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Naguib Mahfouz Naguib Mahfouz Trilogie du Caire il a reçu le prix Nobel de li4érature en 1988.

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Naguib Mahfouz

Naguib Mahfouz est né en décembre 1911 au Caire et mort le 30 août 2006 dans la même ville. Intellectuel réputé et influentd’Égypte, il a reçu le prix Nobel de li4érature en 1988.

D’une famille de la peFte bourgeoisie, dans un quarFer populaire du Caire, il fait des études de liHérature et

commence à écrire à 17 ans. Il obFent un poste de

foncFonnaire et décide de se consacrer à la réécriture romanesque de l’histoire de l'Égypte. Ses premiers romans, situés dans l’Égypte

pharaonique (La Malédic*on de Râ, L’Amante du pharaon, Le Combat de Thèbes, La Belle du Caire…) sont un relaFf échec.

L’urgence du déclenchement de la Seconde Guerre

mondiale l’amène alors à renoncer à son projet pour plonger dans l’histoire immédiate, avec des romans qui ont pour cadre Le Caire contemporain. Il décrit les bouleversements sociaux dans une veine réaliste, à l'écoute du peuple égypFen, de ses aventures inFmes comme de son histoire : Passage des

miracles, 1947 , puis la Trilogie du Caire, son œuvre la plus importante, qui lui vaudra enfin la reconnaissance et le succès, à 45 ans. CeHe saga familiale s’étend de la révoluFon de 1919 aux dernières années de la

monarchie, et le met en phase avec le changement de régime de 1952 (fin de la royauté, arrivée de Nasser) et avec les mouvements liHéraires et arFsFques du « réalisme ».

Sa carrière se confond donc avec l’histoire du roman moderne en Égypte et dans le monde arabe, dans une société et une culture qui découvrent ce genre à travers la traducFon des romans européens du XIXe siècle (Balzac, Dickens, Tolstoï). Mais Mahfouz, n’oublie pas que la société égypFenne a conservé des tradiFons millénaires fortes. Il revient d’ailleurs au roman « anFque » avec Akhénaton le Renégat, un roman policier paru en 1985.

Le prix Nobel bouscule ses rouFnes, devenant même la cible en 1944 d’une aHaque au poignard de fanaFques dont il réchappe de justesse.

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Mika Waltari

Mika Toimi Waltari est un écrivain finlandais né en 1908 à Helsinki. Il meurt en 1979 dans la même ville.

Sa première en n e est marquée par la mort de son père (un pasteur luthérien aumônier de prison) a cinq ans, et la guerre civile finlandaise à Helsinki (janvier à mai 1918), un conflit qui oppose les ouvriers et travailleurs des villes et du sud industriel aux paysans et de membres de la bourgeoisie du centre et du nord rural.

Il s'inscrit à l'université d'Helsinki comme étudiant en théologie, selon les vœux de sa mère. Il abandonne vite ceHe discipline en faveur de la philosophie, l'esthéFque et la liHérature. Il suit ses cours à Helsinki puis à Paris, où il écrit son premier grand roman Suuri illusioni (La Grande illusion), très apprécié par la jeunesse finlandaise. C’est un roman historique qui se déroule au début du xxe siècle, le héros est un Finlandais qui se rend à Paris à vingt ans et y vit une vie de bohème, tout en évoquant le

désenchantement de la jeunesse européenne au lendemain la Première Guerre mondiale. Le roman est considéré comme l'équivalent finlandais des œuvres des écrivains américains de la Lost Genera*on (« généraFon perdue ») où l’on trouve

Hemingway, Fitzgerald, Steinbeck, Dos Passos, Ezra Pound, Gertrude Stein…).

Auteur touche-à-tout et figure centrale de la li4érature

finlandaise, il est très prolifique : criFque liHéraire, scénariste de bande dessinée (avec le dessinateur Asmo Alho il réalise la très populaire série Kieku ja Kaiku, publiée jusqu'en 1975, dont les personnages principaux sont un coq blanc et un coq noir !), des policiers, des romans pour la jeunesse… Après la Seconde Guerre mondiale, qui le marque profondément, il s’oriente résolument vers les romans historiques. Sinouhé l'Egyp7en, paru en 1945, sera son plus grand succès, en Finlande comme à

l’étranger, mais on peut aussi citer L’Étrusque.

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Gamal Ghitany

Gamal Ghitany est né en 1945 dans un village de Haute-Égypte, et mort en octobre 2015 au Caire.

Autodidacte, il a praFqué divers méFers, dont celui de

dessinateur de tapis, tout en développant sa vocaFon liHéraire.

Encouragé par Naguib Mahfouz, il publie dès l'âge de 17 ans ses premières nouvelles dans des revues liHéraires. Il est incarcéré d’octobre 1966 à mars 1967 pour ses criFques contre Nasser. La publicaFon de son premier recueil de nouvelles en 1969 lui vaut d'être recruté au quoFdien Akhbar el-Yom, où il devient bientôt reporter de guerre. HosFle comme beaucoup d'intellectuels égypFens à la « poliFque d'ouverture » iniFée par Anouar el- Sadate, il est interdit de publicaFon pendant près de dix ans.

Réintégré dans son journal, il y Fent la page liHéraire puis lance en 1993 l'hebdomadaire Akhbar Al-Adab (Nouvelles li0éraires), qui devient rapidement l'une des principales revues li4éraires du monde arabe, et en fait un animateur essenFel du mouvement culturel et liHéraire égypFen.

