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Ebook gratuit à la disposition de tou(te)s

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Academic year: 2022

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Ebook gratuit à la disposition de tou(te)s

Soyez avec la personne qui vous rend heureux(se)

Note : le titre de ce livre est inspiré du livre « j’arrête de râler » de Christine Lewicki.

Vous pouvez offrir le présent Ebook à qui vous le souhaitez. Je vous demande simplement de toujours citer Être enfin zen et de mettre un lien vers mon blog https://etre-enfin-

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Sommaire

Introduction

Qui suis-je pour vous conseiller ? Recommandations

1- Le scénario qui mène invariablement à l’échec 2- Qu’est-ce qui fait que vous souffrez ?

3- Retrouver l’être que vous êtes et fonctionner autrement 4- Trois clefs efficaces pour arrêter de souffrir à cause des

autres

• Les 3 sortes d’affaires

• Les « devrait »

• Centrez-vous sur vous

5- Deux outils pour soigner vos blessures émotionnelles

• Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

• Les 4 étapes de la guérison

• Le Travail

6- Passer du manque à l’abondance

• Le conte des 2 loups

• Reconnaître vos besoins Conclusion : ce qu’il faut retenir

Ouvrages que je vous recommande chaleureusement

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Introduction

Vous aspirez de ne plus souffrir à cause des autres et d’avoir des relations épanouissantes. Pour y arriver, vous devez changer vos perceptions sur les relations et vous libérer de vos blocages émotionnels.

Investir dans un accompagnement n’est peut-être pas à votre portée aujourd’hui. En même temps, vous ne savez plus quoi faire, par quel bout prendre les choses pour ne plus souffrir à cause des autres.

Vous avez le sentiment d’avoir tout fait, tout essayé, en passant de la gentillesse aux menaces, du chantage à l’indifférence, mais rien ne fonctionne…

Vous avez le sentiment de vous faire bouffer par les autres, de vous faire rabaisser, de ne pas être compris(e), pas reconnu(e), entendu(e), aimé(e), etc…

Vos relations ne vous apportent pas ce dont vous avez besoin : bienveillance, épanouissement, soutien, partage.

En réalité, même si les scénarios sont différents, vous avez

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fonctionner car elle est basée sur le fait que vous tentez de faire changer l’autre.

En fait, pour ne plus souffrir à cause des autres et avoir des relations épanouissantes, vous devez vous élever vers la plus haute vision que vous avez de vous-même.

Pour y parvenir, vous devez :

• Démonter les schémas que vous avez utilisés jusqu’à maintenant. Cela vous aidera à comprendre où sont vos erreurs afin de ne plus les reproduire

• Vous libérer d’anciennes émotions que vous avez accumulées en vous sans vous en rendre compte.

• Reconnaître et combler vos propres besoins

C’est ce que je vous propose de suivre dans ce guide.

Si vous vous attendiez à de la magie, des trucs et astuces, des formules toutes faites, ça n’est pas ici que vous allez les trouver.

Ce guide s’adresse aux personnes qui savent qu’elles doivent se donner les moyens (en temps, en énergie, en argent) pour réussir à transformer leurs relations. Elles savent que ça ne se fera pas tout seul.

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Toutefois, il y a quand même de la magie… En effet, quand vous suivez le processus que je vous propose, en transformant vos relations, ce sont tous les domaines de votre vie qui se transforment… Vie professionnelle, relation avec l’argent, relation avec vous-même, etc…

Vous ne voyez plus la vie de la même manière.

Vous la voyez d’un autre œil car vous avez enfin ouvert les yeux.

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Qui suis-je pour vous conseiller ?

Je m’appelle Emily Lubaszka, je suis née en 1977.

Je suis coach spécialisée sur les blessures émotionnelles, femme d’affaires et mentor. Je suis la fondatrice du blog Être enfin zen que j’ai créé en mai 2017.

Ma mission est de vous guider vers une vie personnelle et professionnelle plus sereine et plus épanouissante en vous aidant à vous libérer de vos blocages internes.

Comment je vous aide ?

En vous montrant comment gérer vos émotions, notamment comment vous libérer de vos anciennes émotions.

Ce sont elles qui se trouvent entre vous et la réalisation de vos rêves. « Si vous ne vivez pas la vie de vos rêves, c’est qu’il y a une peur qui vous empêche de passer à l’action » Tony Robbins

En vous montrant comment avoir confiance en vous et en la vie

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En vous accompagnant pour que vous puissiez changer les perceptions que vous avez de vous-même, des autres et de la vie qui vous entoure

J’ai moi-même terriblement souffert à cause des autres pendant 3 décennies…

Mais ça, c’était avant de m’intéresser à mes propres blessures intérieures et de prendre la décision de les guérir…

Aujourd’hui, j’attire à moi des personnes bienveillantes, respectueuses, soutenantes, passionnées et passionnantes avec lesquelles je me sens vraiment bien, vraiment nourrie et qui m’aident à grandir (je n’ai plus le sentiment de me faire bouffer par les autres comme c’était le cas auparavant ).

Vous pouvez en savoir davantage sur mon parcours en cliquant ici ou ici.

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Recommandations

Voici quelques recommandations qui vous permettront de vous approprier les concepts que je développe et les outils de manière efficace.

▪ Le désir est le fondement de toute évolution. L’envie et la décision d’arrêter de souffrir à cause des autres seront vos phares dans la brume.

