctuelle et l'amener à une vitesse dénie, on doit fournir du travail. Ce travail est alors emmagasiné dans cette masse ponctuelle sous la forme d'énergie cinétique.

W =

Z

F~·d~r = Z

~F·~vdt

= Z

md~v

dt ·~vdt = 1 2m

Z

d(~v·~v)

= 1

2m(v22−v12)≡EC2−EC1

avec EC = 12mv2 est l'énergie cinétique.

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II.2. Théorème de l'énergie cinétique

W =EC2−EC1 ≡∆Ec

La variation en énergie cinétique d'une masse ponctuelle pendant un temps quelconque est égale au travail fourni à cette masse pendant ce temps.

II.3. Propriétés de l'énergie cinétique

I Le théorème précédent reste valable même si la force n'est pas constante.

I EC = 12mv2 mesure le travail nécessaire pour amener la masse m du repos à la vitesse v.

I l'énergie cinétique est toujours≥0.

I l'énergie cinétique dépend du référentiel par rapport auquel elle est exprimée.

I On dénit, également, une énergie cinétique de rotation

Ec = 122, où I est le moment d'inertie etω la vitesse angulaire.

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II.2. Théorème de l'énergie cinétique

W =EC2−EC1 ≡∆Ec

La variation en énergie cinétique d'une masse ponctuelle pendant un temps quelconque est égale au travail fourni à cette masse pendant ce temps.

II.3. Propriétés de l'énergie cinétique

I Le théorème précédent reste valable même si la force n'est pas constante.

I EC = 12mv2 mesure le travail nécessaire pour amener la masse m du repos à la vitesse v.

I l'énergie cinétique est toujours≥0.

I l'énergie cinétique dépend du référentiel par rapport auquel elle est exprimée.

I On dénit, également, une énergie cinétique de rotation

Ec = 122, où I est le moment d'inertie etω la vitesse angulaire.

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II.2. Théorème de l'énergie cinétique

W =EC2−EC1 ≡∆Ec

La variation en énergie cinétique d'une masse ponctuelle pendant un temps quelconque est égale au travail fourni à cette masse pendant ce temps.

II.3. Propriétés de l'énergie cinétique

I Le théorème précédent reste valable même si la force n'est pas constante.

I EC = 12mv2 mesure le travail nécessaire pour amener la masse m du repos à la vitesse v.

I l'énergie cinétique est toujours≥0.

I l'énergie cinétique dépend du référentiel par rapport auquel elle est exprimée.

I On dénit, également, une énergie cinétique de rotation

Ec = 122, où I est le moment d'inertie etω la vitesse angulaire.

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II.2. Théorème de l'énergie cinétique

W =EC2−EC1 ≡∆Ec

La variation en énergie cinétique d'une masse ponctuelle pendant un temps quelconque est égale au travail fourni à cette masse pendant ce temps.

II.3. Propriétés de l'énergie cinétique

I Le théorème précédent reste valable même si la force n'est pas constante.

I EC = 12mv2 mesure le travail nécessaire pour amener la masse m du repos à la vitesse v.

I l'énergie cinétique est toujours≥0.

I l'énergie cinétique dépend du référentiel par rapport auquel elle est exprimée.

I On dénit, également, une énergie cinétique de rotation

Ec = 122, où I est le moment d'inertie etω la vitesse angulaire.

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II.2. Théorème de l'énergie cinétique

W =EC2−EC1 ≡∆Ec

La variation en énergie cinétique d'une masse ponctuelle pendant un temps quelconque est égale au travail fourni à cette masse pendant ce temps.

II.3. Propriétés de l'énergie cinétique

I Le théorème précédent reste valable même si la force n'est pas constante.

I EC = 12mv2 mesure le travail nécessaire pour amener la masse m du repos à la vitesse v.

I l'énergie cinétique est toujours≥0.

I l'énergie cinétique dépend du référentiel par rapport auquel elle est exprimée.

I On dénit, également, une énergie cinétique de rotation

Ec = 122, où I est le moment d'inertie etω la vitesse angulaire.

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II.2. Théorème de l'énergie cinétique

W =EC2−EC1 ≡∆Ec

La variation en énergie cinétique d'une masse ponctuelle pendant un temps quelconque est égale au travail fourni à cette masse pendant ce temps.

II.3. Propriétés de l'énergie cinétique

I Le théorème précédent reste valable même si la force n'est pas constante.

I EC = 12mv2 mesure le travail nécessaire pour amener la masse m du repos à la vitesse v.

I l'énergie cinétique est toujours≥0.

