• Aucun résultat trouvé

Sur divers hydrates qui se forment par la pression et la détente

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur divers hydrates qui se forment par la pression et la détente"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237995

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237995

Submitted on 1 Jan 1882

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur divers hydrates qui se forment par la pression et la détente

L. Cailletet, Bordet

To cite this version:

L. Cailletet, Bordet. Sur divers hydrates qui se forment par la pression et la détente. J. Phys. Theor.

Appl., 1882, 1 (1), pp.456-459. �10.1051/jphystap:018820010045601�. �jpa-00237995�

(2)

456

Pour ce

qui

est des conditions dans

lesquelles

se formerait l’hv-

drate C02

+ H2 O,

il faut remarquer que sa

composition

corres-

pond

à la solubilité S = 1 236. En admettant ainsi que sous une

pression

suffisante cette valeur

puisse

être

atueinte,

ce ne

pourrait

être

qu’à

une

température

tellement basse que l’on ne peut

espé-

rer

d’v

amener l’eau sans

qu’elle

soit

gelée.

SUR DIVERS HYDRATES QUI SE FORMENT PAR LA PRESSION ET LA

DÉTENTE;

PAR MM. L. CAILLETET ET BORDET.

Lorsque

ron comprime

l’hydrogène phosphoré

en

présence

de

l’ cau,

dans le tube de

l’appareil

qu a servi à l’un de nous à

liqué-

fier les gaz permanents,

1 hydrogène phosphoré

se

liquéfie

et

vient flotter sur

l’eau, qui

en dissout une

partie.

En réduisant la

pression,

le gaz

liquéfié

repasse à l’état gazeux; mais

si,

au lieu de

diminuer lentement la

pression,

on

opère

une

brusque détente,

on voit se former un corps

blanc, cristallin, qui tapisse

en un

instant l’intérieur du tube laboratoire.

Lorsqu’on

enlève

complè-

tement la

pression,

ou même si on la diminue au delà d’un cer-

tain

point,

le corps

disparaît

en se

dissociant,

et des bulles ga-

zeuses se

dégagent

en abandonnant des

gouttelettes liquides

sur

les

parois

intérieures du tube.

La forrnation et la dissociation du

composé correspondent

à

des

pressions parfaitement

fixes pour des

températures

déter-

minées .

Il arrive souvent

qu’une première

détente ne détermine pas la formation du corps

solide;

il

faut,

en

effet,

due l’abaissement de la

température

résultant de la détente soit suffisant pour permettre

la formation d’un cristal

qui

provoque à son tour la cristallisation de toute la n-lasse

surfondue

ainsi que M. Gernez l’a montré par

ses intéressantes recherches. Dès que la cristallisation a été une

ibis

obtenue,

il est facile de l’obtenir de nouveau par une

simple compression, grâce,

sans

doute,

à la

présence

de cristaux infi- niment

petits qui

restent dans le tube

pendant

un tenlps assez

long.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010045601

(3)

457 Le corps cristallin se

dépose

d’abord dans le tube sous forme de taches

qui

augnlentent

rapidement

et ne forment

plus

bientôt

qu’une

couche uniforme. Ces taches s’étendent sous forme de rayon, en partant d’un centre,

qui

n’est autre

qu’un

cristal de

très

petites

dimensions. Le

composé

ainsi obtenu est sans doute

un hydrate de

phosphonium ;

nous n’avons pu déterminer sa com-

position,

à cause des difficultés toutes

spéciales

que

présente

cette

analyse;

nous avons constaté

cependant qu’en plaçant

dans le

tube une

quantité

d’eau suffisante pour absorber tout le gaz, on

peut

ajouter

une nouvelle

quan tité

de

liquide qui

s’associe au

composé lorsqu’on

le reforme par la

pression.

Si

cependant

on

opérait

en

présence

d’un

grand

excès

d’eau,

le corps cristallisé resterait en

suspension

dans le

liquide

sans

s’y

dissoudre.

Il est

possible,

en chauffant

légèrement

une

partie

du

tube,

de

faire distiller le

composé qui

se

dépose

dans les

parties

les

plus froides,

sous forme de cristaux d’un assez

grand

volume et d’une

netteté

parfaite,

que noms

espérons pouvoir

mesurer,

grâce

à un

dispositif

que nous étudions.

Nous avons déterminé avec un manomètre à azote, due l’un de

nous a fait connaître

depuis longtemps

à

l’Académie,

les

pressions correspondant

à la formation du

composé

pour les

températures

données.

Enfin le

point critique,

soit la

température

au-dessus de

laquelle

le

composé

ne se forme

plus

sous une

pression quelconque,

cor-

respond

à + 28°.