▪ Votre but doit être de vous libérer pour être enfin vous- même et être heureux, pas de changer.

▪ Tenez un journal de bord. Écrire permet d’avancer beaucoup plus vite parce qu’on visualise ce qui se passe à l’intérieur de soi.

Cela fera une différence écrasante.

Écrivez vos questions, vos prises de conscience, les histoires que vous vous racontez.

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▪ Le processus d’apprentissage fait qu’au début, vous avez besoin de temps car vous apprenez de nouveaux concepts que vous ne connaissez pas.

Vous n’y êtes pas habitué(e). Votre cerveau a besoin d’un temps d’adaptation.

A force de répéter, vous appliquerez de plus en plus vite jusqu’à ce que cela devienne naturel.

▪ Très important, une clef qui permet de persévérer : faites des bilans, écrivez vos réussites, vos victoires. Une fois par semaine, si vous pouvez, ou une fois par mois, posez-vous ces questions :

• Qu’est-ce que j’ai appris cette semaine ?

• Qu’est-ce que je ne savais pas faire et que je sais faire maintenant ?

• Qu’est-ce que cela a changé ?

• Qu’est-ce que je n’ai pas fait ?

• Pourquoi ?

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Posez-vous, fermez les yeux et demandez-vous ce que vous ressentez quand vous réussissez.

Cela développera la confiance en vous et vous donnera l’envie de continuer.

Chaque petit progrès sera un pas supplémentaire de fait qui vous éloignera de vos souffrances et vous rapprochera de votre liberté.

▪ Retenez que tout ce qui vous arrive, c’est pour votre bien.

Rien n’est fait contre vous.

« La vie sait toujours mieux que nous ce dont nous avons besoin » - Diane Gagnon

1- Le scénario qui mène invariablement à l’échec

• Est-ce que vous pensez que vos parents ne vous ont pas aimé assez ? Qu’ils auraient dû mieux vous aimer ?

• Est-ce que vous trouvez que les autres ne vous considèrent pas, qu’ils ne vous comprennent pas ?

• Est-ce que vous souffrez d’un manque de reconnaissance ?

• Est-ce que vous pensez que votre conjoint(e) devrait faire plus attention à vous ?

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• Ou alors qu’(il) ou (elle) devrait être moins sur votre dos ?

• Est-ce que ça vous énerve quand les gens font ce qu’ils ne devraient pas faire ? Par exemple, qu’ils devraient arrêter de se plaindre, de juger et critiquer les autres.

• Est-ce que vous vous sentez triste et impuissant face au monde qui tourne mal ?

Toutes ces pensées vous font souffrir. A des degrés plus au moins élevés.

Pour diminuer votre douleur et arranger les choses, vous essayez d’en parler à la personne concernée.

Vous prenez votre courage à deux mains, vous essayez de lui faire comprendre en quoi son attitude vous fait souffrir.

C’est la méthode que vous avez apprise.

La plupart des personnes fonctionnent de cette manière. Par exemple :

• « Pourquoi est-ce que tu préfères mon petit frère que moi ? Essaie de comprendre que moi, ça me fait souffrir »

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• Ou bien, avec votre conjoint « j’en ai marre que tu ne m’aides jamais ! J’ai l’impression d’être une bonniche et de ne servir qu’à ça ! »

• Ou avec vos enfants « j’en ai ras-le-bol que tu sois tout le temps dans ta chambre ! Tu vas comprendre un jour que la famille c’est important ? »

• Au voisin bruyant : « non mais vous savez quelle heure il est ? Ça ne se fait pas de mettre la musique aussi fort sans prévenir ses voisins ! »

Comment vous sentez-vous après ce genre de conversation ?

Vous vous sentez mal, parce que le conflit crée un malaise à l’intérieur de vous.

D’une part, vous n’avez pas été entendu(e), pas reconnu(e), pas considéré(e).

Et d’autre part, les problèmes avec l’autre ne sont pas réglés.

C’est même pire.

Ça tourne en boucle dans votre tête pendant des heures, pendant des jours.

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Vous avez du mal à penser à autre chose ou à vous concentrer sur autre chose.

Vous vous sentez frustré(e), impuissant(e), ça vous semble injuste.

Vous avez peut-être honte.

Vous vous sentez certainement coupable.

Vous ne comprenez pas pourquoi, malgré tous vos efforts, l’autre ne comprend pas ce que vous aimeriez tellement qu’il comprenne.

Au lieu de cela, il se défend, met des barrières, vous agresse, vous ignore.

Rien n’y fait.

Vous passez par des phases de doutes : « est-ce que je ne ferais pas mieux de quitter mon mari ? C’est sûrement moi qui suis trop exigeante et trop sensible. Est-ce que je ne ferais pas mieux d’accepter la situation telle qu’elle est ? Mais le problème c’est que je n’y arrive pas. Ça me fait trop souffrir… »

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Vous ne savez plus où vous en êtes, vous vous sentez lourd(e), vous n’avez plus de goût à rien, vous êtes fatigué(e) et vous ne savez plus quoi faire pour vous en sortir.

Et puis le monde à l’extérieur qui va de plus en plus mal, ça ne vous aide pas.

Les gens sont moroses, les politiques donnent le mauvais exemple, les virus et le réchauffement climatique vous angoissent, le terrorisme vous effraie, la Terre tourne mal….

Vous ne voyez pas comment vous, vous pourriez être heureux(se), vous épanouir, alors que vous avez le sentiment de vivre une époque triste et incertaine.

