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Ils doivent ce sobriquet à la hotte bondée dans laquelle ils transportaient les produits de la ferme jusqu'à Vevey pour les vendre au marché

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Le Vieux- payerne

3 mai 2002 - JWB:9 - Fr. 5.-

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\

ommune

d'Attalens

L\

m

Fête

des Mères

(2)

FRIBOURG Nsj.

3 mai 2002 ILLUSTRE

Sommaire Les arts...

dans le canton 20

Le monde rural

Moins de paysans, plus de lait 18

L'avenir de l'économie alpestre 19 De saison

La Fête des Mères 11

On fait ses bagages 40

Le rhume des foins 44

Hors les murs

A un jet d'eau de Genève 36

Croque-musique

La chanson des 4 Saisons 29

Charly Torche 27

Hommage à...

Nos chers disparus 46-47

Les sports

L'image du chien 12

La glisse en ville 13

Ski fribourgeois 42-43

Escapades

De Grandfey à Balliswil 16-17

Coups de cœur

Isabelle Schneider et Aline Zerr 32

Il était une bergère 33

Regards sur...

Le Vieux-Payerne 4-10

Produits du terroir 14

Attalens 22-27

Le pensionnat de Romont 35

Manque de bras dans l'hôtellerie 39 Repères

Concours 11

Flashes 21

Horoscope et jeux 30

Le patê 34

Feuilleton: Rue des dames 45

Notre couverture:

Une rose, rouge passion, pour déclarer aux mamans du monde notre amour!

Attalens p. 22-27 Retranché aux confins du can¬

ton de Fribourg, dans le district de la Veveyse, le village est si¬

tué sur la route qui va de Châtel- St-Denis et Oron à Vevey. Les Attalensois sont surnommés

«Porta lotta» (porteurs de hot¬

te). Ils doivent ce sobriquet à la hotte bondée dans laquelle ils transportaient les produits de la ferme jusqu'à Vevey pour les vendre au marché. De Corcelles à la Grande Fin, des Verchières au Creux Guillod, de la Cierne aux Galley, les lieux-dits racontent au promeneur l'hospitalité des gens de cette région, alors que les hameaux de Tatroz, Vuarat et Rombuet cousent des ourlets de verdure bienfaisante à l'écrin d'Attalens dont l'altitude la plus basse se situe à 703 m au bord de la Broyé, à Franex, et la plus haute à 985 m au Mont-Vuarat.

Le Vieux-Payerne p. 4-10 Trait d'union entre la Broyé

fribourgeoise et le Pays de Fri¬

bourg, le chef-lieu de la Broyé vaudoise a toujours connu une grande sympathie partagée entre Fribourgeois et Vaudois.

En 962, la reine Berthe, veuve de Rodolphe II, a vécu une partie de son existence dans cette cité historique, alors ca¬

pitale de la Bourgogne transjurane. Ensevelie à Payerne, sa mé¬

moire est vénérée encore de nos jours pour sa piété et sa bienfai¬

sance. Des siècles séparent ce riche passé du présent de cette petite ville en pleine expansion.

Les génies de la glisse p.. 13

Quelques heures durant, les fous de la glisse ont envahi le cœur de Fribourg. Environ 10 000 personnes avaient les yeux rivés dans le ciel azur pour admirer les sportifs draguant avec les toits fribourgeois. Les artistes du «Gruyère City Mas¬

ter» ont présenté des acrobaties de snowboard, de motocross freestyle et de vélos BMX. Les planchistes ont eu le privilège de s'élancer de la plus haute rampe jamais construite en ville!

Produits du terroir p. 14 La 3e assemblée de l'Association

pour la promotion des produits du Terroir du Pays de Fribourg a eu lieu dans le cadre du séminaire «A la ren¬

contre des viandes du Pays de Fri¬

bourg». «Un accent doit être donné sur la qualité et la traçabilité des pro¬

duits» a rappelé Jean-Nicolas Phili- pona, président de l'association. Se¬

lon le directeur, Daniel Blanc, «La

difficulté consiste à trouver des canaux de diffusion». Contente de l'exercice écoulée, l'association doit cependant mettre les bouchées doubles pour ne pas dormir sur ses lauriers et avancer d'un bon pas. Les comptes 2001 s'élèvent à 580 000 francs et le budget 2002 se chiffre à 650 000 francs.

(3)

W Fondé en 1945 Rte de la Glâne 31 - 1701 Fribourg Revue d'information et d'actuali¬

té. Organe officiel de l'Associa¬

tion Joseph Bovet et des Fribour- geois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glâne 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026 425 48 25

Fax 026 425 48 20 Rédaction et coordination:

Nadia Maillard Fioravera Gérard Bourquenoud, assistant Correspondantes:

Albert Bovigny Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Albert Jaquet

Sébastien Clément Service des abonnements:

Sylvie Uldry Tél. 026 425 48 00 Abonnements 2002 Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95.- Par avion: Fr. 120.- Vente au numéro: Fr. 5- CCP 17-2851-7 Tirage: 5700 exemplaires Editeur:

Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31

1701 Fribourg Publicité:

Alexandra Langel Tél. 026 425 48 00 Natel 079 314 90 44 Patricia Roulin Tél. 026425 48 00 Natel 079 290 57 31 Mise en pages et graphisme:

Pascal Marcuard

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Cel¬

le-ci n'assume aucune responsa¬

bilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Les résultats du Front national aux élections présidentielles du 21 avril 2002 mettent sur le devant de la scène les problèmes d'intolérance, de non- droit à la différence. A Genève, les né¬

gociations préparatoires du sommet mondial contre le racisme qui se dérou¬

lera à Durban cet été, peinent à aboutir.

La xénophobie latente en Europe repré¬

sente un véritable danger pour la jeu¬

nesse et l'ensemble de la société. Com¬

ment faire face à ce fléau né depuis la nuit des temps?

Le deuxième rang de Le Pen aux élec¬

tions présidentielles françaises est inquié¬

tant. A des fins d'électorat, ce dangereux politicien a nettement atténué son dis¬

cours d'extrême-droite: «Socialement à gauche, économiquement à droite, natio- nalement de France». Si ça, ce n'est pas un slogan national socialiste, alors c'est que je n'ai rien compris à l'Histoire... Mê¬

me au sein de son parti, l'idéologie fascis¬

te n'apparaît pas ouvertement. Pas éton¬

nant qu'il y ait aussi dans ce parti des gens des Dom-Tom et des personnes is¬

sues de l'immigration. En fait, peu importe les moyens utilisés, le résultat est là et il crée un choc. Ce n'est pas courant qu'un tel homme se retrouve au second tour.

Pauvre France, que ton apogée semble lointaine. Où sont les Voltaire et autres ré¬

volutionnaires, où sont les valeurs de la France libre et accueillante? Sans report massif de la gauche sur Chirac, la France se remettra-t-elle à l'eau de Vichy?...

Ce vote de choix ou protestataire n'est pas seulement destiné aux dirigeants français, il indique clairement aux fonc¬

tionnaires européens que l'Europe ne peut pas rester un conglomérat écono¬

mique, mais doit devenir une démocratie respectueuse des spécificités nationales et régionales. En Europe, l'extrême-droite est belle et bien présente, de manière vi¬

sible comme en Italie ou en Autriche, de

manière plus insidieuse mais tout aussi efficace en Belgique et maintenant en France.

