Master
Reference
L'Internet partisan en Suisse : une ressource démocratique sous‐exploitée. Etude de cas à partir de l'analyse des sites nationaux
des cinq partis helvétiques majeurs
ROSSELET-PETITJAQUES, Chloe
Abstract
Ce travail s'est fixé pour objectif d'analyser les sites nationaux des partis gouvernementaux suisses à la lumière de la participation citoyenne en ligne. Il s'agissait de déterminer le type d'usage de ces dispositifs communicationnels par les différents partis politique. Le fil rouge de ce travail se résume par le questionnement suivant: quelles fonctions politiques et communicationnelles les sites partisans mettent-ils en avant? Lors de l'analyse de ces supports, nous avons pu mettre en avant des usages hybrides par les partis de leurs plateformes nationales respectives. Promotion, consultation,information, etc. sont autant de fonctions remplies par les sites internet en question. Cependant, l'attribution, à ces dispositif, d'une fonction de participation citoyenne (forum, chat, etc.) demeure extrêmement limitée et rare, ce qui contraste avec le mode de fonctionnement de notre système politique, démocratiquement très ouvert (référendum, initiatives, etc.).
ROSSELET-PETITJAQUES, Chloe. L'Internet partisan en Suisse : une ressource
démocratique sous‐exploitée. Etude de cas à partir de l'analyse des sites nationaux des cinq partis helvétiques majeurs. Master : Univ. Genève, 2010
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:32647
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Université de Genève,
Faculté des Sciences économiques et sociales,
Diplôme de Master en sciences de la communication et des médias
L’Internet partisan en Suisse :
une ressource démocratique sous-‐exploitée
Etude de cas à partir de l’analyse des sites nationaux des cinq partis helvétiques majeurs
Annexes
Chloé Rosselet
Sous la direction des Professeurs A. Mercier et U. Windisch
Janvier 2010
SOMMAIRE
Annexe 1 : Tableaux des cinq fonctions communicationnelles...1
1.1 Fonction de participation...1
1.2 Fonction d’information ...2
1.3 Fonction de création d’un réseau partisan virtuel ...4
1.4 Fonction de génération de moyens physiques et financiers...5
1.5 Fonction de promotion du parti...6
Annexe 2 : Comparaison de l’état d’interactivité des sites des partis suisses entre 2007 et 2009 ...7
Annexe 3 : entretiens semi-‐directifs avec les webmasters ...8
3.1 Entretien avec Kevin Grangier, webmaster à l’UDC – Le 29 octobre 2009 ...8
3.2 Entretien avec Corinne Dobler, webmaster chez les Verts – Le 3 novembre 2009 ...18
3.3 Entretien avec Juerg Burkhalter, webmaster au PLR – Le 4 novembre 2009...24
3.4 Entretien avec Yves Bertrand, webmaster au PS – Le 6 novembre 2009...28
3.5 Entretien avec Tim Frey, Secrétaire général du PDC – Le 26 novembre 2009 ...34
Annexe 4 : copie du corpus sur clé/disc usb...39
ANNEXE 1 : TABLEAUX DES CINQ FONCTIONS COMMUNICATIONNELLES 1.1 Fonction de participation
Ressources :
PS Verts PDC PLR UDC
• Ouverture :
-‐ E-‐mails :
o Secrétariat général X X X X X
o Webmaster X X -‐ X X
o Conseillers fédéraux X -‐ -‐ X -‐
o Conseillers nationaux X X X X X
o Conseillers aux Etats X X X X -‐
o Présidence du parti X X X X X
o Sections cantonales /
régionales -‐ X X X -‐
o Sections femmes /
jeunes / etc. -‐ X X X X
o Section internationale X -‐ -‐ X X
o Revue / publication du
parti X X X -‐ X
o Autres collaborateurs X X X X -‐
• Possibilités de réaction :
-‐ Poster un commentaire sur le
blog du parti X X -‐ -‐ -‐
-‐ Formulaire(s) de signatures à
télécharger X X -‐ -‐ -‐
-‐ Pétition(s) en ligne (sur lien
