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La Compagnie du Si. Héroïque? Monologues et figures du héros dans les écritures théâtrales françaises du XVII e au XXI e siècle

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Academic year: 2022

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Monologues et figures du héros

dans les écritures théâtrales françaises du XVII

e

au XXI

e

siècle

La Compagnie du Si

Héroïque ?

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La Compagnie du Si

Depuis 2003, la Compagnie du Si crée des spectacles s’appuyant sur le répertoire contemporain, qu’ils soient pour adultes ou jeune public : Le Quatuor de Musique de Chambre à coucher, créé en 2004 au Théâtre du Pont Tournant, donné une trentaine de fois dans le Département, et On dirait que c’est la nuit, spectacle jeune public créé en 2006 au Glob Théâtre, ont été les premiers spectacles de la Compagnie. Puis vinrent une série de spectacles diffusés sur tout le territoire régional et même au-delà : de la poésie sensible de L’Ogrelet de Suzanne Lebeau - créé en 2007 au Glob Théâtre et qui a marqué un tournant dans le travail de la Compagnie avec 116 représentations – aux réflexions métaphysiques de Montaigne, Montesquieu et Mauriac, les fameux 3 M de Bordeaux, dans La Terrasse de Malenciel – représenté en plein air en 2008 au Château de Montesquieu puis à Malagar la saison suivante - sans oublier la création mondiale de L’Apprenti, la première pièce jeune public de Daniel Keene en 2010, jouée notamment au Théâtre d’Angoulême et à l’Avant-Scène de Cognac. Un travail avec la Scène Nationale d’Angoulême a d’ailleurs été mené sur ces dernières années avec la commande de deux spectacles petites formes : Héroïque ? en 2013 puis la coproduction de Une Histoire du théâtre racontée et jouée en 52 minutes pour près de 80 représentations depuis 2015 en Charente, en Gironde, en Béarn et en Maine-et-Loire.

Nous proposons également depuis plusieurs années des créations qui vont à la rencontre de tous les publics. Pour cela, elles sont généralement adaptables et de formes légères, autonomes et tout terrain, en capacité à être présentées autant sur des grandes scènes que dans des bibliothèques, des salles de villages, des maisons de quartiers ou chez l’habitant.

Nous souhaitons toujours conserver une dimension populaire à nos actions artistiques et culturelles.

Et nous adresser à tous en permettant à chacun la découverte ou le renforcement des liens qu’il peut entretenir avec une expression théâtrale dont le sens et la valeur des propos s’inscrivent au cœur de la démarche artistique.

Au-delà d’une esthétique théâtrale sujette aux modes, nous souhaitons plus que jamais conserver le sens des textes comme élément premier du travail et mêler les différentes formes d’expressions artistiques et littéraires.

Dans nos productions, l’univers musical s’inscrit fréquemment comme élément central du dispositif de création. Le son comme matière concrète de jeu et projection de l’imaginaire permet ainsi l’instauration de climats propices à la musique de la langue.

La Compagnie du Si développe aussi depuis plusieurs années un travail autour de la lecture, du livre et de l’album jeunesse : une centaine de lectures musicales pour enfants ou pour adultes ont été proposées au public depuis 2004. Chacune fait l’objet d’une création musicale et d’un univers sonore spécifiques qui permettent de donner une nouvelle dimension au texte.

Spécialisés dans la formation, les artistes de la Compagnie du Si interviennent à tous les niveaux de l’enseignement sous forme d’ateliers et de stages : écoles primaires, collèges, lycées, université et IUT Michel de Montaigne. Ils interviennent aussi en théâtre d’entreprise, en stage d’expression orale et gestuelle, de lecture à voix haute, de prise de parole en public et de dynamique de groupe.

Maintenir un lien fort entre les créations, la formation et l’ouverture à tous les publics est un autre axe majeur de la Compagnie du Si.

Le travail de sensibilisation s’inscrit dans cette démarche et représente une part importante de la vie de la compagnie.

Il se construit en étroit partenariat avec les équipes de terrain et les structures qui nous soutiennent : DRAC et

Région Nouvelle-Aquitaine, Conseils Départementaux de la Gironde et des Landes, Municipalités, Éducation Nationale, Théâtre d’Angoulême Scène Nationale, Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel de la Gironde.

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Montage et jeu : Alain Chaniot

Environnement sonore : Fred Jouveaux Costumes : Anne Vergeron

Regard : Stéphanie Moussu

Coproduction : Théâtre d’Angoulême - Scène Nationale Photographies : Pierre Planchenault

Rodrigue, Tartuffe, Dom Juan, Ruy Blas, Cyrano de Bergerac... qui ne connaît pas ces célèbres personnages, héros de pièces tout aussi mythiques ? Mais on connaît moins les propos de Roberto Zucco dans la pièce éponyme de Bernard-Marie Koltès ou le monologue singulier de Wilfrid au début de Littoral de Wajdi Mouawad. Ces personnages plus récents sont pourtant d’aussi vifs reflets de leur temps que leurs illustres anciens. Cette lecture mise en jeu nous donne ici à entendre ou à réentendre ces monologues de personnages aux qualités humaines et aux actions parfois héroïques mais souvent discutables !