Le racisme est souvent obtenu en don¬

nant une image faussée d'une civilisation.

Pour citer un exemple, prenons les fa¬

meuses réserves indiennes, réservoir de chômeurs et d'alcooliques. Le gouverne¬

ment américain les jette en pâture et les exhibe en affirmant à qui veut bien en¬

tendre qu'ils ne font aucun effort. Mais ont- ils vraiment la possibilité de s'en sortir ces hommes à qui on a volé la terre, pillé les demeures, tué la culture, massacré la population pour que «le bon», l'homme blanc, puisse s'installer... Ce sont les cli¬

chés qui forment les fondements du racis¬

me, les idées reçues, la méconnaissance de l'autre. Le racisme, ça reste avant tout une question de peur et de préjugé par pu¬

re méconnaissance.

Et puis, il y a des rythmes de vie inte¬

nables qui ne nous permettent pas tou¬

jours de nous arrêter sur le voisin, de par¬

ler avec lui et d'essayer de comprendre ses comportements, de respecter ses dif¬

férences. Chacun, dans sa manière de vivre, choisit ses chemins, ses «priorités».

On peut laisser beaucoup de place aux contacts humains ou, et ce cas me paraît de plus en plus la règle, on se construit un monde bien précis et cadré par diverses valeurs qui nous sont personnelles et que nous ne remettons pas en cause.

Cela génère un comportement égocentris- te.

Et s'il est vrai que nous sommes amenés au quotidien à des rencontres intéres¬

santes, à évoluer dans un environnement multicultural, nous sommes plus que ja¬

mais enfermés dans une bulle solitaire.

Dans un monde immensément ouvert à la communication, nous n'avons jamais aus¬

si peu communiqué!

Nadia Maillard Fioravera

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Le «Vieux-Payeme»

t

•••Nadia Maillard Fioravera j f -iS !

Une partie de rempart et la tour Barraud.

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«De Anker à Tinguely, les Suisses à Paris»

Nouvel événement culturel en l'Abbatiale et au Musée de Payeme,

du 5 mai au 3 novembre 2002 L'Association des

Amis du Musée, en collaboration avec l'Office du tourisme et le sou¬

tien de la munici¬

palité de Payerne a créé un nouvel événement cultu¬

rel pour l'été 2002, sur le thème «Les Suisses à Paris», les organisateurs ont rassemblé une soixantaine d'ar¬

tistes, peintres et sculpteurs, repré¬

sentés par plus de

cent-soixante œu- «Les Huguenots» d'Albert Anker, huile sur toile.

vres qui seront ac¬

crochées aux cimaises de l'Abbatiale et du Musée.

En effet, Paris, pôle d'attraction incontournable, culturellement proche de la Suisse, a su recevoir, façonner et accepter des artistes de toutes tendances. Cette exposition souligne les liens particuliers qui se sont tissés entre les créateurs de notre pays et le génie de la Ville Lumière.

C'est donc une manifestation culturelle exceptionnelle, patron¬

née par Expo.02 et plusieurs autres entreprises, qui est proposée aux visiteurs. De grands musées, des institutions, fondations et collectionneurs privés ont accepté de prêter des œuvres mar¬

quantes et de qualité des différents artistes choisis, parmi lesquels Amiet, Anker, Aubeijonois, Barraud, Barth, Bill, Borgeaud, Bosshard, Burnand, Chambon, Clément, Dubuis, Giacometti (Alberto, Augusto, Giovanni), Gimmi, Gleyre, Hodler, Le Cor- busier, Loewer, Luginbühl, Moser, Muller, Robert, Reymond, Sandoz (Auguste, Edouard-Marcel), Steinlen, Taeuber-Arp, Tinguely, Vallotton, Viollier, Zender, etc.

Cette exposition couvre une plage de l'art suisse de la fin du XIXe siècle à nos jours et s'étend du symbolisme à l'art non figuratif.

Même si elle n'a pu rassembler tous les artistes concernés, elle a le mérite d'être unique, donc à ne pas manquer.

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tion - Pro-Ticino - Ski-club Yeti - Société d'artillerie - Société d'Aviculture - Société de cavalerie - Handball - Société de développement - Société de jeunesse - Société du Comptoir de Payerne - Société fédérale de gymnastique - Société de mycologie - Société de pêche Payerne 78 - Société des tireurs à la cible - Société française de la Broyé - Soc. vaudoise des Pêcheurs de ri¬

vière - Swiss Capri-club - Tennis-club - Théâtre La réplique de Champtaure - Théâtre La rumeur - Union des tireurs payernois - Union instrumentale - Vélo-club Payerne - Volley Basse-Broye - Yoseikan Budo-club Payerne.

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La Fête des Mères La Fête des Mères nous vient des Etats-Unis d'Amérique. C'est la féministe Ann Jarvis qui, au début du XXe siècle, demanda l'instauration d'une journée commémorative en l'honneur des mamans. Elle lança une campagne épistolaire pour rallier à sa cause le maire de son domicile, puis les gouverneurs, les députés et les industriels... Le succès ne se fit pas attendre. En 1909, la Fête des Mères était célébrée dans 45 états fédéraux. En 1914, el¬

le fut déclarée jour férié officiel par le Congrès et, en 1916, im¬

portée en Angleterre. Fêtée en Suisse depuis 1917, elle incite de¬

puis lors des milliers d'enfants, d'adolescents et d'adultes à offrir à leur maman, le deuxième dimanche de mai, un bouquet de fleurs, un geste d'amour!

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Dans quel village se trouve cette église?

Concours du 12 avril: le lac des Joncs aux Paccots

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ntofikqjBBS Les sports

«Il faut améliorer l'image du chien

dans notre société!»

Les chiens étaient à l'honneur le 17 mars dernier à Noréaz. La com¬

mune sarinoise a accueilli le Championnat fribour- geois de chiens d'utilité et sport toutes races. Plus de 40 cynophiles ont participé à cette compétition, ce qui a largement satisfait les or¬

ganisateurs. Mais au-delà de l'aspect sportif, le but de cette journée était surtout de donner une bonne ima¬

ge du chien.

Sébastien Clément

Ils étaient exactement 42 conducteurs de chiens à con¬

courir cette année. Travail de piste, de défense, d'obéissan¬

ce, de saut ainsi que de sanitai¬

re: telles sont les épreuves réparties dans les cinq discipli¬

nes. Egalement trois catégo¬

ries de niveau distinguent les

différents chiens. La classe 1 et 2 prennent part au Cham¬

pionnat fribourgeois. Tandis qu'uniquement la classe 3 peut participer aux épreuves inter¬

nationales.

Les règles, elles sont simples.

Le chien comptabilise au dé¬

part tant de points et à chaque erreur commise son capital di¬

minue. Le règlement est aussi strict en ce qui concerne l'agressivité. Si un chien fait le moindre geste agressif, il est immédiatement exclu du con¬

cours. Mais, ce genre d'acci¬

dents est peu fréquent.