I l'énergie cinétique dépend du référentiel par rapport auquel elle est exprimée.

I On dénit, également, une énergie cinétique de rotation

Ec = 122, où I est le moment d'inertie etω la vitesse angulaire.

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III. L'énergie potentielle

En général, une énergie qui ne dépend que de la position du corps dans l'espace et ne dépend pas de son mouvement est appeléeénergie potentielle.

III.1 Énergie potentielle gravitationnelle

L'énergie potentielle est une fonction des coordonnées de l'espace telle que la diérence entre ses valeurs initiale et nale soit égal au travail fourni au corps pour le déplacer d'un point à un autre.

Wgrav = Z

~F·d~r =~F·~r =mg(h2−h1)

=mgh2−mgh1

=EP2−EP1

avec EP =mgh est l'énergie potentielle gravitationnelle.

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III. L'énergie potentielle

En général, une énergie qui ne dépend que de la position du corps dans l'espace et ne dépend pas de son mouvement est appeléeénergie potentielle.

III.1 Énergie potentielle gravitationnelle

L'énergie potentielle est une fonction des coordonnées de l'espace telle que la diérence entre ses valeurs initiale et nale soit égal au travail fourni au corps pour le déplacer d'un point à un autre.

Wgrav = Z

~F·d~r =~F·~r =mg(h2−h1)

=mgh2−mgh1

=EP2−EP1

avec EP =mgh est l'énergie potentielle gravitationnelle.

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III. L'énergie potentielle

En général, une énergie qui ne dépend que de la position du corps dans l'espace et ne dépend pas de son mouvement est appeléeénergie potentielle.

III.1 Énergie potentielle gravitationnelle

L'énergie potentielle est une fonction des coordonnées de l'espace telle que la diérence entre ses valeurs initiale et nale soit égal au travail fourni au corps pour le déplacer d'un point à un autre.

Wgrav= Z

~F·d~r =F~ ·~r =mg(h2−h1)

=mgh2−mgh1

=EP2−EP1

avec EP =mgh est l'énergie potentielle gravitationnelle.

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III. L'énergie potentielle

En général, une énergie qui ne dépend que de la position du corps dans l'espace et ne dépend pas de son mouvement est appeléeénergie potentielle.

III.1 Énergie potentielle gravitationnelle

L'énergie potentielle est une fonction des coordonnées de l'espace telle que la diérence entre ses valeurs initiale et nale soit égal au travail fourni au corps pour le déplacer d'un point à un autre.

Wgrav= Z

~F·d~r =F~ ·~r =mg(h2−h1)

=mgh2−mgh1

=EP2−EP1

avec EP =mgh est l'énergie potentielle gravitationnelle.

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III. L'énergie potentielle

En général, une énergie qui ne dépend que de la position du corps dans l'espace et ne dépend pas de son mouvement est appeléeénergie potentielle.

III.1 Énergie potentielle gravitationnelle

L'énergie potentielle est une fonction des coordonnées de l'espace telle que la diérence entre ses valeurs initiale et nale soit égal au travail fourni au corps pour le déplacer d'un point à un autre.

Wgrav= Z

~F·d~r =F~ ·~r =mg(h2−h1)

=mgh2−mgh1

=EP2−EP1

avec EP =mgh est l'énergie potentielle gravitationnelle.

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Propriétés de E

P

I Cette relation n'est valable que si g est constante.

En réalité, pour la terre : g(h) =g0( Rt

Rt+h)2.

I Ep n'est dénie qu'à une constante près, car celle-ci dépend de la hauteur h0 du niveau de référence. Au sol, par exemple,

EP(h=0) =0.

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Propriétés de E

P

I Cette relation n'est valable que si g est constante.

En réalité, pour la terre : g(h) =g0( Rt

Rt+h)2.

I Ep n'est dénie qu'à une constante près, car celle-ci dépend de la hauteur h0 du niveau de référence. Au sol, par exemple,

EP(h=0) =0.

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III.2 Énergie potentielle élastique

Un ressort tendu constitue, comme une masse soulevée, une réserve d'énergie.

La force de rappel d'un ressort est F =−kx. Le travail fourni, quand l'allongement du ressort passe de x1 à x2, est :

W =

Z x2

x1

F dx = Z x2

x1

k x dx

= 1

2k(x22−x12)

On dénit alors l'énergie potentielle d'un ressort par EP = 12kx2. Elle est égale au travail qu'il a fallu fournir pour amener le ressort de sa position de repos à son élongation nale x.