externe) X X -‐ -‐ -‐
-‐ Possibilité(s) de soumettre son
opinion X -‐ -‐ X -‐
-‐ Envoi de prises de position des
membres X -‐ -‐ -‐ -‐
-‐ Questionnaire(s) -‐ -‐ X -‐ -‐
1.2 Fonction d’information
Ressources : PS VERTS PDC PLR UDC
• Parti
-‐ Histoire du parti X X X X X
-‐ Documents du parti X X X X X
-‐ Positions du parti X X X X X
-‐ Structure / organisation du parti X X X X X
-‐ Profil des personnalités du parti :
o Conseil fédéral X -‐ X X X
o Conseil national X X X X -‐
o Conseil des Etats X X X X -‐
o Présidence X X X X -‐
o Autres X X X X X
-‐ Calendrier / Agenda du parti X X X X X
-‐ Publication / Revue du parti X X X -‐ X
• Votations / élections
-‐ Documents X X X X X
-‐ Campagnes X X X X X
-‐ Recommandations de vote / mots
d’ordre (X) X X X X
-‐ Résultats -‐ X -‐ X X
-‐ Documents initiatives/référendums X X -‐ -‐ X
-‐ Test électoral -‐ -‐ -‐ X -‐
• Actualité
-‐ Zone sur page d’accueil X X X X X
-‐ Service SMS -‐ -‐ -‐ -‐ X
-‐ Newsletter :
o Pour les internautes en
général X X X X X
o Pour les journalistes X -‐ X X X
-‐ S’abonner aux Flux RSS du parti X X X X -‐
-‐ S’abonner à l’audio-‐podcast du
parti -‐ -‐ X -‐ -‐
-‐ TV en ligne -‐ -‐ -‐ -‐ X
• Information pour les médias
-‐ Communiqués de presse X X X X X
-‐ Conférences de presse X -‐ -‐ X X
-‐ Service de presse / articles / éditoriaux
X -‐ X X X
-‐ Photos X X X X X
-‐ Formulaire d’inscription à une liste
des médias X X -‐ -‐ -‐
• Information pour les membres
uniquement
-‐ Extranet / CUG login X -‐ -‐ X -‐
• Autres
-‐ Charte graphique -‐ X -‐ -‐ -‐
-‐ Lexique politique -‐ X -‐ X -‐
-‐ Enregistrements audio X -‐ X -‐ -‐
-‐ Enregistrements vidéo X -‐ X X X
-‐ Jeu (quiz des genres) X -‐ -‐ -‐ -‐
1.3 Fonction de création d’un réseau partisan virtuel
Liens : PS Verts PDC PLR UDC
• Interne au parti :
-‐ Sites de conseiller fédéral X - - - X
-‐ Sites de parlementaires X X X X X
-‐ Sites cantonaux / régionaux X X X X X
-‐ Sites de sections (femmes, jeunes, seniors, etc.)
X(2) X(1) X(2) X(4) X(1)
-‐ Sites du parti au niveau européen
X(2) X(2) - X(1) -
-‐ Sites du parti au niveau international
X(1) X(1) - X(2) X(1)
-‐ Sites de comité (d’initiative ou autres) du parti ou inter-partis
X(2) - X(1) X(2) X(1)
-‐ Sites d’autres collaborateurs X(1) - - - -
-‐ Sites de fédération - X(1) - - -
-‐ Sites du parti à l’étranger - - - X(1) -
TOTAL INTERMEDIAIRE 8 5 3 10 3
• Externe au parti :
-‐ Sites de campagne X(1) X(1) - X(1) -
-‐ Sites de pétition X(1) X(3) - - -
-‐ Sites d’initiative X(1) X(1) - - -
-‐ Sites de sondage - X(1) - -
-‐ Sites d’associations X(1) X(23) X(1) X(1) -
-‐ Sites de médias / portail d’informations
- X(4) X(5) X(12) -
-‐ Sites de nouveaux médias (Facebook, twitter, etc)
X(1) - - - X(3)
-‐ Sites d’universités / de recherche
X(1) X(4) - - -
-‐ Sites d’ONG - X(5) - - -
-‐ Sites d’organisations X(13) X(1) X(1)
-‐ Sites de fondations X(6) X(1)
-‐ Sites de syndicats X(4)
-‐ Autres X(1) X(9) X(1) X(2) -
TOTAL : 16 80 16 18 (+12)1 8
Possibilité de suggérer des liens - - - X -
1 Dont 12 liens qui ne sont plus pertinents car ils renvoient à des informations concernant les votations 2007.
1.4 Fonction de génération de moyens physiques et financiers
Ressources : PS VERTS PDC PLR UDC
• Ressources physiques : -‐ Adhésion au parti :
o Formulaire en ligne X X X X X
o Distinction membre /
sympathisant X - - X -
-‐ Formulaire d’adhésion à une section du parti (jeunes, femmes, etc.)
X X - X -
-‐ Formulaire d’adhésion à un club
référendaire / comité de soutien / club des amis du parti
X X - X -
-‐ Formulaire d’adhésion / inscription à un ou plusieurs évènements (congrès, forums, etc.)