Accepter les chiens

A ce jour, le canton dénombre 11 clubs canins, dans lesquels on trouve en moyenne une centaine d'adeptes. Ce chiffre démontre bien le potentiel de cette discipline. Mais, il faut avouer que beaucoup de maîtres prennent avant tout des cours pour améliorer leur relation avec leur compagnon.

D'ailleurs à ce niveau, la plu- Quelque 50 chiens ont concouru lors du 38e Championnat fribourgeois.

Les chiens ont aussi le droit à leur sport! PHOTOS: JULIEN AYER part des clubs donnent des

cours spécifiques.

Sur le plan de la compétition, cela n'attire pas n'importe qui!

C'est une discipline qui de¬

mande énormément d'inves¬

tissement. Si on regarde la participation au dernier Cham¬

pionnat fribourgeois, plus de 40 passionnés ont répondu présent. Ce qui a été très satis¬

faisant pour les organisateurs.

Mais, le but premier de cette compétition est de donner une bonne image du chien lui-mê- me. «Dans notre société, beau¬

coup de personnes ont de la peine à accepter les chiens, no¬

tamment à cause du côté agressif de certains», explique

Maurice Riedo, président de la Société Canine de Fribourg.

«Avec de telles journées, on veut améliorer cette image et démontrer que les clubs tra¬

vaillent bien dans le but d'ap¬

prendre à vivre avec ce com¬

pagnon».

D'ailleurs, afin d'introduire de plus en plus le chien dans notre société et d'éviter la pré¬

sence de chiens sauvages, un projet de loi est en train de se mettre sur pied. Une loi qui obligerait les détenteurs de chiens de posséder une sorte de permis «canin».

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Les génies de la glisse

flirtent avec les toits

• ••Nadia Maillard Fioravera

Vv

f \ uelques heures du- rant, les fous de la glisse ont envahi le cœur de Fribourg. Environ 10 000 personnes avaient les yeux rivés dans le ciel azur pour admirer les spor¬

tifs draguant avec les toits fribourgeois. Les artistes du «Gruyère City Master»

ont présenté des acrobaties de snowboard, de moto¬

cross freestyle et de vélos BMX. Les planchistes ont eu le privilège de s'élancer de la plus haute rampe ja¬

mais construite en ville!

PHOTOS ALESSANDRO FIORAVERA

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Regards sur.

Produits du terroir:

l'accent sur la qualité

et la traçabilité

• ••Nadia Maillard Fioravera La 3e assemblée de l'Association pour la promotion des produits du Terroir du Pays de Fri- bourg a eu lieu dans le cadre du séminaire «A la rencontre des viandes du Pays de Fribourg». «Un accent doit être donné sur la qualité et la traçabilité des produits» a rappelé Jean-Nicolas Philipona, président de l'association.

Selon le directeur, Daniel Blanc, «La difficulté con¬

siste à trouver des canaux de diffusion». Contente de l'exercice écoulée, l'asso¬

ciation doit cependant met¬

tre les bouchées doubles pour ne pas dormir sur ses lauriers et avancer d'un bon pas. Les comptes 2001 s'élèvent à 580 000 francs et le budget 2002 se chiffre à 650 000francs.

Avec l'Europe et l'ouverture de ses marchés, l'exportation sera facilitée, mais la concur¬

rence se presse également aux portes. 11 est donc d'une im¬

portance primordiale de miser sur la qualité et la traçabilité.

Une politique de diffusion des produits doit être mise sur pied rapidement : le consommateur doit savoir quotidiennement où trouver les produits afin de les consommer ! Divers ana¬

lyses de produits laitiers, de boucherie et de boulangerie

Nouveaux restaurateurs agréés «Produits du terroir» entourés par Jean-Nicolas Philipona, président et Da¬

niel Blanc, directeur.

mèneront à l'établissement de fiches de qualité pour une dé¬

marcation mieux ciblée des produits agréés.

2002, Tannée de confirmation Afin d'asseoir de manière sûre et confortable les produits du

terroir, l'association a pour mission : d'améliorer la distri¬

bution, le contrôle, le dévelop¬

pement et la promotion des produits. Elle mettra égale¬

ment un accent de promotion sur les restaurants agréés, sur sa participation à l'Expo 02 et

au travers de diverses exposi¬

tions locales et externes.

Fin de l'aide fédérale L'Office fédéral de l'agricultu¬

re a cité Fribourg comme étant

« le meilleur projet en matière de promotion régionale ». Le bémol de l'histoire est la fin de l'aide fédérale qui a soutenu quatre ans durant l'association fribourgeoise. Elle doit à pré¬

sent voler de ses propres ailes.

Restaurateurs agréés A l'occasion de cette ren¬

contre, six nouveaux restau¬

rants ont été agréés « Produits du Terroir du Pays de Fri¬

bourg. Il s'agit de l'hôtel de la Cascade à Jaun, les Arbognes à Montagny, l'hostellerie St- Georges et l'hôtel de ville à Gruyères, l'institut agricole de Grangeneuve et le café du Jura à Fribourg.

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Saveurs culinaires

Le brochet du lac de la Gruyère:

un délice dans votre assiette et plate. Le petit d'un an s'appelle brocheton. La chair la plus tendre et sa¬

voureuse, donc la meilleure pour vo¬

tre palais, est celle qui provient de su¬

jets de deux ans pe¬

sant environ deux à Un brochet dans votre assiette vous ravira le pa- tro's kilos. Celle lais. photo Claude François des vieux est un peu grossière et remplie Si vous êtes pêcheur dans vos

heures de loisirs et que vous disposez d'une petite barque ou d'un canot à moteur sur les rives du lac de la Gruyère, vous aurez peut-être la chance de prendre ce poisson de qua¬

lité qui vit en général dans les rivières et les lacs, mais aussi dans de grands étangs. Le bro¬

chet est un rapace redoutable qui se nourrit surtout de petits poissons. Il peut mesurer jus¬

qu'à 150 cm de long et peser jusqu'à dix kilos. Il est de for¬

me élancée avec une tête large

de fines arêtes fourchues.

Sa préparation en cuisine Jusqu'à un quart de kilo, les brochets sont traités meunière ou frits. Les autres sont cuits au vin blanc, au court-bouillon ou frits, ce dernier mode convient parfaitement à la fi¬

nesse de sa chair. Si toutefois votre pêche vous a donné un sujet âgé, vous pouvez le pré¬

parer en farces ou quenelles, repas également très apprécié par les connaisseurs.