En fait, même si les stratégies pour vous faire comprendre sont différentes, vous n’avez pas conscience que vous répétez le même scénario qui nous mène invariablement à l’échec.

Ce scénario c’est que vous voulez faire comprendre à l’autre en quoi son attitude vous fait souffrir.

Vous voulez qu’il vous comprenne à tout prix car vous croyez que s’il vous comprend, il changera et tout ira enfin pour le mieux.

C’est une croyance partagée par beaucoup de gens.

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En réalité, cette croyance vous entraîne dans le brouillard et vous fait plonger de plus en plus profondément dans le désespoir.

Vous avez la possibilité de retrouver l’espoir petit à petit.

De reprendre confiance en vous, aux autres, en la vie.

Comment faire ?

Quel autre scénario pouvez-vous écrire ?

Pour commencer, je vous propose de vous pencher sur l’origine de vos souffrances.

Ceci va vous permettre de comprendre pourquoi vous souffrez à cause des autres.

2- Qu’est-ce qui fait que vous souffrez ?

" La première cause du malheur n’est jamais la situation, mais nos pensées au sujet de celle-ci" – Eckhart Tolle Vous souffrez parce que vous vous attachez à vos pensées.

Des milliers de pensées vous traversent l’esprit chaque jour.

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A un moment, vous choisissez d’en attraper une au vol et de lui accorder toute votre attention.

Puis vous vous racontez des histoires autour de cette pensée.

Par exemple, si j’attrape la pensée « ma mère ne m’aime pas », je vais me raconter « ben oui, c’est vrai, elle a toujours pensé qu’à elle, moi je suis toujours passé(e) en dernier après ses copains après son boulot après tout le reste. Je ne suis vraiment pas bon(ne) à aimer puisque même ma mère ne m’accorde pas d’attention. Ce n’est pas étonnant qu’aujourd’hui personne ne veuille de moi. De toute façon, qui voudrait de moi ? Même ma mère ne veut pas de moi ... »

Ces pensées vous mettent le moral à zéro.

Vous ressentez de la tristesse, de la colère, du désespoir, de la culpabilité.

A force, vous finissez par ressentir et vivre ce que vous pensez.

En effet, si vous pensez « Je ne suis pas bon(ne) à aimer », que vous rencontrez des personnes qui « veulent » de vous, ça ne collera pas.

Vous allez ressentir un malaise, quelque chose qui cloche.

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Comme vous êtes convaincu(e) au fond de vous que personne ne veut de vous, vous allez faire en sorte soit de quitter ces personnes, soit que ce soit elles qui vous quittent en accentuant vos mauvais côtés par exemple.

C’est cela que l’on appelle l’auto-sabotage.

Après, vous vous direz « j’avais bien raison quand je dis que personne ne veut de moi. Je suis vraiment nul(le), et on ne peut pas être quelqu’un de bien quand on n’a pas été aimé(e) par sa mère, ce n’est pas possible, etc… »

Vous vous donnez raison et vous entretenez vos souffrances, sans même vous en rendre compte.

Et si vous aviez tort sur ce que vous pensez de vous ?

3- Retrouver l’être que vous êtes et fonctionner autrement Il vous sera précieux de distinguer :

• La personne que vous êtes

• De la personne qui réagit Ce sont deux notions différentes.

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Ce n’est pas parce que vous détestez certaines de vos réactions que vous êtes une mauvaise personne.

Votre colère, votre tristesse, votre frustration, vos sentiments d’être incompris(e), pas reconnu(e), vous les avez en vous parce qu’à un moment de votre vie, vous avez été blessé(e) et vous avez souffert.

Lise Bourbeau, dans « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi- même », nous explique que lorsque nous sommes enfant, nous sommes nous-mêmes. Nous ne craignons pas de montrer notre joie, notre colère, notre chagrin ou notre peur.

Le regard des autres nous est égal.

Puis vient un moment où nos parents/éducateurs, parce qu’ils veulent que nous nous intégrions dans la société, exigent de nous que nous soyons autrement que nous-mêmes. Ils nous donnent des injonctions du genre :

• Une petite fille doit être sage et gentille

• Un garçon, ça ne pleure pas

• Il faut dire bonjour

• Il faut être fort

• Fais-moi plaisir, range ta chambre

• Etc…

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Il est important de comprendre que nos parents/éducateurs sont, pour la plupart d’entre eux, bien intentionnés.

Ils veulent notre bonheur, mais au fond d’eux, ils ont peur pour nous.

Comme ils ont peur, ils sont maladroits dans leur façon d’éduquer.

Aussi, ce sont des êtres faillibles, imparfaits, et même s’ils avaient le comportement dont tout enfant puisse rêver, ils font des erreurs.

Au début, l’enfant sent bien que sa façon d’être dérange les autres.

Il n’accepte pas et se rebelle, parce qu’il se sent incompris, rejeté, pas reconnu, abandonné, etc…

Puis vient un moment où il finit par céder et se plier aux attentes des adultes.

Pourquoi ?

Parce que ce que chaque enfant veut au plus profond de lui, c’est que les adultes l’acceptent et l’aiment. Pour leur faire plaisir et

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éviter de ressentir la peur de ne pas être aimé, l’enfant va s’adapter et faire ce qu’il pense que les adultes attendent de lui.

L’enfant fait le choix inconscient de s’abandonner lui-même pour continuer d’être aimé des adultes.

C’est une souffrance terrible.