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III.2 Énergie potentielle élastique

Un ressort tendu constitue, comme une masse soulevée, une réserve d'énergie.

La force de rappel d'un ressort est F =−kx. Le travail fourni, quand l'allongement du ressort passe de x1 à x2, est :

W =

Z x2

x1

F dx = Z x2

x1

k x dx

= 1

2k(x22−x12)

On dénit alors l'énergie potentielle d'un ressort par EP = 12kx2. Elle est égale au travail qu'il a fallu fournir pour amener le ressort de sa position de repos à son élongation nale x.

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III.2 Énergie potentielle élastique

Un ressort tendu constitue, comme une masse soulevée, une réserve d'énergie.

La force de rappel d'un ressort est F =−kx. Le travail fourni, quand l'allongement du ressort passe de x1 à x2, est :

W =

Z x2

x1

F dx = Z x2

x1

k x dx

= 1

2k(x22−x12)

On dénit alors l'énergie potentielle d'un ressort par EP = 12kx2. Elle est égale au travail qu'il a fallu fournir pour amener le ressort de sa position de repos à son élongation nale x.

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III.2 Énergie potentielle élastique

Un ressort tendu constitue, comme une masse soulevée, une réserve d'énergie.

La force de rappel d'un ressort est F =−kx. Le travail fourni, quand l'allongement du ressort passe de x1 à x2, est :

W =

Z x2

x1

F dx = Z x2

x1

k x dx

= 1

2k(x22−x12)

On dénit alors l'énergie potentielle d'un ressort par EP = 12kx2. Elle est égale au travail qu'il a fallu fournir pour amener le ressort de sa position de repos à son élongation nale x.

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Remarque :

Le formalisme lagrangien (L=EC −EP) et le formalisme hamiltonien (transformée de Legendre du lagrangien) utilisent les échanges entre énergie potentielle et énergie cinétique d'un système et permettent la description complète de tout système mécanique.

Voir le module Physique III, 2e année prépa.

(31)

IV. Les Forces Conservatives

Lors de notre discussion sur l'énergie potentielle, nous avons parlé de la possibilité de stoquer ou d'emmagasiner l'énergie cinétique en la convertissant en énergie potentielle. Nous pensons qu'il est possible de pouvoir la récupérer ou la restituer plus tard.

Example :

Wgrav =EC2−EC1= 1

2mv22−1

2mv12 >0

=EP1−EP2=mgh1−mgh2 >0 Autrement dit,

∆EC =−∆EP d'où EC1+EP1 =EC2+EP2.

ET =EC +EP estl'énergie mécanique totale du sytème. Les positions (1) et (2) sont arbitraires, alors à n'importe quelle position :

ET =EC +EP =Cste.

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IV. Les Forces Conservatives

Lors de notre discussion sur l'énergie potentielle, nous avons parlé de la possibilité de stoquer ou d'emmagasiner l'énergie cinétique en la convertissant en énergie potentielle. Nous pensons qu'il est possible de pouvoir la récupérer ou la restituer plus tard.

Example :

Wgrav =EC2−EC1= 1

2mv22−1

2mv12 >0

=EP1−EP2=mgh1−mgh2 >0

Autrement dit,

∆EC =−∆EP d'où EC1+EP1 =EC2+EP2.

ET =EC +EP estl'énergie mécanique totale du sytème. Les positions (1) et (2) sont arbitraires, alors à n'importe quelle position :

ET =EC +EP =Cste.

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IV. Les Forces Conservatives

Lors de notre discussion sur l'énergie potentielle, nous avons parlé de la possibilité de stoquer ou d'emmagasiner l'énergie cinétique en la convertissant en énergie potentielle. Nous pensons qu'il est possible de pouvoir la récupérer ou la restituer plus tard.

Example :

Wgrav =EC2−EC1= 1

2mv22−1

2mv12 >0

=EP1−EP2=mgh1−mgh2 >0 Autrement dit,

∆EC =−∆EP d'où EC1+EP1 =EC2+EP2.

ET =EC+EP estl'énergie mécanique totale du sytème. Les positions (1) et (2) sont arbitraires, alors à n'importe quelle position :

ET =EC +EP =Cste.

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IV. Les Forces Conservatives

Lors de notre discussion sur l'énergie potentielle, nous avons parlé de la possibilité de stoquer ou d'emmagasiner l'énergie cinétique en la convertissant en énergie potentielle. Nous pensons qu'il est possible de pouvoir la récupérer ou la restituer plus tard.