G.Bd

Restaurant de la Patinoire:

vingt ans de contacts avec les sportifs Après avoir tenu quelques an¬

nées le restaurant des Trois Rois en vieille ville de Fri- bourg, René et Sylvia Zurkin- den ont repris le restaurant de la nouvelle patinoire de St- Léonard en 1982, année au cours de laquelle, le HC Fri- bourg Gottéron avait quitté celle des Augustins et était monté en ligue A. Cela fait donc vingt ans que ce couple accueille quotidiennent avec l'enthousiasme et la courtoisie que nous lui connaissons, les

mordus du hockey, amis, sup¬

porters, fans et plus de 200 000 spectateurs par saison, sans parler du nombreux public qui, tout au long de l'année, va sa¬

vourer les spécialités du chef aux fourneaux. Que ces noces de porcelaine avec le restau¬

rant de la Patinoire connu loin à la ronde pour sa cuisine, soit pour René et Sylvia un encou¬

ragement à poursuivre leur belle profession au service de tous les sportifs du pays de Fri- bourg. G.Bd

La morille:

un champignon de qualité Avec le retour du printemps,

de la chaleur et un orage qui va réveiller la terre, les amateurs de morilles vont partir en chasse dans la nature. Il existe deux sortes de morilles, la ron¬

de et la conique. Si la première pousse en avril et mai, deux mois propices à sa cueillet¬

te sur les bords sablonneux des ruisseaux, les endroits abrités et ensoleillés des fo¬

rêts de plaine, en particulier près des frênes, sur les places de bûcheronnage, dans les ver¬

gers, les clairières et les parcs, la seconde est surtout répan¬

due dans la mousse des forêts de montagne. La morille ronde comme la conique est utilisée le plus souvent séchée, sautée au beurre avec de fines herbes en sauce brune pour les viandes, mais surtout à la crè¬

me. Ces champignons comes¬

tibles dont beaucoup de gens sont très friands, conviennent agréablement à la spécialité de bon nombre

La morille ronde.

de restaurants qui affichent sur leur carte des mets, les filets mignons aux morilles. Un re¬

pas savoureux qui séduit les palais les plus exigeants.

G. Bd

15

(15)

Escapades

Du viaduc de Grandfêy

au hameau de

Balliswil

Si vous souhaitez vous évader dans la nature par une journée ensoleillée, nous vous suggérons une très belle excursion qui ne vous prendra que l'espace d'un peu plus d'une heure, voire nonante minutes pour les personnes âgées, avec l'opportunité de faire escale dans

un estaminet.

Gérard Bourquenoud Le viaduc de Grandfey sur lequel se trouve la ligne de chemin de fer Fri- bourg-Berne.

Il vous suffit de vous rendre en voiture ou en bus jusqu'à la Poya, de prendre la route de Grandfey et de traverser le ma¬

gnifique viaduc du même nom.

De là, vous prenez le chemin sur la gauche de la voie de che¬

min de fer Fribourg-Berne, passez le pont de cette dernière et suivez la route qui monte vers le hameau de Balliswil si¬

tué sur la commune de Guin.

Un endroit très calme et essen¬

tiellement agricole, où vous aurez tout loisir d'admirer un Le château rural de Balliswil.

château rural, une chapelle et une immense ferme avec son grand toit, qui n'abrite plus de bétail depuis quelques années, mais qui a son cachet et té¬

moigne de la richesse du patri¬

moine singinois. 11 n'y a que six maisons et une vingtaine d'habitants dans ce hameau où les gens vivent presque comme des ermites.

En prenant le chemin unique¬

ment piétonnier près du châ¬

teau, vous empruntez ensuite une allée bordée de très vieux

arbres que probablement Na¬

poléon avaient plantés là pour mettre ses troupes à l'ombre, telle était son habitude dans tous les pays qu'ils voulaient envahir. La preuve, c'est que les gens de Guin ont participé à la bataille de Morat sous l'emblème du «Bœuf» et se sont défendus semble-t-il avec les cornes de cet animal! En parcourant ce très beau che¬

min qui évoque le passé, vous arrivez à nouveau au viaduc de Grandfey qui surplombe le PHOTOS G.BD

cours de la Sarine, aujourd'hui lac de Schiffenen. A son extré¬

mité, un café-restaurant qui, durant toute la saison estivale,

Viaduc de Grandfey Sa construction terminée en

1862, ce pont sur lequel passe la ligne de chemin de fer Lausanne-Fribourg-Ber- ne, était prévu pour une double voie, alors qu'au- dessous, un passage clos a été aménagé pour les pié¬

tons. Ce viaduc repose sur une culée à chaque rive de la Sarine et cinq piliers en béton et treillis métallique.

Sa longueur est de 382 m, sa largeur de 7 m, sa hauteur de 78 m. Ceux qui l'ont réa¬

lisé ont utilisé 20 000 m3 de ciment, alors que le poids des fers s'élève à plus de trois millions de kilos. Son coût s'est élevé à 2 425 000 francs. C'est un des plus beaux ponts métalliques de Suisse. Donc il vaut la peine d'être vu de plus près.

(16)

- ■ r-v

Une très jolie chapelle dans le jardin du château,

Une ferme immense qui est encore habitée mais plus exploitée.

Une des façades de cette ferme, témoin d'un passé lointain.

attire la foule des promeneurs et les amateurs de poulets au panier. De là, vous n'aurez plus qu'un bon quart d'heure à pied pour reprendre le bus à la Poya. Vous avez d'autre part la possibilité de raccourcir cette marche en allant en voiture jusqu'à l'estaminet de Grand- fey. Alors, bonne promenade, si le cœur vous en dit... ■

Instants volés

Notre objectif a saisi ces visages lors de manifestations dans le canton.

Les personnes qui se reconnaîtront gagnent un abonnement gra¬

tuit de trois mois à la revue «Fribourg Illustré».

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PHOTOS G.BD

(17)

I?Sur la porte d'entrée de l'habitat, il t Le monde rural 1830, date de la construction de cetu

De moins en moins

de paysans, mais toujours

plus de lait

Encore une ferme de moins à Cugy, dans la Broyé. Un témoin du passé qui risque bien de disparaître pour fai¬

re place à un immeuble locatif ou de services.

• ••••• Gérard Bourquenoud

«Avec l'ouverture réciproque du marché du fromage entre la Suisse et l'Union européenne et pour parer à une aggrava¬

tion de la situation, il convient de lutter rapidement contre la nouvelle réduction massive du soutien au secteur laitier prévu pour l'année en cours», a précisé Georges Godel, pré¬

sident de la Fédération des so¬

ciétés fribourgeoises de laite¬

rie, lors de l'assemblée des délégués tenue récemment dans la Broyé. Il a d'autre part sollicité le maintien du contin¬

gentement laitier pour deux raisons: premièrement, celui- ci est un instrument efficace de gestion de la quantité et par conséquent du prix; deuxiè¬

mement, c'est le garant d'une occupation décentralisée du territoire, importante pour les régions de montagne. L'heure est venue de l'adapter au nou¬

veau marché tout en lui accor¬

dant une certaine flexibilité.

La Fédération des sociétés fri¬

bourgeoises de laiterie (FSFL) comptait l'an passé 198 socié¬

tés, soit 69 en zone d'ensilage et 129 en zone de non-ensilage.

Sur ce nombre, 83 fromageries affiliées à la fédération ont en¬

registré des livraisons d'une moyenne de 1,5 million de ki¬

los de lait chacune. En 2001, le nombre de producteurs de lait affiliés à la FSFL a régressé de près d'une centaine, diminu¬

tion qui a été partiellement compensée par l'affiliation de 26 nouveaux du Lac et de la

Singine. Ils ne sont plus que 1910 dans le canton contre 2513 il y a une décennie, alors que le contingent moyen par producteur a augmenté de 43%. Dans son allocution, Georges Godel n'a pas été

tendre avec la politique menée par le Conseil fédéral. En effet, ce paysan d'Ecublens/FR, dés¬

approuve fortement nos autori¬

tés qui ont tendance à accélérer le mouvement des structures agricoles - condamnation à

court terme du tiers des pay¬

sans les plus mal lotis - et cri¬

tique le peu de sensibilité ac¬

cordé dans le rapport «PA 2007» sur la situation écono¬

mique difficile que doivent af¬

fronter les familles paysannes.