Cette souffrance, ce sont les blessures émotionnelles de l’enfance.

Pour protéger vos blessures, vous avez appris à composer avec la vie en vous coupant de vos ressentis et de vos émotions. Vous avez appris à fuir, nier, mettre sous le tapis ce qui se passait en vous de vivant.

Vous vous êtes fabriqué une carapace que Lise Bourbeau appelle masque.

Ce masque vous a protégé(e) de vos blessures pendant votre enfance et votre adolescence.

Le problème, c’est qu’arrivé à l’âge adulte, cette carapace vous empêche d’avoir des relations épanouissantes tout simplement parce qu’elle vous empêche d’être vous-même.

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En fonction de votre histoire et des propres blessures de vos parents, vous avez développé une blessure principale.

Souvent, cette dernière cache une autre blessure qui est très douloureuse elle aussi.

Puis vous aurez 2 ou 3 autres blessures dans une moindre mesure.

Le défi sera donc de vous libérer de vos anciennes blessures et des émotions qui y sont liées, afin de vous aligner avec l’être que vous êtes vraiment.

Le but est de retrouver l’être qui est tapi au fond de vous : cet être lumineux, ouvert, qui se sent en sécurité et en confiance.

 Nous avons vu que :

• Vous n’arrivez pas à être en harmonie avec vous-même et les autres car vous répétez le même scénario qui vous mène inévitablement à l’échec

• C’est parce que vous vous attachez à vos pensées que vous souffrez

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• Vous portez en vous des blessures émotionnelles depuis votre enfance : ce sont elles qui vous empêchent de vous épanouir dans vos relations. Vous avez le pouvoir de vous en libérer afin de redevenir vous-même.

Maintenant, je vous propose des outils qui vont vous aider à :

• Vous détacher de vos pensées au sujet des autres

• Revenir à l’être que vous êtes vraiment

• Identifier vos souffrances et vos blessures

4- Trois clefs efficaces pour arrêter de souffrir à cause des autres

• Les trois sortes d’affaires

Je vais vous partager la méthode que j’ai utilisée pour me détacher de mes pensées au sujet des autres.

C’est la méthode de Byron Katie. Je vous en parle dans cette vidéo.

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Byron Katie est une femme qui a souffert d’une grave dépression aux alentours de 40 ans. A tel point qu’elle effrayait ses enfants et les patientes du centre où elle a été internée.

Puis, un matin, alors qu’elle était dans ce centre depuis une semaine, elle s’est éveillée, libérée de toutes ses souffrances.

Une fois chez elle, sa famille ne la reconnaissait plus et se demandait quand la « vraie » Katie allait revenir.

L’ancienne Katie n’est jamais revenue.

Ses voisins ont commencé à venir la voir pour savoir comment elle avait fait.

Katie a commencé à enseigner sa méthode partout où on la demandait : dans les hôpitaux, les prisons, les églises, les cabinets de psychologues, dans les salles municipales.

Aujourd’hui, elle voyage à travers le monde pour enseigner sa méthode.

Chaque fois que vous avez des pensées qui vous font souffrir, par exemple :

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• Ma mère ou mon père aurait dû mieux s’occuper de moi

• Mon conjoint ne devrait pas être violent avec moi

• Personne ne me comprend

• Celui-là ne devrait pas rouler si vite devant l’école

• La vie est injuste en s’attaquant aux plus faibles Posez-vous la question :

Des affaires de qui est-ce que je suis en train de m’occuper ? Byron Katie nous dit qu’il existe trois sortes d’affaires :

• Les miennes

• Les vôtres

• Celles de « Dieu » (ce qu’elle appelle « Dieu », c’est la réalité. On peut l’appeler aussi l’univers, le Grand tout, la Nature, la Vie, la Source, etc… Vous pouvez l’appeler comme vous le souhaitez, ce sont vos convictions intimes et personnelles)

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Lorsque vous pensez que les gens ne vous comprennent pas, que vos parents auraient dû vous accepter comme vous êtes, que votre conjoint ne devrait pas vous frapper, que le monde devrait tourner mieux, des affaires de qui êtes-vous en train de vous occuper ?

Gardez l’esprit ouvert et poursuivez la lecture.

Ces notions ne sont pas forcément faciles à saisir de prime abord pour 4 raisons essentielles :

• Vous avez tendance à croire que c’est l’attitude de l’autre qui doit changer pour que vous puissiez être heureux(se)

• Vous avez votre propre idée de comment devrait tourner le monde, comment devraient être vos semblables

• Vous avez vos idées sur ce que les gens devraient faire et ce qu’ils ne devraient pas faire

• Vous êtes convaincu(e) que vos valeurs sont les meilleures, qu’elles devraient être partagées par tous, et que chacun devrait se ranger derrière ces valeurs.

Vous pensez que les parents devraient aimer leurs enfants, que les enfants devraient être sages, que les familles devraient être

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que les enfants ne devraient pas mourir, que les maris ne devraient pas frapper leur femme, que les voisins ne devraient pas faire de bruit, que la nature ne devrait pas être aussi cruelle, etc…

Chaque fois que vous aurez une pensée de ce genre, une pensée qui vous fait souffrir, vous poser cette question « des affaires de qui est-ce que je suis en train de m’occuper ? » sera un pas de fait pour vous détacher de vos pensées au sujet des autres qui vous font souffrir.

