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Une cer¬ taine euphorie s'empare de lui, certes, mais aussi de l'espoir et parfois de la déception dans la folle ambi¬ tion qui l'anime

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Academic year: 2021

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LE BILLET

G /haque année, dès l'automne revenu, le chasseur voit la réalisation de son rêve. Une seule pensée le hante depuis des semaines.- le grand jour. Limpa- tience se manifeste à mesure que s'amenuise le temps qui le sépare de l'heure du feu vert. Une cer¬

taine euphorie s'empare de lui, certes, mais aussi de l'espoir et parfois de la déception dans la folle ambi¬

tion qui l'anime. Tout cela n'est-il pas l'image de la vie quotidienne, l'imprévu qui est le propre de notre condition humaine, telle une foi qui nous permet, jour après jour, de reprendre confiance et de croire à la vie et à la mort.

A, la chasse, il en va de même, et c'est dans cette mesure qu'elle est un enrichissement. Savoir rester soi-même devant la réalité des faits, ne pas trop ti¬

rer de gloire si un jour nous avons connu la réussite incomparable. Et pourquoi ne pas respecter aussi l'échec et la déception! Ce ne sera qu'à cette condi¬

tion que nous pourrons dire qu'au contact de la na¬

ture, nous avons appris à être des hommes, tout simplement, mais pleinement. Et croyez-moi, en ces temps que nous vivons, cela compte beaucoup.

A» Vinsi, tout ce monde chasseurs va se retrouver à la montagne et dans ces prairies alpines où pais¬

sent encore durant l'été les troupeaux, lesquels donnent de riches coloris aux pâturages, où il fait bon entendre le bruit des sonnailles et le chant de rarmailli. Nulle part l'homme ne passe aussi rapide¬

ment du sentiment d'une douce paix à celui d'un soudain effroi; nulle part peut-être il ne se sent aus¬

si humble devant le Créateur!

Or 'n a souvent pu observer, dans un passé récent plus qu'aujourd'hui certes, que la chasse au chamois est celle qui exerce le plus d'influence sur le caractè¬

re du chasseur. Il est indéniable que celui qui prati¬

que cette chasse, doit sans cesse lutter contre le froid et une attente obstinée, se familiariser à un espionnage continuel, à une exploration intime de la nature et des mœurs du gibier, s'habituer à ram¬

per et à se cacher, car le chamois avec la perfection de son ouïe et la finesse de son odorat, flaire le chasseur sous le vent à une distance inconcevable.

D'e nos jours, la chasse est courte et plus facile, et e il faut bien le dire, cette noblesse qui était l'apanage de la chasse d'antan, a tendance à disparaître. Le vé¬

ritable esprit de camaraderie fait de plus en plus défaut, alors qu'il existe pourtant une morale de la chasse. En effet, le chasseur doit être correct sur le terrain, se comporter en gentleman avec la popula¬

tion et ses camarades de chasse, ainsi que respec¬

ter les lois comme la propriété d'autrui. En étant chasseur sportif, il sera à son tour respecter par ses concitoyens. Encore un mot pour préciser que le chasseur joue un rôle très efficace pour le repeu¬

plement, l'équilibre de la faune et, en plus, satisfait le palais de tous ceux qui, devant une bonne table, ne contestent presque jamais la chasse.

LA CHASSE

NOBLESSE D'UN SPORT

w;Sr:

Un chasseur aux aguets près des sommets. Reproduction autorisée par la revue Diana

(3)

SOMMAIRE

16 SEPTEMBRE 1988 N° 18

FRIBOURG ILLUSTRÉ Fonde en 1945 Rte de la Glâne31

1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet et des Fri- bourgeois «hors les murs».

Rédaction el administration:

Rte de la Glâne 31.

Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Tél. 037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH.

Rédacteur en chef : Gérard Bourqucnoud.

Service des abonnements:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 78.50. Semestriel: Fr.

40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion:

Fr. 115.-. Vente au numéro: Fr.

3.50. CCP 17-2851.

Tirage: 8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Editeur:

Imprimerie Fragnière S.A.

Rte de la Glâne 31.

1701 Fribourg.

Publicité:

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Bd de Pérolles 23 - 1700 Fribourg.

Tél. 037/22 40 60.

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Notre couverture:

FRIBOURG

Ville d'art et de trésors Pour qui prend le temps de ta con¬

templer, cette ville offre un specta¬

cle inoubliable. Et la rivière qui l'ar¬

rose, la Sarine, fribourgeoise par excellence, qui coule du sud au nord, disciplinée, toujours vive, et s'en va allègrement, chantant l'éter¬

nelle louange du Créateur sous la tour de la cathédrale Saint-Nicolas, pour achever sa course dans l'Aar.

Avant d'entrer dans le grand «ruis¬

sellement» qui fait de l'Europe une terre sans famine, elle règne sur le passé qui demeure vivant comme le Comptoir de Fribourg et continue à créer l'avenir en des traits harmo¬

nieux, parfois charmants, toujours nobles et fiers.

Photo: Office du tourisme, Fribourg

4 La tolérance n'est pas dans le cœur de chacun

5 Le tourisme: 3e industrie nationale 6 Le châtiment des conducteurs

7 La fanfare de Le Crêt en fête

9 La vendange sera belle au Vully 13 Vingt-quatre nouveaux chevaliers du vin 17 Un Office du tourisme au Vully

19 De la gravure à la coiffure 21 Vully fribourgeois:

une région maraîchère

22 Une femme conductrice de poids lourd 23 Un artisan marlinois qui fait son chemin 24 L'aventure de Robert-des-Bois

25 Une région: l'Oberland bernois 26 Nouvel entraîneur au FC Bulle 28 Le plaisir de peindre

29 Fête romande des garçons lutteurs 31 Huit cents chasseurs dans la nature 35 Garmiswil: une affaire de famille

36 Avec les Fribourgeois du Val-de-Travers 38 Nouvelle section fribourgeoise

à St-Imier

41 A la veille du Comptoir de Fribourg 43 Les transports publics:

hôte d'honneur du Comptoir 45 Marché-concours de Bulle:

une tradition de haute qualité 49 Au féminin: attention à la teinture 51 Ceux qui nous ont quittés...

Le tourisme: une industrie en cons¬

tante évolution.

PAGE 5.

rtviera

fribourgeoise Les mille et une facettes du Vully fri¬

bourgeois.

PAGES 9-21.

FC Bulle: même style, mais un nou¬

vel entraîneur.

PAGES 26-27.

(4)

RÉFLEXIONS

LA TOLÉRANCE

N'EST PAS DANS LE COEUR DE CHACUN

Nous sommes dans un petit village paisible de la Gruyère.