Le ramassage du lait en Sarine-Campagne. photos g.bd

-v.

(18)

WifilkxäHgj Le monde paysan

Quel avenir pour l'économie alpestre?

Un magnifique décor alpestre dans la région de Bellegarde.

PHOTOS G. BD Extrait d'un exposé présenté à

l'assemblée générale de la So¬

ciété suisse d'économie al¬

pestre en 2001, lequel précise qu'il existe deux dangers im¬

portants quant à son avenir.

Premièrement, avec l'évolu¬

tion que nous connaissons dans l'agriculture, il y a de moins en moins d'animaux et notamment de vaches laitières.

L'attractivité de l'économie alpestre est pour une part im¬

portante fondée sur les pro¬

duits des alpages. Si le nombre de vaches laitières diminuait fortement en zone de mon¬

tagne, cela ne représenterait pas une grave menace, mais risquerait de perdre un secteur économique conséquent, c'est-à-dire les consomma¬

teurs de produits d'alpage. La tendance vers un élevage de

haut rendement dans les Alpes aurait pour effet de renforcer ce danger, mais malheureuse¬

ment il n'est pas adapté à ce milieu. Le deuxième danger réside dans le développement du marché du travail hors de l'économie alpestre, pour la raison que le personnel d'alpa¬

ge se doit de trouver un emploi le reste de l'année. S'il n'est plus possible de concilier la saison au chalet et une occupa¬

tion d'hiver, l'économie al¬

pestre risque bien, à terme, de manquer de personnel. Ce qui est déjà le cas dans nos ré¬

gions.

L'armailli comme le garde-gé¬

nisses a de plus en plus de dif¬

ficulté à trouver du travail pen¬

dant la saison hivernale. Dans le temps, l'un et l'autre tra¬

vaillaient comme bûcherons

ou dans le transport du bois.

Un grand nombre d'entre eux étaient occupés dans les fer¬

mes qui, à une certaine épo¬

que, exigaient beaucoup plus de main-d'oeuvre qu'aujour¬

d'hui. Avec la modernisation de l'agriculture, une multitude d'emplois ont été supprimés.

Un aspect par contre positif, c'est que toujours plus de con¬

sommateurs recherchent des produits cent pour cent natu¬

rels et exigent de connaître la provenance. Ce qui est ré¬

jouissant, c'est que sur le plan touristique, l'économie alpes¬

tre est de plus en plus «dans le vent». Et cela est un encoura¬

gement pour la paysannerie comme pour les teneurs de montagne qui ont ainsi la pos¬

sibilité de tirer profit de la grande compétitivité des pro¬

duits d'alpage qui ne peuvent être imités et qui sont par conséquent des spécialités bé¬

néficiant d'une bonne image de marque. Donc un atout à ne pas négliger.

Si l'économie alpestre dispose de certaines forces pour résis¬

ter à son démantèlement, elle a cependant ses faiblesses. La plus importante est celle de ne pas être consciente des atouts dont elle bénéficie et qui ne sont d'autre part pas suffisam¬

ment mis à profit. La coopéra¬

tion ne semble pas être opti¬

male, ce qui nous fait dire que les produits d'alpage sont ven¬

dus à un prix trop bas, donc pas de revenus suffisants pour les exploitants qui, pourtant, mettent tout en oeuvre pour être des partenaires de soutien économique, tant du côté des clients que des paysans qui al- pent leur bétail. Nous sommes tous conscients que nous agis¬

sons au sein d'un écosystème fragile qui doit être conservé et entretenu, c'est pourquoi nous mettons l'accent sur la qualité des produits, un paysa¬

ge attractif et sur l'hospitalité des touristes.

Robert Guillet

De plus en plus de marcheurs et de touristes sur les alpages.

19

(19)

Les arts • ••Nadia Maillard Fioravera

présente

100 ans de musique jusqu'au 26 mai 2002

En 100 ans, la musique populaire en Gruyère a évolué, connut ses heures de gloire et ses années de crise. L'exposition illustre cette évolution par l'image, l'objet et le son.

Ouverture du mardi au dimanche de 14 à 18 h, le samedi de 14 à 16 h. Visite commentée et de groupes sur demande.

Tél. 026 927 55 87.

Gfll€RI€ flU PAON Rte de Lausanne 10 -1580 Avenches - Tél./Fax 026 675 25 40

présente

Pascale Allaman peinture

Exposition durera jusqu'au 12

mai 2002.

La galerie est ouverte: jeudi, vendredi, samedi

et dimanche de 14 à 18 h ou sur rendez-vous au

026 675 25 40

Au début, ses peintures étaient des images issues du subcons¬

cient et de ses rêves. Par la suite, ses sources d'inspiration ont été des scènes de la vie quotidienne, puis des impressions laissées par des lectures et certaines ambiances particulières vécues lors de voyages.

Mais la dominante de ses tableaux reste avant tout l'insolite de situations où quelque chose dérange.

L'Espace Galerie de la Résidence

«Les Martinets»

Route des Martinets 10,1752 Villars-sur-Glâne présente jusqu'au 2 juin 2002 Des icônes peintes par Valerio

Biasutti L'icône est un support pour la prière et la méditation et une ai¬

de pour contempler intérieure¬

ment l'abstraction de Dieu.

C'est le trait d'union entre le culturel et le cultuel.

L'icône est une lumière qui fait rejaillir sur celui qui la contem¬

ple la clarté révélatrice de son image.

de la c

La

alerte

athédrale

Exposition ouverte jusqu'au 12 mai 2002

Ouverture:

mercrerdi à vendredi:

14 h 30- 18 h 30 samedi: 14 h 30 - 17 h dimanche: 11 h - 12 h Tél. + fax 026 322 46 96 présente

Michel Favre Sculpture

Dans ses sculptures en bron¬

ze, Michel Favre met en confrontation des humains de petite taille avec des objets et des volumes, tels que cy¬

lindres, sphères, pyramides.

Jacques Glasson Peinture

... La vie est-elle tout entière vi¬

sible pour nous, ou bien n'en connaissons-nous avant la mort qu'un hémisphère?

... Moi je déclare ne pas en savoir

quoi que ce soit, mais toujours la vue des étoiles me fait rê¬

ver, aussi simplement que me donnent à rêver les points noirs représentant sur la carte géographique villes et villages.

Vincent van Gogh, 1888, dans «Lettres à son frère Théo»

(20)

par Nadia Maillard Fioravera

Foire de Fribourg 2002 Le Canada, Le Village des métiers, la région du Gros-de-Vaud

Hôtes de marque de la prochaine foire A cinq mois de l'ouverture de

la Foire de Fribourg, les orga¬

nisateurs ont le plaisir de pré¬

senter au public les trois hôtes de marque qui constitueront, avec les exposants, les points forts de la prochaine édition.