- - X - X
-‐ Formulaire d’inscription pour organiser un séminaire
X - - - -
-‐ Offres d’emploi - - X X -
• Ressources financières : -‐ Formulaire de don :
o Postal - - X - -
o En ligne X X X - X
-‐ Boutique2 :
o Moyens d’information
Postal / e-mail - - X - -
En ligne - - - X X
o Articles / objets
Postal / e-mail - - X - -
En ligne X X - X X
-‐ Location d’objet (bus) - - X - -
-‐ Revue / publication du parti :
o Abonnement en ligne - X X - -
o Abonnement par mail X X - - X
o Commander une annonce (par mail)
- X X - X
2 Les boutiques du PLR et de l’UDC ont une fonction première de promtion du parti, c’est pourquoi nous avons tout de
1.5 Fonction de promotion du parti
Ressources : PS VERTS PDC PLR UDC
• Téléchargement :
-‐ Logos X X X X X
-‐ Affiches X X X -‐ -‐
-‐ Tracts X -‐ -‐ -‐ -‐
• Autres :
-‐ Boutique :
o Moyens
d’information :
Postal / e-‐mail -‐ -‐ X -‐ -‐
En ligne -‐ -‐ -‐ X X
o Articles / objets
Postal / e-‐mail -‐ -‐ X -‐ -‐
En ligne X X -‐ X X
-‐ Recommander / envoyer un
article ou une page X -‐ X X -‐
-‐ E-‐cards -‐ -‐ X X -‐
-‐ Vidéo de promotion du parti -‐ -‐ -‐ X -‐
ANNEXE 2 : COMPARAISON DE L’ÉTAT D’INTERACTIVITÉ DES SITES DES PARTIS SUISSES ENTRE 2007 ET 2009
La veille des élections fédérales 2007 et octobre 2009
Fonctionnalités interactives : UDC PRD PLR PDC Verts PS
Newsletter X X X X X
Flux RSS X X X X
SMS-‐service X
Audiocast X X
Videocast X X X X
Webcam
Adhésion X X X X X
Dons X X X X
Boutique X X X X X
Vente aux enchères (HS)
E-‐cards X X
Jeux X
Forum
Blog X X
Questionnaire X
Pétitions / initiatives X X
Recommandation de page / article X X X
Donner son avis / opinion X X
Possibilité pour les membres de faire part de leurs prises de position
X
Test électoral X
Intranet / extranet X X
Abonnement au journal du parti X X X X Placer une annonce dans le journal X X X Suggérer un lien hypertexte
externe X
TOTAL 9 8 8 11 11 12 6 9 9 15
Autres fonctionnalités :
Page | 8
ANNEXE 3 : ENTRETIENS SEMI-‐DIRECTIFS AVEC LES WEBMASTERS
3.1 Entretien avec Kevin Grangier, webmaster à l’UDC – Le 29 octobre 2009
Partie générale :
A) Rôle du webmaster et conditions de gestion du site et de ses contenus :
a.1 Pouvez-‐vous vous présenter et expliquer la fonction qui est la vôtre par rapport au site internet ?
Je suis collaborateur au secrétariat de l’UDC suisse. Je travaille à ce poste-‐là depuis le mois d’octobre 2008 et puis, jusqu’au mois passé, j’étais porte-‐parole adjoint, avec la responsabilité du domaine Internet notamment, et, depuis 1 mois-‐1mois et demi, je suis maintenant très orienté sur internet, ma fonction étant webmaster de l’UDC suisse.
a.2 Quel est votre propre positionnement au sein du parti ? Votre engagement se limite-‐il à votre fonction ou vous considérez-‐vous en plus comme étant un militant du parti ?
Je suis venu à la politique par un engagement militant, donc, à côté de mon mandat de professionnel au sein de l’UDC suisse, je suis également président des jeunes UDC Vaud et coordinateur romand pour les jeunes UDC suisse. Donc c’est d’abord un engagement militant qui m’a amené à cet engagement professionnel. Donc, c’est très clair, j’ai un double emploi si l’on veut bien.
a.3 Avec qui collaborez-‐vous pour la gestion du site et de ses contenus ? Quel est le dispositif mis en place ? Etes-‐vous plusieurs à vous en occuper ?
On collabore tout d’abord en interne au sein du secrétariat. J’ai la responsabilité du contenu et j’ai d’autres personnes qui m’aident, ne serait-‐ce que pendant mon absence où le contenu doit quand même être fait. Donc on travaille en équipe et puis, à côté de ça, pour la réalisation technique du site, nous travaillons avec la société qui a développé ce site internet.
a.4 Participez-‐vous à la production de contenus pour le site ? Si oui, de quelle manière et pour quel type de contenus ? Si non, qui se charge de cette fonction ?
Je produits tous types de contenus. On trouve trois sortes de contenus sur le site de l’UDC suisse. Vous avez le contenu texte, donc bien évidemment la mise en ligne de ce contenu-‐là ou les pages d’information, ça c’est tout sous ma responsabilité. Puis, on a également un certain nombre d’images sur le site, donc, là, également, c’est moi qui vais formater ces images et qui vais ensuite les mettre en ligne. Puis, nous avons des films, une petite production de films, et là, également, c’est un contenu que je mets en ligne.
Page | 9 a.5 Allez-‐vous fréquemment visiter les sites des autres partis suisses ? Si oui, pourquoi ? Bien évidemment. On fait une veille, on observe l’évolution des autres principaux partis suisses, pas tous bien sûr ! Ceux qui nous concernent principalement, c’est clair, c’est les partis qui se trouvent représentés au parlement fédéral, c’est les partis avec qui l’on collabore dans le cadre de notre travail politique à l’UDC suisse. Et puis, on les visite tout simplement pour observer leur contenu, pour voir leur évolution, consulter leurs communiqués, et on les visite aussi pour voir leur développement et puis bien évidemment se rendre compte de ce qui serait envisageable de reprendre à bon compte pour l’UDC suisse.
Dans ce cadre-‐là, on visite également beaucoup de sites étrangers, d’autres sites politiques américains, français, allemands, italiens, et puis on observe l’évolution également d’une tendance de communication politique.
a.5.bis (relance) Par rapport aux sites étrangers (français, italiens et américains), quelle est votre impression concernant la position de la Suisse sur un certain niveau d’avancée ?