Example :

Wgrav =EC2−EC1= 1

2mv22−1

2mv12 >0

=EP1−EP2=mgh1−mgh2 >0 Autrement dit,

∆EC =−∆EP d'où EC1+EP1 =EC2+EP2.

ET =EC+EP estl'énergie mécanique totale du sytème. Les positions (1) et (2) sont arbitraires, alors à n'importe quelle position :

ET =EC +EP =Cste.

(35)

Remarque : Lois de conservation et symmétries

En 1918, E. Noether a démontré que les lois de conservation d'un système donné sont liées aux symétries sous-jacentes de ce même système. A. Einstein a qualié ce 1er théorème de Noether de monument de la pensée mathématique.

I Conservation de l'énergie⇔ Invariance par translation dans le temps (ce cours).

I Conservation du moment cinétique ⇔Invariance par rotation dans l'espace (cours précédent).

I Conservation de la quantité de mouvement ⇔ Invariance par translation dans l'espace. (cours à venir)

(36)

Remarque : Lois de conservation et symmétries

En 1918, E. Noether a démontré que les lois de conservation d'un système donné sont liées aux symétries sous-jacentes de ce même système. A. Einstein a qualié ce 1er théorème de Noether de monument de la pensée mathématique.

I Conservation de l'énergie⇔ Invariance par translation dans le temps (ce cours).

I Conservation du moment cinétique ⇔Invariance par rotation dans l'espace (cours précédent).

I Conservation de la quantité de mouvement ⇔ Invariance par translation dans l'espace. (cours à venir)

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Remarque : Lois de conservation et symmétries

En 1918, E. Noether a démontré que les lois de conservation d'un système donné sont liées aux symétries sous-jacentes de ce même système. A. Einstein a qualié ce 1er théorème de Noether de monument de la pensée mathématique.

I Conservation de l'énergie⇔ Invariance par translation dans le temps (ce cours).

I Conservation du moment cinétique ⇔Invariance par rotation dans l'espace (cours précédent).

I Conservation de la quantité de mouvement ⇔ Invariance par translation dans l'espace. (cours à venir)

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Remarque : Lois de conservation et symmétries

En 1918, E. Noether a démontré que les lois de conservation d'un système donné sont liées aux symétries sous-jacentes de ce même système. A. Einstein a qualié ce 1er théorème de Noether de monument de la pensée mathématique.

I Conservation de l'énergie⇔ Invariance par translation dans le temps (ce cours).

I Conservation du moment cinétique ⇔Invariance par rotation dans l'espace (cours précédent).

I Conservation de la quantité de mouvement ⇔ Invariance par translation dans l'espace. (cours à venir)

(39)

Quand il y a possibilité de convertir EC en EP, et vice versa, on peut dénir une fonction énergie potentielle telle que l'énergie mécanique totale est une constante durant le mouvement. Une force qui nous donne cette possibilité d'une conversion d'énergie à deux sens est dîte force conservative.

Dénition :

Une force est dite conservative si elle dérive d'un potentiel :

~F =−∇~V(r) =−∇~V(x,y,z)

=−(∂V

∂xˆı+∂V

∂y ˆ+∂V

∂z ˆk) où∇ est l'opérateur nabla.

La grandeur scalaire V(r~) =V(x,y,z) est appelée énergie potentielle.

(40)

Quand il y a possibilité de convertir EC en EP, et vice versa, on peut dénir une fonction énergie potentielle telle que l'énergie mécanique totale est une constante durant le mouvement. Une force qui nous donne cette possibilité d'une conversion d'énergie à deux sens est dîte force conservative.

Dénition :

Une force est dite conservative si elle dérive d'un potentiel :

~F =−∇~V(r) =−∇~V(x,y,z)

=−(∂V

∂xˆı+∂V

∂y ˆ+∂V

∂z ˆk) où∇ est l'opérateur nabla.

La grandeur scalaire V(r~) =V(x,y,z) est appelée énergie potentielle.

(41)

Quand il y a possibilité de convertir EC en EP, et vice versa, on peut dénir une fonction énergie potentielle telle que l'énergie mécanique totale est une constante durant le mouvement. Une force qui nous donne cette possibilité d'une conversion d'énergie à deux sens est dîte force conservative.

Dénition :

Une force est dite conservative si elle dérive d'un potentiel :

~F =−∇~V(r) =−∇~V(x,y,z)

=−(∂V

∂xˆı+∂V

∂y ˆ+∂V

∂z ˆk) où∇est l'opérateur nabla.

La grandeur scalaire V(r~) =V(x,y,z) est appelée énergie potentielle.