11 est deux heures de l'après- midi. Madame Viviane pré¬

pare la tarte aux abricots qui régalera la famille au repas du soir. Il fait chaud. Elle a fermé à demi ses volets, mais les fenêtres sont grandes ou¬

vertes. Une balustrade de bois sépare son jardinet de l'immeuble avoisinant. La cour de celui-ci a été aména¬

gée avec un coin gazon pour les jeux des enfants. Nom¬

breux, dans ce bâtiment, les gosses apprécient ce paradis- verdure et s'en donnent à cœur joie. Cet après-midi-là, l'un d'eux avait installé une radio-portative et la musique diffusait ses joyeux accents alentours. Les garçons et les filles dansaient et riaient en faisant des cabrioles. Une gaîté contagieuse régnait clans l'air étouffant. Madame Viviane se surprit à pétrir sa pâte avec un regain d'énergie.

Toute cette bonne humeur lui faisait chaud au cœur.

Pourtant, quelqu'un vint troubler la fête. Soudain, les voix se turent et la musique se noya dans un silence écra¬

sant.

Une voix haut perchée par¬

vint aux oreilles de Madame Viviane.

- «Qu'est-ce que ce bruit?

Une radio en plein après- midi? N'avez-vous pas hon¬

te? Nous ne payons pas des loyers pour subir un tel va¬

carme. Allez sur des places

de jeux publiques ou loin des immeubles si vous voulez vous défouler. Nous payons pour avoir la tranquillité. Al¬

lez, ouste...»

Et de prendre à partie les voi¬

sines qui s'étaient mises aux fenêtres et celles qui surveil¬

laient leur progéniture en discourant gentiment.

- «N'êtes-vous pas d'accord avec moi? C'est un vrai scan¬

dale! D'ailleurs, il y a là des gosses qui n'habitent même pas l'immeuble. Il est grand temps de faire de l'ordre. Si¬

non, j'appelle la régie et la police. »

Madame Viviane faillit s'étouffer en dégustant un abricot... Elle jeta un coup d'œil au travers de ses volets.

Aucune personne ne réagit ni n'osa répondre à Madame X.

- «Quel manque de courage»

chuchota Madame Viviane.

«Ces enfants sont charmants et mettent un peu de vie dans le quartier. Mais certains

«vieux» font la loi. Elle al¬

lait quand même dire son mot. Mais quand elle eut mis sa tarte au four, un silence de mort régnait au dehors. Les enfants se retiraient en silen¬

ce, penauds, déçus.

Pourtant, Madame Viviane entendit l'un d'eux murmu¬

rer aux autres.

- « Dites, vous croyez que la dame, elle a été une fois jeune?»

Et nous, de quel bord sommes-nous?

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TOURISME

La petite Suisse occupe la huitième place au palma¬

rès mondial des pays de tourisme, avec des recettes de l'ordre de 10 milliards de francs: c'est la coquette som¬

me qu'ont dé¬

pensée nos hô¬

tes l'an dernier

dans nos villes et nos sta¬

tions. Cette «exportation invisible» permet au tou¬

risme de figurer au troi¬

sième rang des industries d'exportation, après le secteur métallurgie/ma¬

chines et la chimie, mais bien avant le textile et l'horlogerie. Où en serait l'économie helvétique sans son tourisme?

Certes, cette activité, déjà con¬

frontée à une très vive concur¬

rence internationale, n'est pas toujours facile à intégrer dans l'environnement naturel et la vie sociale et culturelle. Menacé par la loi des grands nombres, sour¬

ce de mouvements de foules d'une folle ampleur au goût de bouchon (s) sur les autoroutes et d'électricité dans l'air, dange¬

reux pour le patrimoine s'il n'est pas dûment maîtrisé, le touris¬

me n'en est pas moins un facteur de bien-être et de prospérité économique pour la population d'accueil. Que celle-ci daigne en être consciente ou non- Bilan positif

Incontestablement, l'enjeu est de taille, ce qui devrait inciter la communauté à penser à l'ave¬

nir... et à payer le prix, social et écologique, attaché aux revenus qu'elle retire du tourisme. C'est peut-être le discours qu'il eût fallu tenir aux Lausannois, avant qu'ils ne refusent une can¬

didature prometteuse aux Jeux olympiques d'hiver. La prochai¬

ne votation populaire sur les

En voiture et bon voyage aux Suisses!

plus denses du monde; sa longueur est d'environ 5000 km, parcourue bon an mal an par 250 millions de per¬

sonnes.

• Néanmoins, près de 70%

des touristes suisses et étran¬

gers utilisent leur voiture pour voyager dans notre pays; il est vrai qu'ils y dis¬

posent de 71 000 km de rou¬

tes...

• Du tourisme pur toujours avec l'entrée en Suisse, l'an dernier, de 42 millions de voitures étrangères (85%

pour 1 jour, 9<% pour des va¬

cances et 6% seulement en transit). Le réseau routier a encore reçu 172 000 cars étrangers transportant quel¬

que 6,4 millions d'hôtes.

• On ajoutera - autre record du monde - que la bucolique Helvétie offre 1750 installa¬

tions de remontées mécani¬

ques et qu'en hiver celles-ci ne transportent pas moins de 1,3 million de personnes à l'heure...

La bougeotte institutionnalisée

L'Helvète vit dans un environ¬

nement touristique quasi total si l'on songe aux distances très Photo asl réduites qui séparent les zones

Le tourisme, 3e industrie nationale

centres cantonaux de sports dans le canton de Fribourg pro¬

cède du même principe et de¬

vrait permettre aux citoyens d'accepter un crédit qui lui vau¬

dra un apport extérieur presque équivalent. Les problèmes liés à une branche d'avenir ne doivent pas nous faire oublier la réalité économique actuelle: le touris¬

me, c'est actuellement 16,7 mil¬

liards de francs de chiffres d'af¬

faires par an, 75 millions de nuitées, 350 000 postes de tra¬

vail et un boni (solde de la ba¬

lance touristique: recettes des touristes étrangers en Suisse di¬

minuées des dépenses des Suis¬

ses à l'étranger) de 2,3 millions de francs.

Des chiffres qui comptent La Suisse vit en partie du touris¬

me à l'image de la plupart de ses régions. Les chiffres à cet égard sont éloquents:

• Savez-vous qu'avec approxi¬

mativement 26 800 établis¬

sements de restauration, la Suisse figure parmi les pays qui comptent le plus de res¬

taurants, à raison d'un pour 240 habitants?

# La Suisse possède aussi l'un des réseaux ferroviaires les

de villégiature. C'est une situa¬

tion si normale qu'il a tendance à l'oublier, constatation para¬

doxale si l'on sait qu'il est consi¬

déré comme l'un des plus grands voyageurs de la planète avec 9 millions de déplacements par an (dont 53,5 % à l'étranger). Et la Suisse, grâce à 100 millions de nuitées et 7,4 milliards de francs dépensés pour les voyages, s'avère l'un des marchés touris¬

tiques les plus en vue sur l'échi¬

quier mondial. Accueil bien or¬

donné commence par soi-même...