• Les « devrait »

Je ne suis pas en train de vous dire qu’il faut que les maris frappent leur femme ou que les enfants doivent mourir.

Mais lorsque vous avez des pensées sur comment devraient être les autres, sur comment devrait être la nature, vous êtes en conflit à l’intérieur de vous avec la réalité.

Être en conflit avec la réalité, c’est cela qui vous fait souffrir.

Parce qu’au fond de vous, un conflit se crée entre ce que vous aimeriez voir du monde et ce que vous percevez de ce même monde.

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Plus vous luttez contre quelque chose, plus vous le faites exister.

Plus vous vous prenez la tête sur quelque chose, plus ce quelque chose fait partie de votre vie.

Plus vous pensez au fait que votre mère ne vous a pas aimé(e), plus cela occupe votre esprit, votre temps, votre énergie, les mots et les attitudes que vous allez employer.

Lorsque vous utilisez le mot « devrait », vous luttez contre la réalité.

Alors qu’en fait, si les gens ne vous comprennent pas, et que vous pensez qu’ils devraient vous comprendre, vous êtes en conflit.

Vous êtes en conflit avec la réalité.

La réalité, c’est que les gens ne doivent pas me comprendre puisqu’ils ne me comprennent pas.

Mes parents ne doivent pas m’accepter davantage puisqu’ils ne le font pas.

Arrêtez-vous un instant lorsque vous utilisez le mot « devrait »

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exemple, votre conjoint ne devrait pas être violent avec vous ? Est-ce que c’est vraiment vrai qu’il ne devrait pas être violent avec vous ? Ce n’est pas vrai, puisqu’il est violent avec vous.

 Conseil : repérez les fois où vous utilisez le mot

« devrait ». Notez les pensées que vous avez en lien et demandez-vous : est-ce que c’est vraiment vrai que (mes enfants devraient être sages par exemple) ?

• Centrez-vous sur vous

Lorsque vous vous occupez des affaires des autres et de la Nature, lorsque vous êtes en conflit avec la réalité, vous ne pouvez qu’être malheureux.

Pourquoi ?

Parce que vous n’avez aucun pouvoir sur les autres et sur la Nature. Vous n’avez aucune capacité de les faire changer.

S’en préoccuper entretient votre frustration, votre sentiment d’impuissance et de culpabilité.

Vous êtes coincés dans vos émotions désagréables.

C’est là que se trouve la racine de vos souffrances dans vos relations avec les autres : vous voulez que l’autre change pour

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que cela vous rende plus heureux(se), mais comme l’autre ou la Nature ne se plie pas à vos desiderata, vous souffrez.

Le seul pouvoir que vous avez, c’est le vôtre sur vous-même.

Qui s’occupe de vos affaires pendant que vous vous occupez de celles des autres et de celles de la Nature ?

Personne.

Personne ne s’occupe de vos blessures, de vos besoins, de vos rêves et votre épanouissement.

Il est temps de vous occuper de vos affaires.

Maintenant que vous avez compris le rôle des affaires, vous pouvez utiliser les pensées qui vous font souffrir pour avancer vers la guérison de vos blessures.

Ce qui est intéressant avec les pensées que vous avez au sujet des autres qui vous font souffrir, c’est qu’elles vous disent là où vous avez mal.

• Quand vous pensez que vos parents auraient dû vous

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ressentez-vous ? Je me sens triste, en colère, j’ai peur, je me sens petit(e), invisible, etc…

• Quand vous pensez que votre mari ne devrait pas vous frapper, qu’est-ce que cela vient toucher chez vous, que ressentez-vous ? Je me sens diminuée, pas aimée, sans valeur, etc…

Quand vous commencez à vous poser la question de ce que l’attitude des autres vient provoquer chez vous, vous vous connectez avec vos blessures de l’enfance, avec vos émotions, vos ressentis, avec ce qui est vivant en vous.

Vous commencez à réaliser que l’autre est un magnifique miroir qui vous permet de voir et de prendre conscience de ce qui est blessé chez vous.

Votre point de vue sur l’autre change : il n’est plus cet ennemi qu’il fallait abattre parce qu’il vous faisait souffrir.

Il devient quelqu’un qui vous offre l’opportunité de soigner vos blessures, de grandir et de marcher vers votre liberté.

Maintenant que vous savez comment faire pour vous reconnecter avec vos blessures, je vous propose de voir comment faire pour en prendre soin.

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5- Deux outils pour soigner ses blessures émotionnelles

• Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même

« Il n’y a pas de méchants mais seulement des souffrants » Lise Bourbeau

Lise Bourbeau a repéré que l’être humain souffre de 5 blessures émotionnelles :

• La blessure de rejet

• D’abandon

• D’injustice

• De trahison

• D’humiliation

A chacune des blessures est associée un masque. Et chaque fois que vous portez ce masque, vous n’êtes plus vous-même.

Vous interprétez les incidents de la vie à travers les filtres de vos blessures et vous sentez rejeté(e), abandonné(e), victime d’injustice, trahi(e) et/ou humilié(e) même lorsque vous ne l’êtes

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Plus vos blessures sont fortes, plus vous attirez à vous des situations dans lesquelles vous allez vivre ces blessures.

• La blessure de rejet

Celui qui en souffre se sent rejeté dans son être et surtout dans son droit d’exister.

Des cinq blessures, c’est la plus douloureuse.