(42)

Quand il y a possibilité de convertir EC en EP, et vice versa, on peut dénir une fonction énergie potentielle telle que l'énergie mécanique totale est une constante durant le mouvement. Une force qui nous donne cette possibilité d'une conversion d'énergie à deux sens est dîte force conservative.

Dénition :

Une force est dite conservative si elle dérive d'un potentiel :

~F =−∇~V(r) =−∇~V(x,y,z)

=−(∂V

∂xˆı+∂V

∂y ˆ+∂V

∂z ˆk) où∇est l'opérateur nabla.

La grandeur scalaire V(r) =~ V(x,y,z) est appelée énergie potentielle.

(43)

Théorème :

On démontre que pour un champ scalaireΦ: dΦ =∇Φ~ ·d~r.

Le travail de la force conservative s'écrit :

W =

Z P2

P1

~F·d~r =− Z P2

P1

∇~V·d~r =− Z P2

P1 dV

=V1−V2 =−(V2−V1) où V est un champ scalaire.

On voit bien que le travail de la forcce~F ne dépend pas du chemin suivi. Alors, pour un chemin fermé :

W =

I

C

F~ ·d~r =0. Exemple : La gravitation est une force conservative !

(44)

Théorème :

On démontre que pour un champ scalaireΦ: dΦ =∇Φ~ ·d~r.

Le travail de la force conservative s'écrit :

W =

Z P2

P1

~F·d~r =− Z P2

P1

∇~V·d~r =− Z P2

P1 dV

=V1−V2 =−(V2−V1) où V est un champ scalaire.

On voit bien que le travail de la forcce~F ne dépend pas du chemin suivi. Alors, pour un chemin fermé :

W =

I

C

F~ ·d~r =0. Exemple : La gravitation est une force conservative !

(45)

Théorème :

On démontre que pour un champ scalaireΦ: dΦ =∇Φ~ ·d~r.

Le travail de la force conservative s'écrit :

W =

Z P2

P1

~F·d~r =− Z P2

P1

∇~V·d~r =− Z P2

P1 dV

=V1−V2 =−(V2−V1) où V est un champ scalaire.

On voit bien que le travail de la forcce~F ne dépend pas du chemin suivi. Alors, pour un chemin fermé :

W =

I

C

F~ ·d~r =0. Exemple : La gravitation est une force conservative !

(46)

Théorème :

On démontre que pour un champ scalaireΦ: dΦ =∇Φ~ ·d~r.

Le travail de la force conservative s'écrit :

W =

Z P2

P1

~F·d~r =− Z P2

P1

∇~V·d~r =− Z P2

P1 dV

=V1−V2 =−(V2−V1) où V est un champ scalaire.

On voit bien que le travail de la forcce~F ne dépend pas du chemin suivi.

Alors, pour un chemin fermé :

W =

I

C

F~ ·d~r =0. Exemple : La gravitation est une force conservative !

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Théorème :

On démontre que pour un champ scalaireΦ: dΦ =∇Φ~ ·d~r.

Le travail de la force conservative s'écrit :

W =

Z P2

P1

~F·d~r =− Z P2

P1

∇~V·d~r =− Z P2

P1 dV

=V1−V2 =−(V2−V1) où V est un champ scalaire.

On voit bien que le travail de la forcce~F ne dépend pas du chemin suivi. Alors, pour un chemin fermé :

W =

I

C

F~·d~r =0.

Exemple : La gravitation est une force conservative !

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Théorème :

On démontre que pour un champ scalaireΦ: dΦ =∇Φ~ ·d~r.

Le travail de la force conservative s'écrit :

W =

Z P2

P1

~F·d~r =− Z P2

P1

∇~V·d~r =− Z P2

P1 dV

=V1−V2 =−(V2−V1) où V est un champ scalaire.

On voit bien que le travail de la forcce~F ne dépend pas du chemin suivi. Alors, pour un chemin fermé :

W =

I

C

F~·d~r =0. Exemple : La gravitation est une force conservative !

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V. Travail des forces de frottement

Les forces de frottement font dissiper (perdre) de l'énergie mécanique, elles ne sont donc pas conservatives, on dit qu'elles sontdissipatives.

Le travail qu'elles eectuent dépend du chemin parcouru ; ce dernier est généralement dissipé sous forme de chaleur.

(50)

V. Travail des forces de frottement

Les forces de frottement font dissiper (perdre) de l'énergie mécanique, elles ne sont donc pas conservatives, on dit qu'elles sontdissipatives.

Le travail qu'elles eectuent dépend du chemin parcouru ; ce dernier est généralement dissipé sous forme de chaleur.

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