Je pense que dans certains domaines on est clairement en retard et dans d’autres certainement plus en avance. On est clairement en retard dans le type de communication ; en Suisse, on est resté dans une communication de proximité. Typiquement, on ne fait pas de communication sur la personnalité de quelqu’un. On observe qu’en Suisse, on ne veut pas parler des personnes, on préfère plutôt parler des groupes et des partis, et donc on n’a pas de communication professionnelle. Et cette communication professionnelle manque parce qu’on observe que le fait de personnaliser, de faire de la communication politique autour d’une personne, permet au groupe qui le soutient d’obtenir du succès. Ça a été notamment observé à Genève récemment avec le MCG et Eric Stauffer. Ça a bien marché, et puis pour nous aussi à l’UDC avec Christophe Blocher. Donc, là, on a du retard, à mon sens, en termes de capacités professionnelles ; on n’est pas assez professionnels sur ce type de communication-‐là. Par contre, c’est clair que, nous, à mon sens, au niveau du contenu politique, en Suisse, on est bien meilleur. Ça veut dire que les partis des sites étrangers auront beaucoup de présentations de leur vedette, de leur leader, de leur propre parti, de comment adhérer, de comment faire des dons. Par contre, on a peu d’informations sur leur contenu politique et puis là, en fait, en Suisse, à mon avis, on est mieux placé qu’eux, on a beaucoup d’informations sur le contenu politique. En tous cas c’est le cas de l’UDC suisse.
B) Le site du parti :
b.1 De quand date la première mise en ligne du site ?
Je ne pourrai pas vous répondre avec une grande précision parce qu’évidemment je ne suis pas collaborateur du parti depuis 15-‐20 ans. Ce qui est sûr, c’est qu’à partir de 1997, il y avait un site internet. Alors, est-‐ce qu’il est venu déjà pour les élections fédérales de 1995, est-‐ce qu’il a été fondé en 1995, je l’ignore. Entre 1995 et 1997.
Page | 10 b.2 Quels ont été les motivations et les objectifs liés à la création d’un tel site ?
Il s’agissait de répondre à un nouveau moyen de communication qui est toujours en très grande expansion et puis qui est appelé à un être un moyen d’avenir. C’était le cas il y a 15 ans en arrière et c’est toujours le cas aujourd’hui. C’est également un média qui présente des bonnes caractéristiques, ça veut dire que le contenu peut être illimité, qu’il est bon marché si non gratuit, et qu’il est surtout, aussi, je dirai, à l’extérieur de toute forme de censure.
C’est-‐à-‐dire que vous pouvez communiquer à large échelle de manière gratuite et sans que quelqu’un contrôle votre travail ou ne vous dise « non, ça je publie pas », ce qui risquerait de donner finalement un document qui n’est pas complet aux yeux du parti.
b.3 Combien de version du site y a-‐t-‐il eu depuis le début ?
Depuis le 1er août 2009, on a une nouvelle interface. Ce que je peux vous dire, c’est qu’avant cette interface-‐là, il y en a eu d’autres depuis 2002. Je peux vous en citer en tous cas 5 différentes. Peut-‐être plus, mais 5 je peux vous l’affirmer.
b.4 Comment qualifieriez vous, par rapport au budget alloué à la communication du parti, la part attribuée au site internet ?
Pas grand-‐chose. Si vous sortez de la discussion de mon salaire, étant donné que je suis lié au secrétariat, on se rend compte qu’on est dans maximum 5%. Je ne peux pas vous affirmer non plus ce chiffre parce que, moi-‐même, je n’a pas accès aux comptes du parti. Donc, je ne peux pas vous dire le montant exact ni si c’est exactement ce pourcentage, mais d’après ce que je vois, je l’estime à 5%. Le journal du parti, publié une fois par mois, en Suisse alémanique, malheureusement pas en français, coûte plus cher que le site.
C) Le contenu du site :
c.1 Quelle est la fonction première du site ?
En fait, en priorité, le site se doit d’informer sur ce que fait l’UDC. Première chose. Deuxième chose, le site doit intéresser l’internaute à notre politique, éventuellement en faire un membre. Donc, il y a un deuxième aspect, c’est l’intérêt et le recrutement de membres. Le troisième élément sûr : le site doit motiver les gens à soutenir la politique de l’UDC. Ça peut être par exemple via un don ; on a la possibilité de faire des dons en ligne sur le site de l’UDC suisse. La priorité est qu’on informe les gens sur ce qu’on fait.
c.2 D’après vous, quels sont les objectifs communicationnels d’un tel site ?
C’est de publier vraiment un maximum d’informations sur ce qu’on fait, des communiqués de presse, des conférences de presse et des manifestations. Ça répond à des consultations et des interventions parlementaires et donc on communique tout ça.
Page | 11 c.3 Quels sont le ou les public(s) que vous visez par le site internet ?
Tous les utilisateurs d’Internet. On ne fait pas de catégories différentes (…) Nous, on cherche à atteindre le citoyen, avant toute chose. Dans l’ordre des choses, je dirai d’abord le citoyen.