C’est une blessure qui est vécue avec le parent du même sexe que soi, qui a lui aussi vécu cette blessure avec son parent du même sexe. Le parent ne cherche pas délibérément à vous rejeter, il reproduit ce qu’il a lui-même vécu sans en avoir conscience.

La réaction principale est la fuite.

Il porte le masque de fuyant.

Ce sont des personnes qui vivent souvent dans leur imaginaire.

Enfant, il est sage, tranquille, ne fait pas beaucoup de bruit. La personne cherche à disparaître derrière un corps très mince. Elle se demande ce qu’elle fait sur cette planète et a du mal à croire qu’elle pourra être heureuse un jour.

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C’est la blessure la plus encline à la haine. Lise Bourbeau nous dit qu’il faut énormément d’amour pour haïr. C’est un grand amour déçu qui se transforme en haine.

La personne peut facilement passer du grand amour à la haine et cela indique sa grande souffrance intérieure.

Cette blessure, comme les autres, affecte la façon de communiquer : la personne a peur de ne pas être intéressante, d’être considérée comme nulle ou sans valeur, d’être incomprise, de paniquer, que l’autre écoute par obligation ou par politesse, elle n’ose pas demander en pensant que ce n’est pas assez important pour déranger l’autre.

• La blessure d’abandon

Cette blessure est la seconde blessure avec celle du rejet où la personne la vit dans son être. Elle est vécue avec le parent du sexe opposé.

La personne a vécu un manque de nourriture affective, un manque de communication du parent du sexe opposé.

Cette blessure se retrouve lorsque la mère a été malade et le père était trop occupé ou absent pour s’occuper de l’enfant, qui a dû apprendre à se débrouiller tout seul. La personne se sent

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abandonnée par le parent du sexe opposé qui, selon elle, aurait dû surtout veiller à ce que l’autre parent ne la rejette pas.

Sa réaction principale c’est la dépendance.

La personne enfile donc le masque de dépendant.

Le dépendant peut se reconnaître s’il constate qu’il se place souvent en tant que victime. Il aime endosser aussi le rôle de sauveur. Il a besoin du soutien des autres, de leur attention et se sent aimé lorsqu’il se sent soutenu. C’est quelqu’un qui souffre de tristesse. Qui s’accroche à la personne aimée, qui fusionne facilement.

Dans sa façon de communiquer, plus la personne s’entend dire non, plus elle est prête à utiliser tous les moyens pour obtenir ce qu’elle veut : le chantage, la manipulation, la bouderie, etc…

• La blessure d’injustice

La personne se reconnaîtra avec cette blessure car elle s’est sentie dévalorisée, elle ressent un manque de reconnaissance.

On peut lui avoir fait croire qu’elle ne méritait pas.

Elle ne se sent pas reconnue à sa juste valeur, soit parce qu’elle se sent dépréciée soit parce qu’elle sent qu’elle a reçu plus que ce qu’elle mérite.

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Cette blessure est vécue avec le parent du même sexe.

La personne qui porte cette blessure a perçu son parent du même sexe comme quelqu’un de froid et de distant.

Sa façon de réagir c’est d’être rigide.

Son masque est donc celui du rigide.

Elle peut le repérer grâce à son corps qui est raide.

Le rigide est en quête de justice. Il est perfectionniste car tout doit être juste et équitable.

• La blessure de trahison

La personne qui souffre de la blessure de trahison s’est sentie trahie par le parent du sexe opposé. Cette trahison peut prendre la forme de mensonges, de promesses non tenues. C’est sa confiance qui a été trompée parce que le parent n’a pas répondu à ses attentes.

La manière de réagir de la personne qui porte la blessure de trahison c’est de contrôler.

Elle porte le masque de contrôlant.

Le contrôlant fera tout pour respecter ses engagements et ne

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quelqu’un de vif et de dynamique, qui sait faire preuve de beaucoup de courage.

Il a besoin de maîtriser, d’être partout, de vérifier, car il n’accorde pas facilement sa confiance. Cela le rassure et lui donne le sentiment d’être en sécurité.

• La blessure d’humiliation

C’est la blessure la plus difficile à repérer et à guérir. Lorsque la personne en prend conscience, d’un coup elle se souvient des nombreuses situations dans lesquelles elle s’est sentie humiliée.

C’est une blessure qui est vécue avec la mère.

Souvent cette dernière a une emprise importante sur la personne, qui commence à guérir lorsque cette emprise diminue.

La personne qui porte cette blessure a un corps enveloppé qui lui fait honte. Elle n’aime pas aller vite. Elle prend beaucoup de choses sur son dos, ce qui la fait grossir. Elle a le don de se mettre dans des situations où elle va aider l’autre, elle est toujours prête à rendre service. Ainsi, elle oublie ses propres besoins qui sont difficiles pour elle à exprimer. Elle se sent rarement reconnue pour ce qu’elle fait, s’en plaint mais continue quand même. C’est une personne hypersensible.

Sa manière de réagir c’est le masochisme.

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Elle porte le masque de masochiste.

Le masochiste se fait souffrir en n’écoutant pas ses besoins, ce qui alimente sa blessure.

Dans sa façon de communiquer, il n’ose pas exprimer ses propres besoins de peur de faire honte. Il a peur de blesser l’autre, de passer pour un égoïste, d’être rabaissé ou humilié. Il est spécialiste pour se rabaisser lui-même. La moindre petite critique le fait se sentir rabaissé.

Le masochiste se récompense avec la nourriture dont il a honte.