Il ne s’agit pas d’un montage classique de textes mais d’une véritable aventure, d’une plongée dans l’univers de chacun des monologues proposés. Avec pour fil conducteur la thématique « amour et société », Alain Chaniot invite à un voyage parmi quelques textes savoureux du théâtre, ce miroir, toujours incisif, du monde.

Durée de la représentation : 50 minutes environ À partir de 11 ans

Le spectacle

L’équipe

Les textes

XVIIe

Le Cid, Corneille – Acte 1 scène 6 Le Tartuffe, Molière – Acte III scène 3 Dom Juan, Molière – Acte I scène 2 XVIIIe

La Surprise de l’amour, Marivaux – Acte I scène 2 XIXe

On ne badine pas avec l’amour, Alfred de Musset – Acte II scène 5

Ruy Blas, Victor Hugo – Acte III scène 2

Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand – Acte II scène 8 XXe et XXIe

Littoral, Wajdi Mouawad – 1. Nuit, pp. 11 et 12

Chroniques des jours entiers, des nuits entières, Xavier Durringer – pp. 22 et 42

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Ce dispositif simplifié permet d’instaurer une grande proximité dans le rapport au public, il occupe un périmètre qui peut être restreint et peut donc investir une multitude d’espaces, petits ou grands.

Trois pupitres sculptent l’espace et permettent de définir quatre zones de jeu qui correspondent aux différentes périodes : les monologues du XVIIe siècle sont dits au pupitre central, ceux du XVIIIe se jouent dans l’espace central, le XIXe siècle se déroule au pupitre à cour et les monologues du XXe et XXIe siècles sont donnés à entendre au pupitre à jardin, où se situe également un micro sur pied.

• Espace scénique souhaité : 5m x 4m

• Espace scénique minimum : 4m x 3m Le son

• Un système de diffusion sonore (ampli, table et enceintes) adapté à la salle

• Un micro type SM 58 sur pied La lumière

Le dispositif permet de jouer en plein jour, sans éclairages spécifiques, mais s’il est installé dans une salle de théâtre, il nécessite un léger éclairage sur les spectateurs à maintenir dans la salle et :

• 4 PC 1000W (ou 650w si peu de hauteur) en douche sur les 4 zones de jeu

• 3 PC 1000W (ou 650w si peu de hauteur) en face sur les 3 pupitres

• 3 PC 1000W (ou 650w si peu de hauteur) en face sur la zone centrale

L’ensemble du matériel son et lumière peut au besoin être fourni par la Compagnie du Si.

À prévoir par l’organisateur

• Temps de montage et réglages : 1h30

• Temps de démontage : 1h

• Un technicien son et lumière pour le montage et le démontage

• Jauge : 90 spectateurs en scolaire et 120 en tout public

Le dispositif et les conditions techniques

« Mettons que je m’appelle Wilfrid et que je suis très pressé à cause des lois de la nature qui vont attaquer de tous bords tous côtés, je peux dire aussi que cette histoire, si histoire il y a, a commencé il y a trois jours de façon remarquable. J’étais au lit avec une déesse dont le nom m’échappe, Athéna ou Héléna et ça n’a pas d’importance d’autant qu’elle ne se souvenait pas plus du mien... »

Littoral, W. Mouawad

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Comédien Metteur en scène Formateur

Directeur artistique de la Compagnie du Si, Alain Chaniot a travaillé pendant dix-huit ans comme comédien, metteur en scène et co-directeur dans deux théâtres bordelais – L’Œil La Lucarne de 1985 à 1995 et le Théâtre de la Source de 1995 à 2003 - avant de créer la Compagnie du Si.

Il a joué depuis 1985 dans une cinquantaine de pièces dont L’Apprenti de Daniel Keene, L’Ogrelet de Suzanne Lebeau, Arlequin poli par l’amour et L’île des esclaves de Marivaux, Couple ouvert à deux battants de Dario Fo, Elle est là de Nathalie Sarraute, Enfantillages de Raymond Cousse, Harold & Maude de Colin Higgins, Les Chemins Lilas de Narek de Sassoun, Voyage autour de ma marmite et Un garçon de chez Véry d’Eugène Labiche, L’auberge fameuse, Deux transfuges de l’éternel et La terrasse de Malenciel de Michel Suffran...