Le Canada sera l'hôte d'hon¬

neur particulièrement attractif de cette 23e édition de la Foire de Fribourg qui se déroulera du 26 septembre au 6 octobre 2002. La région du Gros-de- Vaud viendra présenter ses spé¬

cialités, ses entreprises, son Musée du blé et du pain. Quant au Village des métiers, particulièrement étoffé avec près de 40 professions, il saura séduire les jeunes gens et jeunes filles en passe de choisir un métier. Bref, la Foire de Fribourg 2002

ne manquera pas d'allure.

Nouveau président du Club agricole du Grand Conseil fribourgeois

Pour la législature qui vient de commencer, les députés pré¬

sents lors de la réunion du 20 mars 2002 ont élu à la prési¬

dence, Michel Losey, député, Sévaz. Un député et son sup¬

pléant ont été désignés pour chaque district dans le cadre de ce nouveau comité. Quant au secrétariat du Club agricole, il a été confié, comme jusqu'à présent, à la Chambre fribour- geoise d'agriculture, à Granges-Paccot.

Côté activités pour la législature en cours, la corbeille est dé¬

jà bien remplie: PA 2007 en relation avec les futurs débats parlementaires; Loi sur l'aménagement du territoire en rela¬

tion avec la sauvegarde des chalets d'alpages; Elaboration d'une éventuelle loi cantonale sur l'agriculture; Discussion à propos de la production de chanvre et ses dérivés. N'ou¬

blions pas l'avenir des abattoirs locaux et régionaux, un dos¬

sier qui est encore en souffrance de solutions durables.

Léman sans Frontiere:

un développement continu Créée en 1995, l'association

«Léman sans Frontière» re¬

groupe, dès 2002, 37 sites touristiques partenaires qui accueillent annuellement quelque 15 millions de visi¬

teurs. Le but primaire de l'association est de valoriser les richesses du patrimoine de la région du Léman, des Alpes avoisinantes et de la Gruyère, par une approche dynamique et un échange de visiteurs.

«Léman sans Frontière» réa¬

lise ainsi des outils de com¬

munication en faveur des vacanciers et des résidents.

Ceux-ci sont également très utiles aux hébergeurs et aux offices du tourisme. L'asso¬

ciation concentre ses efforts

sur ses publics cibles: les couples, les familles et les groupes.

De nouvelles idées fédératrices sont également à l'étude et de¬

vraient permettre pour ces prochaines années de développer la création de produits touristiques commercialisables, tels que des forfaits «à la découverte de plusieurs sites»

La Ferme des enfants dévoile son programme Les paysannes et paysans

de la Ferme des enfants in¬

vitent les jeunes visiteurs d'Expo.02 à vivre une aventure extraordinaire à la découverte des goûts et des saveurs. Les enfants

deviennent les personnages ~ ""

d'un conte fantastique dont l'héroïne est une hirondelle. Ils participent à des ateliers sur la nature, les aliments et la fa¬

brication de mets. La Ferme des enfants est aussi une table d'hôte accueillant petits et grands pour partager un bon re¬

pas avec des agriculteurs et agricultrices de toute la Suisse.

Installée dans le parc de Beaulieu, au centre de la ville de Morat, elle accueille les enfants du 15 mai au 20 octobre pour les emmener dans une aventure extraordinaire.Ils parti¬

cipent à trois ateliers animés par des paysans et paysannes actifs dans le programme «Ecole à la ferme» proposant di¬

verses animations sur la nature, les aliments et la fabrication des mets permettant la création de tartines, et résolvent ain¬

si l'énigme de la disparition des saveurs. Les enfants peu¬

vent découvrir le début de l'histoire sur Internet en tapant www.expoagricole.ch et en cliquant sur le lien de la Ferme des enfants. Les écoles et les groupes d'enfants sont invités à s'inscrire par fax au 026 672 21 44 ou par mail à l'adresse fermedesenfants@bluewin.ch pour participer aux trois aventures proposées du lundi au samedi à 10 h, 12 h et 14 h.

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INTERVIEW

Elisabeth Sapin, syndique.

FI - Comment se présente à l'heure actuelle la situation financière de votre commu¬

ne?

Elisabeth Sapin - Selon les comptes 2001 et différents amortissements, elle est consi¬

dérée comme positive, même si la dette est d'environ 3200 francs par habitant. Cepen¬

dant, de gros investissements sont en cours avec l'agrandis¬

sement du centre scolaire et abris PC, la construction d'une centrale de chauffage au bois et thermoréseau, ainsi que la participation de notre commu-

Traits caractéristiques d'Elisabeth Sapin Hobbies: marche, lecture, mots croisés

Plat préféré: une soupe de poisson

Une fleur: la pervenche Une qualité: généreuse Un défaut: trop sensible Admiration pour une personnalité: Mgr Ber¬

nard Genoud

Pourquoi la politique: un service à la communauté grâce à ma disponibilité, mon expérience, mon inté¬

rêt pour la commune que j'aime.

ne à la réfection de la route cantonale Châtel-St-Denis- Bossonnens. La contribution immobilière est de 1,8 pour mille, alors que le contri¬

buable paie un taux fiscal de 95 centimes sur le revenu et la fortune.

- Pouvez-vous nous décrire la vie économique d'Attalens?

- Notre village connaît un dé¬

veloppement de caractère rési¬

dentiel très réjouissant du fait que nous avons d'importantes zones à bâtir où l'aménage¬

ment et l'équipement sont déjà réalisés, tandis que d'autres sont en cours de réalisation. Si les Attalensois sont nombreux à exercer une activité profes¬

sionnelle sur la Riviera léma- nique, bon nombre de Vaudois ont choisi de vivre dans notre commune pour une question de tranquillité, mais aussi par¬

ce que le terrain est plus at¬

tractif et moins onéreux que sur les bords du Léman.

De nombreux artisans dont les professions sont essentielle¬

ment liées à la construction, sont installés depuis fort long¬

temps dans notre localité qui a vu se créer une zone artisanale qui tient ses promesses, tant sur le plan de la mécanique et de la menuiserie que de la re-

Bienvenue a attalens

Les armoiries d'Attalens.

cherche. «A Attalens, j'y trou¬

ve tout...» Telle est la devise des commerçants qui sont très nombreux à faire preuve de dynamisme pour rendre le vil¬

lage toujours plus attrayant. Il existe même deux cabinets médicaux, une pharmacie, un cabinet dentaire, une banque et plusieurs établissements pu¬

blics.

- L'agriculture a-t-elle enco¬

re sa place dans votre village?

- Nous avons aujourd'hui en¬

core une vingtaine d'exploita¬

tions agricoles qui sont viables et s'adonnent tout particulière- Le magnifique château entièrement rénové. PHOTOS G.BD

BonjourMadame la syndique de...

ATTAENS

une commune très enviée par lesVaudois

C est le glacier du mône qui creusa le vallon d'At- talens entre le Mmt-Vuarat et le Mont-Pèlerin, laissant en guise de té moin de la dernière glaciation des blocs erratiques. Quelques uillénaires plus tard, les Ro¬

mains profitèrent de l'aubàe. Le tracé, pour la voie qui enjambait le St-Bernard, été tout choisi. Dès lors, les pre¬

miers habitants s'établirentlans la contrée et y laissèrent des traces. La plus notoire ^ sans conteste, le cimetière burgonde mis à jour à la Ren te. La position stratégique de verrou vit les seigneurs du Mtjen-Age se disputer pour être maîtres d'Attalens. Au XV' ikle, les Fribourgeois tinrent le même raisonnement, euxJ« voyaient dans cette région le seul espoir d'obtenir unjpr un port sur le Léman. Ce village était une ancienne se%neurie qui appartenait au XI- Ve siècle aux seigneurs d'Orm, puis de 1531 à 1597, à la fa¬

mille de Challant. En 1615,le gouvernement de Fribourg l'acheta et en fit un bailliage qui dura jusqu 'en 1798.