• Les 4 étapes de la guérison

« Ce que nous sommes et ce que nous faisons doivent être la source de notre bien-être et non les compliments, la gratitude, la reconnaissance ou le soutien qui nous viennent des autres »

Lise Bourbeau

Pour qu’un problème disparaisse, il faut d’abord l’accepter, lui donner de l’amour inconditionnel plutôt que de vouloir le faire disparaître.

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L’acceptation est l’élément déclencheur pour mettre en route la guérison.

Aimer une blessure ce n’est pas vouloir qu’elle soit là tout le temps.

C’est accepter que vous l’aviez créée dans le but de vous protéger. Vous pouvez vous remercier d’avoir eu le courage de créer et d’entretenir un masque qui vous a aidé à survivre.

Les quatre étapes de la blessure sont :

• Vous êtes vous-même

• La douleur apparaît lorsque vous découvrez que vous ne pouvez pas être vous-même par crainte de perdre l’amour des autres

• La révolte face à la douleur vécue

• La résignation : vous décidez de vous créer un masque pour essayer de ne pas décevoir les autres et ne pas ressentir la souffrance liée à vos blessures.

La guérison est complète lorsque vous arrivez à inverser les quatre étapes et à redevenir vous-même.

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1ère étape : prenez conscience de vos blessures, de vos ressentis.

2ème étape : connectez-vous avec vos ressentis et laissez-vous traverser par vos émotions.

Ne posez aucun jugement sur ce qui vous traverse, ne cherchez pas à vous accrocher ou à contrôler vos émotions. Vous observez simplement, c’est tout.

C’est votre corps qui va faire. Ayez confiance, il sait ce qu’il a à faire.

Vous, vous laissez faire.

Plus vous aurez confiance, plus les émotions et les énergies qui vont vous traverser seront puissantes et guérisseuses.

Ce positionnement est difficile à trouver parce que vous avez l’habitude de fuir vos émotions.

Avancez à votre propre rythme.

Avec la pratique, vous allez y arriver.

3ème étape : vous autoriser, vous donner le droit d’en avoir voulu à l’un de vos parents ou aux deux. Il se peut qu’avec vos yeux

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étant enfant. Plus vous ressentirez la souffrance que l’enfant en vous a vécu, plus votre blessure sera entendue, acceptée et aimée, et plus elle sera guérie.

C’est aussi durant cette étape que vous aurez de la compassion pour les propres blessures que portent vos parents. Il ne s’agit pas de nier ce que vous avez vécu, mais de les pardonner grâce à la compassion.

4ème étape : vous redevenez vous-même.

• Le Travail

« Personne ne peut me faire de mal. Ça, c’est mon rôle » - Byron Katie –

Un autre outil que je vous recommande pour avancer vers la compassion envers vous-même et les autres, c’est la méthode de Byron Katie.

Après avoir été libérée de toutes ses souffrances, Katie a décortiqué pendant deux ans ce qui l’avait amenée à cette liberté.

Elle en a retiré une méthode, qu’elle appelle le Travail, qui devient à force de pratique quelque chose de naturel qui se fait tout seul, sans que vous en ayez conscience.

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Vous allez investiguer sur une pensée qui vous fait souffrir en déroulant l’histoire que vous vous racontez.

Pour cela, je vous propose de télécharger la feuille de Travail.

C’est l’outil qui permet d’investiguer sur la pensée qui vous fait souffrir.

Vous soumettrez chacune de vos réponses à quatre questions :

1- Est-ce que c’est vrai ? (oui ou non, il n’y a pas d’autre réponse possible)

2- Pouvez-vous savoir de façon absolue que c’est vrai ? (idem)

3- Comment réagissez-vous, que se passe-t-il, lorsque vous croyez cette pensée ?

4- Qui seriez-vous sans la pensée ? Si vous ne pouviez même pas être capable d’avoir cette pensée ?

Il s’agira ensuite de retourner vos pensées.

Si par exemple, vous investiguez sur la pensée « ma mère ne m’aime pas ».

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Vous pouvez retourner la pensée soit vers vous, soit vers l’autre, soit à l’exact opposé, ce qui donne :

- Je ne m’aime pas

- Je n’aime pas ma mère

- Ma mère m’aime

Puis, pour chaque retournement, de trouver trois exemples précis qui démontrent que c’est vrai.

La méthode est troublante au début, on ne voit pas bien où Byron Katie veut en venir.

Puis arrive un moment où on comprend.

On commence à se libérer de ses souffrances, parfois de façon radicale.

Alors l’amour que vous avez en vous, la lumière, la compassion et l’ouverture au monde se libèrent.

Je vous invite à regarder cette vidéo sur You Tube pour vous familiariser avec la méthode de Katie.

6- Passer du manque à l’abondance

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• Le conte des deux loups

Je vais vous raconter une petite histoire Amérindienne.

C’est l’histoire d’un petit garçon qui se sent mal parce que l’un de ses camarades a été injuste avec lui. Il va voir son grand-père avec lequel il aime se confier.

Son grand-père lui dit qu’il comprend bien ce que le petit garçon lui raconte, car il est lui-même confronté à ce même genre de situation, comme tout être humain à travers le monde. Il lui dit :

« Tu vois, à l’intérieur de nous, c’est comme si nous avions deux loups. Le premier est méchant, il est en colère, veut se venger et écraser les autres. Il est triste, envieux, orgueilleux, avide, injuste. Le deuxième loup lui, est un bon loup, il est amour, il est joyeux, bienveillant, humble, généreux. Parfois il arrive que les deux loups se livrent des combats terribles. »

Et le petit garçon lui demande :

« Mais c’est quel loup qui gagne à la fin ? » Et le grand-père lui répond :

« C’est celui que je nourris »

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Quel loup voulez-vous nourrir ?