José Seydoux

(6)

ti&fâ

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«

On a beaucoup parlé dans ce canton, ces dernières se¬

maines - et ailleurs aussi - de cet automobiliste qui, ré¬

cemment, a provoqué un grave accident de la route ayant entraîné la mort de trois femmes de la même famille.

C'était à prévoir! Un tel accident provoque dans l'âme populaire d'inévitables remous. Indignation, révolte et peur se mêlent étrangement avant de devenir ce qu'on appelle «l'opinion publique». Et l'on attend le juge¬

ment du responsable avec une impatience aiguisée.

CHÂTIMENTS

Mais cette opinion publique, si prompte à s'émouvoir, ne se demande jamais si la punition a servi à amender un conducteur trop hardi. Pourvu qu'il ait été condam¬

né, cela lui suffit.

La question mérite pourtant quelque attention. Le fau¬

tif dans cet accident dû en partie à la fatalité, va-t-il de¬

voir faire de la prison, devra-t-il aller dans un péniten¬

cier ou alors sera-t-il condamné uniquement à payer une amende?

Dans un pays de l'Est, les chauffards sont obligés à sui¬

vre pieds nus l'enterrement d'une personne tuée dans un accident de circulation.

Aux Etats-Unis, un juge a condamné deux automobilis¬

tes à s'asseoir pendant cinq heures consécutives, dans une voiture ensanglantée qu'eux-mêmes avaient démo¬

lie et où trois des occupants avaient trouvé la mort.

Dans un pays arabe, un juge a exigé qu'une automobi¬

liste condamnée pour une faute grave, visite au moins quatre hôpitaux dans lesquels sont soignées les victimes d'accidents de voiture. Après tout, pourquoi pas?

Aux grands maux, les grands remèdes puisque les petits ne guérissent rien.

Et que fait-on lorsqu'il y a vraiment fatalité?

G. Bd Sortie autoroute Fribourg-Sud. Photo G. Bd

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(7)

— NOTES MUSICALES

NOUVELLE BANNIÈRE

DE LA LYRE DU CRÊT

UNE

GRANDE FÊTE DES FAMILLES

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La Lyre du Crêt, sa nouvelle bannière, le parrain et la marraine.

Au Crêt, charmant village des hauts de la Veveyse, on a l'es¬

prit de famille, c'est le moins que l'on puisse dire! Lors de la fête organisée en l'honneur de la bénédiction de sa nou¬

velle bannière, la fanfare pa¬

roissiale a en effet eu l'excel¬

lente idée de battre le rappel des ressortissants du Crêt, de Grattavache et des Ecasseys (dans la Glâne). C'est ainsi que près de 500 personnes ont saisi l'invitation au vol et se sont joyeusement retrouvés sous une cantine où pavoi¬

saient des notes de musique portant les noms des grandes familles des trois communes.

Persévérance, dirigé par Ro¬

muald Sapin. L'office reli¬

gieux fut célébré par l'abbé Marcel Ménétrey, en poste au Crêt depuis 34 ans, et l'homé¬

lie fut prononcée par l'abbé Raphaël Pfulg. Emouvante, cette cérémonie de bénédic¬

tion le fut par la gentillesse des paroles de l'abbé Ménétrey et l'accolade des bannières du gi¬

ron de la Veveyse et des socié¬

tés amies. A l'issue de la céré¬

monie, le parrain de la bannière, Albert Bertherin, syndic de Progens - La Verre¬

rie, et Denise Papaux, la mar¬

raine (des Ecasseys), ont été congratulés par les habitants de la paroisse. Une fête radieu¬

se, à l'image de l'esprit qui souffle sur ce beau coin de la Veveyse...

(mpa)

Retrouvailles des ressortissants de Le Crêt, Grattavache et Les Ecasseys:

la musique comme point de ralliement. Photos m. Angel

Chaleureusement accueillis par Jean-Luc Favre, président de La Lyre, et par Francis Fa¬

vre, syndic et député du Crêt, les ressortissants ont été invi¬

tés à consolider leurs liens avec leurs communes d'origine en regardant un très beau film réalisé par Mme Lucienne Cur- rat. «Notre coin de pays en 1988», qui fut projeté à l'église.

Le lendemain, soit le diman¬

che 28 août, l'église retrouva sa splendeur de cathédrale néo-gothique pour accueillir de nombreux paroissiens, la fanfare et son chef, Bernard Piccand, et le chœur mixte La

Photo de famille: de gauche à droite, A nne-Marie Currat, marraine de la première bannière bénie en 1956; Louis Currat; Gérard Vial, porte- drapeau; Denise Papaux et Albert Bertherin, la marraine et le parrain de ta nouvelle bannière.

(8)

(im)

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(9)

UN PAYS, UNE TERRE % %,

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Eric Derron nous montre le raisin au moment de l'effeuillage.

LA VENDANGE SERA BELLE

ET LE VIN DE QUALITÉ...

Avec le retour de l'au¬

tomne, nous voici à nou¬

veau dans cette char¬

mante région qui se nomme le Vully où, par une belle journée enso¬

leillée du mois d'août, nous avons surpris les vignerons occupés à l'ef¬

feuillage de la vigne, ac¬

tion qui consiste à enle¬

ver une partie des feuilles pour mieux exposer le raisin à l'action solaire et favoriser sa maturation.

Ce travail se fait en géné¬

ral à la fin juin, en juillet et même parfois au mois d'août selon la croissan¬

ce du raisin. Un travail pénible qui se fait la plu¬

part du temps sous une chaleur étouffante. Pour le système sur fils de fer, les effeuilles ont pour ef¬

fet de guider les rameaux verticalement dans la haie de palissage et à en¬

lever les entre-cœurs dans la zone des grappes.

Cette opération a égale¬

ment pour but d'aérer la vigne et de lutter contre la pourriture grise.

Tout l'été aux aguets Le vigneron qui veut sauver son vignoble de la vermine et bénéficier d'une saine récolte de raisin pour fabriquer son vin doit être de plus en plus at¬

tentif à la lutte antiparasitaire, tout en évitant d'être un pol¬

lueur. Il doit choisir le mo¬

ment le plus propice pour trai¬

ter sa vigne et ne pas employer n'importe quel produit chimi¬

que. En un mot, il doit tou¬

jours être à l'avant-garde des techniques de traitement. Et même si les ceps sont de mieux en mieux sélectionnés, ceux-ci

sont de plus en plus sujets à être atteints par les maladies de la vigne.

La cuvée 88 sera de qualité

Les conditions météo de cette année sont pour l'instant favo¬

rables à la vigne. A un mois des vendanges, la qualité est déjà acquise. Au point de vue de la quantité, le millésime 88 se présente comme supérieur à la moyenne pour le pinot noir, alors que pour le blanc ce sera une année plus ou moins nor¬

male.