Ensuite, les médias, parce que, bien évidemment, c’est le relais que l’on a pour atteindre les citoyens qui lisent le journal, écoutent la radio, regardent la télé ; donc on vise aussi les médias. Evidemment, on informe aussi nos membres, nos militants et nos sympathisants de nos activités. Par contre, on ne donne pas d’information spécifique à tel ou tel groupe. On communique pour tout le monde la même chose. Mais on vise principalement les citoyens, bien évidemment, et les médias, dans la mesure où ce sont les relais pour les citoyens.
c.4 D’après vous, le site s’adresse davantage à quelle catégorie d’acteurs sociaux ? (Classez selon ordre d’importance, de 1 à 5, 1 étant le plus important) : citoyens en tous genres, militants, membres, sympathisants, médias :
1) Citoyens 2) médias 3) membres 4) militants 5) sympathisants Mais on ne catégorise pas vraiment comme ça. On donne la même information pour tout le monde.
c.5 D’après vous, qu’apporte de plus le site internet du parti au niveau de la communication de ce dernier ?
Bien évidemment, ça nous apporte un moyen, un canal de diffusion rapide, à très grande échelle, gratuit, et puis surtout que l’on maitrise de A à Z. Quand on décide par exemple de sortir un communiqué de presse, vous avez plusieurs dizaines de milliers de personnes en Suisse qui reçoivent en l’espace d’une demi heure une information que nous maitrisons de A à Z et puis qui ne nous coûte rien.
c.5 bis (relance) Donc vous mettriez plus l’accent sur le fait que le média Internet vous permet d’avoir un discours direct vis-‐à-‐vis des citoyens ?
Oui, direct, rapide, gratuit. Ça ne nous coûte rien, c’est rapide. On peut communiquer par exemple deux communiqué de presses sur deux sujets différents dans la même journée parce qu’il y a eu quelque chose qui s’est produit. Cela permet plus de rapidité et ça c’est super.
Vous voyez, si on n’avait pas cet outil-‐là et puis qu’on devait communiquer via d’autres moyens, via un fax ou via une lettre, vous êtes sûre qu’on n’arrive jamais à respecter les mêmes délais. Un fax, vous ne pouvez l’envoyer qu’à un seul numéro à la fois. Donc, si vous devez taper les numéros des 100 ou 200 rédactions qu’il y a en Suisse, vous n’allez jamais avoir le temps de le finir et finalement votre communiqué n’est publié que le lendemain, au mieux, dans les journaux. Avec ce système-‐là, et la vitesse de communication, dans l’après-‐
midi on réagit et le soir on est déjà dans les médias.
c.6 Y a-‐t-‐il des contenus spécialement produits pour le site internet ? Si oui, lesquels ?
Page | 12 Typiquement, le film ou les galeries d’images, bien évidemment. On n’a pas notre propre chaine de télé, donc on a notre chaine de télé internet qui est visible sur le site internet. Ou alors on a les galeries d’images qu’on produit uniquement pour le site internet. Après, par contre, le contenu écrit, comme les communiqués de presse, on les fait également sur papier et puis on les faxe à 2-‐3 agences ciblées qui sont contactées par fax pour cette démarche-‐là.
c.7 Reprenez-‐vous des contenus provenant des médias pour les publier sur le site ? Si oui, quels types de contenus ?
Non. On n’en reprend pas. On réalise tous nos contenus. Tout au plus, on reprendrait une citation. Exemple : “dans le 24 Heures de ce jour il a été dit que « citation »” et puis on réagit là-‐dessus. Mais tout au plus. Je crois même qu’on l’a très rarement fait.
c.7.bis (relance) D’accord, alors par exemple si le leader du parti, M. Brunner, était interviewé par la TSR, mettriez-‐vous le contenu de l’émission en ligne ?
Non non. On ne le ferait pas parce que nous avons un compte Facebook et là, par contre, sur Facebook, on pourrait créer le lien sur la TSR. D’ailleurs, aujourd’hui, on a créé un lien sur un reportage intéressant de la NZZ… ça on le ferait, mais comme ça n’est pas la communication officielle du parti, on ne va pas le mettre sur le site internet du parti. Par contre, sur le groupe Facebook, où, là, c’est un échange, une communauté vivante, c’est plus adapté.
c.8 D’après vous, la boutique en ligne a-‐t-‐elle plutôt une fonction de promotion ou de génération de ressources financières pour le parti ?
Clairement promotion. Cela ne nous ramène pas grand-‐chose, si ce n’est rien du tout… Donc non non promotion. On n’est pas là pour faire des sous. On se finance autrement.
c.9 Quelles sont les rubriques les plus consultées ? Pourquoi, d’après vous ?
Bon, bien, les rubriques qui sont les plus consultées, ce sont toutes les rubriques communiqués, dernières informations, les gros titres, c’est ce qui est le plus vu. En moyenne, sur l’ensemble du territoire, si vous prenez les statistiques, les personnes qui visitent le site restent un peu plus de 2 min sur le site. En moyenne, au niveau de toutes les visites qui se font. En premier, c’est les communiqués de presse et ensuite vous avez quelques pages qui tirent leur épingle du jeu, comme la télévision UDC et puis la galerie d’images. C’est clair que c’est plus interactif. Les gens prennent du temps pour aller sur ces pages-‐là.