Retranché aux confins du cèton de Fribourg, dans le dis¬

trict de la Veveyse, le villagept situé sur la route qui va de Châtel-St-Denis et Oron à Les Attalensois sont sur¬

nommés «Porta lotta» (portmrs de hotte). Ils doivent ce so¬

briquet à la hotte bondée daM laquelle ils transportaient les produits de la ferme jusqu 'àYevey pour les vendre au mar¬

ché. De Core elles à la Grandi Fin, des Verchières au Creux Guillod, de la Cierne aux Gdlty, les lieux-dits racontent au promeneur l'hospitalité des fens de cette région, alors que les hameaux de Tatroz, Vuaifyet Rombuet cousent des our¬

lets de verdure bienfaisante è l'écrin d'Attalens dont l'alti¬

tude la plus basse se situe à "03 m au bord de la Broyé, à Franex, et la plus haute à 9£ m au Mont-Vuarat.

A la tête de cette commune à' 2233 habitants, un Exécutif de sept membres que préside Elisabeth Sapin, syndique de¬

puis 1997, après avoir été co* eillère communale durant six ans et membre du Conseil gl'éral. Elle s'est engagée dans la politique après avoir et&igné durant dix-sept ans à l'école primaire, puis un qut&de siècle au Cycle d'orienta¬

tion de la Veveyse. La rédattion de Fribourg Illustré l'a rencontrée pour un entretuâ sur cette commune qui occu¬

ment à l'élevage et à la pro¬

duction du lait. La plupart des domaines sont repris de père en fils, ce qui nous fait dire que l'agriculture a son avenir assuré.

- Qu'en est-il de la culture et du sport?

- Notre village compte une quarantaine de sociétés cultu¬

relles et sportives très actives dont certaines sont liées avec Granges, Bossonnens, Tatroz et même Châtel-St-Denis.

Quant à la Société de dévelop¬

pement de notre commune, el¬

le fait également office de commission culturelle.

- L'instruction de la jeunesse donne-t-elle satisfaction?

- Un regroupement scolaire existe avec la commune de Granges depuis 1970, tandis qu'une collaboration a été ins¬

taurée avec celle de Bosson¬

nens pour l'utilisation de sa halle de gymnastique. L'ins¬

truction est donnée par dix- neuf enseignants très compé¬

tents à 44 élèves dans les classes enfantines et 272 en primaire.

-Existe-t-il un coin de para¬

dis pour les aînés?

- Oui, bien sûr, un très beau EMS qui se nomme «Le Châ- telet», lequel accueille près de septante aînés, la plupart de la paroisse, mais aussi du dis¬

trict, du canton et un certain nombre du can¬

ton de Vaud. La doyenne de no¬

tre commune s'est éteinte ré¬

cemment à l'âge de 104 ans. Celle qui la suit de près avec ses no-

L'église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l'As¬

somption.

AUTORITÉS COMMUNALES Elisabeth Sapin, syndique

Administration générale - Economie Annelyse Pittet, vice-syndique Forêts - Domaines - Voirie - Cimetière Françoise Schick, conseillère

Bâtiments - Places publiques - Affaires sociales - Santé Alexandra Savoy, conseillère

Instruction publique - Culte - Culture -Petite enfance Roland Dumoulin, conseiller

Aménagement du territoire - Constructions - Dénomination des rues

Jean-François Tornare, conseiller Eaux - Epuration - Routes

Daniel Wiedmer, conseiller

Finances - Feu - Police - Militaire - Environnement

ADMINISTRATION COMMUNALE Bernard Brunisholz, secrétaire

Alphonse Gabriel, boursier

Nicole Monney, secrétaire au contrôle des habitants Michèle Monnard, secrétaire adjointe, AVS

(24)

Le home médicalisé «Le Châtelet», avec au premier plan, les pavillons groupés.

Le sentier botanique d'Attalens pour une randonnée pédestre nante-sept printemps est en

pleine forme. Elle vit seule dans une villa groupée où l'on peut découvrir une importante collection de ses oeuvres. Elle manie encore le pinceau et en¬

visage même une exposition...

- Avez-vous des projets à l'étude pour améliorer enco¬

re la qualité de la vie des ha¬

bitants?

- Vu le développement de la construction, nous devons veiller à la diversification de l'habitat, villas individuelles et groupées, locatifs. Des in¬

frastructures sportives supplé¬

mentaires sont souhaitées, ain¬

si que des structures d'accueil pour la petite enfance, l'enfan¬

ce et la jeunesse sont à l'étude.

Nous envisageons d'autre part la construction d'un nouveau bâtiment communal à même de regrouper les services de

l'édilité, des sapeurs-pom- piers, des forêts et de la dé- chetterie. Les autorités de¬

vront également être attentives

| Evolution 1 : démographique ;

1900 1198 habitants 1910 1191

1920 1117 1930 1173 1941 1133 1950 1096 1960 1023 1970 1116 1980 1337 1990 1806 2000 2229 2001 2233 Bourgeois: 517 Fribourgeois: 619 Vaudois et

autres cantons: 844 Etrangers: 244

à la création de places de tra¬

vail et même si de nombreuses collaborations intercommu¬

nales existent, il s'agira de les renforcer en les rationalisant.

- Comment voyez-vous l'ave¬

nir de votre commune?

- Elle est à l'image d'une fon¬

due moitié-moitié étant donné que les Vaudois sont presque aussi nombreux que les Fri¬

bourgeois. Je la vois belle, équilibrée, capable d'offrir une bonne qualité de vie. Ce mélange de population est lui aussi bénéfique, puisqu'il a pour effet de créer une nouvel¬

le dynamique et non un repli sur soi.

- En votre qualité de syndi¬

que, quels sont vos souhaits?

Que chaque citoyen, jeune, adulte ou aîné, d'Attalens ou d'ailleurs, trouve sa place dans notre communauté et puisse bénéficier d'un bel esprit de collaboration et de tolérance.

Que nos autorités s'inspirent du dicton de sagesse populai¬

re: «Toutes les fleurs de l'ave¬

nir sont dans les semences d'aujourd'hui!»

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud Sur les hauts d'Attalens, un très beau caravaning s'étale dans la verdure et le chant des oiseaux.

26

(25)

Musique et composition

Une fenêtre ouverte sur la vie

L*x.aBBsa Attalens

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<1 • Le chœur Anonyme que dirige Charly Torche que nous voyons à droite.