Vigneron de père en fils

Lors de notre excursion dans le vignoble du Vully fribour- geois, nous avons rencontré deux frères vignerons-enca- veurs, à Môtier: Eric et Ber¬

nard Derron qui, depuis dix

ans, exploitent le domaine vi- ticole familial acquis en 1876 par leur arrière-grand-père Auguste Derron. A l'heure de

la retraite de ce dernier, c'est son fils Emile qui a repris le vi¬

gnoble à son compte, puis Al¬

bert, le père des exploitants ac- Oeil, nez et palais participent à la dégustation du vin et le connaisseur dis¬

pose de tout un répertoire de termes louangeurs, nous dit Bernard Derron à l'heure de l'apéritif

(10)

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connu sous la raison sociale

«A. Derron & Fils S.A.». Une tradition familiale qui fait que dans cette famille fribourgeoi- se on est vigneron de père en fils.

Le vignoble des frères Derron s'étend sur une surface de 3,5 ha située sur la commune du Haut-Vully. Il comprend 60%

de cépage pinot noir, 20% de chasselas et 20% de spéciali¬

tés. Oenologue de métier, Eric Derron s'occupe tout particu¬

lièrement des vignes et de la vinification, tandis que son frère Bernard, avec lequel FR1BOURG ILLUSTRÉ s'est entretenu, a la responsabilité de l'administration et de la commercialisation des vins, ainsi que l'achat du raisin qui représente 80% de la produc¬

tion de blanc dans la commu¬

ne précitée.

Trop de blanc, pas assez de rouge Les vins du Vully ont toujours été très prisés par les Suisses alémaniques qui représentent la majorité de la clientèle. Ils

sont également très nombreux chez les Frères Derron, dont 60% de la production des vins est vendue à la clientèle privée.

Il est vrai qu'à l'heure actuelle la demande de pinot noir est beaucoup plus importante que le blanc, dont la produc¬

tion est plus conséquente que le rouge. Pour connaître le ni¬

veau de fabrication et surtout la qualité de leurs produits, les Frères Derron ont participé en 1985 au concours des vins de Ljubljana, en Yougoslavie, où ils ont obtenu une médaille d'or pour le chasselas.

Si aujourd'hui les vins du Vully fribourgeois, région ap¬

pelée depuis peu « Riviera f ri- bourgeoise», ont acquis leurs lettres de noblesse, c'est grâce aux efforts accomplis par les vignerons eux-mêmes, qui ont d'autre part consenti de gros sacrifices à l'amélioration des cépages. Les vignerons vullié- rains ont donc toutes les rai¬

sons d'être fiers de ce produit de la terre qu'est le vin, comme ils sont fiers d'être Fribour¬

geois.

Texte et photos G. Bourquenoud

Placée sur ce thème fort réjouissant et encoura¬

geant, les organisateurs de la Fête des vendanges du Vully mettent actuelle¬

ment tout leur cœur pour préparer ces deux jour¬

nées de liesse vulliéraine qui auront lieu les samedi 24 et dimanche 25 sep¬

tembre prochains dans le sympathique village de Praz, au cœur de la « Ri¬

viera fribourgeoise».

L'ouverture de ces festivi¬

tés dédiées à la gloire de notre vignoble et de notre terre sera marquée par le traditionnel cortège folk¬

lorique qui prendra son départ du Collège de Nant le samedi 24 sep¬

tembre, à 17 heures.

Aux alentours de la place de fête du château de

Praz, de nombreuses guinguettes vous accueil¬

leront et vous serviront les excellents crus de la ré¬

gion et des spécialités cu¬

linaires locales. Durant ces deux journées de fête divers orchestres et fanfa¬

res vous divertiront et nul doute que l'ambiance coutumière et l'accueil chaleureux du Vully lais¬

seront à chacun un souve¬

nir «pétillant».

Pour clore cette manifes¬

tation, un grand lâcher de ballons multicolores aura lieu durant l'après-midi et permettra ainsi à tous les enfants d'ici de transmet¬

tre un message d'amitié à tous les enfants d'ailleurs.

Comité d'organisation Une très belle maison où l'entrée de la cave est embellie de vigne et de bel¬

les grappes de raisin.

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UN PAYS, UNE TERRE %n

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CONFRÉRIE DES VIGNOBLES FRIBOURGEOIS

VINGT-QUATRE NOUVEAUX CHEVALIERS DU VIN

Quelques personnalités lors de l'intronisation.

Si les débuts de la confrérie étaient modestes par le nom¬

bre des membres et des intro¬

nisés à chaque chapitre, cela était imputable au sentiment profond des initiateurs. Ces derniers étaient convaincus que le but premier de la Con¬

frérie des vignobles fribour- geois était de fraterniser et de cultiver une réelle amitié. Cet¬

te exigence, fort louable, limi¬

tait l'accès aux vignerons et à leurs plus proches amis. Une telle attitude, aujourd'hui, surprendrait et dénoterait un esprit de clocher. Il fallait donc accueillir d'autres mem¬

bres pour que la confrérie se solidifie et découvre son identité.

Un chapitre très honorable

Le huitième chapitre de cette confrérie, appelé «Chapitre de la Dent-de-Lys», a eu lieu le vendredi 26 août 88, à Châtel- St-Denis, et était honoré par la présence de plusieurs person¬

nalités telles que MM. Roland Buchs, commandant de la Garde suisse du pape, en va¬

cances aux Paccots; Bernard Rohrbasser, conseiller natio¬

nal et préfet de la Veveyse; Hu¬

bert Lauper, préfet de la Sari- ne; Henri Liaudat, syndic de Châtel-St-Denis; Jean-Nico- las Philipona, conseiller na¬

tional, etc.

Le Conseil de la Confrérie des vignobles fribourgeois a intro¬

nisé vingt-quatre nouveaux chevaliers, ainsi qu'un cheva¬

lier d'honneur en la personne

M. Henri Liaudat, syndic de Châtel-St-Denis, dégustant le vin.

de M. Charly Grandjean, de Bulle, préfet du Cotterd du canton de Fribourg pour la Confrérie du Guillon. Les candidats furent agréable¬

ment présentés par MM. Jo¬

seph Cottet, épistolier, de Bos- sonnens, et Albert Engel, maître des cérémonies, de Mo- rat. Une seule femme parmi les élus, Mme Gabriela Mail¬

lard, d'Attalens, proposée avec une rare délicatesse par l'an¬

cien conseiller national Jo¬

seph Cottet, qui rendit un vi¬

brant hommage au plus illustre membre du Conseil de la confrérie: Michel Colliard, journaliste, décédé il y a quel¬

ques mois.