D) Participation citoyenne :
d.1 Quels sont les applications présentes sur le site destinées à favoriser l’expression des citoyens ?
Alors, sur notre propre site, on n’a pas de plateforme qui permette, comme un chat ou un forum, de réagir. On utilise, pour cela les médias sociaux tels que Facebook et Twitter.
Page | 13 d.2 Pourquoi ne pas proposer de chat ou de forum ? De débat ?
Alors, nous en avions un avec le dernier site internet, que nous avons supprimé, sauf erreur, au 30 avril 2009. Tout simplement, je crois que c’est pour des raisons assez simples. Vous avez finalement un nombre de participants très faible, donc ça ne concernait que quelques personnes, en fait, qui se répondaient parmi. Puis, là, on l’a également via Facebook, à plus grande échelle. Donc, en fait, certainement aussi que les forums ou les chats ont vécu leur temps. J’estime, à titre personnel en tous cas, que c’est des outils qui étaient liés au Web 1.0, c’est-‐à-‐dire des outils qu’on trouvait déjà il y une dizaine d’années en arrière. Si vous prenez l’application Caramail, ça fait quand même plus de dix ans que ça existe ! Donc, c’est pour vous dire que ça fait un moment et puis cette mouvance forum – chat s’est essoufflée.
Aujourd’hui, on est davantage dans des mouvances de réseaux sociaux : Myspace, Facebook, Twitter et puis donc on s’adapte. Je crois que l’UDC suisse s’adapte ; avec l’apparition des nouvelles technologies, on est venu dedans ; on a eu un forum quand cette technologie est apparue. Aujourd’hui cette technologie n’est plus utilisée et on est dans d’autres technologies comme les réseaux sociaux et puis on s’est également mis au goût du jour.
d.3 Pensez-‐vous qu’Internet puisse être un moyen de développer la démocratie ? Si oui, de quelle manière ?
Ecoutez, oui, parce que, bien évidemment, si vous permettez aux gens de pouvoir donner leur opinion, de leur offrir des plateformes visitées, vues, où leurs opinions peuvent être démocratisées et rapidement diffusées, vous favorisez la liberté de penser. Et ça, c’est très bien. J’imagine deux niveaux. Vous avez d’abord un premier niveau… bien évidemment, nous les partis politiques, ou toute personne qui souhaite communiquer, peut le faire sans être dépendant de quelqu’un d’autre pour son contenu, mais en plus de ça vous permettez aux gens de réagir. Et vous observez, par exemple si vous êtes sur un blog, le mien à titre personnel, que les gens qui réagissent là réagissent de manière beaucoup plus directe et franche certainement aussi, parce qu’il y a une forme d’anonymat qui permet déjà de réagir de manière un petit peu plus virulente ou plus carrée sur des propos qui sont tenus par des politiques. Puis, ce développement-‐là, en général, favorise la démocratie.
d.4 Pensez-‐vous que le site réorganise les rapports sociaux entre élus, citoyens et médias ? Si oui, comment ?
Oui, évidemment, parce qu’avec ces moyens de communication nous sommes en mesure de communiquer plus rapidement. Par exemple, entre nous et les médias, si je vais quelques années en arrière, c’était impossible de publier quelque chose rapidement… pour un contenu qui serait publié le lundi, on aurait eu beaucoup de chance encore de passer le lundi soir à la télé ou à la radio. Aujourd’hui, c’est possible. Vous pouvez publier un contenu à 17h et quand même être à 18h à l’émission “Forum” de la radio romande par exemple. Parce que ça va très vite. Parce que s’ils ont l’information tout de suite, ils [les médias] sont très réactifs. Bien évidemment, comme je l’ai dit avant, un politicien qui aujourd’hui communique par internet
Page | 14 via un site et puis un blog par exemple, se verra également retourner : primo plus de retour, parce qu’il va pouvoir mettre du contenu en ligne, en recommander son contenu, et puis les citoyens qui, peut-‐être, de visu, auraient eu une attitude assez courtoise avec ce politicien, se lâchent plus facilement avec un contenu où ils peuvent réagir de manière anonyme. Leurs réactions sont aussi, à mon sens, plus réelles, moins hypocrites, que s’ils étaient face à cette personne. Donc, en fait, le site internet a amené cette rapidité et cette franchise dans le rapport entre les citoyens et l’Etat et puis les partis.
d.5 Avez-‐vous des indications à me fournir concernant la fréquentation du site ? Des chiffres ?
Au niveau du développement, peut-‐être que oui. L’année passée, en 2008, le site internet a été visité à 12 millions de reprises. Et puis, bien, on est dans cette tendance. On continue dans cette tendance cette année. Pour cette année, je verrai les chiffres dans 2 mois. Et on espère que c’est dans les mêmes tendances. Et puis, bien, ensuite, c’est un peu plus de 10'000 personnes abonnées à la newsletter. Puis, c’est des fréquentations de la part de tous les pays du monde. Je crois qu’on a quotidiennement des internautes d’à peu près une soixantaine de pays qui se connectent sur le site de l’UDC suisse.
d.6 Connaissez-‐vous le profil des internautes?