Il a signé une quarantaine de mises en scène d’auteurs contemporains tels que Bertold Brecht (Grand peur et misère du IIIème Reich), Eugène Durif (Têtes Farçues), Xavier Durringer (Bal- Trap, Chroniques des jours entiers des nuits entières), Carlos Liscano (Ma famille), Ahmed Madani (Rapt), Heiner Müller (L’Opéra du Dragon), Jean-Pierre Nercam (Le long de la Neva), Michel Suffran (La Terrasse de Malenciel), Hélène Sarrazin (Bois d’Ebène) mais aussi des spectacles jeune public : L’Apprenti de Daniel Keene, L’Ogrelet de Suzanne Lebeau...

Il a réalisé et joué dans de nombreux montages autour de la commedia dell’arte, des futuristes italiens, des poètes engagés. Passionné par la lecture à voix haute, il a monté plus d’une centaine de lectures musicales à partir d’œuvres littéraires et encadre régulièrement des stages à destination des libraires, des bibliothécaires, des enseignants, etc.

Formateur et responsable d’ateliers depuis 1988, Diplômé d’Etat d’enseignant de Théâtre, il est régulièrement amené à donner des stages et à conduire des actions de formation sur Bordeaux et en Région ; il a également assuré la formation théâtre des étudiants en animation de l’IUT de Bordeaux de 1995 à 2011. Il est professionnel intervenant depuis 2001 au niveau des options théâtre du Lycée Montesquieu de Bordeaux et depuis 2008 auprès du Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême pour la Scène Nationale d’Angoulême.

Il prête sa voix depuis une dizaine d’année à plusieurs « Audio-spectacles » de la Compagnie Intérieur Nuit : 20 000 lieues sous les mers, La Marque Jaune, Le Meilleur des Mondes, La Douce, Le Bateau Vide, Histoires comme ça... Il a joué en 1998 le rôle du Docteur Mariani dans le téléfilm réalisé par F. Luciani Les moissons de l’océan (scènes avec Alain Doutey et Danielle Lebrun).

Alain Chaniot

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Note d’intention

Lorsque la Scène Nationale d’Angoulême m’a passé commande d’un montage de monologues de théâtre autour de la thématique du héros pour les Lycéens charentais, j’ai commencé à imaginer une forme s’appuyant sur le théâtre grec et sur les pièces de Shakespeare, mais malgré le souffle héroïque évident des personnages, la cohérence de l’ensemble n’arrivait pas à voir le jour dans une forme courte de moins d’une heure...

L’évidence est apparue lors de mes réflexions sur le théâtre français : Le Cid de Corneille, épique et tourmenté à souhait, semblait un point de départ idéal avant d’approcher ce cher Molière ; Marivaux permettait un clin d’œil au théâtre masqué (si cher à mon travail et sans doute porteur d’étonnement pour un public adolescent) ; l’amour déçu d’un Perdican préparait l’indignation d’un Ruy Blas et d’un Cyrano face aux puissants, avant de plonger dans la rage et les paradoxes des héros contemporains de nos auteurs vivants. Et c’est ainsi que, naturellement, la thématique « amour et société » est apparue : la passion portée par ces protagonistes, l’amour pour une belle ou la révolte devant les abus de pouvoir et les injustices.

Le héros de théâtre est tous les hommes à la fois : du guerrier valeureux mais pétri de doutes au dévot sournois, du séducteur invétéré à l’amoureux désappointé, de l’habile rhéteur à l’assassin mélancolique, du brave type accablé par le destin ou du vieux qui peine à se déplacer jusqu’à l’enfant des cités.

J’ai voulu axer mon travail autour de la dimension humaine de ces monologues, portés par des héros souvent tourmentés. Par une lecture sensible, une voix vibrante et par la dynamique du jeu, j’ai voulu laisser une large place à l’émotion suscitée par ces personnages, soutenue par moments par un univers sonore et musical propice à l’écoute, à la naissance d’une tension ou d’une effervescence. Faire naître une lecture qui serait comme un voyage où, à la manière du conteur, celui qui écoute se laisse embarquer. Rendre accessible ces monologues dont l’abord parfois trop scolaire nous a quelquefois éloigné de la proximité, de la chaleur et de la profonde humanité des propos.

Le choix chronologique du montage amène à sentir les évolutions de la langue à travers les siècles.

Plutôt qu’un texte d’exposition avant chaque extrait - formule souvent fastidieuse et peu propice à l’étonnement - j’ai préféré amener cette prestation par une introduction orale claire qui explique les choix et le cheminement d’un monologue à l’autre, sans briser le rythme ; ici, l’interprétation, les silences et les climats musicaux suffisent à indiquer les changements de personnages, d’écriture, d’époque. De plus, au milieu de la représentation, le jeu avec un demi-masque inspiré de la commedia dell’arte, apporte une respiration décalée qui permet une autre accroche. Puis, en fin de parcours, l’utilisation du micro à l’abord des textes contemporains permet une approche plus intimiste, presque cinématographique.