Un impact sur le canton La valeur d'une telle confrérie est indéniable. Elle va mainte¬

nant bien au-delà d'une sim¬

ple réunion où l'on fait la fête du vin. En effet, la Confrérie

Le Conseil de la confrérie. Au premier plan, le gouverneur Jean-Pierre Robatel.

des vignobles fribourgeois tel¬

le qu'elle est organisée actuel¬

lement rappelle toutes les ri¬

chesses éthiques d'un produit de la terre, sans lesquelles un pays ne pourrait se développer et assurer son avenir. D'autre part, l'impact de la confrérie n'est plus remise en question dans ce canton de Fribourg où

la majorité de la population a compris que la meilleure dé¬

fense du vin était de soutenir moralement et matériellement une telle organisation promo¬

tionnelle.

Quant au repas gastronomi¬

que-

Texte et photos G. Bd

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Une fois de plus les vins du Vully se sont distin¬

gués au concours inter¬

national de Ljubljana, en Yougoslavie, où sept d'entre eux ont décro¬

ché une distinction, tel un couronnement des efforts accomplis dans l'amélioration de la qualité.

Eric Simonet, de Mô- tier, a gagné une mé¬

daille d'argent pour son riesling sylvaner et son chasselas. Francis Chautems, du même lieu, a recueilli deux médailles d'argent pour ses chasselas. Quant à Jean-Louis Bôle, de la cave de l'Hôpital de Morat, à Môtier, il a obtenu une médaille d'or pour son traminer, une médaille d'argent

Eric Simonet, Môtier.

pour son pinot noir et un grand diplôme pour son chasselas.

Nos félicitations à tous ces vignerons du Vully.

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UN OFFICE DU TOURISME AU VULLY

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Marylène Richard, responsable du nouvel Offi¬

ce du tourisme du Vully.

L'immeuble dans lequel l'Office du tourisme a été aménagé.

Etant donné l'évolution et le développe¬

ment que prend le tourisme sur la «Rivie¬

ra fribourgeoise», la Société de dévelop¬

pement du Vully fribourgeois, que préside M. Philippe Chautems, a décidé de créer un Office du tourisme destiné à être au service des touristes, de la popula¬

tion et de toutes les organisations cultu¬

relles de cette merveilleuse région, vérita¬

ble paradis de vacances. Cet office aura également pour mission d'organiser et guider des randonnées pédestres, de colla¬

borer avec les sociétés locales de toutes les communes du Vully, de manifester sa pré¬

sence dans diverses manifestations telles que comptoirs, fête des vendanges, etc.

Mais sa mission primordiale sera d'ac¬

cueillir le touriste de passage avec le souri¬

re, de le renseigner objectivement sur tous les plaisirs qu'il peut s'offrir sur cette pres¬

qu'île, et en particulier de faire connaître le Vully à la population du Pays de Fri- bourg.

La responsable de cet Office du tourisme du Vully, ouvert il y a une quinzaine de jours et qui sera inauguré le 16 septembre au soir dans les locaux de la Caisse d'Epargne, à Sugiez, est Mmc Marylène Richard qui, depuis 1973, est secrétaire- trésorière de la Société de développement.

Texte et photos G. Bd

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UN PAYS, UNE TERRE % %,

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En flânant dans l'accueillant village de Praz, FRIBOURG ILLUSTRÉ a fait escale chez un artisan aussi connu que po¬

pulaire, Gérard Pouly, qui exerce le métier de graveur, dans une ancienne ferme qu'il a transformée en partie lui- même. Après avoir acquis une formation de mécanicien de précision sur machines à recti¬

fier les intérieurs, ce Vulliérain a travaillé dix-neuf ans chez Voumard Machines, à Haute- rive/NE. Le 1er mai 86, il a ou¬

vert à son propre compte un atelier de gravure sur bois, étain, fer, verre, etc., dans la maison sise en face de la poste

Pierrette (à droite) est à même de coiffer chaque personne selon son désir. Gérard Pouly dans son atelier de gravure.

de Praz. Il dispose également d'un très beau magasin d'ex¬

position et de vente où le client peut choisir le cadeau de son choix et le faire graver sur-le- champ. Comme référence, précisons que cet artisan est le graveur officiel de la Mai¬

son Zinn-Stube «Au potier d'étain », dont le siège est à Su- giez, laquelle a reconnu les qualités professionnelles de cet artisan. Attenant à son ate¬

lier, un salon de coiffure très spacieux pour dames et mes¬

sieurs, exploité par son épouse Pierrette Pouly-Guillod, la¬

quelle a fait son apprentissage de coiffeuse à Neuchâtel. Elle s'est ensuite perfectionnée dans la branche en effectuant un stage de dix ans dans un sa¬

lon de Morat et durant cinq ans au salon de Mme Char- donnens, au Vully, avant de se mettre à son compte le 1er août 84, à Praz. Son travail soigné lui vaut la confiance d'une clientèle toujours plus nom¬

breuse au sein de la popula¬

tion vulliéraine, des campeurs et des touristes de passage sur la Riviera fribourgeoise.

Texte et photos G. Bd

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VULLY FRIBOURGEOIS

UNE

RÉGION MARAÎCHÈRE L'an prochain, l'Association

des producteurs de légumes du Vully (APLV), que préside Rémy Javet et dont l'activité est surtout fondée sur la pro¬

motion, fêtera ses vingt ans d'existence. Avec un effectif de cinquante membres, elle atta¬

che une importance particu¬

lière à l'information profes¬

sionnelle des producteurs de légumes en organisant chaque hiver des réunions à caractère instructif. La dernière nou¬

veauté lancée par cette asso¬

ciation, qui est financée par une retenue de 5%o sur les ven¬

tes, est la banderole autocol¬

lante qui renseigne le consom¬

mateur sur la provenance des légumes.

Presque chaque Vulliérain a du sang maraîcher dans les veines, car à une certaine épo¬

que les habitants de cette pres¬

qu'île cumulaient les profes¬

sions de paysan, vigneron et maraîcher. A l'heure actuelle, il semble que l'on assiste à une

spécialisation de plus en plus marquée de ces activités. En effet, avec l'apparition d'ex¬

ploitations plus conséquentes, les producteurs de légumes du Vully ne peuvent échapper au phénomène qui fait que la pri¬

se en charge des produits de la terre est assurée par quelques grands commerçants avec les¬

quels, paraît-il, les relations s'avèrent être excellentes.

L'avenir de la culture maraî¬

chère est fondé sur la qualité irréprochable des produits qui, semble-t-il, ne sont pas toujours payés à leur juste va¬

leur. Cela dépend de l'offre et de la demande. Cette année, les problèmes des producteurs sont nombreux en raison de la surabondance maraîchère et du fait que la marchandise ne s'écoule qu'à un prix très bas.

Ce sont les risques du métier...

dit-on!

Texte et photos G. Bd

La culture des choux.

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(22)

Yvette Guillod au volant de son poids lourd.