• Reconnaître vos besoins

« La violence est la conséquence tragique de besoins non satisfaits » Marshall Rosenberg

Lorsque vous vous connectez avec vos ressentis et vos émotions, posez-vous la question : de quoi est-ce que j’ai besoin quand je ressens ça ?

Par exemple, si vous ressentez de la tristesse, peut-être est-ce parce que vous avez besoin de considération, d’écoute et d’attention.

Dans la plupart des cas, rien que le fait de reconnaître vos besoins apporte un soulagement immédiat.

La souffrance que vous ressentiez vous a libéré(e).

Au lieu d’en vouloir à l’autre parce qu’il n’a pas fait ce que vous espériez, vous commencez à repérer et à combler vos besoins par vous-même.

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Vous allez commencer à comprendre que ces émotions qui vous sont tellement désagréables ne sont là que pour vous montrer qu’un besoin n’est pas satisfait chez vous et qu’il vous demande votre attention.

En réalité :

• En apprenant à vous occuper uniquement de vos affaires

• En vous reconnectant avec vos propres blessures, vos ressentis et vos émotions

• En apprenant petit à petit à vous laisser traverser par vos émotions

• En vous reconnectant avec vos propres besoins C’est de cette façon que l’autre ne vous fera plus souffrir.

D’une part, parce que vous allez libérer les anciennes émotions que vous avez gardées en vous, et d’autre part c’est vous-même qui allez combler vos besoins de reconnaissance, de soutien, de considération, d’amour.

En fait, quand je vous dis « Vous allez libérer les anciennes émotions », ce n’est pas vous qui les libérez, ce sont elles qui

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vous libèrent parce que vous leur avez enfin donné l’autorisation d’exister et de vous traverser.

Ne cherchez pas de méthode pour vous libérer de la culpabilité, de la honte, de la frustration, du manque de reconnaissance, de considération, etc…

Ces sentiments vous libèrent d’eux-mêmes, naturellement, sans que vous n’ayez rien à faire. Ils vous libèrent simplement parce que vous leur avez enfin accordé votre attention, vous leur avez permis d’exister.

La nature n’aime pas le vide.

En vous libérant de vos émotions et de vos ressentis qui sont lourds pour vous, c’est la joie de vivre, le sentiment d’être complet(e), d’être en sécurité, en confiance qui vont s’installer petit à petit.

Là aussi, vous n’avez rien à faire.

Ça se fait tout naturellement.

En vous sentant comblé(e), c’est l’évidence même que l’autre ne pourra plus vous faire souffrir : avant, vous étiez en manque (d’amour, de soutien, de considération, de reconnaissance),

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alors que maintenant, vous êtes comblé(e) d’amour, de soutien, de considération, de reconnaissance.

Conclusion : ce qu’il faut retenir

Quand vous souffrez à cause des autres, c’est parce que vous attendez que vos besoins soient comblés avec l’extérieur.

En empruntant le chemin que je vous propose, vous réaliserez que personne ne vous fait souffrir. C’est vous-même qui interprétez à travers les filtres de vos blessures.

L’autre devient alors un magnifique miroir qui vous montre ce qui se passe à l’intérieur de vous. Il devient une opportunité qui vous permet de prendre conscience de ce qui se passe en vous.

Ainsi, vous reprenez le pouvoir sur votre vie.

Vous commencez à vous reconnecter avec ce qui est vivant en vous : vos émotions, vos ressentis, vos besoins.

Vous vous libérez de vos anciennes émotions qui n’avaient pas été accueillies quand vous étiez enfant.

Vos peurs, votre culpabilité, votre honte, vos émotions lourdes vous quittent.

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Vous vous sentez plus léger(e), vous retrouvez votre joie de vivre, votre confiance, votre motivation, vous êtes en paix à l’intérieur : vous redevenez vous-même.

Vous verrez que votre intuition, votre sagesse intérieure va se développer.

Tout est déjà en vous.

La vie n’attend que vous pour s’éveiller de nouveau et vous offrir le meilleur de ce que vous avez à vivre.

Emily

Si vous avez envie que je vous accompagne personnellement pour faire ce bout de chemin, je propose des accompagnements individuels sur-mesure (mais je ne sais pas encore pour combien de temps, car les coachings me prennent beaucoup de temps.

J’envisage de ne plus faire que du collectif/formations en ligne).

Donc ne tardez pas ! C’est par ici : accompagnements individuels sur mesure.

Ouvrages que je vous recommande chaleureusement :

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• Aimer ce qui est : quatre questions qui peuvent tout changer dans votre vie, Byron Katie - synchronique éditions – 2016 pour l’édition française

• J’arrête de râler ! Christine Lewicki - éditions Eyrolles – 2015

• Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), initiation à la communication non violente, Marshall B.

Rosenberg – éditions La découverte – 1999

• Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même, Lise Bourbeau – éditions Pocket – 2013

Si vous décidez d’acheter les livres en passant par les liens présents dans cet Ebook, sachez que je recevrai une commission de la part d’Amazon. Mais cela ne change rien au prix de votre livre ! De mon côté, cela me permet d’entretenir mon blog.

Merci ! ☺

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