En tous cas, je peux en sortir deux spécifiques, parce qu’ils réagissent beaucoup avec nous, donc je sais que c’est des gens qui sont actifs sur le site et qui l’observent. C’est, d’une part, les médias ; donc on est observé et surveillé par les médias. Ils vont reprendre le contenu du site, ils vont le travailler. Puis, énormément, ceux qui réagissent avec nous, c’est les jeunes.
Donc, c’est des gens jusqu’à 40 ans, principalement, qui sont familiarisés avec Internet et qui vont beaucoup réagir avec l’UDC via le site internet.
E) Positionnement sur les nouveaux médias :
e.1 Depuis quand le parti est-‐il présent sur Facebook ?
Depuis cette année (2009). Donc ça a remplacé le forum. En fait, on n’a rien inventé. On a simplement contacté des membres qui avaient ouvert des groupes Facebook, pour leur demander s’ils étaient d’accord qu’on participe également à leur démarche. Nous, on trouve intéressant, en fait, de ne pas fonder notre propre groupe Facebook, mais, au contraire, de travailler en commun avec des militants, des membres, qui sont intéressés à mettre du temps à disposition, à travailler avec nous et puis qui nous permettent également de nous étendre.
Donc, on cherche ce lien avec les militants de notre parti et, en même temps, je crois que ces gens sont intéressés à travailler avec la centrale de l’UDC suisse.
Page | 15 e.2 D’après vous, quel est l’apport communicationnel de votre présence sur Facebook par rapport au site national ?
Bien, c’est clairement un banc public. C’est aussi une autre façon de communiquer pour nous.
Ces réseaux sociaux, si on les observe bien, sont des moyens de communication pour nous, mais qui ne sont pas gérés par nous. Ça veut dire qu’on n’est pas responsable de la page Facebook, ni de Twitter, ni de Myspace. Par contre, on peut utiliser les plateformes mises à disposition pour communiquer. Et puis, en fait, cela nous permet quelque chose que l’on n’a pas sur le site de l’UDC suisse : ça veut dire qu’on arrive à créer un réseau, une communauté de réseaux, une communauté de personnes sur le média et à communiquer avec elles différemment. Or, c’est un public qui est quand même très restreint, parce que, finalement, vous avez un public principalement jeune quand même. On doit admettre que la majorité des gens, c’est des gens qui ont 20-‐30-‐40 ans et c’est surtout des membres du parti qui s’affilient au groupe, et donc on leur permet de se connecter entre eux, de se connaître. C’est important pour nous parce que, tout d’un coup, deux membres qui habitent la même région viennent à se connaître, et se rencontrent, pour de vrai, et commencent à travailler ensemble ; on va créer une interactivité qu’on n’aurait jamais eue si on n’avait pas l’outil.
e.3 D’après vous, quel est l’apport communicationnel de votre présence sur Wikipédia ? Nous, on a pas travaillé avec Wikipédia. Pour être sincère, j’ignore qui a créé le contenu. Par contre, je sais que ce n’est pas l’UDC suisse. Est-‐ce que c’est l’administration fédérale ? Ou des membres ? Des personnes privées ? C’est possible. Mais, en tous cas, ce n’est pas nous qui l’avons fait. Ce n’est pas pour nous un outil de communication. Wikipédia, on ne s’en occupe pas du tout. C’est possible que ce soit l’administration fédérale, pour garder un contrôle et éviter des piratages de pages des partis entre eux.
e.4 Est-‐ce au parti qu’il faut attribuer l’article wikipédia ou est-‐ce l’administration fédérale qui s’est chargé de cette présence ?
(cf. e.3)
Partie personnalisée :
1. Comment décririez-‐vous le recours aux fonctionnalités interactives sur le site de l’UDC ? Pensez-‐vous que cet aspect pourrait être amélioré et si oui comment ?
On est en train de développer cet aspect. Typiquement, par exemple sur notre site, il y a un gros déficit, qu’on va régler d’ici une dizaine de jours : c’est qu’il manque les flux RSS. Tous ces aspects-‐là sont en développement et seront à disposition des internautes au plus tard dès le début des élections fédérales de 2011.
Page | 16 2. Pourquoi ne pas proposer de traduction du site en italien ?
C’est un peu malheureux à dire et je partage un petit peu l’avis de celles et ceux qui sont un peu malheureux qu’on n’ait pas ce site en italien, parce que, simplement, c’est un calcul d’intérêt ; le prix que coûte la traduction en italien est trop chère pour ce que ça peut actuellement rapporter. En fait, si j’ai bien compris la direction du parti à l’UDC, ils ont estimé que l’investissement en termes de traduction du site en italien n’était pas suffisamment intéressant pour qu’on mette de l’argent pour éventuellement peut-‐être obtenir un conseiller national ou quelque chose comme ça. Donc c’est un simple calcul d’intérêt.
3. Pourquoi avoir choisi de s’inscrire sur Twitter ? Qu’est-‐ce que vous pensez que cela peut amener de plus que le site du parti en termes communicationnels ?