LE CHARME D'UNE CONDUCTRICE DE POIDS LOURD

Au bénéfice du permis de conduire un poids lourd depuis le mois d'octobre 87, Yvette Guillod, qui approche la quarantaine, s'est vu offrir un magnifique camion par l'entreprise de transports de chantier qu'elle a créée au début de cette année avec son mari Adrien qui, lui aussi, est conducteur de poids lourd.

Bien que passionnée du volant, cette femme très sympa se met volontiers aux commandes d'un trax ou autres machines de chantier qu'elle maîtrise remarquablement. Et travaillant quoti¬

diennement avec des hommes, elle n'a jamais eu à se plaindre de leur comportement à son égard. Ils sont même très gentils, dit- elle.

Pratiquant un métier plutôt réservé à la gent masculine, Yvette ne se fait aucun complexe et reste féminine à cent pour cent. Elle souhaite être conductrice de poids lourd aussi longtemps que la santé le lui permettra. Elle est d'ailleurs très heureuse d'avoir choisi ce métier qui lui procure de nombreuses satisfactions, tout en étant une mère de famille exemplaire pour ses trois enfants bientôt majeurs. Parmi les loisirs qui lui permettent de se déten¬

dre durant le week-end, il y a les matches de football qu'elle suit assidûment.

Sa courtoisie, sa serviabilité et sa gentillesse y sont certainement pour quelque chose dans sa popularité, car sur la Riviera fri- bourgeoise qui se nomme le Vully tout le monde l'a salue amica¬

lement.

Texte et photo G. Bd

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La Rolls de la literie, selon Michel Kolly.

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LA QUALITÉ DU

SERVICE

Nouvellement installé dans une superbe bâtisse à la route de Bourguillon, Michel Kolly a fait du chemin depuis notre première rencontre voilà pres¬

que six ans.

Passion, professionnalisme, qualité du travail, idées et ambitions, tout était réuni chez ce forcené pour qu'il réussisse à faire de son entre¬

prise, la bonne adresse que l'on connaît. Chez lui sont rassemblés les ingrédients es¬

sentiels au contentement du client, à savoir la qualité du produit, le service impeccable et l'exécution soignée de cha¬

que travail. Depuis l'inaugu¬

ration de ses nouveaux lo¬

caux, Michel Kolly, a élargi ses prestations dans les deux

domaines principaux que sont la literie et le rembourra¬

ge des meubles anciens.

Dans le domaine de la literie, Michel Kolly a choisi ce qu'il existe de mieux sur le marché actuellement. Ce produit, qui a mis dix ans à voir le jour, s'appelle Swissflex. C'est, se¬

lon ses propres termes, la Rolls de la literie. Un com¬

merçant aguerri à qui il a ven¬

du ce produit lui confiera plus tard que c'est le meilleur investissement qu'il ait pu fai¬

re. Spécialiste du rembourra¬

ge des meubles anciens, M.

Kolly nous explique qu'il aime particulièrement le style Louis-Philippe bien que ce soit l'un des plus difficiles à travailler.

Le crin, reçu en corde, est démêlé ici.

Du rembourrage artisanal (crin, ressorts), au rembour¬

rage moderne (mousse, élasti¬

que), il se met ainsi à la por¬

tée de toute les bourses.

Mais ses prestations ne s'arrê¬

tent pas là. En effet, il associe son savoir et son goût sûr des harmonies pour la décoration d'intérieur et il exécute tapis et rideaux en passant par l'ameublement. Ainsi, tout un chacun peut lui confier l'ins¬

tallation de son appartement selon son goût et ses moyens.

Sa règle d'or est de servir le client jusqu'à ce qu'il soit parfaitement comblé.

La restauration est aussi l'une de ses activités.

Le tour de force réussi ici, est d'avoir pu devenir spécialiste dans chacune des prestations qu'il offre, une telle compé¬

tence ne peut que garantir la satisfaction maximale de cha¬

que client.

De toute façon, Michel Kolly vous convaincra lui-même si vous allez voir son stand au comptoir, dans lequel il pré¬

sentera ses produits avec la passion qui le caractérise et assure aussi son désir d'offrir toujours le meilleur.

Texte et photos Pierre Vaudan

(24)

HISTOIRE VÉCUE

A chaque mouvement, ses longs muscles jouaient sur ses bras et sur ses jambes; ses pectoraux étaient solidement dessinés.

Son voisin reprit:

- Je suis sûr que vous pesez moins que votre taille ne le supporterait.

- Oui. Soixante-treize kilos pour un mètre soixante-quinze.

- Eh bien! chapeau! Pour quinze centimètres de moins, je pèse cin¬

quante kilos de plus. Mais je me porte comme un charme et je m'offre tout ce qu'il me plaît.

Florent était devant lui, son panier de haricots à ta main.

- Entrez un moment, dit-il. Vous qui êtes un dégustateur qualifié,

vous allez me donner votre avis sur l'aligoté que je suis allé cher¬

cher ta semaine dernière à Com- blanchien.

Ils pénétrèrent dans la salle de sé¬

jour. Le maquignon s'affala dans le fauteuil que Florent lui avait avancé. Là, appuyé sur les accou¬

doirs, le cigare aux lèvres et le ven¬

tre débordant sur sa ceinture, il était vraiment à sa place.

Florent tira une bouteille du réfri¬

gérateur, disposa trois verres sur la table et s'assit en face de son invité.

Marthe apparut quelques minutes après, très à l'aise, presque mon¬

daine, dans une robe à bretelles.

Exclamation admirative du ma¬

quignon:

- Sacré bon sang! vous avez la plus belle femme de la région, Florent!

A votre place je me méfierais des collègues...

Ce disant, il décocha un lourd clin d'œil à la jeune femme, assise à sa droite.

Pendant que Florent faisait le ser¬

vice, il poursuivit:

- Pour sûr que je blague! S'il y en a un qui peut dormir sur ses deux oreilles, c'est bien l'agent technique de ta maison forestière du Chêne.

Une vraie maison pour tourte¬

reaux, toute seule près de la grande forêt. Ah! belle jeunesse!

Je peux vous affirmer que je n'ai encore empoisonné personne...

RT-DES-BOIS

Après cette envolée oratoire, Mar¬

the accepta une cigarette anglaise qu'elle vint allumer au briquet, probablement en or, que lui ten¬

dait cet admirateur prêt à venir la relancer n'importe où. Dans l'ova¬

le écarlate des jolies lèvres, la ciga¬

rette formait un point doré déga¬

geant un petit nuage de fumée bleue. Florent admettait difficile¬

ment ta passion de sa femme pour le tabac, et il devait bien se rendre à l'évidence que Marthe fumait de plus en plus. Etait-ce en raison de

l'abstinence qu'elle devait observer au salon de coiffure?

L'œil égrillard, Tibar rivait son re¬

gard sur la jeune femme. Elle s'était rassise, et, jambes croisées, prunelles énigmatiques, elle balan¬

çait au bout de son pied cambré une mule en velours noir.