Auteur d'une œuvre abondante, il explore, avec chaleur et humour, les méandres de l'âme égypFenne prise entre la richesse de son passé et les agressions de la modernité. Ses œuvres marquantes sont Zayni Barakat (une dénonciaFon universelle de l’oppression situé dans l'Égypte mamelouke du début du XVIe siècle), Le Livre des Illumina7ons, son chef- d'œuvre où il recourt à la mysFque soufi pour décorFquer l’événement tragique de la mort de son père, La mystérieuse affaire de l'impasse Zaafarâni, qui renouvelle le réalisme magique à travers le récit d’un mal étrange qui frappe tous les hommes d'une impasse (ils perdent leur puissance sexuelle). Il traverse les époques (Pyramides), avec toujours le souci de prolonger le patrimoine narraFf arabe, et un certain penchant pour la mysFque et le symbolisme.

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Sonallah Ibrahim

Sonallah Ibrahim est né en 1937 dans une famille de la peFte bourgeoisie du Caire.

Dans les années 1950, il interrompt ses études universitaires pour se consacrer à la luHe poliFque au sein du parF communiste égypFen. Arrêté en janvier 1959 avec quelques centaines d'autres militants, il ne sera libéré qu'en avril 1964.

C'est dans ces années de prison qu'il décide de devenir écrivain. Son premier roman, Ce0e odeur-là, censuré lors de sa première paruFon en 1966, l’impose d’emblée au sein de la nouvelle avant-garde des années 1960.

Après un séjour à Berlin-Est puis à Moscou, où il achève son deuxième roman (Étoile d'août, publié à Damas en 1974), il rentre au Caire en 1974 et décide de se consacrer exclusivement à l'écriture. Il a publié depuis sept autres romans, presque tous traduits en français, dont Les Années de Zeth (1992), saFre féroce de la déliquescence poliFque,

sociale et morale de l’Égypte de Moubarak.

En octobre 2003, choisi par un jury pan-arabe pour être le lauréat du Prix du Caire pour la créaFon romanesque, décerné par le ministère égypFen de la Culture, il a refusé

publiquement ce prix « octroyé par un gouvernement qui, à [ses] yeux, ne dispose d’aucune crédibilité pour ce faire ».

Parmi ses autres livres, on peut citer Charaf ou l’honneur ; Warda ; Amrikanli. Un automne à San Francisco…

Il est toujours très intéressé par les rapports entre

« l’Occident » et les pays arabes, relaFons qui balancent entre la dominaFon (la longue hégémonie des Etats-Unis) et l’aide (apportée par la France et l’Europe) pour les luHes contre les dictatures locales… avec toutes leurs ambiguïtés permanentes.

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Enki Bilal

Enes Bilal, dit Enki Bilal est né en 1951 à Belgrade en

Yougoslavie (aujourd'hui la Serbie). Son père est un tailleur bosniaque, musulman non praFquant, et sa mère était née en Tchécoslovaquie.

Son père, qui bien qu'ayant été un compagnon de Tito dans la résistance, refuse d'adhérer au parF communiste, et demande l'asile en France. Toute la famille part précipitamment à Paris en 1961. En 1967, les Bilal sont naturalisés français.

En 1971, il gagne un concours de bande dessinée, organisé par le journal Pilote où il publie ensuite sa première histoire, Le Bol maudit. En 1975, il

rencontre le scénariste Pierre ChrisFn, début d’une longue collaboraFon d’ouvrages entre fantasFque et réflexions poliFques. En 1980 sort sa première série personnelle, La Foire aux immortels. La seconde parFe, La Femme piège est éditée en album en 1986. Froid Équateur, 3e tome de ceHe « Trilogie Nikopol », sorFra en 1992.

Il s'intéresse aussi au cinéma et à l'opéra. En 1980 il signe

l'affiche du film d'Alain Resnais, Mon oncle

d’Amérique, puis dessine une parFe des décors de La vie est un roman. En 1990, il dessine décors et costumes de Roméo et JulieXe de Prokofiev, sur une chorégraphie de Preljocaj.

En janvier 1987, il obFent le Grand Prix du FesFval de la bande dessinée d’Angoulême.

En 2019, il est membre du jury au FesFval de Cannes. La même année sort le second tome de sa dernière série, Bug, annoncée par lui-même

comme une suite de cinq volumes sur l’écologie.

Enki Bilal évoque dans ses œuvres des thèmes u nt

e utu e la fin du communisme dans les années 1980, l'obscuranFsme

religieux dans les années 1990 ou le changement climaFque au début des années 2010.

Il évoque souvent le thème de la mémoire, y compris la mémoire collecFve auquel il se dit sensible.

Il a publié près de 30 BD et réalisé 6 films dont Bunker Palace Hôtel ou Immortel, ad vitam.

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Bès est le dieu égyptien qui passe pour chasser les mauvais esprits et le malheur. Il est

représenté tirant la langue et est un génie protecteur plutôt qu'une divinité

Anubis à tête de chacal est le dieu égyptien des funérailles et de la nécropole. Anubis, fils d'Isis et d'Osiris, était le dieu du désert et de la nécropole

Fille du dieu soleil Rê, Bastet ou Bast est une déesse à double visage : sous sa forme de chatte ou de déesse à tête de chat, elle est la déesse bienveillante protectrice de l'humanité, déesse musicienne de la joie et de

l'accouchement. Mais elle prend aussi l'aspect d'une lionne guerrière et devient alors l'instrument de vengeance du Dieu du Soleil.

Thot est le messager du dieu solaire. Il est le dieu du savoir et de la sagesse, l'inventeur de l'écriture et de la science ainsi que le protecteur des scribes. On le représente sous l'aspect d'un être humain à tête d'ibis (mais parfois aussi d’un babouin, ou encore de la lune).

Sobek (« Crocodile »), est le le dieu de l'eau et de la fertilité produite par les inondations du Nil. Il symbolise la force des pharaons égyptiens.

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