Enfin, rappelons que cette forme artistique légère permet de créer une proximité propice à la prise de parole prévue après chaque rencontre : l’échange permet aux spectateurs de livrer leurs retours et leurs ressentis sur ce moment partagé autour de ces œuvres connues ou méconnues.

Ces monologues sont autant d’incantations aux vivants que de cris dans la nuit. Ils nous parlent souvent d’une humanité en quête ou en perte de sens. De journées tourmentées ou de nuits dont on ne sort pas indemne. De la pièce désormais classique à celle écrite hier, ces héros-là sont tous porteurs d’une étrange actualité. Leur souffle est un miroir dans lequel il est encore surprenant de découvrir notre image, amplifiée souvent, mais tellement vivante !

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Témoignages

• Élèves de l’option théâtre du Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême

« Ce qu’on a aimé dans cette lecture c’est qu’elle nous fait voyager : dans le temps et à travers différents types de théâtre. À chaque fois, on est plongé dans un autre univers, grâce aux silences et aux lumières tamisées, mais surtout par la voix et le jeu d’Alain : il passe d’une voix douce et posée à une voix plus forte ou plus grave. Quand la lecture se finit on a un peu de mal à se détacher et à revenir dans la réalité.

On trouve que les textes étaient vivants et le ton très juste. Grâce au ton et aux passages au lointain on différenciait bien les changements de personnages. [...] Le passage de jeu masqué amenait un contrepoids comique et donnait de l’énergie à tout l’ensemble. » Marie et Marine

« Une manière de redécouvrir des textes que l’on connaît, en les entendant vraiment pour la première fois. » Étienne

« Ce qui m’a le plus plu dans cette lecture interprétée c’est le rapport au public : d’un extrait à l’autre il y a un changement de tonalité qui nous saisit vraiment aux tripes. » Charlotte

« Une scénographie intéressante avec le jeu du pupitre, du masque, du micro associés à des époques différentes. » Laonie

« Des saynètes avec des sentiments forts, de la sensibilité et de la profondeur. » Baptiste

• Professeurs de l’option théâtre du Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême

« Le cadre intimiste et le choix resserré permettent à ces paroles de héros, tirades plus souvent que monologues, de sembler dialoguer : ainsi aux professions de foi cyniques des grands séducteurs de Molière, répondent les interrogations mi-lyriques mi-ironiques d’un Lélio ou d’un Perdican, ébranlés, décentrés, « surpris » par le mystère ordinaire de l’amour, comme si théâtre et amour ouvraient une même voie vers l’autre.

Un chemin se dessine cependant. La révolte sociale des romantiques, servie par une déclamation plus âpre - du « Bon appétit » de Ruy Blas au « Non merci » de Cyrano – inaugure la dissidence des héros contemporains : le passage au micro, loin de naturaliser leurs voix, souligne à la fois la proximité et l’étrangeté de ces antihéros, plus anonymes et invisibles, comme ceux de Koltès, comme fondus dans notre foule, mais portant dans leur errance nocturne la même fureur d’exister et de se dire. » Claudine Vigouroux

J’ai beaucoup apprécié la sobriété de la mise en scène dont les choix mettaient en valeur la poésie de textes que l’on connaît : il m’a semblé entendre certains pour la première fois. Les stances de Rodrigue, par exemple, résonnent en moi depuis des années, et là, dépoussiérées de vieux accents tragiques clichés, elles m’ont paru simples et évidentes. » Delphine Rey

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La Compagnie du Si 6, rue du du Sablonat

33800 Bordeaux 06 22 90 72 01

Artistique Alain Chaniot

artistique@lacompagniedusi.com Production et communication

Emma Dalla Santa info@lacompagniedusi.com

www.lacompagniedusi.com

35 représentations ont été données depuis la création du spectacle :

• 2012 : 1 représentation au Théâtre d’Angoulême - Scène Nationale (16)

• 2013 :

• 15 représentations au Théâtre d’Angoulême - Scène Nationale et dans trois lycées

• 3 représentations au Centre Culturel de Terrasson (24)

• 2014 : 15 représentations au Théâtre d’Angoulême - Scène Nationale et dans plusieurs lycées

• 2017 : 1 représentation à la Médiathèque de Talence (33)

Les représentations

Contact

« Et vous osez !... – Messieurs, en vingt ans, songez-y, Le peuple, – j’en ai fait le compte, et c’est ainsi ! – Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie, Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,

Le peuple misérable, et qu’on pressure encor, A sué quatre cent trente millions d’or ! »

Ruy Blas, V. Hugo, Acte III, Scène 3

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