Elle loucha vers la bouteille, émit un bref éclat de rire. Puis elle mi¬

nauda:

- Je vais déguster l'aligoté avec vous, car j'ai achevé hier te whisky.

Il faudra que j'en achète ce tantôt.

Ce qui prouve, monsieur Tibar, que je ne serai jamais une vraie Bourguignonne.

- Et qui s'en plaindrait, chère Mar¬

the. Quelle chance et quelle fierté d'avoir pas très loin de mon châ¬

teau une jeune femme aussi char¬

mante que vous! Vous êtes gaie, vous n'avez pas ta langue dans vo¬

tre poche, et pourtant vous ne di¬

tes du ma! de personne.

Après ces quelques propos, écou¬

tés d'une oreille distraite, Florent leva son verre, imité par Marthe et te maquignon. Tibar huma lon¬

guement le fin nectar, émit une sorte de gloussement et garda la première goulée dans sa bouche en remuant la langue. Lorsque te vin descendit dans sa gorge, les étages de son menton se remirent en branle. Le diagnostic tomba aussi¬

tôt. Le front levé, l'air inspiré, il dé¬

clara:

- Votre aligoté est fameux! Il a de la fesse! Il est presque aussi bon que le mien-

Cette restriction amena l'ombre d'un sourire sur le visage de Flo¬

rent.

En dépit de son maintien bonasse et populaire, le maquignon ne pouvait cacher son orgueil et sa vanité de parvenu, concrétisés par son château, par ses voitures, par son besoin d'agrandir sans cesse son domaine et par le souci d'en¬

tretenir de hautes relations dont il

par Gabriel Bertet XXI PUBLICATION

AUTORISÉE PAR L'AUTEUR faisait souvent état. Et c'est à cause

de celles-ci qu'il dit à Florent:

- Depuis longtemps vous me de¬

mandez à me rendre service, à m'être agréable; aussi, j'ai décidé de vous mettre à contribution.

- Avec plaisir monsieur Tibar.

- Voilà ce que je souhaite: j'ai des amis de la «haute» qui viennent demain en fin d'après-midi et comme je ne sais pas trop que leur offrir, je pense à des champignons, et tout naturellement à vous qui pourriez me les procurer, car vous êtes un expert en la matière.

Un sourire de Florent.

- Expert est un grand mot, disons que je me débrouille. De toute fa¬

çon, je peux vous affirmer que je n'ai encore empoisonné per¬

sonne...

- Je n'en doute pas. Donc, j'espère que vous pourrez m'en cueillir dans la matinée, et me les apporter soit avant le déjeuner, soit en dé¬

but d'après-midi. Ces gens mange¬

ront au château.

- Vous pouvez être sûr, monsieur Tibar, que je ferai pour le mieux.

Florent était visiblement satisfait de rendre service. Il était rare, du reste, que son voisin lui demandât quelque chose. Aussi, était-ce avec plaisir qu'il allait, dès l'aube, par¬

courir la forêt en long et en large, avec l'espoir de récolter autant de champignons qu'il en faudrait.

Comme souhaité, Florent avait trouvé autant de bolets que de gi¬

rolles, plus frais les uns que les au¬

tres.

Ses deux cageots pesaient déjà lourd. Le plus rempli était accro¬

ché à son épaule par une courroie de cuir et contenait des cèpes de Bordeaux, solidement ancrés sur leur gros pied. Ils voisinaient avec des pieds rouges, au chapeau cou¬

vert d'écaillés blanchâtres. Ça et là se trouvait l'humble meunier,

blanc ou grisâtre, accompagné de son odeur de farine fraîchement moulue. Insatisfait, Florent tra¬

versa encore des touffes de bour¬

daine, découvrit la russule ver¬

doyante, et de loin, sur une petite butte il aperçut la géante coule¬

melle, ouvrant sa plate ombrelle à la robe tigrée. Puis il se heurta à une assemblée de boules de neige, faisant son ménage avec le coprin chevelu si original avec son an¬

neau à la jambe et son chapeau en forme d'éteignoir de cierge.

Nombre d'autres champignons fi¬

nirent de remplir les cageots. C'est alors qu'il s'arrêta, posa le tout en bordure d'une clairière, examina sa récolte avec complaisance.

- Quel dommage que Robert ne soit pas là! se dit Florent, qui en¬

tendait son fils le questionner.

- Oh! tu as vu? Explique-moi, papa.

L'enfant était parti par le train re¬

trouver ses grands-parents dans le Jura.

Terrifié, Braulet grimace, gesticule, lève les bras

et disparaît à jamais.

Florent rejoignit sa voiture. Aucu¬

ne brise ne venait agiter les hautes cimes des futaies, et bien que le so¬

leil fût caché, une lourde chaleur s'abattait sur le massif forestier. Il était dix heures. Le moment était venu de rentrer.

Dès qu 'il fut au sommet de la But¬

te, au milieu des campanules, Flo¬

rent regarda vers l'étang de Sarce- nay où un vol de colverts décrivait un grand cercle. Roseaux, nénu¬

phars et lentilles d'eau occupaient une place plus importante que na¬

guère, les iris jaunes aussi. Les trembles et les taxodiums mêlaient leurs feuillages gris argenté et vert tendre en bordure de l'eau aussi terne que le ciel.

A main gauche, Florent pointa ses jumelles sur la maison forestière du Cerf. La femme de Braulet tra¬

vaillait au jardin. En voilà une qui, selon l'expression de son mari, ga¬

gnait bien son avoine! A l'embar¬

cadère sous le saule aux branches penchées, la barque attendait. Un moment, Florent imagina l'em¬

barcation, non sur l'étang mais sur la mer. Les vagues l'assaillent de tous côtés, l'eau s'engouffre à flots.

Terrifié, Braulet grimace, gesticu¬

le, lève les bras et disparaît à ja¬

mais. Personne ne te pleure. C'est du moins ce qui vint à l'esprit de Florent qui ne pouvait concevoir que cet homme laissât un regret dans le cœur de quiconque.

(A suivre)

(25)

LE MONDE LITTÉRAIRE

L'OBERLAND BERNOIS

Anne-Marie Günter, jour¬

naliste à Interlaken, et Edmond van Hoorick, photographe bien connu de Richterswil, sont les deux auteurs de l'album illustré «L'Oberland ber¬

nois» venant tout juste de paraître aux Editions Sil¬

va. Par le texte et l'image, ils nous présentent et nous décrivent avec beaucoup d'amour l'une des régions les plus grandioses de nos Alpes. Aucun aspect n'a été oublié. Depuis l'histoi¬

re tourmentée jusqu'aux deux lacs de la bordure septentrionale en passant par les vallées aux aspects si divers et leurs habitants, les voies de communica¬

tion, les fêtes et coutumes populaires, la conquête du tourisme des débuts à maintenant, le monde des glaciers, les hauts som¬

mets de trois à quatre mil-

Les auteurs du livre.