C’est un média qui est également aujourd’hui généralisé, qui s’est démocratisé. Vous avez les principales agences journalistiques qui sont sur Twitter et, là, notamment si vous intervenez et que vous écrivez une brève réaction, par exemple sur un évènement qui vient de se passer, vous êtes persuadés que ces gens-‐là l’observeront dans les quelques minutes qui suivront sa publication et que vous aurez un téléphone de journaliste. A titre personnel, j’en ai fait l’expérience la semaine passée. J’ai reçu un téléphone 8 minutes après avoir posté une réaction sur Twitter. Finalement, vous suscitez l’intérêt très vite.
4. Pourquoi avoir choisi de mettre les liens de Facebook, Youtube et Twitter sur la page d’accueil du site ? Quels rôles attribuez-‐vous à ces plateformes par rapport au site internet ? L’objectif c’est de réunir, de mettre en connexion les militants du parti, les gens qui s’intéressent, pour qu’ils se connaissent et qu’ils travaillent ensemble. Il aurait été idiot de ne pas profiter de notre propre site internet pour faire la promotion de nos pages Facebook, Twitter, et de notre chaine de télévision. Depuis là, si vous cliquer sur les liens, vous arrivez directement sur les bonnes pages, vous pouvez vous inscrire et puis cela permet aux gens de se mettre en relation.
5. Les liens externes au parti sont rares sur le site ? Cela est-‐il volontaire et si oui quelle en est la raison ?
Nous, on a principalement mis les sites de l’UDC au niveaux cantonaux, régionaux et locaux, ça c’est clair. Ensuite, bon, nous n’avons pas ou peu de liens vers d’autres sites internet. On sélectionne tout simplement cela en fonction des pertinences de l’information que ces liens peuvent donner. Donc vous avez par exemple nos parlementaires, typiquement, et puis, par contre, vous n’avez pas ceux, par exemple, d’autres partis politiques (parce qu’évidemment on a la trouille de leur faire de la publicité) ni d’associations qui pourraient être considérées comme amies (parce qu’en politique, on peut partager ou non un certain nombre de points de vue). Si je donne l’exemple des votations actuelles en cours, on va soutenir le point du vue par exemple d’Economiesuisse, l’association faitière de l’économie suisse, sur l’initiative du GSSA qui vise à interdire l’exportation du matériel de guerre. Par contre, on a un avis
Page | 17 différent sur la question des minarets. Donc, simplement, quand on fait du contenu politique, on ne veut pas mettre sur notre site des liens qui seraient sujets à discussion suivant la campagne.
6. En 2007, la présence d’une webcam sur le site avait été notée. Pourquoi avez-‐vous décidé de l’enlever ?
En 2007, lors des élections, nous avions une mascotte, à savoir un bouc, qui était constamment filmé via une webcam et que l’internaute pouvait suivre. Puis, après les élections, on a retiré cette qualité de mascotte à ce bouc, et on a donc enlevé la webcam qui allait avec.
8. Je n’ai pu trouver votre adresse mail en tant que webmaster sur le site. Est-‐elle signalée quelque part ?
Simplement, vous avez en bas du site l’adresse identique pour tout le monde, info@udc.ch.
Donc, si vous écrivez là, toutes les informations seront automatiquement déviées chez moi.
Sinon, si vous cliquez sur le bouton « impressum », vous avez l’information avec une adresse internet et puis mon nom, où vous voyez que vous pouvez m’appeler et communiquer avec moi et m’écrire un e-‐mail. Même en passant par le secrétariat, on vous redirige directement vers moi.
9. A quoi sert le service SMS ? Pourquoi avoir choisi de proposer cette fonctionnalité aux internautes ? A qui est-‐elle plutôt destinée ?
En fait, cette fonction nous permet tout simplement de rappeler, aux personnes abonnées à ce service, un évènement. Cela nous permet de communiquer l’essentiel d’un communiqué de presse par exemple, c’est donc très utile. Je vous donne un cas de figure : vous avez un communiqué de presse de l’UDC suisse qui tombe sur un sujet assez brûlant, assez chaud, et puis vous avez un conseiller national de l’UDC qui va s’exprimer sur ce sujet, mais qui se trouve être en déplacement ou en réunion exceptionnelle. Si cette personne-‐là ne va pas lire son mail, il est probable que finalement elle adopte un discours différent entre ce qu’elle va dire et le communiqué qui va partir. Et ça, ça ne va pas échapper aux journalistes qui vont la mettre devant ses contradictions. Tandis que si vous avez ce système de SMS, et que la personne est abonnée, alors si elle reçoit le SMS, elle va automatiquement se rendre compte qu’il y a eu un communiqué. Cela va l’interpeller et lui suggérer d’aller voir ce communiqué dans lequel elle va trouver la ligne de conduite minimum. La personne va se dire : « ah voilà, l’UDC est favorable à ça et puis l’argument principal c’est cet élément-‐là ». Cette personne-‐là ne va donc pas se distancer du parti et va pouvoir mener son intervention en public sans problème. Et puis c’est destiné à tout le monde. Par exemple, si vous désirez recevoir un communiqué en même temps que les journalistes, vous recevrez un SMS précisant que l’UDC a publié un communiqué sur tel sujet. Et puis ça permet une fraîcheur optimale ; plus tôt que ça vous ne pouvez pas obtenir.