Cette réflexion intel¬

lectuelle ne s'expri¬

me pas avec des mots, mais tout simplement par une grande joie intérieure et une émotion, si ce n 'est vers une nouvelle dimen¬

sion culturelle. Extraordi¬

naire et enrichissant est aussi le sentiment sur le rayonnement de la musi¬

que qui a le don de rendre heureux tous ceux et celles qui se passionnent pour le chant. Telle une fenêtre ouverte sur la vie, un che¬

min vers le bonheur de tout être humain.

Broyard d'origine, Charly Torche vit à Attalens depuis déjà trente ans où il est ensei¬

gnant et directeur du choeur mixte «La Cécilienne» depuis 1972. Passionné par le chant qu'il pratique également avec ses élèves, cet homme très po¬

pulaire dans le monde de la musique a d'autre part fondé en 1980 le choeur «Anonyme»

avec lequel il a obtenu en no¬

vembre dernier la médaille d'or aux 11e Rencontres cho¬

rales internationales de Pra¬

gue. Avec le même ensemble vocal, il s'est vu attribué au mois de février de cette année, à Châtel-St-Denis, le 1er prix du concours d'oeuvres cho¬

rales de la catégorie choeur mixte.

Passionné par son activité mu¬

sicale, Charly Torche organise également des concerts clas¬

siques avec orchestre. Le pro¬

chain - qui exige au moins deux ans de préparation - sera le «Gloria» de Vivaldi qui sera donné en 2004 à Attalens, Vevey, Lausanne et Belfaux.

Chaque été, et pour la sixième fois cette année, il participera à une croisière chantante de deux semaines, laquelle em¬

mènera une centaine de per¬

sonnes dont la plupart auront la possibilité de s'adonner au chant à raison d'une répétition de deux heures chaque jour.

Cette chorale impovisée en cours de voyage, offrira cha¬

que soir des prestations sur le bateau, ainsi qu'un grand concert final à Paris.

Charly Torche a également di¬

rigé durant vingt et un ans la Maîtrise d'Attalens, un en¬

semble vocal de cinquante en¬

fants qui a participé en 1984 à la finale de l'Etoile d'Or de la TV romande. Il a été membre de la commission de musique de la Société cantonale des chanteurs fribourgeois et il y a un quart de siècle qu'il com¬

pose des motets, messes, chants religieux, profanes et poétiques. Sa passion essen¬

tielle est de composer la mu¬

sique sur des textes d'auteurs romands, mais il lui arrive fré- quement de faire les deux. Une seule partition exige parfois vingt à trente heures de travail au piano durant le week-end

ou les vacances. Les éditions Sympaphonie de Payerne ont réuni dans un catalogue quel¬

que 130 œuvres de ce chan¬

teur, compositeur et organiste qui, bien qu'il soit broyard, est nettement plus sollicité par les Vaudois que les Fribourgeois.

Le chant est pour Charly Tor¬

che une thérapie qui se mani¬

feste très souvent dans sa clas¬

se. En effet, lorsque les élèves n'ont pas le cœur à l'ouvrage, il se met au piano et les fait chan¬

ter en choeur, ce qui a pour ef¬

fet de changer l'atmosphère et de redonner du moral.

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La Chanson des 4 Saisons

M^ïOiS Croque musique

Le chœur en costume d'époque du dimanche de la région de Belfaux.

• ••Nadia Maillard Fioravera

Qui suis-je?

La Chanson des 4 Saisons, de Corminbœuf, est une chorale fondée en 1966. Après des dé¬

buts sous la direction de Char¬

ly Torche puis de René Vial, les rênes du chœur ont été confiées durant dix-sept an¬

nées à Michel Ducarroz, re¬

gretté compositeur de tant de belles mélodies. La chorale a ensuite été dirigée par Michel Waeber avant d'être reprise en 1990 par son chef actuel, Louis-Marc Crausaz. Tant par le choix de son répertoire que par la qualité de ses exécutions musicales, le chœur a rapide¬

ment connu un grand succès sur le territoire fribourgeois, puis dans toute la Suisse et en¬

fin à l'étranger. Actuellement, la chorale est composée d'en¬

viron 35 chanteuses et chan¬

teurs, qui répètent tous les lun¬

dis soirs. Elle chante certaines œuvres a capella, d'autres avec un accompagnement mu¬

sical (piano, accordéon ou autre). De même, elle possède un répertoire qui peut aller du très traditionnel et folklorique, au moderne voire futuriste, en passant par du classique ou de la variété. Elle aime goûter à d'autres cultures, d'autres lan¬

gues et chante volontiers en français, en patois, en Schwy¬

zerdütsch, en tessinois, en ro¬

manche, en anglais, en alle¬

mand, en italien ou en latin.

Tous les amoureux du chant sont invités à faire partie du chœur!

Les 4 saisons chantent Morisod

L'illustre Alain Morisod a mandaté Jean-Claude Broc- card, l'arrangeur de l'Octuor de Sion, afin qu'il harmonise

Le chœur en costume de scène.

pour chœur ses partitions. Il est venu déceler en terre fri- bourgeoise un chœur suscep¬

tible de «jouer le jeu» et le choix s'est porté sur Les 4 Sai¬

sons. L'occasion était alors rê¬

vée pour le chœur de sortir un CD. Ce dernier a été enregistré en public par Emmanuel Broillet, président du chœur.

Les voix sont a capella avec

un zeste de piano. Au pro¬

gramme: six chansons d'Alain Morisod (par ex. Mon Pays), trois de Michel Ducarroz, an¬

cien directeur du chœur, trois du directeur actuel, Louis- Marc Crausaz, un pot-pourri sur des chansons d'Alain Mo¬

risod et «A Molèjon», pièce du terroir de Carlo Boller. Le chœur Les 4 Saisons sera pré¬

sent sur le plateau de la TSR à l'occasion des «Coups de chœur» de Noël d'Alain Mori¬

sod. Le CD coûte 25 francs et peut être commandé: sur le net www.chant.ch sous ru¬

brique «La Chanson des 4 Sai¬

sons», par e-mail les4saisons

@surfeu.ch, ou par tél. 026 475 13 08.

«Dame Helvetia»

à l'Expo.02

A l'occasion de l'exposition nationale, une création musi¬

cale populaire est mise en notes par Thierry Besançon, jeune compositeur de 23 ans qui est également mandaté par la Landwehr pour composer la pièce de leur bicentenaire en

2004. Le texte est écrit par Eors Kirsfaludy et la création s'intitule «Dame Helvetia» ou

«Comment être une femme du monde quand on se sent si bien chez soi!» Quelque 150 chanteurs apparentés aux chœurs de Louis-Marc Crau¬

saz (Lè Tsêrdziniolè de Trey- vaux, le Petit chœur de Berti- gny de Villars-sur-Glâne, l'Upsilon d'Estavayer, le Ma¬

drigal du Landeron et le chœur La Chanson des 4 Saisons de Corminboeuf) seront dirigés par ce dernier. Un rendez- vous à ne pas manquer dull au 17 septembre 2002 à la patinoire d'Yverdon.

Musique ...d'avenir

A l'occasion de la crèche vi¬

vante qui sera aménagée dans les Remparts du Belluard, les 4 Saisons, accompagnés par le quatuor de cors «n koi en cor»

de Fribourg, chanteront la Messe allemande de Schubert.

En 2003 et 2004 sont prévus un «Best of Walt Disney» et une opérette d'Offenbach.

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