Photos G. Bd

le qui, chaque année, atti¬

rent les alpinistes du monde entier. Plus de cent magnifiques photos en couleurs, reproduites dans la qualité tradition¬

nelle des Editions Silva, et un texte hautement ins¬

tructif émerveilleront tous

les amis de l'Oberland bernois.

«L'Oberland bernois»

disponible aux Editions Silva, Zurich. 500 points Silva + Fr. 22.50 ( + frais d'envoi).

ERNEST DUTOIT

TOUT SAINT AUGUSTIN Saint Augustin, le plus

grand des Pères de l'Eglise latine (354-430), est d'abord un homme au cœur le plus humain. Er¬

nest Dutoit a vingt ans quand il lit «Les Confes¬

sions», autobiographie et chant de louanges adres¬

sées à Dieu. Dès lors et jusqu'à sa mort, en 1983, Augustin sera son compa¬

gnon de lecture et son gui¬

de. Il voulut faire partager à un large public son ad¬

miration pour l'auteur qu'il aime plus que tout autre et les trésors de sa pensée. Année après an¬

née, il écrit les articles réu¬

nis ici. En faire un livre, c'est leur donner la durée et offrir d'un coup un monument impression¬

nant. Ernest Dutoit y est en sympathie avec Augus¬

tin par son humanisme, sa vaste culture, par sa sensi¬

bilité aiguë. Sa recherche pénétrante, sa finesse d'analyse tracent d'Augus¬

tin un portrait intérieur

TOUT SAINT .AUGUSTIN

d'une profondeur émou¬

vante. L'écriture se pas¬

sionne au lyrisme de saint Augustin, se modèle sur le ton d'un commentaire, sans manquer çà et là d'un esprit malicieux et d'enjouement. Saint Au¬

gustin, un contemporain le plus humain qui soit.

Editions universitaires Fribourg.

PARLONS FRANÇAIS RÉMUNÉRER

«Ils ont été rénumérés (!) pour leurs services, M. de Week ayant versé à l'U.B.S. ses revenus d'administra¬

teur» (LA SUISSE, 12. I).

«Rémunérer» vient du latin remunerare (récompen¬

ser), qui a pour racine munus, muneris ( = don, fa¬

veur, cadeau). Il a d'abord signifié récompenser, puis récompenser en argent. Mais il ne se rapporte pas à

«numéraire».

(26)

FC BULLE

ON CHANGE

A Bulle, on connaît encore la valeur du franc. Les préten¬

tions financières de Didi Andrey étant jugées exagérées, les

dirigeants n'ont, conséquemment, pas reconduit le contrat d'un entraîneur com¬

pétent, qui avait donné à son équipe un style agréable et envié.

Si l'entraîneur chan¬

ge, l'image devrait toutefois demeurer la même.

C'est du moins ce que l'on est en droit d'attendre de Pierre- Albert «Gäbet»

Chapuisat, un autre grand homme du football helvétique qui, après Andrey, arrive en Gruyère avec ses idées qui ne sont pas forcément éloignées de celles prônées par son pré¬

décesseur.

Vive

l'interpénétration ! Joueur spectaculaire s'il en fut un, «Gäbet» Chapuisat ne jettera pas la bride sur le cou de ses hommes.

« Nous devons assurer un football plaisant à l'œil.

Pour cela une bonne orga¬

nisation est primordiale. Si nous piétinons un peu en ce début de championnat,

D'ENTRAÎNEUR, PAS DE STYLE

sPectl e> ne

*«//< 'aire devt 'fait ey. /^PCrJ/?r°cfiesr/

côté

tout ceci provient du fait que nous n'avons pas enco¬

re trouver l'assise nécessai¬

re dans notre jeu défensif.

Les blessures de Bouzena- da et Hofer ne nous ren¬

dent pas service, la com¬

plémentarité a fait défaut.

D'où les cinq premiers buts du championnat encaissés suite à des balles arrêtées...

De plus, il nous faut ap¬

prendre à gérer les départs de Rössli et Lehnherr. Les approximations sont donc explicables mais l'ensemble ne s'affole pas et se stabili¬

se progressivement. Pour ce qui est du jeu propre¬

ment dit, je cherche à fa¬

çonner une équipe où l'in¬

terpénétration des lignes sera l'atout N° 1. Ayant été moi-même attaquant et dé¬

fenseur, je sais que le joueur apprécie quand il peut prendre des initiatives quelle que soit sa place sur le terrain. »

Le gagneur

Chapuisat parle de deux départs importants, il a raison. Le président Gobet et son staff n'ont pourtant pas laissé leur nouvel en¬

traîneur avec un effectif de fortune. Le retour de Mi¬

chel Duc (Lausanne- Sports) et l'arrivée de l'an¬

cien international hongrois Bela Bodonyi laissent sup¬

poser que l'on ne se con¬

tentera pas de résultats mi¬

tigés du côté de Bouleyres.

Deux saisons consécutives, le FC Bulle a tenu un rôle majeur dans la phase ter¬

minale du championnat, Gäbet Chapuisat est par¬

faitement conscient de ce qui l'attend: «Bien sûr que

Michel Mora: attaquant racé, il est souvent un cauchemar pour l'arrière latéral adverse commis à sa surveillance. Sur notre photo, sa détermina¬

tion a raison de la vo¬

lonté de son oppo¬

sant direct.

Photos: collection privée

On dit de lui qu'il pourrait évoluer à un échelon supérieur. Gérald Rumo, tout à droite, sera un homme important dans le football que préconise le nouvel entraîneur bullois.

je prends un risque en ve¬

nant à Bulle. Mais raison¬

nablement, je ne pouvais plus me contenter de mon poste de responsable des espoirs de Lausanne. Je suis cependant un gagneur, j'accepte cette responsabi¬

lité. »

Du solide

Devenu le premier club du canton, le FC Bulle possè¬

de maintenant des structu¬

res qui lui permettent de vivre un peu mieux que tous les autres clubs fri- bourgeois. Le mouvement

junior se développe sur des bases intelligentes, les fi¬

nances sont saines et la co¬

lonne vertébrale de la pre¬

mière équipe gage de sécurité. Trois facteurs qui ne laissent pas Chapuisat insensible: «On ne s'en rend peut-être pas compte dans le canton de Fri- bourg, mais le FC Bulle est aujourd'hui un ensemble qui fait positivement parler de lui dans le football suis¬

se. Certains se sont étonnés que je choisisse ce club. En fait, je dirai simplement que c'est un bon club, soli¬

de sur ses bases et qui a prouvé qu'il a un rôle à jouer dans notre cham¬

pionnat».

Marcel Brodard

Bachir Bouzenada: son absen¬

ce en début de championnat a quelque peu déréglé l'organisa¬

tion des lignes arrières.

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