En

comprimant

des volumes

égaux

d’acide

carbonique

et d’hy-

drogène phosphoré

en

présence

de

l’eau,

on obtient un corps blanc

cristallin,

sans résidu gazeux. Ce corps n’est pas un nié-

lange d’hydrate

de

phosphonium

et

d’hydrate

d’acide

carbonique

(4)

458

-que M. Wroblewski a récemment découvert et étudié

(1);

ce

corps se

détruit,

en

effet,

au-dessous de -;- 7°, tandis que le com-

posé

que nous avons obtenu existe encore à + 2.2°.

En

comprimant

de

l’hydrogène phosphore

sec et du sulfure de

carbone,

on n’obtient aucune

combinaison ; mais,

si l’on intro-

duit un peu d’eau dans le

tube,

il se

forme,

par la

détente,

un

composé blanc,

solide et

cristallin, qui

se détruit en se disso-

ciant par l’élévation de la

température

ou par la diminution de la

pression.

L’acide

sulfhydrique

se con1bine

également

à l’eau dans les con-

ditions des

expériences précédentes (2) ;

le corps solide

qu’on

obtient se forme

Le

point critique

est à -E-

2g°,

soit sensiblement le même que pour

1 hydrate d’hydrogène phosphoré.

En

comprimant

du gaz ammoniac en

présence

d’une dissolution saturée de ce corps, de nouvelles

quantités

de gaz se dissolvent

lorsqu’on

donne la

pression,

et les effets

produits

par la détente

sont à peu

près nuls,

à raison de la trop

grande compressibilité

du

système; mais,

si l’on introduit dans le tube une certaine

quantité d’air,

la détente donne naissance à des vapeurs

blanches, épaisses, qui

tombent dans le tube sans

reprendre

l’état gazeux.

( 1) hoir ci-dessus, et aussi clans les Corrtptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. XCIV, p. 212.

(2) Dans une Note insérée au t. XCV des Comlvtes rendus des séances de l’A- cadéinie des Sciences, p. i2g, M. cle Forerand rappelle qu’il a étudié un hydrate d’hydrogène sulfuré ( Comptes rejzdus cles séances de lacadéinie des ,Sciezzces,

_ p. 967) dont il a indiqué, en particulier, le point critique. Il annonce également qu’on peut obtenir un hydrate d’hydr ogène sélénié, en comprimant l’acide sélén-

hydrique avec de l’eau, etc. R.

(5)

459 Ce corps est sans doute un hydrate

d’ammoniaque.

Nous avons

essayé

de refroidir le tube

jusqu’à

2013 II° sans obtenir le

dépôt

de

ces vapeurs sur les

parois

du tube.

Il est vraisemblable que

plusieurs

autres

hydrates

pourront être obtenus par la détente suivie d’une nouvelle

compression ;

on

réalise ainsi les deux conditions de la formation de ces corps,

qui

ont besoin d’une

température

basse pour se créer et d’une

pression

pour ne pas se dissocier.

APPAREIL POUR L’ÉTUDE DE L’ÉCOULEMENT DES FLUIDES;

PAR M. B. ÉLIE.

Voici un

appareil

à la fois

simple

et très sensible pour étudier les lois de l’écoulement des fluides dans les tuyaux

(lois

de Poi-

seuille, Girard).

C’est une sorte de pont de Wheatstone dans

lequel

le gaz se rend d’un réservoir A

(fi,,*. i)

dans les tubes à comparer T

et T’; de B et B’ partent des tubes

qui pénètrent

dans un flacon

fermé F et dont les ouvertures sont à

égales

distances d’une feuille d’or

suspendue

verticalement. On rend les branches

CB,

CB’ aussi

Fig. 1.

identiques

que

possible

et, les résistances T et T’ étant enlevées

ou

égales,

la feuille d’or doit rester immobile pour une

pression

donnée du

réservoir;

cette

pression

étant la même en B

qu’en B’,

il passe par CB et CB’ les mêmes

quantités

de gaz.

Références

Documents relatifs

SUR LA COULEUR SEULE C Risque de conflit, sujet pouvant devenir incontrôlable et très irritable SUR UN MOUVEMENT OU UNE. ACTION K Sujet sûr de lui, créatif

J’ai trois têtes de serpent sur mon corps

[r]

Montrer que l’ensemble des points fixes de s est un

41 ASSURANCE CONSTRUCTION Un projet pilote européen pour encourager les écotechnologies 43 MARCHÉS PUBLICS. Savoir utiliser les formulaires européens 44

Tailler en dès des fruits et des légumes Tailler en tranches des fruits et légumes Émincer et râper des fruits et légumes Cuire dans un liquide. Cuire à la vapeur Cuire au

Je soussignée, secrétaire-trésorière/directrice générale certifie par les présentes, qu'il y a des crédits suffisants pour les dépenses ci-dessus décrites. Signé à

Les 3 parties du corps sont distinctes pour d’autres sont partiellement ou entièrement soudées à un large sac.. La plus part sont ailés, mais certains sont